2.4. Distribution des éléphants
Le facteur critique déterminant les dégâts
peut être le nombre d'éléphant proche de la
périphérie du parc où ils peuvent sentir les odeurs des
cultures plutôt que la densité d'éléphant (Barnes
et al., 1995). D'après Merz cité par Theuerkauf
et al. (2001), dans la PNT, une forte densité
d'éléphants est observée dans la forêt secondaire
que dans la forêt primaire à cause de l'abondance des arbres
fruitiers. Les éléphants sont fréquents entre 0 et 0,5 km
mais ne s'aventurent pas en dehors du parc parce qu'ils y viennent que pour
s'abreuver dans l'immense réseau hydrographique qui garanti la
présence de l'eau en abondance. Les éléphants sont en
faible densité et passent moins de temps dans cette zone parce que les
activités anthropiques sont permanentes. Cela fait courir un risque
certain d'incursion dans les cultures, susceptible d'être provoqué
par tout changement intrinsèque (absence de fruits, assèchement
des rivières) ou extrinsèque (augmentation des surfaces
cultivées, abondance de cultures vivrières) à cause de
l'intensification des activités humaines. En effet, ils pourraient
provoquer la sortie de ces éléphants du parc vers les
plantations. La majorité des éléphants se réfugient
en profondeur du parc pour éviter la présence humaine d'où
le nombre élevé de tas de crottes à 1,5 km.
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