INSTITUT DE PSYCHOLOGIE ET SOCIOLOGIE APPLIQUÉES
VERS UN DISPOSITIF DE FORMATION POUR
LES CONSULTANTS AFRICAINS ; ANALYSE
CRITIQUE, FONDEMENTS THÉORIQUES,
PÉDAGOGIQUES ET PRATIQUES
session de juin 2006
Mémoire présenté par Abdourahmane THIAM en
vue de l'obtention du Master en Ingénierie des Ressources Humaines sous
la direction de Monsieur Yvez André PEREZ
Année universitaire 2005-2006
DÉDICACES
Je dédie ce travail de « mémoire »,
à deux personnes trop tôt disparues qui m'étaient - et me
sont encore - très chères. Il s'agit de mon père et mon
seul ami.
Ismaïla THIAM a sacrifié toute sa vie et ses
moyens pour donner à tous ses nombreux enfants la meilleure
éducation, tant scolaire que sociale, que des parents peuvent assurer
à leur prog éniture. Je n'ai jamais manqué de rien pour
réussir dans les études. J'aurais bien aimé qu'il soit
présent aujourd'hui, pour savourer le fruit de son investissement. Mon
père nous a quitté en février 1999, année de mon
entrée définitive dans le métier de c onsultant.
J'étais loin d'imaginer que j'aurais à
présenter ce travail devant un jury en l'absence de Élimane
MBENGUE. Depuis notre entrée à l'École des Métiers
d'Électricité de France, nous avons mené des vies
professionnelle et personnelle quasi identiques. C'est à croire que nous
étions des jumeaux. Nous avons tout fait ensemble. Malheureusement,
cette synchronisation a été brutalement rompue en décembre
2005.
Que la terre leur soit légère.
REMERCIEMENTS
Au risque d'omettre de nommer toutes les personnes à
qui je suis redevable dans la réalisation de ce travail, je tiens
à adresser mes très sincères remerciements à :
? Monsieur Yves André PEREZ, Directeur de l'Institut
pour le Développement du Conseil d'Entreprise (IDCE), mon conseiller de
mémoire, qui n'a ménagé ni son temps ni son énergie
pour guider mes recherches et mettre à ma disposition son immense savoir
dans le domaine. Plus qu'un conseiller de mémoire, je peux affirmer
qu'il a été pour moi un mentor, au sens le plus
généreux du terme. J'espère que je n'aurais pas
déçu sa confiance.
? Monsieur Benoît RAVELEAU, Directeur de l'Institut de
Psychologie et Sociologie Appliquées (IPSA), qui m'a encouragé
à m'inscrire dans ce cursus universitaire, et dont les éclairages
en méthodologie de la recherche m'ont été d'un très
grand apport pour la réalisation de ce travail.
? Fatou SYLLA ma mère, qui, malgré la distance,
m'a toujours soutenu dans mes études. Je souhaite de tout coeur la
rendre de plus en plus heureuse, pour le restant de ses jours.
? Absa (Néné), mon épouse, dont la
tendresse et les gestes d'amour ont été déterminants et
m'ont donné le courage nécessaire pour aller jusqu'au bout de ce
travail d'étude et de recherche. J'ai la ferme intention d'être
plus présent à ses cotés, ce que je ne pouvais pas faire
pendant l'élaboration de ce mémoire.
? Mes enfants Déthialao, Ismaïla, Moussa,
Souleymane, Marie Madeleine, Halima Dior, Tima et Fatou, qui ont tous
manifesté beaucoup de fierté à l'idée que leur papa
se remettait aux études, à un âge où certains
adultes considèrent qu'ils n'ont plus rien à apprendre sur les
bancs des facultés. Qu'ils sachent que j'ai besoin de les avoir plus
souvent à coté de moi.
SOMMAIRE
INTRODUCTION 1
PARTIE I L'ÉTAT DE L'ART EN MATIÈRE DE
CONSEIL ___ 6
Chapitre I Principales tendances ___ ___ 7
Section I : Le métier de consultant 7
À propos de la consultation 7
Les compétences du consultant 8
Section II la formation 10
Section III l'environnement socioéconomique et
culturel de
l'Afrique noire francophone de l'ouest 12
La situation macro économique ___12
Les réalités politiques, sociales et culturelles
14
Les Ressources Humaines africaines 15
Les insuffisances liées à la formation 15
Les insuffisances liées à la culture de
l'oralité ___17
La gestion du temps 18
Les pesanteurs sociales 19
Les préjugés dans les relations personnelles
____20
Section IV Le cas des experts consultants des pays ACP 22
Section V La relation client/conseil 24
Chapitre II La pratique du conseil en Europe
|
27
|
Section I : En France 27
Section II : L'institut pour le Développement du
Conseil
d'Entreprise (IDCE) 29
Présentation 29
L'atelier projet conseil - une approche pédagogique
novatrice 30
PARTIE II LA PRATIQUE DU CONSEIL EN AFRIQUE NOIRE
FRANCOPHONE 32
Chapitre I l'identification et l'analyse des besoins de formation
des consultants au Burkina Faso et au Sénégal 33
Section I Système de collecte et de traitement
des informations 33
Section II Les profils et les secteurs d'intervention des
consultants
interrogés ___ 35
Section III. Les résultats enregistrés 36
L'offre de conseil et de formation _36
La demande de conseil et de formation 36
Les freins au développement des métiers du conseil
37
Les demandes de formation exprimées 40
Traduction des besoins de formation en termes de compé
tences 40
Chapitre II Le Programme de perfectionnement au
conseil pour les consultants en Afrique (PPCCA) _______ 42
Section I Préambule ____ 42
Section II Objectifs généraux 43
Section III Objectifs spécifiques 43
Section IV Le public concerné 44
Section V Durée du programme 44
Section VI Pré requis exigés des candidats 44
Section VII Ruban pédagogique 45
Section VIII Évaluation __ 48
Section IX L'équipe d'intervention 48
Section X Le transfert de compétences aux intervenants
Africains
49
CONCLUSION 50
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES 53
ANNEXES
I. L'étude de 2001 sur les consultants Maliens
II. Évaluation des séminaires «
ingénierie de l'intervention de conseil » organisés au
Sénégal et au Burkina Faso en 2004 et 2005
III. Support d'enquête
IV. Réponses au questionnaire
1
INTRODUCTION
La pratique du conseil est en pleine évolution en Afrique
noire francophone, avec des différences notables d'un pays à
l'autre, en fonction de leu r niveau de développement économique
et de la présence des bailleurs de fonds internationaux.
Le marché du conseil en Afrique est
caractérisé par une très grande diversité des
profils des consultants, allant du fonctionnaire au demandeur d'emploi
diplômé de l'enseignement supérieur. Ceux-ci ont besoin de
professionnaliser davantage leurs pratiques, leurs méthodologies et
leurs outils d'intervention. Ce besoin est d'autant plus pressant que la
plupart des consultants ne comprennent pas toujours leur rôle d'agent
externe, ni la relation entre le conseil et le système client.
Par ailleurs, la plupart des clients potentiels
éprouvent des difficultés à formuler clairement leurs
problèmes. En effet, les managers de ces entreprises
n'appréhendent pas les enjeux et n'ont pas assez conscience de la valeur
ajoutée qu'elles peuvent obtenir du recours au conseil.
En outre, il convient de noter une certaine l'opacité
dans l'attribution des marchés, surtout publics et que la profession
souffre d'un manque d'organisation, dans la mesure où on y constate
l'absence de référentiel et d'autorité
régulatrice.
Pour notre part, nous nous sommes intéressés
à ce champ d'étude pour des raisons liées principalement
à notre parcours et notre projet professionnels. Après une
formation d'électrothermicien auprès des Écoles de
Métiers d'Électricité de France, nous avons
travaillé comme chef de quart de centrale thermique, dans la
société nationale d'électricité du
Sénégal durant sept ans, avant d'y occuper des fonctions de
gestionnaire de la formation et des compétences pendant une vingtaine
d'années. Avant de quitter cette société à
l'occasion d'un programme de départs volontaires, nous avions
déjà commencé
2
à réaliser des missions de formation et de
conseil en Ressources Humaines auprès d'autres entreprises africaines,
dans des secteurs tels que la poste, les banques, l'agro industrie et le
développement rural.
Ces interventions nous ont permis de prendre conscience de
l'intérêt de professionnaliser les consultants locaux, afin qu'ils
contribuent davantage au développement économique du continent
africain.
Cette expérience pratique du terrain, doublée d'une
bonne connaissance du métier tel qu'il est pratiqué dans le
contexte européen en général, et français en
particulier, nous a placé dans une position privilégiée
pour bien observer les pratiques des intervenants Africains et les comparer
avec ce qui peut être considéré comme la norme en
matière de conseil et formation. Notre souhait a toujours
été de jouer un « rôle de passeur » entre les
deux cultures de la formation et du conseil que nous avons
côtoyées et intégrées, à savoir la culture
européenne et celle africaine.
Lorsqu'en 1998 nous avons pris la décision d'orienter
définitivement notre carrière vers le conseil et la formation,
nous n ous sommes rendu compte que nous avions des lacunes en matière
d'ingénierie du conseil. Nous avons très vite constaté
qu'il ne suffit pas d'être un bon cadre de la fonction Ressources
Humaines pour réussir en tant que consultant dans ce domaine. Il nous
manquait une formation spécifique pour pouvoir maîtriser les
méthodologies et les outils du consultant.
Suite à la formation que nous avons reçue en
1999 à l'IDCE d'Angers, nous avions réalisé pour le compte
d'une agence de la Banque Mondiale une étude assez fouillée sur
les besoins de formation des consultants au Mali, où nous avions
décidé de nous installer. Depuis lors, nous avons eu
l'opportunité de former une soixantaine de consultants au
Sénégal, au Mali et au Burkina Faso. Ces interventions nous ont
permis de nous familiariser davantage avec la profession de conseil dans ces
pays et d'avoir une meilleure connaissance de la demande de formation de ces
consultants, parfois relayée par d'autres acteurs.
3
Il a semblé intéressant de s'interroger sur les
pratiques du conseil en Europe et plus particulièrement en France, pour
voir dans quelle mesure les expériences réalisées dans ce
pays pourraient servir d'inspiration pour développer ces
méthodologies et ces outils sur le continent africain. En effet, sans
occ ulter les différences culturelles et sociologiques, il est
aisé de noter des similitudes dans les problématiques
Dans le cadre de nos études en Master 2 Ingénierie
des Ressources Humaines à l'IPSA, et du stage d'application que nous
réalisons auprès de l'I DCE, nous avons choisi de
réfléchir à un dispositif de professionnalisation des
consultants Africains francophones, en faisant l'hypothèse que cette
formation se déroulerait en Afrique. Cette localisation de la formation
en Afrique est justifiée par des raisons de proximité au terrain
d'application, qui augurent d'une meilleure prise en compte des
spécificités socio-culturelles. Par ailleurs, une telle
implantation permet de réduire les conséquences
financières et administratives qu'impliquerait le déplacement des
participants en France.
Le choix de ce thème est également dicté par
notre projet professionnel, qui consiste à créer à Angers
en juillet 2006 un cabinet de conseil et formation en Management des Ressources
Humaines orienté vers l'Afriqu e et les immigrés d'origine
africaine.
Par ailleurs, nous envisageons de poursuivre nos études
et recherches sur le développement du conseil en Afrique francophone.
Au-delà de la formation en elle-même, nous estimons qu'il
conviendra d'approfondir la réflexion sur l'environnement professionnel
et institutionnel dans lequel évoluent les consultants Africains. En
effet, la professionnalisation des consultants nécessitera une
évaluation et un réajustement de l'organisation, des interactions
et des pratiques de tous les acteurs impliqués dans le processus de
décision et de mise en oeuvre du conseil et de la formation en Afrique.
Nous comptons apporter notre contribution dans cette réflexion.
Le présent mémoire est structuré ainsi qu'il
suit :
Dans la première partie il est fait état des
principales approches théoriques et méthodologiques
développées par des auteurs et des chercheurs Nord-
4
Américains et Français, tels que Edgar H.
SCHEIN, Yvan BORDELEAU, Robert LESCARBEAU, Maurice PAYETTE, Yves Saint ARNAUD,
Yves André PEREZ et Milan KUBR pour le conseil et Guy Le BOTERF, Thierry
ARDOUIN et Sylvain LACAILLE pour l'ingénierie de la formation et des
compétences.
La consultation en tant qu'activité professionnelle est
définie, avec les conséquences que cela implique, en terme de
compétences requises. Une revue des réalités
socioéconomiques et culturelles africaines, inspirées de nos
propres expériences et des écrits de chercheurs tels que
Émile-Michel HERNANDEZ, Daniel Amoussou MBA, Claude UZUREAU, Claude
VACHERAU et Philippe HUGON, permet de faire le lien entre les exigences des
métiers du conseil et les spécificités objectives du
contexte africain.
Une part importante est consacrée à la pratique
française en matière de conseil en général et plus
particulièrement l'offre de formation, l'approche pédagogique et
les expériences de l'Institut pour le Développement du Conseil
d'Entreprise (IDCE) d'Angers en matière de formation de consultants en
Afrique, elle-même influencée par les travaux de chercheurs
Nord-Américains.
La deuxième partie traite de la pratique du conseil en
Afrique noire Francophone. L'identification et l'analyse de la demande de
formation des consultants Africains s'appuient d'abord sur deux sources
antérieures que sont la synthèse des résultats de
l'étude menée sur la question au Mali en 2001 et
l'évaluation des séminaires Ingénierie de l'intervention
de conseil animés en Afrique depuis 2003. Afin de conforter et
d'actualiser les besoins ainsi identifiés, pour les traduire en une
véritable demande de formation, une enquête par questionnaire a
été menée cette année auprès d'un certain
nombre de consultants au Burkina Faso, au Sénégal et au Mali.
Compte tenu de l'éloignement de la population à enquêter,
nous nous sommes appuyés sur notre réseau de connaissances
personnelles au Sénégal et au Mali pour administrer les
questionnaires. Au Burkina Faso, nous avons sollicité et
bénéficié des services d'une Agence d'exécution de
la Banque Mondiale dans ce pays, en l'occurrence la Maison de l'E ntreprise du
Burkina Faso, qui s'est chargée elle-même de diffuser le
questionnaire et de collecter les réponses.
5
Les résultats de cette enquête permettent de
proposer un dispositif pour répondre à cette demande de
formation. Ce programme, pour lequel une équipe pédagogique est
déjà constit uée, est détaillé en objectif
général, objectifs spécifiques, public cible, ruban
pédagogique, modalités d'évaluation, processus de
transfert de compétences à des formateurs Africains pour la
pérennisation du processus.
Ce dispositif de formation est une contribution à
verser dans tout projet de professionnalisation des consultants Africains. Il a
également comme ambition de contribuer dans les réflexions en
cours pour le développement international de l'IDCE, ainsi que pour
notre projet professionnel.
6
PARTIE I L'ÉTAT DE L'ART EN MATIÈRE
DE CONSEIL
7
Chapitre I Principales tendances
Section I : Le métier de consultant
Il semble important de baliser le champ de la
réflexion, en clarifiant tout d'abord certains concepts, en faisant
référence à quelques auteurs, chercheurs et universitaires
dont les propos et les écrits font foi dans le domaine des
métiers de la formation et du conseil.
À propos de la consultation
La consultation auprès des organisations est une
activité professionnelle exécutée par une ou des personnes
compétentes (internes ou externes à l'organisation) qui ne sont
pas en ligne d'autorité directe avec le client, selon un processus
spécifique caractérisé par l'interaction continuelle entre
le conseiller et le client et par une analyse systématique des faits
(recenser les faits, les approfondir, faire des recommandations et appuyer la
gestion dans l'implantation de celles-ci), dans le but d'aider la direction
d'une organisation à résoudre un problème, à
améliorer une situation o u à faire face à une situation
totalement nouvelle 1
Le consultant est dans le « faire-faire, plutôt que
dans le « faire ». En effet, il aide le client à faire mieux
ou à faire quelque chose qu'il ne savait pas encore faire. Il est donc
important d'insiste r sur cette notion d'aide lorsqu'on veut décrire la
nature de l'activité de conseil aux entreprises. L'aide apportée
par le consultant à son client a fait dire à Edgar H. SCHEIN2 que
le conseil est une activité qui consiste à « aider le client
à mieux s'a ider lui-même ».
1 BORDELEAU Yvan La fonction de conseil auprès des
organisations, Agence d'ARC Inc., 1986, p 3 à
6
2 SCHEIN, Edgar. H, Process consultation, Reading, MA :
Addison-Wesley, 1987, volume II, Lessons for Managers and Consultants.
8
Le rôle du consultant consiste principalement à
apporter une aide structurée aux entreprises privées et
publiques, ainsi qu'aux organisations de toutes nature, afin d'améliorer
leurs méthodes et outils de gestion, et par delà, leurs
performances.
Par le regard critique et objectif qu'il porte pendant sa
mission, le consultant aide l'entreprise cliente à mieux se
connaître, à découvrir de nouvelles manières de
fonctionner et à s'informer sur les tendances, les opportunités
et les menaces de son marché. La mission de conseil comporte
également un important volet de formation du personnel. En effet, que
cela soit annoncé de manière explicite ou pas dans les termes de
référence de la mission, le personnel du client profite de
l'intervention du consultant pour conforter des compétences existantes
ou acquérir de nouveaux savoirs et savoir faire utiles à
l'entreprise.
Les compétences du consultant
Divers auteurs, tant Européens qu'Américains, ont
proposé des profils de consultants aussi pertinents les uns que les
autres. Pour les besoins de cette étude, il semble important de rappeler
quatre définitions et concepts développés par ces auteurs,
qui serviront de référentiel pour identifier et analyser les
besoins (et encore mieux, la demande) de formation des consultants
Africains.
« Ce qui constitue le fondement même de la
compétence du consultant, c'est sa capacité à concevoir et
à piloter des interventions de conseil chez ses clients de façon
professionnelle. Pour cela, il doit apprendre à maîtriser le
modèle de l'ingénierie de l'intervention de conseil dans les
organisations ».3
« ... la consultation étant essentiellement une
relation interpersonnelle client conseiller, les sciences du comportement
jouent un rôle absolument primordial dans ce type de collaboration. Il
est souhaitable que certaines connaissances soient acquises par le conseiller
dans les domaines suivants : le processus du
3 PEREZ Yves André, Pratique du conseil en
entreprise, MAXIMA, 2004, p 413.
9
changement, la dynamique de la personnalité, le
processus de fonctionnement et de croissance des individus, des groupes, des
organisations et des systèmes, les techniques d'évaluation des
individus (en termes de mot ivation, capacité, biais, etc.), les
techniques de formation et de transfert des connaissances, la technique
d'intervention en milieu organisationnel et les techniques de résolution
de problèmes et de conflits ». 4
Trois compétences génériques sont
attendues du consultant :
Des compétences techniques reliées à
l'activité proprement dite
|
Exemples : finance, organisation, Ressources Humaines,
système d'information ...
|
Des compétences
|
- Maîtrise du processus général de
consultation
|
liées à la relation
|
- Maintien d'un contact efficace et utile avec le client
|
avec le client
|
- Identification et analyse des problèmes
|
|
- Résolution des problèmes et aide à
l'implantation de solutions
|
|
- Participation à l'amélioration de situation ou au
traitement de situation nouvelle
|
Des compétences
|
- La gestion personnelle du temps
|
exigées par
|
- La capacité d'exécuter des travaux
assignés en
|
l'exercice du métier
|
temps opportun, et en respectant les budgets
|
|
- La capacité à superviser du personnel
professionnel
|
|
(autres consultants, sous-traitants)
|
|
- La capacité à gérer un projet (contrat)
et à le mener à temps
|
|
- L'initiative pour améliorer les processus de travail
;
|
|
- La capacité de travail en équipe et le sens de
l'équipe.
|
Tableau 1 : les compétences du consultant 5
Une culture générale, acquise en entreprise (de
préférence au sein d'une PME), qui permet d'instaurer facilement
le dialogue avec le dirigeant de l'entreprise. Le sens de l'écoute et de
l a compréhension immédiate. Être clair, susciter la
confiance, savoir valoriser ses prestations, effectuer un travail de
qualité, en toute indépendance.
Outre des qualités techniques et commerciales, le
consultant doit posséder un esprit de synthèse et d'analyse,
ainsi que des qualités humaines primordiales
4 BORDELEAU Yvan La fonction de conseil auprès des
organisations, Agence d'ARC Inc., 1986, p 102 et 103.
5 EQUILBEY Noël, L'ingénieur conseil. -:
Éditions management & société, 2002, p 49 et 50.
10
pour gagner la confiance du client (ou travailler en
équipe) : adaptabilité, méthode et séduction sont
quelques unes de ces armes. Les relations "intuitu personae", le parler vrai et
la force de convictio n prévalent. Il faut être autonome,
posséder une grande confiance en soi, pouvoir supporter le stress et
l'incertitude liés à la précarité des revenus et du
statut. Le sens commercial est primordial ; être bon dans une technique
ou un domaine de compétence s ne suffit pas.
Le consultant doit être capable de développer une
vision globale des problèmes du client, tout en restant dans son domaine
d'expertise. Il se doit également de bien comprendre les
problèmes auxquels les dirigeants peuvent être confrontés.
Cumulativement avec sa position de conseil, le consultant doit faire
prévaloir son leadership au sein du système client.
