Cadre économique
Kankan demeure un centre commercial actif, exportant les
diamants produits dans la région. Le riz, cultivé aux alentours,
est décortiqué dans la ville, qui abrite un institut national de
recherche sur la riziculture, ainsi qu'une université depuis 1963.
Dans la préfecture, l'activité économique
dominante est l'agriculture. Une frange importante de la population active
pratique les activités agro-pastorales. L'agriculture garde encore un
caractère extensif, c'est l'agriculture itinérante. Les cultures
intensives ont lieu dans les potagers où l'action
maraîchère domine l'agriculture urbaine.
Dans la zone, on y cultive le riz, du manioc, du fonio, du
maïs, mil, sorgho et des tubercules (patate et manioc). De nos jours,
l'élevage des boeufs prend de la proportion. La multiplication de fermes
avicoles dans la ville de Kankan favorise le ravitaillement des populations en
oeufs qui entrent désormais dans les habitudes alimentaires. Quant
à la chasse, elle est de moins en moins pratiquée en raison de la
dégradation des ressources animales. Les pressions anthropiques sur la
faune ont entraîné la destruction des habitats naturels et le
recul de la faune.
Les métiers de l'artisanat perdent de leur importance,
telle la cordonnerie, le tissage, la poterie. Les petits métiers qui
structurent le secteur informel sont : la coiffure, la couture, la
mécanique, la menuiserie,... Le commerce et les échanges
occupent une place centrale dans l'économie de la préfecture. Et
ce n'est pas sans raison qu'on appelle Kankan, `'ville de négoce''. La
position carrefour de la zone prédispose la ville à jouer un
rôle clé dans le développement de la région.
Aujourd'hui des ONG et des projets de développement
sont très opérants dans la préfecture, PRISM, SAVE THE
CHILDREN, AGBEF, APROFIG et les Centres de Santé jouent un rôle
essentiel dans le domaine de la santé de la reproduction. Le PACV, le
FIDA, le CAOPA, le PDLG, PDHMG jouent un rôle de premier plan dans le
développement socio-économique de la préfecture. Les
organisations paysannes telles les GIE, les groupements maraîchers, sont
très actives dans le domaine du développement communautaire.
SECTION II. PRESENTATION DES ONG
SUR LESQUELLES A PORTER L'ETUDE
PREMER CAS D'ETUDE
2.1. Présentation de l'ONG
APROFIG
L'ONG APROFIG est une association à but non lucratif et
apolitique créée en Mars 1998 à Kankan sous l'initiative
d'un groupe d'enseignants et des médecins. Elle a pour mission de
mobiliser les ressources nécessaires pour développer des actions
en faveur de l'éducation et de la promotion de la jeune fille. Elle
vise à lutter contre toutes les formes de discrimination, et à
éliminer les disparités en matière d'éducation
entre les sexes.
L'ONG vise une société prospère et
équilibré dans laquelle les filles et les femmes bien
éduquées et en bonne santé, jouissent de la
plénitude de leurs droits humains et participent efficacement, avec les
hommes à un processus de développement durable. Elle a pour
devise: Equité- Efficacité- Solidarité.
Ses valeurs et croyances sont :
La réussite de la fille, la transparence et la
probité morale. Les principes directeurs de l'ONG : le volontariat,
la compétence, le respect du genre.
L'APROFIG a pour objectif fondamental de promouvoir
l'éducation des filles pour leur permettre de mieux contribuer au
développement national. L'association vise plus spécifiquement
d'une part, à relever le taux de la scolarisation, du maintien et de
réussite des filles à l'école, et d'autre part à
faire acquérir aux filles (scolarisées et non scolarisées)
des aptitudes leur permettant de se prendre en charge.
Les cibles de l'ONG
Les groupes cibles de l'association sont: Les filles du
Primaire, du Collège, du Lycée et Autres. Elle collabore
avec les parents, les enseignants (tes), les autorités de
l'école, et les filles déscolarisées et non
scolarisées. Pour l'exécution de ses activités, APROFIG
dispose des Ressources Humaines constituées des professeurs encadreurs
pédagogiques, de sages femmes, médecins, infirmières et
des personnes ressources âgées voir toute autre personne dont
l'apport est jugé utile.
Ces Ressources Humaines s'investissent dans la promotion et le
développement de l'ONG à travers des actions telles que les cours
de rattrapages pour les filles, les séances de sensibilisation
d'information, éducation, communication, le sport, la culture et les
loisirs.
