3 .2 Incidence de la
microfinance dans la réduction de la pauvreté.
Comme il a été dit plus haut, les
bénéfices soutirés par une activité financée
par la microfinance ne va pas seulement servir à rembourser la dette et
les intérêts, mais aussi à subvenir aux besoins primaires
et vitaux. Dans ce sens le crédit obtenu pourrait améliorer les
conditions de vie.
Pour que ce paradigme soit efficace, la population congolaise
qui en est le bénéficiaire principal doit avoir un comportement
rationnel dans la fongibilité de leurs crédits. Les prestataires
de leurs cotés doivent préconiser un système visant le
bien être social et l'octroie de services financiers d'une
manière pérenne .Toutes choses restants égales par
ailleurs, en évoluant sous cet angle, il est certain que la microfinance
pourrait réduire le niveau de pauvreté en RDC.
Il est toutefois nécessaire d`affirmer que la
microfinance, malgré les espoirs qu`elle a pu donner à travers
ses succès n`est pas adéquate pour toutes les situations de
pauvreté. Ainsi, les recommandations du CGAP soulignent que les
populations qui vivent dans l`extrême pauvreté, les indigents, les
sans logis, les réfugiés ne devraient pas être
considérés comme des clients de la microfinance. Le risque existe
de les pousser dans une spirale de l`endettement, du surendettement et de la
pauvreté accrue par des crédits qu`ils ne sont pas en mesure de
rembourser. Ainsi, la microfinance bénéficie le mieux aux
populations ou personnes qui ont, ou qui ont identifié, une
activité économique sur laquelle ils sont en mesure de
capitaliser s`ils peuvent disposer de financements adaptés même
s`ils sont petits.
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