Par ailleurs, il doit mettre en place et maintenir un
excellent système documentaire et une veille socio-économique
permanente.
Section II la formation
Il paraît primordial de souligner que la formation des
consultants n'est (et ne peux prétendre être plus) qu'une des
composantes des actions de professionnalisation dont cette population a
besoin.
L'action de formation seule, quelle que soit le soin
apporté à son élaboration, ne peut conférer aux
consultants Africains les compétences dont ils ont besoin pour rendre
leurs interventions plus pertinentes.
Cependant, il serait risqué de laisser ces intervenants en
marge de l'évolution permanente des pratiques en vigueur dans la
profession. Pour ce faire, il est préférable de leur proposer un
dispositif de formation correspondant à leur besoin
spécifique.
Dans cette étude, il est fait cas de besoins de formation
qui avaient été identifiés auprès de la même
population de consultants depuis l'année 2001 et avaient donné
lieu à une proposition de formation, qui n'a jamais été
réalisée. Tirant les leçons de cette première
expérience, il s'est avéré que la démarche la plus
pertinente devrait consister à aller au-delà des besoins, pour
repérer et quantifier la demande de formation de ces mêmes
consultants. Cette distinction entre besoin et demande est très
importante, dans la mesure où le besoin peut être observé
et constaté par divers moyens ou à l'occasion de certaines
circonstances. En effet, le besoin de formation peut être défini
comme la formation nécessaire pour résoudre le problème
posé, ou le problème latent, qui justement reste à poser,
pour répondre aux aspirations conscientes ou inconscientes des
intéressés. La demande, quant à elle, est toujours
exprimée d'une façon ou d'une autre par les
intéressés eux-mêmes. Ainsi, un dispositif de formation
élaboré sur la base d'une demande a plus de chance d'être
pertinente que si l'élaboration était basée sur des
besoins simplement identifiés.6
Prenant Guy LE BOTERF comme source d'inspiration, il est
possible d'affirmer que les besoins de formation n'existent pas « en soi
». Ils constituent des écarts qu'il faut identifier et analyser par
rapport aux situations concrètes ou aux référentiels qui
sont à leur origine (dysfonctionnement, projets, évolutions des
métiers et des contenus des emplois, évolutions culturelles ...)
7
11
6 GALLIGANI François. Préparation et suivi
d'une action de formation, Paris : les éditions d'organisation, 1978,
p.18 et 19
7 Le BOTERF Guy, L'ingénierie et
l'évaluation de la formation, Paris : les éditions
d'organisation, 1990,. p.33
12
Section III l'environnement socioéconomique et
culturel de l'Afrique noire francophone de l'ouest
Les compétences (savoir, savoir fai re et savoir
être) attendues des consultants Africains ne pouvant être
déconnectées des réalités de leur milieu
d'intervention, il est nécessaire de donner un aperçu de
l'environnement économique et sociologique de l'Afrique noire
francophone.
La situation macro économique
(source : Banque de France - l'évolution
économique et financière dans les pays africains de la zone
franc, de 2001 à 2004)
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004 (a)
|
Bénin
|
6,2
|
4,4
|
3,9
|
2,7
|
Burkina Faso
|
6,8
|
4,6
|
8,0
|
4,0
|
Côte d'ivoire
|
0,1
|
- 1,6
|
- 1,7
|
1,6
|
Guinée-Bissau
|
0,2
|
- 7,2
|
0,6
|
2,2
|
Mali
|
11,9
|
4,3
|
7,6
|
2,2
|
Niger
|
5,8
|
5,8
|
3,0
|
0,9
|
Sénégal
|
5,6
|
1,2
|
6,5
|
6,0
|
Togo
|
0,6
|
4,1
|
4,2
|
2,9
|
UEMOA
|
3,9
|
1,5
|
2,9
|
2,8
|
(a) estimations
Tableau 2 : Taux de croissance du Produit Intérieur Brut
(PIB) en volume (en pourcentage) ; Source : BCEAO (Banque Centrale des
États de l'Afrique de
l'Ouest)
En 2004, le taux de croissance du PIB, en termes réels,
des pays membres de l'Union Économique et Monétaire Ouest
Africaine (UEMOA) s'est établi à 2,8 %, alors qu'il
s'élevait à 2,9 %en 2003. Des évènements internes
et externes ont pesé sur la conjoncture économique. En effet, des
conditions pluviométriques
13
défavorables ainsi que l'invasion acridienne dans les
pays du Sahel ont affecté les résultats de la campagne agricole
2004/2005.
Par ailleurs, la persistance d'un environnement socio
politique difficile en Côte d'Ivoire, qui s'est, d'ailleurs,
aggravé avec les évènements de novembre 2004, a
continué de perturber les relations commerciales et le climat des
affaires dans cette partie du continent.8
Selon la Banque Mondiale, l'encours de la dette
extérieure des pays de l'UEMOA s'élevait, fin 2003, à USD
27 914 millions, soit 76,4 % du PIB. Cet endettement, pour l'essentiel à
lon g terme et concessionnel, est contracté à hauteur de 48,2 %
auprès de créanciers multilatéraux. A la suite de la
décision des Ministres des Finances lors du G8 de juin 2005, le
Bénin, le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Sénégal
devraient bénéficier de l'annulation totale de leur dette
vis-à-vis du Fonds Monétaire International, de la Banque Mondiale
et de la Banque Africaine de Développement.