LES SOURCES DES RESSOURCES DE L'ONG
APROFIG
Les ressources financières de l'ONG APROFIG :
elles proviennent essentiellement : des fonds propres
générés par les activités
génératrices des revenus ; des frais d'adhésion et la
cotisation des membres de l'ONG, des institutions financières ou
bailleurs de fonds sous formes des projets bancables ; des dons des
personnes physique et morale. Rarement la subvention que l'Etat accorde aux
OSC.
Les Ressources matérielles et logistiques : elles
sont constituées de : mobiliers et matériels de
bureau ; matériel informatique ; matériel de
reprographie ; matériel technique (groupe électrogène
et panneaux solaires).
Les ressources humaines : elles sont
composées des enseignants et médecins volontaires qui
s'investissent dans la conception, la planification, la
réalisation/exécution et le suivi des activités de l'ONG,
un personnel permanant recruté pour assurer les taches
opérationnelles quotidiennement, un personnel de projet recruté
dans le cadre du partenariat avec d'autres ONG et institutions nationales ou
internationales ;un personnel contractuel/temporaire constitué des
personnes ressources, de stagiaires, de filles leaders, d'assistant (es)
techniques du corps de la de la paix Américain (peace corps).
Domaines d'intervention et activités
exécutées
Dans le cadre de son fonctionnement, l'ONG APROFIG intervient
dans les domaines ci-après : développement communautaire et
diffusion des NTIC, Education et santé, promotion des droits des filles
et des enfants, environnement...
Description des activités de l'ONG
Les enquêtes faites auprès de travailleurs de
l'ONG, indiquent que la majeure partie des activités menées, se
localisent en milieu rural et en milieu urbain :
Activité de développement communautaire
et diffusion des NTIC
Si l'ONG APROFIG exécute un certain nombre
d'activités, comme un programme de petites subventions, elle met
l'accent sur la formation à la participation communautaire. Le projet
élabore un ensemble de modules de formation qui sont adaptés aux
besoins des différents groupes bénéficiaires.
L'utilisation d'une approche de formation d'équipes de
formation, permet de développer les capacités des organisations
locales à former les membres des organisations à la base telles
que les associations de parents, les alliances et leurs instances de
décisions. Le projet offre de petites subventions qui touchent l'achat
de mobilier et de matériel, et la construction de latrines pour
encourager la scolarisation et la rétention des filles. Les subventions
sont toujours subordonnées à des contributions locales.
Les associations de parents à la base sont les
principales bénéficiaires de la formation en développement
communautaire pour l'éducation de base. Si ces associations
n'étaient pas très fonctionnelles aux premiers moments
d'interventions. La première priorité de formation pour les
associations a été le développement organisationnel. Des
comités ruraux de développement ont été
constitués par les animateurs d'APROFIG. Les
représentants élus de ces zones rurales ont reçu de la
formation sur des thèmes comme : le développement institutionnel
; la levée de fonds; la gestion financière ; la
décentralisation et la qualité de l'éducation ; le
plaidoyer et la négociation.
Le principe de la durabilité va se résumer en
des objectifs: Cohérence, autonomie, protection et gestion de la
biodiversité, protection des paysages, protection des sols, protection
et gestion de l'eau, protection de l'atmosphère, gestion économe
des ressources naturelles non renouvelables, bien-être animal,
qualité des produits, éthique, développement humain,
développement local, qualité de vie, citoyenneté,
adaptabilité et emploi.
On constate que le développement communautaire n'est
pas seulement une affaire de technique, il faut avant tout que
l'intérêt des principaux acteurs soit d'aller dans le sens du
développement durable. Les choix politiques et les conflits
d'intérêt sont les principaux points de levier pour le changement
de comportement. Comment communiquer sur la nécessité d'un
changement vers des systèmes plus pérrens ? Comment permettre
à des intérêts divergents de se rencontrer ? La
réponse à ces questionnements semble être le noeud du
développement communautaire.
-Activité Education, Santé, Promotion
des droits des filles
Plaidoyer
Elle consiste pour l'ONG à concevoir des
messages à destination des cibles. Il a pour objectif d'informer,
former, sensibiliser, en organisant des conférences d'information et de
sensibilisation de ces cibles. Les différentes séances de
sensibilisation se font à travers des séminaires, ateliers,
tables rondes et interviews à travers la Radio rurale, les journaux,
prises de contact avec les autorités administratives locales, les
communautés, les partenaires et autres bailleurs de fonds.
