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Etude d'impact des ONG sur les conditions socioéconomiques des populations de M'Baà¯ki: cas de Caritas. ( République centrafricaine)

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par Eugène Davy NGOKOBONDO DOBOZENDI
Université de Bangui ( République Centrafricaine) - Maà®trise de géographie 2010
  

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II- LES SUGGESTIONS

Tout diagnostic géographique ou sociologique doit nécessairement déboucher sur des stratégies comme le diagnostic médical débouche sur une thérapie médicale. C'est ainsi que les perspectives et les stratégies, hors des évidences structurelles, vont porter sur quelques points ou aspects lorsqu'il est possible de les appliquer. Ces suggestions sont ici émises à deux niveaux à savoir de la part de CARITAS Diocésaine et de la part des populations locale pour l'amélioration de leur condition de vie et pour l'appui aux oeuvres réalisées par la CARITAS à M'baïki.

1- Les Suggestion Relatives à la CARITAS Diocésaine à M'baïki

De la part de CARITAS/SDPH les suggestions sont relatives à certains aspects du point de vue organisationnel et fonctionnel pour une amélioration du point de vu futur dans ses activités caritatives. Ces aspects sont les suivants: un personnel consistant et une approche flexible.

Un Personnel Consistant

La taille du personnel si restreinte et faible au niveau du réseau et est associée aux problèmes qu'à connu la CARITAS/SDPH dans ses activités. Alors, un personnel consistant et fiable, doit convenir au caractère du projet, selon que celui-ci implique peu ou beaucoup le nombre de fonctions à assurer doit être égal à celui du personnel. En effet, faire cumuler deux postes ou deux fonctions à un seul individu avec un seul salaire, tue l'entreprise et est une forme d'exploitation de l'homme.

Pour la CARITAS, notamment l'équipe du réseau local de M'baïki, il lui faut un personnel consistant comme celui-ci :

- un (1) Directeur Général;

- un (1) Directeur Général Adjoint;

- un (1) Directeur technique;

- un (1) Coordonnateur de programme;

- un (1) vice Coordonnateur;

- un (1) Secrétaire Général;

- un (1) Entrepreneur en Bâtiment;

- un (1) Technicien Supérieur d'élevage;

- un (1) Technicien Supérieur en agriculture;

- un (1) Comptable.

Quand à l'entrepreneur de bâtiment, le contrôle de la qualité et de l'avancement des travaux de bâtiments devrait lui être confié. Il faudrait donc une personne qualifiée. Il supervise tous les chantiers. Il devra être le responsable à monter tous les devis et se charge lui-même des achats des matériaux... il y aura donc sûreté concernant la durabilité de ces bâtiment scolaires ou de postes de santé. Ces bâtiments construits n'ont pas une durée de vie exacte. Si un expert en génie Civil était impliquée, il devrait montrer la durée que ces bâtiments mettront afin d'être hors d'usage. Le coordonnateur et le Vice Coordonnateur ne sont pas des experts en génie Civil. Ainsi, cet entrepreneur de Bâtiment si possible le faire véhiculé.

Quant au technicien Supérieur d'élevage, il chargera de suivre les éleveurs dans leurs activités. En l'occurrence ceux qui seraient doter en bêtes par la CARITAS. Cela permettra d'éviter des éventuels perte en bêtes. Les enquêtes affirment qu'il y a absence de suivi de la part d'un expert en élevage de CARITAS. C'est dans cette optique qu'un technicien supérieur d'élevage pour le suivi des bêtes des les groupements qu'il est envisageable.

Dans le domaine agricole, un technicien Supérieur d'agriculture soit recruté et s'occupera des groupements d'agriculture. Désormais, il dressera un calendrier agricole en fonction de chaque semence (culture). Tous les grains qui seront distribués par la CARITAS dans les groupements vont être examinés pour ne pas qu'il soient de mauvaises qualités, car selon les enquêtes, la CARITAS ne respecte pas les calendriers agricoles, ensuite, elle distribue des grains de mauvaises qualités.

En effet, si les tâches étaient ainsi partagées, il n'aurait eu de pertes ou du moins de mauvaises productions de la part des bénéficiaires de CARITAS. Car chacun assure son rôle qui lui est assigné, se complétant avec les autres. Le fonctionnement de la CARITAS Diocésaine de M'baïki serait alors efficace.

Il faudrait un personnel consistant pour la redynamisation du réseau local de CARITAS.

Une approche plus flexible

Pour une bonne méthodologie dans les actions d'appui sur les conditions socioéconomiques du monde rural, il faudra procéder à ces trois formes de vulgarisations: information, persuasive et formative. Effectivement, d'après le diagnostic, la CARITAS/SDPH n'a omis aucune de ces types de vulgarisation dans sa technique d'approche. Mais il s'agit d'une simple insuffisance méthodologique.

La vulgarisation informative et persuasive doit se faire durant tout le processus du projet dès la prise de contact avec les bénéficiaires. Il y a eu tension entre ces deux parties du fait que la CARITAS/SDPH dans son exercice du premier Plan Triennal de Développent avait formé des individus sur la pratique de petit élevage, presque à la fin des trois années. En 2000 elle avait observé un attentisme, mettant les populations dans l'incertitude. Alors, la CARITAS devrait de temps en temps, à

mesure que les choses évoluaient ou retardaient, informer ces populations et les persuader d'être certaines que leurs projets promis seront réalisés.

Dorénavant, la CARITAS Diocésaine serait toujours proche de ces populations ou du moins des bénéficiaires et les informerait au fur et à mesure que les choses avancent ou retardent et il faudrait tenir a les persuader car elles comprennent difficilement certaines choses qu'on veut leur réaliser.

2-Aux Bénéficiaires

Pour accéder a un développement humain, cela doit être la motivation d'abord des bénéficiaires. Pour cela, même si le donateur ou le financier leur prend le devant, il est question que ceux-ci joignent leurs efforts à celui ou ceux de la Caritas. Le financier n'est pas venu résoudre tous les besoins que manifestent les groupes sociaux mais de les aider à se relever, leur donnant les possibilités d'assurer eux même leur mieux-vivre de manière durable.

En effet, cette perspective est émise dans le contexte de promouvoir l'auto développement. C'est ici une réponse pratique en ce qui concerne les attentes des populations locales envers la CARITAS/SDPH

Que ces populations locales sachent que le développement durable et le bien être ne peut que venir de leur propre effort. Selon que nous le pensons. La CARITAS ne peut que réaliser ce qui est prévu dans son budget, et c'est le même principe dans tous les organes d'appui au développement humain.

A cette fin, pour que les populations de M'baïki améliorent durablement leurs conditions de vie, elles n'ont pas à croiser les bras et attendre tout de CARITAS Diocésaine. Elles doivent s'organiser en association, en groupement et à base de petit appui que la CARITAS leur accorde pour accroître elle même leur niveau de revenu et niveau de vie mettant en oeuvre leurs propres connaissances et ressources locales.

Toutes les populations rurales en générale et celles de M'baïki notamment, doivent prendre conscience que le développent humain, c'est d'abord nous et non les autres. C'est pour ainsi dire que le fait de tout attendre des projets ou de l'État tue le monde rurale. Il faudrait qu'elles aient la culture de « développement introdéterminé » et de la « non dépendance » à cet égard. Le discours de Marc Sangnier, lors du congrès rural du 29 au 30 Août 1908 à Laumes Alésia (France), résume que « les ruraux s'organisent en association vraiment professionnelle en véritable syndicat agricole, qu'ils manifestent le désir d'être maître chez eux, de ne pas attendre les autres... » (Marc Sagnier, 1997).

Les suggestions à l'endroit des populations locales sont les suivantes:

- développer la « culture associative » afin de tendre à un auto développement Humanitaire. Les paysans doivent à cet effet, se constituer en de véritables associations de production économique selon leurs différentes opinions (culture vivrière ou culture de rente, chasse, pêche, etc.). La formation des associations constitue de véritables stratégies de survie. Les efforts unis produisent plus qu'un effort solitaire. Ce qui permettra aux populations paysannes les plus démunies de mieux améliorer leurs conditions sociales. L'initiative des tontines est alors possible pour favoriser une insertion socioéconomique véritable des familles rurales. Ce qui leur offriraient les possibilités de pallier à leurs divers besoins sociaux, notamment la scolarisation des enfants et aux soins de santé primaire.

- mobiliser les structures locales dans une perspective d'appui aux écoles

Villageoises A cette fin, les leaders vont se constituer en un réseau dénomme réseau de Fond Paysans d'Appui aux Écoles Villageoises (RFPAEV) une caisse de cotisation mensuelle des structures paysannes. Elle est une initiative que l'auteur a conçue pour l'auto développement dans les communautés paysannes. A cet effet, le réseau se constitue en une structure de collecte des fonds mensuels pour l'appui de chaque école villageoise adhérant. C'est comme sous forme de tontine.

Ceci permettra alors aux écoles villageoises de combler leurs besoins en salles ou en équipements didactiques et même à la rémunération des maîtres parents voire intervenir au premier soins aux élèves malades pendant les cours.

- que les Associations des Parents d'Elèves fonctionnent en interrelation avec les réseaux de chacun des villages adhérant. Les APE doivent également se constituer en associations de production économique.

- nous pensons que si les pygmées quittent la forêt et se conforment à la vie quotidienne des Bantu, ils peuvent quitter leur vulnérabilité car ils y ont beaucoup d'opportunités auxquels ceux-ci doivent saisir.

Il est vrai que les ONG en générale, la CARITAS en particulier veulent améliorer la situation dans laquelle les pygmées se retrouvent. Ce qui est a noté c'est que, parmi ces populations minoritaires, d'autres sont conscientes de leur état et s'accrochent aux actions de la CARITAS pour l'amélioration de leur condition de vie; en conséquent, certains pygmées semblent rester dans la même situation par manque de conscience des activités de ladite ONG.

Si la CARITAS Diocésaine de M'baïki forme quelques pygmées pour qu'ils travaillent

ensemble avec eux, ces pygmées comprendraient mieux les besoins de leurs frères pygmées. Cela est la manière la plus efficace de mener les actions en faveur de cette population minoritaire.

