ABSTRACT
We had briefly summarized the present work at thematic on the
systemic approach of the impact of the phenomenon «cinq chantiers» as
the head of state vision aiming at the reduction of poverty within the
population of Goma. This study had as main objective to contribute to the range
of capacity-building campaigns to raise awareness for the fight against
insecurity and above this poverty that blocks progress and the process of
sustainable development but also to identify ways of seeking strategies to
reduce the negative aspects which characterize this policy of improving living
conditions. So the basic questionings have provided results in relation to the
stated assumptions: About the impact of this program on reducing the
misery of the population, according to Table XXX it emerges that 72% candidates
confirm that this program has on impact on the reducing poverty of the
population. The misery in Goma is due to the fact that actors implied in
the»cinq chantiers» perform the program execution are her ambitious
which personal interests of political propaganda for the next term thus only
filling their pockets, building their villages. It appears in the table XXXI
that 87% of our respondents state that it's these responsible which are at the
basis of the program blockage by their vexatious manners.
In enders to face the living cost redacted a deep
socioeconomic crisis undergone joy the population in the region people in Goma
recourse to developing informal economic activities, Table XXXII shows that 58%
of the population develops these activities to fight against social and
economical crisis. The analysis and verification of data for the expected
resulting in our assumptions, state that only the first hypothesis is refuted,
the other two are said to be confirmed. We suggest to the central and
provincial governments of the DRC to embody the spirit that policy is set to
redefine and redirect the actions of governance and endogenous planning, it
meets the real needs of the people.
The restructuration of the policy requires a political
revolution, which curiously can not be possible anywhere or anytime. Sites of
the state would only be useless the improvement of living conditions if the
fabrics initiations of motivated are projects enders by blazzements the
diversion of larger portions of budgets. It ends the research by the conclusion
and recommendations. It's in such a recommendation that we conclude our present
research paper.
O. INTRODUCTION
GENERALE
Toute société du
monde s'explique par rapport à son histoire. Chaque
société d'une époque donnée ne se comprend que par
son dynamisme, son mouvement historique, sa transformation d'elle-même,
de ses membres, de son milieu et d'autres sociétés avec
lesquelles elle est en rapport.
Globalement, elle subit sans cesse des forces externes et
internes qui modifient sa nature, son orientation, sa destinée.
« Chaque jour, que ce soit d'une manière
brusque ou imperceptible, ces changements sont plus ou moins en harmonie avec
son passé et suivent un dessein explicite ». (Guy ROCHER,
1969-p23). Etant donné que la pauvreté base de la sociologie des
profondeurs constitue, à elle seule la sociologie de la pauvreté,
Auguste COMTE prône dans son propos qu' : « il n'est
pas possible de comprendre et d'expliquer un phénomène social
particulier sans le replacer dans son contexte global et actuel auquel il
n'appartient pas, plus qu'il n'est possible en biologie d'expliquer un organe
et ses fonctions sans le considérer par rapport à son organisme
tout entier »
Des conditions de vie précaires maintiennent dans la
paupérisation, ceux qui n'ont aucun avenir dans lequel investir. Comme
leur nombre ne cesse d'augmenter, les perspectives d'un développement
urbain durable pour tous paraissent bien peu encourageantes.
Depuis la genèse de l'humanité, l'environnement
a été toujours un terrain de compétition, de zizanie, de
sentence ou de collaboration de manière à résoudre tant
soit peu le problème qui accable l'individu au sein de la
communauté de façon permanente.
De par cette considération sociale de l'homme qui
cherche toujours son mieux être là où il est et mène
sa vie, il est possible d'envisager son intégration
socio-économique et politique dans le cadre de la promotion des
activités de développement en fonction des objectifs fixés
d'avance.
Malgré les changements et les progrès sans
précédent réalisés au cours du dernier quart du
siècle, « quelque 800 millions d'hommes vivent encore
prisonniers des conditions que nous osons appeler l'extrême
précarité absolue avec plusieurs facteurs de distorsion
comme : sous alimentés, illettrés, malades, entassés
dans les quartiers sordides, au taux de mortalité infantile très
élevé et avec une espérance de vie très faible. Des
conditions qui les placent nettement au dessous du seuil convenable pour un
être humain ». (Robert
CHAMBERS: 1990 .p 172)
Cet ouvrage retrace quelques éléments
stratégiques sur notre mode de vie mais aussi il nous donne des
orientations, aspirations sur la réussite malgré le
découragement, les faiblesses, les impuissances de ce monde qui nous
font voir qu'il y a encore de l'espoir de vivre le vrai bonheur. Il suffit
d'abord de comprendre, de réfléchir, d'analyser et
d'interpréter le phénomène misère dans son contexte
actuel recelant la conjoncture actuelle pour envisager des remèdes
pérennes capables de déclencher de véritables solutions
aux problèmes réels des démunis.
0.1. ETAT DE LA QUESTION
L'humanité dispose des atouts scientifiques, des
opportunités et des potentialités financières qui
permettraient d'en finir avec la misère. Il suffit de le vouloir.