-Tutorat, équité filles
garçons en milieux rural et urbain
Le tuteurage consiste à la prise en charge
des élèves de niveau primaire, secondaire afin de les appuyer par
une aide pédagogique à surmonter leurs difficultés au plan
des apprentissages scolaires. Le tutorat débute le 15é jours
après l'ouverture des classes jusqu'à l'approche des examens de
fin d'année scolaire.
Il faut signaler qu'au cours de l'année
scolaire, l'ONG organise à l'intention des filles affiliées
à la structure, un régime d'internat en vue de faciliter la
formation des ces filles candidates aux différents examens. Pendant la
période des vacances, elle organise des cours de vacances dans la
période de 10 jours après la fin de l'année scolaire en
cours. Certains enquêtés travaillant au sein de l'organisation,
ont déclaré que leur structure organise en outres une colonie de
vacances, visites touristiques... pour les enfants au compte de l'ONG.
Dans le but de mener à bien cette
activité, l'ONG organise des séances d'orientation entre
responsables de l'ONG et les élèves eux même, pour
définir les termes du tutorat, les attitudes, les comportements
à adopter, le chronogramme et le lieu de regroupement. A propos de cette
activité, un responsable de l'antenne déclare `'Le tutorat
est organisé pour les filles des collèges et lycées de la
préfecture d'implantation. Nous faisons des causeries et prodiguons des
conseils éducatifs aux élèves durant le tutorat''.
La promotion de l'équité entre filles
et garçons, se fait essentiellement par : la création, la
formation et l'appui aux alliances pour l'éducation des filles, la mise
en oeuvre subséquente de plans d'actions pour accroître les taux
d'accès et de rétention des filles ; la formation et l'appui aux
associations de parents sur les questions relatives à l'éducation
des filles, dont l'inscription et la rétention.
Les alliances pour l'éducation des filles, APROFIG a
travaillé avec les alliances créées par le projet PACEEQ.
Les principaux critères considérés pour leur
création comprennent la sélection de zones avec de faibles taux
d'inscription à l'école, particulièrement chez les filles,
et l'existence d'organisations communautaires fonctionnelles pouvant être
mobilisées pour l'éducation des filles. Les alliances ciblent en
général toutes les écoles de leurs sous-préfectures
d'intervention respectives et chacune travaille avec une moyenne de 9
écoles.
Le Programme de bourses pour les filles de l'ambassadeur,
financé dans le cadre des Initiatives Présidentielles pour
l'éducation en Afrique, a été mis en oeuvre pour la
première fois en Guinée en 2004 - 2005. Son objectif est
d'appuyer la rétention des filles à l'école. Un
comité national de pilotage dont la gestion relève du
Comité national d'équité, a été
établi pour définir les critères de sélection, des
comités de gestion locaux et sous-préfectoraux ont
été aussi mis sur pied et formés pour assurer que les
critères de sélection des filles et des écoles soient
respectés. Le tableau suivant présente le récapitulatif de
filles encadrées par l'ONG à Kankan pour la période de
huit années.
Tableau.3.2. Situation des filles encadrées de
2003 à 2011 à Kankan
Classes
Années
|
7ème A
|
8ème A
|
9ème A
|
10ème A
|
11ème A
|
12ème A
|
Tle
|
Total
|
2003-2004
|
13
|
17
|
7
|
28
|
26
|
11
|
-
|
102
|
2004-2005
|
15
|
30
|
24
|
24
|
23
|
14
|
-
|
130
|
2005-2006
|
28
|
41
|
53
|
42
|
18
|
6
|
-
|
188
|
2006-2007
|
6
|
6
|
9
|
25
|
9
|
15
|
-
|
70
|
2007-2008
|
4
|
9
|
8
|
56
|
13
|
17
|
10
|
117
|
2008-2009
|
15
|
12
|
16
|
17
|
10
|
10
|
10
|
90
|
Total
|
81
|
115
|
117
|
192
|
99
|
73
|
20
|
697
|
Source enquête de terrain 2011
La lecture du tableau 5.5, montre que l'ONG a commencé
l'encadrement des filles par le secondaire et les 2 premières classes du
lycée à savoir la 11éA et la 12éA. Depuis cette
date, les effectifs ont continué à progresser sauf pour les
années 2006-2007 et 2008-2009. Depuis 2009 cette activité a
cessé. Au dire du coordinateur cela est dû à manque de
financement et de volonté manifeste des parents d'élèves
d'appuyer cette activité d'aide scolaire ne serait qu'à la
hauteur de leur moyen. Longtemps la participation des parents fut soutenue par
les volontaires du corps de la paix mais leur retrait, l'activité a
cessé. En fin nous pourrons dire l'une des rares activités l'ONG
n'a pas pu pérenniser.