Quelques espoirs sont permis pour l'année 2005. En
effet, la Banque Centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO)
prévoit, pour 2005, un taux de croissance du Produit Intérieur
Brut, en termes réels, de 3,8 %. La plupart des pays de l'Union seraient
confrontés à une recrudescence de l'inflation, en liaison avec le
recul de la production agricole de la campagne 2004/2005 et le maintien des
cours du pétrole à un niveau élevé. Malgré
ces tensions, l'objectif communautaire d'un taux d'inflation annuel moyen
maximum de 3 % ne devrait pas être remis en cause.
Cependant, pour qu'elle ait des chances de se réaliser, c
ette croissance a besoin d'être accompagnée d'une bonne politique
démographique. En effet, l'économie africaine, pour devenir
compétitive, a besoin de maîtriser l'essor de la population en
fonction des moyens disponibles.
En ce qui concerne les finances pu bliques, la situation
devrait s'améliorer, en raison d'une mobilisation accrue des ressources
budgétaires internes et des perspectives d'accélération de
la croissance.
8 BANQUE DE FRANCE : L'évolution économique et
financière dans les pays de la zone franc ; Rapport Zone franc,
2004, p41
14
Pour clore ce chapitre sur la situation économique, il
est intéressant de s'interroger sur les conséquences de la
mondialisation sur le continent africain. En effet, comme le dit si bien
Philippe HUGON 9, « les dépendances sont fortes en
capitaux, technologies étrangères et compétences
expatriées. L'Afrique est mondialisée mais pas mondialisat rice,
sauf dans le domaine culturel ». L'aide publique au développement
baisse nettement depuis la chute du mur de Berlin. Le continent est peu
attractif de capitaux privés. La mondialisation a favorisé
l'émergence de certains pays d'Asie du Sud et de l'Est au
détriment des pays africains, qui se trouvent ainsi marginalisés
dans les échanges mondiaux. L'Afrique subit les conséquences d'un
exode massif de ses compétences. On note quand même une
diversification des investisseurs, dans le contexte de libéralisation et
de privatisation. La faiblesse des investissements directs étrangers est
due à plusieurs facteurs, dont la taille limitée des
économies et une faible anticipation de la croissance des
marchés, des insuffisances institutionnelles et d'infrastructures, un
tissu économique et social fragile, une faiblesse du capital humain en
matière de formation continue, et surtout les incertitudes dues à
l'instabilité politique. Seule l'Afrique du Sud et, dan s une moindre
mesure le Nigeria et l'Île Maurice, arrivent à tirer profit de la
mondialisation.
Les réalités politiques, sociales et
culturelles
Sur le plan politique, il convient de reconnaître que,
dans la plupart des pays qui nous intéressent, la lente et difficile
marche vers la démocratie de ces dernières années a
tendance à accroître l'instabilité politique.
Émile-Michel HERNANDEZ dresse un tableau sans
complaisance de la situation politique de l'Afrique « Les gouvernements
africains ont réglementé de façon excessive
l'activité économique. » Le contrôle des prix
largement pratiqué a des effets désastreux conduisant à
des pénuries artificielles et des fraudes. Les décisions des
pouvoirs publiques sont fondées sur des arguments plus politiques
qu'économiques. Souvent la nature des projets, le choix des sites
d'implantation, la désignation des dirigeants, obéissent moins
à des critères
9 Revue ESPRIT: Vues d'Afrique - l'Afrique dans la
mondialisation ; août-septembre 2005 ; p 158 à
165
15
d'efficacité économiques ou d'aménagement
des territoires qu'à des critères de clientélisme
politique voire ethnique ou régionaliste.
L'organisation sociale déteint très forteme nt
sur le fonctionnement des entreprises. Dans le domaine de la gestion des
Ressources Humaines, les obligations sociales du manager constituent un
déterminant essentiel de son comportement.10
Les Ressources Humaines africaines
Dans le cadre des conférences que nous animons à
l'intention des cadres Africains, nous avons eu souvent l'occasion d'argumenter
et de valider la perception que nous avons des facteurs qui empêchent les
Ressources Humaines Africaines d'être compétitives, en comparaison
avec leurs homologues des pays dits développés. Ces facteurs sont
liés à la formation, à l'oralité, à la
relation au temps, aux pressions sociales et aux préjugés.
Les insuffisances liées à la formation
Les systèmes éducatifs nationaux présentent
des carences structurel les dues aux moyens limités du budget des
États, malgré le fait que, depuis plusieurs années,
près de 40% de ce budget y est régulièrement
consacré. En effet, il est aisé de constater que les
établissements publics de formation, souffrent d'un manque criant de
moyens tant humains, matériels, financiers que pédagogiques. Dans
ces conditions, les gouvernements africains ne sont pas toujours en mesure de
garantir une formation de base de qualité. Pour s'en convaincre, il
suffit de constater l'émergence des éta blissements privés
de formation dans tous les domaines d'activités et à tous les
niveaux (de l'école maternelle à l'enseignement
supérieur).
Compte tenu de cette situation, il revient aux entreprises
d'assurer les formations complémentaires pour pallier à ce
déficit de formation initiale. Malheureusement, rares sont les
entreprises africaines qui prennent la peine de concevoir et de formaliser
leurs politiques de formation qui préciseraient les
10 HERNANDEZ Émile-Michel. - Le management des
Entreprises africaines, Paris : l'Harmattan, 1997, p 21
16
orientations générales, les finalités,
les priorités, et les moyens qu'elles sont disposées à
mettre à la disposition de l'activité formation.
