L'impact des investissements directs étrangers sur l'économie congolaise.( Télécharger le fichier original )par Rolly KOLI MBO Université de Kinshasa RDC - Graduat 2011 |
2. OBJECTIFSEn dépit de beaucoup de disposition légales et instruments juridiques qui ont été adoptés et, inspirés par le souci de créer un cadre favorable aux investissements par l'octroi des facilités d'installation et d'exploitation aux différents promoteurs potentiels en les exonérant de certains impôts et taxes. Il ya toujours peu d'afflux de capitaux étranger dans le secteur productif. L'instabilité du climat politique, la corruption, les tracasseries administratives et policières constituent un frein à l'incitation des investissements étrangers en RDC. Cette étude contribue à l'amélioration des connaissances sur les conditions de promotion des investissements directs étrangers. De façon spécifique, il s'agit : 1. de faire le bilan des investissements directs étrangers en RDC ; 2. de dégager les facteurs qui expliquent la faiblesse des investissements directs étrangers dans le pays ; 3. de proposer des stratégies pour attirer les IDE. 3. HYPOTHESEL'hypothèse étant une réponse anticipée à la problématique, qui peut être soit infirmée ou confirmée. L'adhésion de la RDC à l'OHADA et d'autres accords est susceptible d'améliorer le climat des affaires et par là attirer les IDE. 4. INTERET DU SUJET ET DELIMITATION DE L'ETUDECe sujet nous amène à un intérêt bénéfique particulier dans la mesure où les IDE sont venus compléter à l'investissement public. Comme nous le savons, depuis l'arrivée de l'approche keynésienne, l'Etat a été reconnu, ayant comme objectif d'assurer le bien être de la population. L'Etat via la politique des grands travaux investit dans les secteurs porteurs de la croissance afin de créer les emplois et par là, distribue les revenus ; les bénéficiaires de ces derniers doivent privilégier la consommation pour permettre aux entreprises de se débarrasser de leurs stock invendus, de remettre à flots et de dégager des capacités de financement susceptible de relancer l'économie. Or l'Etat congolais n'a pas la possibilité d'investir dans le pays, d'où pour pallier à ces insuffisances, nous faisons appel aux capitaux étrangers. Comme la rigueur scientifique nous oblige de limiter notre étude dans le temps et dans l'espace, c'est ainsi que notre travail est limité dans le temps, pendant la période allant de 2000 à 2010 et dans l'espace, elle sera menée en République Démocratique du Congo. 5. APPROCHES METHODOLOGIQUED'après Roger Pinto et Madeleine GRAWITZ, « la méthodologie est démarche intellectuelle au moyen de laquelle un chercheur poursuit une vérité, la vérifie et la remontre6(*). Comme tout travail scientifique, la présente étude nécessite l'utilisation d'un certain nombre de méthodes d'analyse et de technique pouvant varier selon la nature de problème étudié. De ce fait, la méthode suivante a été utilisée : Ø La méthode historique : Elle nous a permis de connaitre l'évolution des IDE dans le temps en RDC. Par rapport au technique qui est l'ensemble des moyens et procédés qui permettent à un chercheur de rassembler les informations originales ou de seconde main sur un sujet donné.7(*) Ø La technique documentaire qui nous a permis de consulter les documents relatifs au sujet à savoir : les ouvrages et condensés statistiques, mémoires, articles, revues, rapports * 6.R. PINTO et GRAWITZ M., « Méthodes des sciences sociales, éd. Dalloz, 8 éd., Paris, 1990, P360» * 7 MUNANGA A., « les guides du chercheur en sciences sociales et humaines », les éditions SOGEDES, Kinshasa 2003, P 105 |
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