Les ONG ne doivent pas se comporter en des maîtres aux quels les pygmées doivent obéir car c'est à eux qu'ils reçoivent les nécessaires selon eux car cela pousse les pygmées de considérer les ONG comme des oppresseurs

Ces suggestions ne sont en aucune façon exhaustives, les questions soulevées dans le présent mémoire pourraient toutefois déboucher sur des perspectives plus efficaces.

De ce qui precede, l'ONG CARITAS est presente dans le monde entier en general, et en particulier dans les pays de la sous region d'Afrique centrale ; meme etant encore dans une phase primaire de son existence, elle mene des activites qui ont un impact certain sur le processus du developpement humain exprime en terme social et economique des pays dans lesquels elle intervient.

En RCA, la CARITAS s'est implantée partout sur le territoire en général et plus particulièrement dans la Sous-préfecture de M'baïki ou elle mène des activités dans les domaines de la santé, de l'éducation, de l'agriculture et l'élevage ainsi que dans le domaine de la promotion de la femme et des droits civils et civiques AKA.

Pour atteindre son but et être à l'écoute de la population afin d'adapter l'offre à la demande, la CARITAS Diocésaine passe à travers les centres/SDPH, les paroisses et les chapelles en vue de faire ses réalisations.

Malgré son apport non négligeable aux populations, elle rencontre un nombre important de problèmes auxquels il faut trouver des solutions, si la RCA y compris les bailleurs de fonds veulent que la CARITAS soit un partenaire à part entière au développement et au bien-être des populations.

En définitive, la CARITAS constitue un maillon essentiel dans la consolidation desdits domaines. Elles forment, orientent et favorisent l'éclosion d'une nouvelle vision de la population en matière de développement socioéconomique sous l'impulsion de l'Etat, des bailleurs de fonds avec qui elles entretiennent une étroite collaboration. Mais si la CARITAS met fin à son programme d'appui humanitaire, est ce que la population locale serait à mesure d'entretenir les biens faits laissés par la CARITAS ?

BIBLIOGRAPHIE

Ouvrages Généraux

1- DURANG. JP et WEIL. R, Sociologie Contemporaine 2ème Ed. Paris, 1999

2- LEGNDRE. R, Dictionnaire actuel de l'éducation 2ème Ed. Paris, 2000

3- Le Petit Larousse Illustré, édition 2004, Paris

4- OBENGA. T et SOUINDOULA, Racines des Bantu, Paris, Sépra, 1971 ; 276

Ouvrages Spécifiques

5- Etude sur les conditions de vie des ménages ruraux en RCA, PNUD, 2003, 100p

6- Document de stratégie de réduction de la Pauvreté (DSRP), PNUD, 2008-2010, 120P

7- Ministère de l'économie du plan et de la coopération Internationale. Procédure d'agrément des ONG Nationale et Internationale, 2005, 100p

8-, PNUD, 2008 : Rapport National sur le Développement Humain (RNDH). Renforcer le capital social et la sécurité humaine : un impératif pour la refondation de l'Etat Centrafricain, 150p

9-Bureau Central de Recensement, 2007 :Profil de pauvreté en milieu rural (enquête sur les conditions de vie en milieu rural-ECVR-2003, Région N°1 les plateaux, Novembre 2006, 49p

10- CHOUX. P : les cultures indigène, dans les régions forestières de l'Oubangui-Chari, Département de la Lobaye, Faculté des Sciences de Marseille Musée Colonial, 1954, 112P

Mémoires et Thèses

11- DOBOZENDI. Théodore, Avenir des Issongo : Tradition et Modernité en RCA , thèse de Doctorat 3èmme cycle en Science Sociale, Université Catholique de Lyon, 270

12- DOMOLOMA-NEKEDIAN. V I : les oeuvres des missions médicale chinoise dans la Sous-préfecture de M'baïki ; mémoire de maîtrise d'histoire, FLHS, Université de Bangui, 2008.

13- KAKPEKALA. Frumence Edgard : la désurbanisation de la ville de M'baïki,

mémoire de maîtrise de géographie, FLSH, Université de Bangui, 1998-1999, 77p.

14- NGANA. F : Représentation des espaces urbains et processus migratoires des

populations marginalisées en Centrafrique. Thèse de Doctorat 3ème Cycle en géographie urbaine, Université Paris7, Juin 2004, 438p.

15- POUNGOULA VP : Le secours Catholique et les enjeux du développement humanitaire en milieu rural : analyse du secteur de l'éducation à Sibut et à Dékoa dans la Kémo, mémoire de maîtrise de sociologie, FLSH, Université de Bangui, 2008-2009, 77p.

Sites Internet

16- http// www. Ledéveloppement/humain.org

17- http// www. Levoyageur.net/climat-ville-M+BAÏKI.html

18- http// www. Caritas centrafrique.org

19- http// www.secours catholique.asso.fr

20- http// www. Undp/appel global pour la République centrafricaine.html

21- http// Lbrary.dialog.com/recherche en science sociale : la demarche.html

22- http//. Caritas bambari.org.

23- http// Centrafrique presse. Org

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