Le plus grave, c'est que ces entreprises ne disposent pas de
plans de formation. Ces plans, élaborés sur la base des besoins
identifiés, analysés et valorisés, auraient permis de
planifier et d'utiliser à bon escient les moyens limités dont
disposent ces entreprises. En lieu et place d'une gestion dynamique, ces
dernières font souvent appel à des formations au coup par coup,
sur catalogues, qui ne prennent pas toujours en compte leurs besoins
spécifiques.
Plus grave, certains managers se donnent bonne conscience en
inscrivant leur personnel à des sessions de formation afin de
«gratifier» des agents méritants ou de consommer leur
cotisation obligatoire pour les structures d'accompagnement de la formation
telles que le Fonds d'Aide à la Formation Professionnelle et à
l'Apprentissage (FAFPA) au Mali, le Fonds pour le Développement de la
Formation Professionnelle ( FDFP) en Côte d'Ivoire, l'Office Nationale de
la Formation Professionn elle (ONFP) au Sénégal, par exemple.
En outre, une systématisation des plans de formation
pourrait contribuer, à terme, à mettre en place un management des
compétences, qui irait au delà d'une simple gestion des
programmes et actions de formation. En effe t, le knowledge management
s'inscrit dans une perspective plus globale, car il permet, entre autres, une
capitalisation de toutes les connaissances et savoir - faire individuels et
collectifs, contribuant ainsi à l'acquisition et à la
préservation du patrimoine humain de l 'entreprise.
Il convient également de regretter que le
système de formation en Afrique produit une pléthore de
diplômés de l'enseignement supérieur, parfois dans des
spécialités qui ne sont pas toujours indispensables pour les
économies du continent. Dans le même temps, on constate un e
pénurie de personnes formées au niveau de la maîtrise et de
l'exécution. Cette situation contribue fortement à bloquer le
développement des entreprises.
17
Les insuffisances liées à la culture de
l'oralité
Tout le monde reconnaît les vertus de l'écriture,
en ce sens que ce mode d'expression permet de consigner, de formaliser dans un
code commun et de retrouver des traces de toute transaction. La culture
africaine traditionnelle, fondée sur l'expression orale, déteint
très fortement sur notre mode de communication. Nous ne nions pas du
tout le fait que cette culture de l'oralité présente des
avantages au niveau des relations interpersonnelles. Cependant, force est de
reconnaître qu'elle a ses limites objectives d ans le cadre du
management, lequel s'appuie en priorité sur des éléments
écrits.
En effet, combien de fois avons-nous eu affaire à un
interlocuteur qui se suffit de la parole donnée, sans se soucier de
remettre entre nos mains un document écrit récapitulant les
termes de nos accords ? C'est à croire que nous éprouvons de
l'aversion ou nous méfions de la preuve écrite.
Il reste entendu qu'il est plus aisé de rédiger
un compte rendu d'un entretien si l'on a, au préalable, noté par
écrit les points essentiels à retenir. Par contre, lorsqu'on se
contente de faire confiance à sa mémoire, il n'est pas
étonnant que ce compte rendu écrit souffre d'un manque de
fidélité et d'exhaustivité.
A plusieurs reprises, il nous a été donné
de constater que la plupart de nos interlocuteurs ne lisent pas
entièrement les documents que nous mettons à leur disposition. La
preuve en est qu'ils posent souvent des questions pour lesquelles les
réponses précises figurent dans les écrits que vous avez
pris la peine de leur remettre.
Une des conséquences du recours permanent à
l'expression orale est une carence en matière de rédaction. En
effet, à force de se passer de l'expression écrite, on court le
risque de ne pas améliorer ses capacités rédactionnelles.
La culture et l'histoire africaine ont toujours été
véhiculées par les griots qui, par essence, ne font appel
qu'à la parole déclamée ou chantée.
Dans le même ordre d'idée, les guérisseurs ou
médecins traditionnels africains ont toujours conservé
jalousement les pouvoirs occultes légu és de pères en fils
par leurs ancêtres. Il n'est pas étonnant, dans ces conditions,
que tout Africain ait naturellement tendance à veiller à la
confidentialité de ce qu'il pense, à tort, être un bien
propre.
18
La gestion du temps
A l'évidence, l'Africain entretient une relation assez
ambiguë avec cette ressource rare, qui est loin d'être recyclable ou
reconductible à souhait. Comme tout le monde, nous en sommes convaincus,
mais nous éprouvons énormément de difficultés
à gérer cette ressource particulière.
Il est de bon ton, pour un Africain bien élevé,
lorsqu'il rencontre une autre personne, de consacrer le maximum de temps aux
salutations. Limiter les salutations à leur plus simple expression
reviendrait à ne pas tenir compte du fait que notre interlocuteur
appartient à un environnement plus large. Par conséquent, il nous
revient, par respect des convenances sociales, de prendre des nouvelles de
toute sa famille au sens large.
Un phénomène qui consomme également une
bonne partie de notre horaire de travail, c'est le temps que nous nous sentons
obligés de consacrer aux visites inopinées et interminables qui
nous sont rendues sur le lieu de travail. Nous éprouvons
d'énormes difficultés à les planifier, à en limiter
la durée, et encore plus à les refuser. C'est à se
demander si la fréquence et le volume des visites qui nous sont rendues
sur le lieu de travail ne sont pas, pour nous, un indicateur pertinent de la
considération que nous vouent nos parents et amis. De même que nos
proches répondent à nos invitations lorsque survient un
événement dans notre famille, nous sommes tenus d'honorer de
notre présence toutes les cérémonies familiales auxquelles
nous sommes liés d'une façon ou d'une autre. Ces absences
temporaires expliquent la faiblesse des taux de ponctualité et
d'assiduité, qu'il est facile de constater. Il est évident que
ces fragments de temps perdus, mis bout à bout, constituent un manque
à gagner non négligeable pour l'entreprise.
