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La division internationale du travail: un frein pour le développement de la RDC.

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par Aurélien NGOMA MAYANGI
Université de Kinshasa RDC - Licence en relations internationales 2009
  

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2. LE DEVELOPPEMENT DURABLE

Le développement durable est défini par le rapport BRUNDTLAND comme un « développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins »39(*). Il consiste, en effet, à assurer la capacité de satisfaction des besoins essentiels des communautés humaines présentes et futures : accès à l'eau potable, sécurité alimentaire, accès aux soins médicaux, etc. Cela se fait, bien sûr, en tenant compte de l'empreinte écologique dans l'utilisation actuelle des ressources naturelles. Ce qui revient à dire que ce développement tient à la préservation de la nature, de l'environnement. Car de graves menaces pèsent sur l'avenir de notre planète.

En effet, l'augmentation rapide de la population mondiale et le développement des industries, au cours des derniers siècles, ont aggravé les effets de l'activité humaine sur l'environnement. Cette augmentation de population entraîne une surexploitation des ressources naturelles disponibles et provoque des multiples dégradations particulièrement des sols, des forets et des mers risquent d'empêcher leur reconstitution ; les déchets industriels et ménagers empoisonnent l'eau. Ainsi, il apparaît que le transport, l'agriculture, la déforestation et l'industrie rejettent des quantités insupportables de dioxyde de carbone ou gaz carbonique (CO2).

L'atmosphère change. Et c'est par l'utilisation des combustibles fossiles que l'homme pollue l'atmosphère. Parlant des combustibles fossiles, une réalité saute aux yeux : la demande et les dépenses mondiales en énergie sont énormes et les répercussions colossales. Ainsi, molécule par molécule, les équilibres biologiques sont menacés. La concentration croissante de carbone dans l'atmosphère suscite l'effet de serre c'est-à-dire qu'elle crée une couverture de gaz qui laisse pénétrer les rayons du Soleil et retient la chaleur qui en résulte. Et cette chaleur augmente la température moyenne à la surface du globe. C'est cela qui entraîne le réchauffement climatique et donc le changement climatique.

Et le changement climatique fait penser à l'instabilité climatique. Cette dernière dégradera la qualité des sols : les érosions rongeront les sols. Elle provoquera aussi la rareté des eaux douces dans des terres émergées. Et elle augmentera le niveau des mers suite au dégel des régions polaires. Cette situation menace également l'agriculture. Car la pollution de l'air peut changer la pluie en acide tuant les plantes et polluant les cours d'eau. Et pourtant, c'est l'agriculture qui fournit l'alimentation des hommes et des animaux. Elle rapporte aussi beaucoup de devises aux Etats par le commerce extérieur. A cet effet, en vue de ralentir le réchauffement climatique, protéger la biodiversité et réduire des pollutions, il est demandé à la communauté mondiale de protéger la viabilité de notre planète. En effet, notre écosystème ne connaît pas de frontières pour les effets de serre pour ne concerner que les seuls pollueurs.

A cet effet, c'est essentiellement le développement (industriel, agricole, urbain) de l'occident qui a généré des pollutions immédiates et différées. Ces pollutions contribuent au changement climatique et à la surexploitation des ressources naturelles. Il provoque une perte inestimable de biodiversité par l'extinction d'espèces végétales et animales. Ce développement provoque aussi une raréfaction des énergies fossiles et des matières premières et nous rapproche de l'épuisement de nombreuses ressources naturelles vitales. Ainsi ce qui se joue actuellement, c'est la vie et la façon de vivre car les crises environnementales et sociales se rejoignent. Et le défi environnemental étant global, il recouvre à la fois une dimension spatiale (il concerne l'ensemble de la planète) et temporelle (il touche aussi les génération futures).

« Le développement durable se doit ainsi, par solidarité avec les générations futures, de protéger de toutes les manières la viabilité de notre biosphère et de notre planète. Il doit interdire les dégradations irréversibles de la nature, l'épuisement des ressources naturelles et éliminer rapidement les grandes menaces actuelles pour les équilibres biologiques »40(*). En effet, cette exigence de solidarité est devenue un acquis réglementaire depuis les sommets de Kyoto (1997) et de Johannesburg (2002). Le protocole de Kyoto vise la réduction des émissions industrielles et domestiques des gaz à effet de serre. Et le sommet de Johannesburg, appelé aussi Sommet de développement durable, a pris des mesures importantes conformément au principe de précaution. Cela poursuit l'harmonisation permanente et profonde entre l'économie, l'homme et le milieu écologique.

Ceci nous pousse à dire que le développement durable est formé à la confluence des préoccupations économique, sociale et écologique. Ainsi, il est le développement dans l'espace associé au développement dans le temps. En effet, le développement dans l'espace implique, en plus de la croissance, une meilleure satisfaction des besoins fondamentaux de tout le corps social (alimentation, logement, santé, éducation), une réduction des inégalités, de chômage et de la pauvreté. A cet effet, il s'agit du processus cumulatif permettant l'amélioration des capacités humaines et donc une hausse de productivité favorable à la croissance. Il s'agit de la dimension économique et sociale. Et le développement dans le temps fait référence à la dimension écologique c'est-à-dire la considération de l'empreinte écologique dans l'utilisation actuelle des ressources naturelles.

* 39 DEBOURSE, R., op.cit, p.117

* 40 DEBOURSE, R., op.cit, p.121

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery