III-1
Présentation de la fonction HSE au niveau de SONATRACH :
Avant de proposer notre plan de prévention nous devons
tout d'abord présenter la direction HSE créée au niveau
central de SONATRACH.
Cette direction, créée en Janvier 2002, et son
initiative axée sur les priorités suivantes :
· Préserver la vie humaine, le patrimoine et
protéger l'environnement ;
· Prévenir et réduire les risques
d'incidents et d'accidents ;
· Améliorer les performances du groupe en
matière de HSE ;
· Assurer le reporting ;
· Sensibiliser les employés par l'information et
la communication ;
· Contribuer à l'utilisation rationnelle des
ressources ;
· Conduire l'entreprise à assoire une culture
HSE ;
· Contribuer à la protection des
écosystèmes ;
· Contribuer au développement durable ;
· Promouvoir l'investissement social.
Nous mettons en cause, ce programme qui n'a pas montré
ses fruits en matière de prévention des risques, l'argument est
que plusieurs sinistres se sont produits. Les grands responsables du groupe
SONATRACH sont conscients que le risque zéro n'existe pas dans ce genre
d'industrie. Cette conscience nous encourage à persévérer
dans notre étude.
Malgré que SONATRACH, a entamé un plan de
destruction totale des installations endommagées par le sinistre de
SKIKDA. Cette initiative n'exclue pas l'ampleur des risques que peut engendrer
le groupe sur les habitats et habitants cités
précédemment, à ce titre un plan de
délocalisation des habitats doit être dirigé en urgence par
tout les intervenant (SONATRACH, Assureur et l'Etat).
III-2
Les conditions indispensables à remplir pour la réussite du
projet de .......... .délocalisation
Un projet de délocalisation, doit se
faire en respectant trois grands principes :
v Le porteur du projet doit Justifier, vis-à-vis de la
population, que la délocalisation des personnes et des biens est
le dernier recours possible, qu'elle ne devient envisageable
que parce que toutes les autres solutions de mitigation ont été
étudiées et ne s'avèrent pas réalisables pour des
critères pouvant être techniques et/ou économiques Il doit
notamment pouvoir démontrer à la population concernée que
les solutions techniques « classiques » ont été
étudiées. En l'absence de garantie pouvant être
apportée sur ce point, le porteur de projet s'expose à un risque
important de rejet, à un moment ou à un autre, par la population
(opposition ponctuelle, association de riverains, etc.), susceptible au mieux
de retarder de façon plus ou moins importante le démarrage de
l'opération de délocalisation.
v Il est indispensable de garder à l'esprit qu'une
opération de délocalisation concerne non pas des terrains ou des
constructions, mais bien des personnes pouvant ressentir un réel
déracinement et pour qui une acquisition immobilière est bien
souvent l'achat d'une vie. La délocalisation d'une population peut ainsi
se heurter à un attachement plus ou moins fort au quartier
sinistré. Il est de ce fait nécessaire de faire sauter
ce verrou psychologique en préservant autant que possible
l'identité de quartier. L'acceptation du départ sera
facilitée si l'ensemble de la population concernée est ré
localisée dans un même secteur, si possible le plus proche
possible, géographiquement et du point de vue de la typologie de
l'habitat, de façon à minimiser la perte de repères et de
faciliter la « greffe ». La création d'une Zone
d'aménagement Concerté peut à ce titre être un outil
foncier intéressant (« reconstruire le quartier à
coté ») en respectant les normes de sécurité ,
permettant de répondre à cette nécessité de
préservation de l'identité de quartier. Quel que soit l'outil, il
faut une volonté forte de la maîtrise d'ouvrage.
v Le projet de délocalisation doit s'appuyer sur
un volet de communication et d'accompagnement social
important, de façon à minimiser les résistances
susceptibles de voir le jour au sein de la population se volet doit se faire
en :
· Expliquer aux personnes concernées quels sont les
risques et les dangers attenants auxquels elles sont exposées, de
façon à permettre une prise de conscience de la situation et
ainsi favoriser une délocalisation sur le mode du volontariat ;
· expliquer à la population quel est le projet de
devenir, quelle est l'ambition en terme d'urbanisme sur le quartier (de
façon à souligner la volonté de valorisation du quartier,
ce qui pourrait inciter les gens à réfléchir par
eux-mêmes aux moyens de réduire leur vulnérabilité)
;
· aider les personnes à partir dans les meilleurs
conditions, non seulement psychologiques mais également
financières : étudier les montages permettant à la
population de se reloger dans des conditions similaires, voire meilleures. Une
implication forte conjointe de la maîtrise d'ouvrage et de la population
est requise
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