CHAPITRE IV. ORIENTATION
STRATEGIQUE : PANACEE DE LA MISERE PAR DES UNITES DE DEVELOPPEMENT
GOUVERNEMENTAL
IV.1. Liminaire
v Ville entrepreneuse
Elle est une unité de développement avec un des
puissants de coordination et un système centralisé permettant aux
entités spatiales (commune, municipalelités, village) de
paraître comme « entités entrepreneuses ». Ces
dernières complémentaires sont autosuffisantes et plongées
dans un vécu des grands travaux d'aménagements, de valorisation
des ressources endogènes (transformations des l'indice de
développement humain(IDH) des habitants.
v Entrepreneuriat
D'après SCHEIN cité par CHIMERE,
l'entrepreneuriat consiste à inculper aux gents une culture de
commencer une chose et de la finir. C'est un mode de penser et d'agir, cette
culture est une conséquence de pérenniser de faire naît
d'un mode de penser et d'agir, ce mode est partagé entre les membres de
l'entité (organisation, entreprise) qui l'ont intériorisé
par eux-mêmes (apprentissage organisationnel) et qu'ils doivent enseigner
aux outsiders (nouveaux adhérents). Ceci facilite l'intégration
de ces outsiders et tous les autres membres de l'entreprise, en même
temps que aide l'entreprise à adapter à l'environnement
(écarter les menaces, saisir les opportunités, renforcer les
forces et éliminer les faiblesses)
Bref : l'entrepreneuriat est une culture
organisationnelle qui valorise le mode de penser et d'agir, combat les
antivaleurs à partir d'une stratégie. F. PERROUX, reconnait que
l'entrepreneur est le mettre d'ouvrage. L'entreprise est
considérée comme un
système « information-décision-action ».
L'entrepreneur est celui qui doit adapter en permanence les moyens dont il
dispose à la réalisation des objectifs retenus en tenant compte
des types des contraintes et leur importance relative à un moment
donné.
Ø Contraintes sociales (marché
de l'emploi, revendication des travailleurs, rapport des forces et conflits)
Ø Contraintes
financières : disponibilités en coup et
réserves internes et externes
Ø Industrielles (capacités et
performance des utiles de production)
Ø Commerciales (marché,
concurrence)
Ø Administratives (organisation,
efficacité des structures), c'est dans ce but d'optimiser le
fonctionnement de l'entreprise et d'assurer un développement que le
manager d'entreprise exerce les taches de planification, d'organisation, de
contrôle, de communication et d'information. cette théorie nous
sera utile en adaptant aux menaces et faiblesses de la ville telle que ces
menaces et faiblesses ont été décriées par nos
populations d'études. La ville de Goma ne pourra pas se retrouver dans
cette théorie qui à partir des synergies, d'intégration
vertical et horizontale des unités qui y sont opérationnelles.
Nous pouvons conclure que l'émergence de l'entrepreneurship est une
conséquence qualitative d'une structuration continue à base au
niveau du processus de transformation et au niveau des outputs. D'après
MITZBERG cité par BUHENDWA, les phases de l'entrepreneuriat
sont :
§ La structure entrepreneuriale (absence
de structure ---- l'homme dans son moi il se recherche)
§ La structure bureaucratique : il
fait quelque chose et expose au marché.
A ce niveau, l'affaire est lancée et on assiste
à deux possibilités :
ü Bureaucratique instrument :
l'homme instrumentalise tout le monde
ü Bureaucratique système
clos : par des jeux politiques, entreprise peut évoluer et
développer les mécanismes de revitalisation contre les menaces
§ Structure divisionalisée :
l'entreprise a des succursales des représentations sur tout un
territoire, au pays et chaque sous structure a un chef (leadership).
Que dire du district entrepreneur ?
v District entrepreneurial
C'est une expression empruntée à la sociologie
industrielle. Il signifie un territoire qui parvient à mettre en oeuvre
des unités des transformations secondaires dont les unes produisent des
produits semi-finis servant des intrants pour les autres de même secteur.
Sur ce territoire, il se crée des échanges internes
(interdépendances) d'ordres technologiques, humains, techniques et
informationnels. A ce niveau le créateur d'une entreprise sent la
nécessité de travailler avec les autres par synergie, par
secteur/domaine ou par branche d'activité. En conséquence, il ya
la naissance d'un syndicat du patronat dont le but est de défendre les
intérêts des créateurs d'entreprises et de négocier
certaines facilités, arrêter les politiques communes de prix, etc.