Tableau .3. Evolution des effectifs à
l'école primaire des jeunes filles de l'ONG
Classes
Années
|
Matern.
|
1ère A
|
2ème A
|
3ème A
|
4ème A
|
5ème A
|
6ème
A
|
Total
|
2002-2003
|
-
|
12
|
5
|
-
|
-
|
-
|
-
|
17
|
2003-2004
|
9
|
5
|
13
|
5
|
-
|
-
|
-
|
32
|
2004-2005
|
17
|
10
|
6
|
13
|
8
|
-
|
-
|
54
|
2005-2006
|
16
|
13
|
6
|
6
|
15
|
5
|
-
|
61
|
2006-2007
|
18
|
16
|
17
|
13
|
7
|
14
|
10
|
95
|
2007-2008
|
21
|
20
|
15
|
18
|
14
|
8
|
21
|
117
|
2008-2009
|
21
|
19
|
20
|
20
|
14
|
10
|
17
|
121
|
2009-2010
|
30
|
35
|
32
|
33
|
29
|
30
|
34
|
223
|
2010-2011
|
31
|
31
|
32
|
28
|
28
|
23
|
26
|
199
|
Total
|
163
|
161
|
146
|
149
|
115
|
90
|
108
|
932
|
Source : enquête de terrain 2011
Si la construction de l'école de l'ONG APROFIG n'a pas
vu encore le jour, elle a loué un local qui n'est pas tout à fait
approprié pour servir d'école mais qui lui sert aujourd'hui de
bâtiment abritant ladite école. Les entretiens faits au
près des enseignants donnent les effectifs de l'école par classes
de 2002 à 2011. La lecture du tableau laisse entrevoir des variations au
niveau des effectifs. Ces variations semblent être dues aux aspects
liés au recrutement.
Le premier responsable de l'ONG, indique que ce
phénomène est relatif aux objectifs fixés notamment :
la qualité, qui semble ainsi limiter les effectifs voir la variation des
chiffres. Ensuite, le bâtiment ne dispose que de petites chambres servant
de salles de classes. Enfin, il faut signaler d'autres contraintes qui
influenceraient l'augmentation des effectifs comme les mouvements internes et
externes des parents. L'inexistence du collège entraîne la perte
de son produit mais qui s'illustre bien à ailleurs.
-Alphabétisation
Les enquêtes
ont montré, que grâce à la
collaboration avec les partenaires au développement, l'ONG a
mené des activités dans le cadre de la formation des membres des
APEAE, CAPEAE et a ouvert des centres dénommées `'Alpha''. Les
cibles formées en plaidoyer et technique de négociation, leur
permet désormais de participer à l'analyse des résultats
scolaires pour une amélioration de la qualité de
l'éducation et leur appropriation de la gestion de l'école au
sein de leur communauté.
En croisant ces activités réalisées sur
l'évaluation de la durabilité des actions, il y a des
d'indicateurs et constatations de plus en plus évidente que le
développement n'est pas qu'une affaire de techniques, mais aussi et
surtout, de gouvernance, c'est-à-dire de gestion des acteurs et des
intérêts, voir que la gouvernance passe par des processus de
délibération interactifs. L'alphabétisation, loin
d'être une fin en soi, ne doit être qu'un moyen de lutte contre la
pauvreté.
On ne dissociera pas l'apprentissage instrumental de la
lecture de la formation continue de l'adulte dans divers domaines et de
l'amélioration de ses conditions de vie. Autrement dit, pour être
durable, les activités menées doivent assurer une maîtrise
suffisante aux bénéficiaires en leurs intégrants dans la
société par un système d'échange équitable
et préserver les apprentissages acquis.
Il se trouve que les problèmes qui subsistent
généralement, et que les apprenants n'ont pas atteints le niveau
requis pour utiliser convenablement et durablement les enseignements
reçus. Les candidats à l'alphabétisation de certains
villages n'ont pas accès ou ne possèdent pas de centre. Les
alphabétisés n'ont aucune opportunité de l'utilisation de
leur formation. A l'analyse des causes de cet état de fait, on se rend
compte que les populations et les ONG sont dans l'attente d'un nouveau
financement pour poursuivre les activités d'alphabétisation.
