III.
APPROCHE METHODOLOGIQUE
1. Choix des parcelles
d'études
Pour choisir les parcelles, une prospection des plantations
autour du parc a été réalisée avec l'aide des
paysans. Les points d'entrées et de sorties des éléphants
ont été marqués au GPS et regroupés en 2 parties
selon leur fréquence. Des plaçeaux ont été mis en
place en fonction de la fréquence de ces points pour récolter les
données sur les activités des éléphants, hors du
parc. Deux plaçeaux de dimensions similaires (2000 m x 500 m)
séparés de 3000 m l'un de l'autre (Fig. 4) ont été
disposés. Le plaçeau 1 est localisé au Nord du site
d'étude dans la partie à fortes fréquences et le
plaçeau 2 au Sud dans la partie à faibles fréquences. Le
choix du premier point initial des plaçeaux a été fait au
hasard à partir d'une grille. Pour cela, la zone d'étude a
été subdivisée en petits carrés de 1 km de
coté. Les points d'intersection des lignes de ces carrés et de
celles de la limite du parc constituent les potentiels points initiaux des
plaçeaux. Les autres points de la parcelle ont été fait de
façon systématique. Les angles des plaçeaux ont
été déterminés à l'aide d'un GPS.
2. Enquêtes
socio-écologiques
Le groupe des spécialistes des éléphants
d'Afrique (AFESG) a mis à la disposition des chercheurs et gestionnaires
des aires protégées un questionnaire standard de collecte des
données des CHE (Hoaré, 1999 a). Sur la base de ce questionnaire
modifié en fonction des réalités de la localité
d'étude, un questionnaire (Annexe II) est élaboré et
soumis aux paysans. Tous les paysans dont les plantations sont situées
dans la zone périphérique du secteur de Guiroutou sont
interrogés sur la question fondamentale suivante : les
éléphants sont ils arrivés dans votre plantation ?
Ceux qui ont répondu par l'affirmatif ont été soumis au
questionnaire. Ce dernier permet de répertorier et d'identifier les
espèces animales représentant des menaces pour les cultures et de
recueillir les attitudes des personnes victimes. Cependant, la fréquence
et la sévérité des dégâts est moins
précise, subjective et peut être biaisée par
l'exagération du paysan (Dickinson, 1998). Pour y remédier, les
plantations endommagées ont été visitées afin
d'inventorier les dégâts observés. Cela permet
d'évaluer l'impact réel des éléphants
(Hoaré, 1999 a).
Source : SIG/Parc National de Taï, 2007
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