Certes, pour éviter les redites, et
préserver des insuffisances en vue de contribuer aux conclusions des
auteurs qui ont précédemment orienté leurs travaux dans ce
domaine, cette rubrique nous a permis, par des lectures soutenues, de faire un
panorama, ensuite un bilan des connaissances antérieurement acquises et
de sélectionner les documents écrits (ouvrages, mémoires,
revues, articles et journaux ...) que nous avons pu consulter pour
confectionner cette étude dont la synthèse suit :
o Ministère du plan de la RDC(2006),
dans son étude du DSCRP, juste au plan social, la situation actuelle est
marquée par la pauvreté accrue, la proportion des personnes
vivant en dessous du seuil de pauvreté est de 80% en 2001 et71.34% en
2005, accusant davantage de disparités. De même la qualité
et l'accès aux services sociaux de base sont dégradés, la
précarité de la situation sociale exacerbée par la
prévalence de la pandémie du VIH/SIDA, la destruction et le
manque d'entretien des infrastructures sociales, l'existence d'un nombre
élevé de sinistrés victimes des conflits
(déplacements internes et réfugiés extérieurs)
ainsi qu'un accroissement considérable en nombre d'orphelins et des
enfants de la rue... Ainsi, comme solution, il faut une mobilisation totale
sur la planification stratégique pour juguler ce délabrement.
o Banque mondiale (2004), autour de son
étude «autonomisation et Réduction de la
pauvreté : outils et pratiques », relève que le
nombre de défavorisés dans le monde augmente
considérablement ; ce qui fera en sorte que la pauvreté ait
des conséquences accrues sur leur vie. Alors pour résoudre le
problème, il faut réduire la pauvreté, en
commençant par atteindre une croissance diversifiée et assainir
la gestion des affaires publiques nationales mais aussi il faut adopter une
approche centrée sur les personnes pauvres.
o Dans son mémoire sur le profil de la pauvreté
au sud Kivu « cas du territoire de walungu» Jean
Luc CINAMULA LUNZIHIRWA (2006), avait comme préoccupation
fondamentale d'évaluer le niveau de pauvreté dans la
région ainsi que sa profondeur voire le coût pour
l'élimination de cette tare sociale dans ce territoire. 91% de la
population enquêtée sont pauvres dont 50% seraient dans une
situation profonde de pauvreté. IL a compris que la création
d'une société d'exploitation minière par le gouvernement
provincial à walungu serait une résolution stratégique qui
pouvait non seulement fournir l'emploi mais aussi créer des
infrastructures économiques au niveau du territoire, la redynamisation
des activités agro-industrielles et enfin la création d'une
mutuelle d'épargne et de crédit agricole.
o Jérôme RUDAHUNGA NDUWAYO
(2005) explique dans son T.F.C « impact des ONG d'appui aux
initiatives locales de développement à la réduction de la
pauvreté cas de BAIRE dans le district de KANAMA au RWANDA». Ici,
la population semble ignorer l'importance de mettre leurs forces ensemble. Il
a encore compris que dans ce district il faut une combinaison efficace des
compétences professionnelles et institutionnelles pour relever ce
défi. Ainsi il faut un cadre de sensibilisation efficace commun de la
population et surtout promouvoir la jeunesse qui reste inquiète.
o Arthur AMANI BAMPO allias Arobase (2009),
au cours de son T.F.C, « profil de pauvreté au Nord-
Kivu : analyse des causes, conséquences et mesures » a compris
que la pauvreté est un mal qu'il faut toujours raccrocher, combattre,
dans GOMA. Il y a eu bien des problèmes qui l'ont attisée tels
que les guerres à répétition causées par des
conflits interethniques, les fatales éruptions volcaniques,
l'insécurité et bien d'autres sont les causes de ce
dénuement. Pour lui 70% de la population seraient pauvres et 60% de la
population seraient à l'état de pauvreté profonde. Ainsi
il a pensé que la création d'une cellule d'appui aux
activités socio-économiques aux ménages de GOMA en
octroyant un crédit rotatif et remboursement des fonds
crédités serait une solution.
o Dans sa recherche sur « l'analyse des causes de la
pauvreté dans GOMA cas de la commune de KARISIMBI »
MANSOUR YUSSUF (2009) a d'abord commencé à
situer le seuil de la pauvreté sur toutes ses dimensions : socio -
économique, politique et culturelle. Il a remarqué que la
pauvreté étant un phénomène complexe et surtout
multidimensionnel, résulte de plusieurs causes dont principalement le
chômage est la majeure avec une portion de 49%.Enfin pour lui la solution
est primordialement le changement des mentalités étant
donné que « la promotion des hommes passe avant toute
chose » en espérant la promotion de l'autoprise en charge en
se focalisant sur les réformes politiques, sociales et
économiques indispensables pour le développement de tous.
o Pour Le comité provincial de lutte contre la
pauvreté, province du Nord- Kivu (septembre 2007) dans son
investigation sur « la pauvreté, insécurité
et exclusion dans le Nord- Kivu», ce phénomène s'explique
à la suite de la mauvaise gouvernance qui a élu domicile dans le
pays ainsi que des guerres successives dont la plupart sont parties de l'Est de
la RDC. La majorité des habitants de cette province vivent en dessous du
seuil de la pauvreté. Devant cet état des choses, ces habitants
ne peuvent demeurer indifférents. Ainsi, a-t-il conclu que tous, nous
sommes appelés à nous y impliquer à travers des actions
concrètes. Par un travail bien fait et une conscience pratique nous
parviendrons à reculer les frontières de ce fléau.
IL sied de signaler à cet effet que tous ces auteurs
prédécesseurs essentiellement dans leurs démarches ont
parlé de la pauvreté au point de vue cause, conséquence et
profil dans leur champ d'application sans aborder la question
de « cinq chantiers vision, plan d'action et mécanisme de
survie de la population ». La démarcation avec notre
présent travail est que nous nous intéresserons à
« l'approche systémique de l'impact du phénomène
cinq chantiers, vision du chef de l'Etat sur la réduction de la
misère de la population de GOMA : 2008-2010 ».
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