- Formation/recherche pour le renforcement des
capacités
Dans le cadre de la formation pour la qualification de son
personnel, APROFIG s'intègre au sein d'un ensemble de structures afin de
pouvoir donner à ces agents de terrain les compétences requises
dans l'accomplissement des différentes activités de l'ONG. En vue
d'atteindre ces objectifs, les agents de l'ONG reçoivent et participent
à des ateliers, des séminaires, des stages en vue du renforcement
des capacités de ses ressources humaines. Un agent du projet
déclare :
« Nous menons des enquêtes en milieu
scolaire, avec les encadreurs des écoles, certaines personnes
ressources, bailleurs de fonds...dans le but de comprendre les
difficultés auxquelles les filles sont confrontées à
l'école en vue d'envisager des pistes de solutions, dans le cadre de nos
activités de terrain. »
Pour le chargé de formation de l'ONG :
« La collaboration avec les autres ONG de la
place et ceux en dehors de la région, facilite une synergie dans le
suivi évaluation, l'AGSP, distribution de bourses, accompagnement,
visites d'échanges, clubs scolaires : Suivi évaluation,
concerne le personnel, les financements/investissements ; AGSP,
s'intéresse à la distribution des bourses en vue du soutient des
filles pauvres et leurs mères en vue de leur maintient à
l'école »
Il poursuit son analyse dans le domaine du
partenariat :
« L'accompagnement se pratique au niveau de ceux
qui n'ont pu obtenir la dite bourse dans le sens de l'équité dans
le primaire ; les groupes de révision sont initiés pour
améliorer le niveau scolaire des filles boursières ou non des
écoles partenaires de l'ONG dans les localités/écoles
ayant un taux de redoublement ou un taux d'échec
élevé ».
Ces activités se réalisent en collaboration avec
les APEAE et les enseignants encadreurs ; les visites d'échanges
offrent aux filles rurales, l'opportunité de visiter les centres
urbains, les services publics et privés et autres organisations
où évoluent des femmes en vue de s'inspirer de leur modèle
pour la vie future. Les visites se déroulent chaque année au mois
de juillet de l'année en cours, en collaboration avec des membres de
CAPEAE, des alliances pour une durée de 3 à 4 jours.
Le club scolaire est une activité extrascolaire mise en
place pour la promotion des connaissances et compétences des
élèves. Son but est de créer une prise de conscience des
enfants/filles sur les diverses réalités de leur vie quotidienne
à travers le théâtre, les saynètes, le
récital, la poésie et le football à la base. Le club
scolaire favorise l'esprit de créativité des élèves
en général et en particulier chez les filles.
Il crée entre les enfants une émulation et une
ouverture d'esprit, elles gagnent la confiance en soi et améliorent leur
participation en classe ainsi que leurs résultats scolaires. Des
conférences débats sur des thèmes comme : droits des
enfants et de femmes, importance de la scolarisation et le maintien des filles
à l'école, IEC/CCCD/IST/VIH/SIDA et conséquences, poids
de l'analphabétisme sur l'éducation de la fille et la
répartition des charges domestiques, lutte contre la pauvreté.
Tableau 3.4. Appui au renforcement des
capacités des structures locales
Formation reçue
|
Projets ou
Partenaires
|
Périodes
|
Structures Bénéficiaires
|
Total pers.
touchée
|
APEAE
|
Allian.
|
Comité
de
Gestion
|
Adm.
|
Autres
Struc.
locales
|
Total des
Struc.
Formées
|
Genre
et Equité
|
PACEEQ
|
2004-2005
|
6
|
2
|
-
|
-
|
-
|
8
|
140
|
CLEE
|
2005-2008
|
10
|
-
|
2
|
2
|
2
|
16
|
Gestion Financière
|
PACEEQ
|
2004-2005
|
6
|
2
|
-
|
-
|
-
|
8
|
140
|
CLEE
|
2005-2008
|
10
|
-
|
-
|
-
|
2
|
12
|
Qualité
de l'éduc.