Par ailleurs lorsque les entrepreneurs ou les entreprises sont du type
industriel on parle de « district industriel ».
v La structuration
Dans ce travail nous abordons trois domaines :
Ø Au point de vue sociologique :
la structuration est le degré d'intégration sociale d'une
collectivité, la structuration se mesure à la profondeur des
impératifs sociaux en chaque individu. C'est l'action de doter d'une
structure ou le fait de l'acquérir.
ü La structuration est la manière dont parties
d'un tout sont arrangées entre elles ; agencement, disposition.
C'est l'organisation des parties d'un système qui lui donne sa
cohérence et en est la caractéristique permanente. C'est
l'organisation système complexe considéré dans ses
éléments fondamentaux.
Ø Au point de vue
économique : la structuration est l'ensemble des
propositions et des relations qui caractérisent une unité
économique dans des conditions définies à un moment
donné. On distingue les structures économiques qui
caractérisent l'activité des unités
économiques et les structures d'encadrement qui constituent
l'environnement de l'activité économique.
Ø Au point de vue psychologique :
c'est l'ensemble d'unités liées par des relations. La
structuration considérée dans leurs relations mutuelles. Ceci
engendre la structure de personnalité qui est un ensemble des
éléments métaphysiques profonds et fondamentaux de
personnalité fixé en un assemblage stable et définitif et
qui constitue la base constante sur laquelle repose le fonctionnement mental
d'un sujet.
Ainsi structurer quelque chose c'est d'organiser selon un plan
bien précis, l'agencer de manière à lui donner un aspect
très défini. Cela se présente comme une unité
organisée dont les éléments entrent dans des relations
spécifiques, selon un schéma un dessin bien précis.
Adaptant ces théories à notre travail, nous présenterons
un schéma actanciel suivant un grille d'analyse
systémique(GAS)qui fera ressortir, les synergies qui sont
présentées comme une unité organisée selon un plan
que nous avons conçu et qui montrera les interactions entre elles et
entre les acteurs .
Depuis un certain temps, on parle des objectifs du
millénaire pour le développement, il s'agit en fait d'une
stratégie qui envisage de lutter contre la pauvreté mais alors,
comment effectivement lutter contre cette même préoccupation si
déjà on évolue dans le monde, un environnement en
contradiction constante ?
D'un côté, un système économique
qui a ses lois et ses principes basés sur la compétitivité
avec comme conséquence l'élimination des pauvres (qui
présente la majorité), et l'autre, la prévalence, la
domination d'une minorité qui a entre ses mains l'essentiel du circuit
économique mondial. Comment comprendre qu'il y ait des parties du globe
où les gens vivent une aisance scandaleuse et que les autres croupissent
dans la misère très profonde et inhumaine (moins de 1$ par jour
par personne) malgré l'abondance des ressources de tout ordre ?
Lorsqu'on analyse l'histoire et la littérature, on
découvre que ces peuples qui ont amélioré leurs conditions
de vie ont aussi développé et assis des stratégies
appropriées et visant à adopter une démarche qui, non
seulement établit un canevas de travail mais arrête aussi une
bonne méthodologie d'exécution.
Ainsi on doit attendre de l'Etat beaucoup de
réalisations, d'orientations, d'organisations capables de
contrôler les influences étrangères dans le pays et dont
l'efficacité se mesure en terme de capacité d'orientation de
rendement dans la gestion interne et externe de la culture, des ressources de
production, de la technologie et des groupes sociaux. (O. Sunkul, 1982)
En outre, en attendant de l'Etat qu'il modernise ses fonctions
et étendre son rôle des secteurs des services tels que
éducation, santé, électrification des milieux urbains et
ruraux, faire une adduction complète d'eau potable à toute la
population etc. aux activités de planification et de contrôle
économique ainsi qu'aux secteurs directement productifs et financiers.
L'intervention de l'Etat se réaliserait soit en développant le
système de financement public qui à long terme prendrait en
charge une partie du financement des entreprises et de production agricole,
soit en créant des entreprises, des services publics dans le secteur de
communication et de transport ou même des entreprises privées.
C'est pour cela que l'investissement est alors conçu
comme un agent multiplicateur des richesses des produits, une solution aux
problèmes sociaux de la nature non économique et comme un agent
de développement économique, il faut qu'on renforce les
capacités pour promouvoir et améliorer la qualité de
l'Offre des ressources humaines. Le développement doit être
autosuffisant. Chaque société doit reposer fondamentalement sur
la mobilisation de ses propres ressources humaines et matérielles,
édifier son développement selon les ressources dont elle dispose.
Tel est le point qui ressort, développe les concepts de
base qui vont apparaître constamment dans ce travail. Les théories
qui y sont développées éclairent nos lanternes.
Le point qui suit présente les stratégies
socio-économiques orientées dans la ville de Goma.
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