III-1 Présentation de la fonction HSE au niveau
de SONATRACH .....................
III-2 Les conditions indispensables à remplir pour la
réussite du projet de ..........
..........délocalisation...........................................................................
III-3 Présentation du plan de délocalisation des
habitats ..........................................
III-4.L'impact du plan de délocalisation des habitats
au niveau de. SONATRACH,
Habitants, assureurs et
l'Etat........................................................................
III-5 Les effets de la non délocalisation des
habitats.........................................
Conclusion
Bibliographie
Annexe
Tableaux
Tab 01 Etat actuel du réseau principale et secondaire
....................................
Tab 02 Etat du réseau en
2010..................................................................
Tab 03 Habitations construites sur des
gazoducs.....................................
Tab 04 historique des événements similaire
à celui se Skikda......................
Figures
Fig. 01
L'aléa..............................................................................
Fig. 02 La
vulnérabilité..................................................................
Fig. 03 Le risque
majeur................................................................
Fig. 04 Les différentes canalisations et stations de
SONATRACH ..............
Fig. 05 Centre de stockage et distribution de
l'HARRACH.......................
Fig. 06 L'état du complexe GNL Skikda après
l'explosion.......................
Fig. 07 les limites de la zone industrielle de
Skikda..................................
Vu l'étude qui a été faite par le
Ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme sur un échantillon de 60
établissements industriels à haut risque en Algérie, on
constate que 43% de ces sites présentent des risques d`explosion, 42%
des risques d`incendie et 15% des risques toxiques.
L'impact des catastrophes sur l'économie des pays
émergents est nettement plus élevé que dans les pays
développés du fait que les pertes occasionnées
représentent une part importante du PIB et causent d'importants
dysfonctionnements
internes. Le coût en vies humaines est également
plus élevé du fait de la fragilité des constructions. Le
tremblement de terre de Boumerdès du 21 mai 2003 d'une magnitude de 6,8
a causé la mort de 2278 personnes et en a blessé 11 450. A la
même période, le 26 mai 2003, le tremblement de terre de Tohoku
sur l'île d'Honshu (Japon) d'une magnitude de 7,0 n'a provoqué que
des blessures à 104 personnes ,A lui seul un pays comme l'Algérie
a connu quatre sinistres exceptionnels en moins de trois ans
Si la survenance de certains événements de nature
catastrophique reste inévitable, seule une véritable politique de
prévention des risques est à même de réduire les
perte futures et de limiter les dommages. En ce qui concerne les
événements de
nature technologique une gestion des risques appropriée
est indispensable pour
préserver aussi bien le capital que les personnes. Une
gestion insuffisante des risques par les assureurs découragerait
à terme les réassureurs qui se détourneraient des
marchés qui ne leur fournissent pas les informations nécessaires
à une appréciation correcte de leurs engagements. Or sans la
possibilité de transfert vers les réassureurs d'une partie des
risques de nature catastrophique, les assureurs ne pourront plus souscrire.
Même en acceptant de payer le prix fort, ils n'obtiendraient pas de
réassurance de qualité tant que leur gestion du risque ne
respectera pas les standards internationaux
Les réassureurs ne recherchent pas uniquement la prime,
ils veulent connaître
avec précision les risques qu'ils couvrent, les conditions
originales des polices, les tarifs pratiqués, les expositions par zone,
le profil du portefeuille couvert, les outils
de suivi des engagements,...malheureusement beaucoup d'assureurs
des pays émergents ne sont pas outillés pour répondre
à ces exigences.
Dans notre étude nous exposerons le sinistre du
complexe de gaz naturel liquéfié (GNL) dans la zone de
pétrochimie de Skikda, le 19 janvier 2004, qui a occasionné 27
morts et 74 blessés. Ces accidents de trop viennent remettre en cause
l'ensemble des dispositifs et des procédures de prévention et de
gestion du risque industriel, soit le «risk management» adopté
par Sonatrach et qui montre que le risque zéro n'existe pas dans ce
genre d'activité industrielles, à ce titre nous posons la
problématique suivante :
« Quels sont les enseignements tirés
des sinistres de SKIKDA ? À la fois sur la gestion des risques
prévention et par rapport au plan d'assurance »
Suite à cette problématique nous divisons notre
travail en trois parties comme suit :
Premier chapitre : Etude juridique, définitions et Aperçus
global sur l'activité de SONATRACH et ces
différentes installations et leurs entourages.
Deuxième chapitre : L'analyse de
la sinistralité du complexe de gaz naturel liquéfié (GNL)
dans la zone de pétrochimique de Skikda.
Troisième chapitre : Le plan de
délocalisation des habitats et son impact sur la prévention des
risques industriels majeurs.
Dans un contexte où l'industrie
pétrolière évolue rapidement, les risques sont aujourd'hui
de nature et d'intensité croissantes. Pour y faire face, la
méthodologie de gestion des risques doit, tout d'abord, identifier,
quantifier et réduire l'aléa au maximum.
En suivant cette méthodologie, nous débuterons
notre travail par quelques définitions utilisées dans le jargon
de la gestion du risque industriel majeur ainsi que la présentation du
groupe SONATRACH, et les risques sur l'habitat.
I-1 Etude juridique et
définitions
I-1.1 définitions
Évènement
accidentel :
Un évènement accidentel est un
évènement non désiré qui entraîne des
dommages vis-à-vis des personnes, des biens et/ou de l'environnement,
survenu au cours de l'exploitation d'une installation classée.
Accident industriel majeur :
Un accident industriel majeur est un
évènement grave résultant de développements
incontrôlés survenus au cours de l'exploitation d'une installation
classée. Il peut s'agir d'une émission de produits toxiques ou
radioactifs, d'un incendie ou d'une explosion d'importance majeure. Si les
effets peuvent avoir des répercussions immédiates et graves pour
le personnel du site, les populations riveraines ou en transit sur la zone, les
biens ou l'environnement, il s'agit d'un risque industriel majeur. Ces risques
industriels majeurs sont classés par type selon qu'ils donnent lieu
à :
- Un incendie,
- Une explosion,
- L'émission de produits toxiques dans l'air, l'eau ou les
sols,
- Une contamination de l'environnement par émission de
produit toxique ou radioactifs dans l'air, l'eau ou le sol.
La délocalisation :
C'est le transfère des habitats et habitants d'un endroit
situé dans une zone
A risque à un autre endroit distant de cette zone
L'aléa est
la probabilité qu'un phénomène
accidentel se produise, en un lieu précis, des effets
d'une gravité potentielle donnée, au cours d'une période
déterminée. L'aléa est donc l'expression,
pour un type d'accident donné,
Fig. (1)
La
vulnérabilité d'une zone ou d'un lieu donné
est l'appréciation des« cibles »
présentes dans
cette zone à un type de danger. le niveau des
conséquences prévisibles de l'aléa sur les personnes, les
biens et l'environnement.
Fig. (2)
Le
risque majeur est la manifestation du danger
Fig. (3)
à la suite d'un évènement accidentel. Il
est évalué par la gravité de ses effets et la
probabilité pour qu'il survienne
Aléa x Vulnérabilité = Risque
majeur
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