|
PACEEQ
|
2004-2005
|
6
|
2
|
-
|
-
|
-
|
8
|
140
|
CLEE
|
2005-2008
|
10
|
-
|
-
|
-
|
2
|
12
|
Gestion
de conflits
|
PACEEQ
|
2004-2005
|
6
|
2
|
-
|
-
|
-
|
8
|
140
|
CLEE
|
2005-2008
|
10
|
-
|
-
|
-
|
2
|
12
|
Tech.
de négo. Plaidoyer
|
PACEEQ
|
2004-2005
|
6
|
2
|
-
|
-
|
-
|
8
|
140
|
CLEE
|
2005-2008
|
10
|
-
|
-
|
-
|
2
|
12
|
Protection
|
CLEE
|
2005-2008
|
10
|
-
|
2
|
2
|
5
|
19
|
137
|
Total
|
|
90
|
10
|
4
|
4
|
15
|
123
|
837
|
Source : Archives APROFIG
La lecture du tableau 5.7 permet de voir les types formations
que les cibles de l'APROFIG ont reçus avec ces partenaires à
travers des projets montés durant la période 2004-2011. Il
ressort que les structures ayant bénéficié assez de
formation et ayant plus de personnes formées sont les APEAE, les
groupements féminins, les associations de jeunes et les alliances. Les
comités de gestion et les structures administratives en ont aussi
bénéficié. L'ONG a formé au total 123 structures
locales et 837 personnes formées.
Tableau 3.5.Les activités que l'ONG `'APROFIG''
a exécuté en partenariat avec le Projet Faisons Ensemble sous
USAID
Périodes
|
Activités
|
Cibles/ structures
|
Nombres touchés
|
1ère Phase
2008-2010
ET
2ème Phase
2010-2011
|
Gouvernance scolaire
|
APEAE ;
Autorité
Scolaire Elève
|
12
|
Qualité de l'éducation
|
150
|
Citoyenneté à l'école
|
Les écoles de P/Kankan
|
Gouvernance interne scolaire
|
C/APEAE
|
7
|
Technique de recherche de fonds
|
Alliance
|
2
|
Promotion paysanne
|
Fédération paysann.
|
2
|
Gestion des conflits et Parti.Citoy.
|
Structures de jeunes
|
19
|
Gestion et protection des R.N
|
COGEF
|
8
|
Alphabétisation
|
Centre Alpha ouvert
|
24 centres ouverts
|
Tech. plaidoyer en Genre et Equité
|
Sous comité équité
|
2
|
Gestion participa. des collectivités
|
Elus locaux
|
15 CR et urbaines
|
Gouvernance interne
|
Chambre paritaires
|
8
|
En Alphabétisation fonctionnelle
|
Groupements
|
14
|
A la participation à la vie scolaire
|
Asso. Mère d'Elèves
|
4
|
Source : Archive Bureau Régional Projet Faisons
Ensemble 2011
Ce tableau indique que l'ONG `'APROFIG'' s'investit dans
domaine de l'éducation et la formation qui constituent pour elle les
moyens d'induire le changement à l'interne. Pour elle, le
développement local durable passe nécessairement par ce secteur
d'activité.
- La structure administrative et fonctionnement de
l'ONG
Structure de l'ONG
L'ONG APROFIG est structurée comme suit :
- Une assemblée générale ;
-Un conseil d'administration
- Un secrétariat exécutif ;
Les différents organes
sont :- Assemblée générale, à
pour tâches : Adoption de la politique de l'association ;
approbation de la gestion du secrétariat exécutif ; fixation
du droit d'adhésion et le taux des cotisations ;
délibération sur toutes les questions relatives à la
gestion administrative et financière.
Le conseil d'administration, donne son avis sur toutes les
questions relatives au budget et au plan d'action de l'association. Autorise
toutes les opérations intéressant l'activité de
l'association. Elabore les grandes orientations de l'ONG. Veille au respect des
valeurs et principes philosophiques et de gestion de l'association....
Le secrétariat exécutif est chargé
de : de l'exécution des décisions de l'assemblée
générale ; de la gestion des contrats de financement ;
De l'élaboration du bilan et des rapports financiers ; Du
contrôle et suivi de toutes les activités de
l'association ;
La présélection des demandes de financement et de
la validation de la décision finale prise par la commission
chargée d'évaluer les demandes de financement.
- Zones d'intervention
L'ONG APROFIG couvre huit (8) préfectures du pays dont
cinq (5) de la région administrative de Kankan, deux (2) de la
région administrative de Faranah (Faranah et Dinguiraye) et une dans la
Région Administrative de N'Nzérékoré.
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