L'utilisation du peu de temps disponible pose également
problème dans la mesure où nous ne prenons pas toujours la peine
de fixer des priorités dans nos activités,
préférant souvent gérer le présent au
détriment du moyen et du long terme.
Enfin, notre énumération serait
incomplète si nous ne parlions pas de l'utilisation de ce merveilleux et
simple outil de gestion du temps qu'est l'agenda. Notre constat personnel est
que beaucoup de responsables tiennent
19
rarement à jour leur agenda professionnel. De même,
il nous a été souvent donné de constater que, dans celui
qu'ils gèrent eux -mêmes, ne sont pas toujours consignés
les événements figurant dans l'agenda de leur secrétariat,
lorsqu'il existe.
Les pesanteurs sociales
Contrairement au jeune des pays développés,
l'enfant Africain est pris en charge, durant toute sa jeunesse et son ad
olescence, par ses parents au sens large et tous les membres de sa
communauté d'origine. En effet, l'éducation du jeune Africain ne
revient pas seulement à ses parents stricto sensu. Cette prise en charge
sociale a pour corollaire que tout Africain qui att eint un certain niveau de
réussite sociale se trouve ainsi dans l'obligation morale de rendre la
pareille à ceux qui l'ont aidé et soutenu dans les moments
difficiles (études, hébergement, argent de poche ...), alors
qu'il était incapable de faire face tout seul à ses besoins
d'éducation et de subsistance. Le règlement de cette dette
sociale explique souvent le fait qu'un manager ne puisse pas prendre certaines
décisions concernant un parent proche ou éloigné, ou un
membre de sa communauté d'origine.
Dans notre référent culturel, le statut de
supérieur n'est pas conféré uniquement par la position
hiérarchique, mais aussi et avant tout par des considérations
d'ordre social. Par conséquent, nous avons une tendance naturelle
à accorder plus de considération à notre supérieur
si sa position hiérarchique est renforcée par sa position sociale
(ethnie, relations de cousinage ...). Ces relations informelles
découlant de la position sociale déteignent forcément sur
les relations supérieur-subordonné établies par
l'entreprise. Il est parfois difficile sinon impossible, pour un Africain, de
faire comprendre à une personne plus âgée que son droit
d'aînesse ne s'applique pas dans le milieu du travail. Face à
cette situation, la plupart des jeunes cadres sont désarmés
lorsqu'i ls sont chargés de manager des travailleurs plus
âgés ou plus expérimentés.
Tous ceux qui ont réfléchi sur le management
reconnaissent le fait que le phénomène du changement est
inéluctable dans tout processus. En effet, il serait illusoire de penser
qu'on peut gérer une entreprise moderne sans faire face de temps
à autres à des changements dans les façons de faire ou de
se
20
comporter. Malheureusement, la mise en oeuvre de ces changements
se heurte souvent à des résistances individuelles et collectives,
dans la mesure où les acteurs concernés se soucient plus de
maintenir la stabilité sociale, plutôt que de prendre le risque de
perturber l'ordre établi.
Notre inventaire des pesanteurs sociales serait incomplet si
nous ne faisions pas cas d'une réalité africaine qui pèse
très lourdement dans la gestion des entreprises. Dans sa conception
moderne, toute entreprise a pour vocation première, pour ne pas dire
principale, de créer des richesses au profit de ses promoteurs et de ses
actionnaires. Cette conception de l 'entreprise en tant que centre de profit
nous est imposée, qu'il s'agisse d'une entreprise publique ou d'une
entreprise privée. La seule différence réside dans le fait
que les ressources ainsi générées sont mises à la
disposition de la collectivité dans le cas du secteur public, et
à la disposition de quelques actionnaires lorsqu'il s'agit d 'une
entreprise privée. Ce point nous paraît primordial car l'Africain
a tendance à considérer l'entreprise qui l'emploie, non pas comme
un centre de production de ressources, mais comme une oeuvre sociale à
sa disposition. Suivant le cas, l'employeur et le supérieur
hiérarchique sont sollicités en permanence pour tous les besoins
financiers et sociaux que rencontrent les travailleurs, même en dehors du
lieu de travail. P our illustrer notre propos par un seul exemple, il suffit d
'examiner le bulletin de salaire d'un travailleur et de noter tous les
prélèvements qui y sont opérés au titre
d'engagements contractés auprès de fournisseurs de biens
d'équipements ou de divers créanciers. De fait, le gestionnaire
du personnel ou de la paie passe la plupart de son temps à veiller
à ce que la quotité cessible ne soit pas atteinte, afin de
garantir à l'employé un minimum vital. De plus, un employeur
serait très mal inspiré de ne pas s'associer, d'une façon
ou d'une autre, aux événements familiaux qui surviennent dans la
vie de ses employés.
Les préjugés dans les relations personnelles
Les insuffisances que nous venons d'évoquer ne doivent
pas nous faire croire que le travailleur Africain est incapable de faire preuve
de professionnalisme. Pour avoir côtoyé divers milieux
professionnels, nous sommes en mesure d'affirmer que le continent africain
regorge de compétences qui ne demandent
21
qu'à être mises à contribution.
Malheureusement, force est de constater que nous avons tendance à faire
plus confiance, à priori, aux spécialistes qui nous viennent
d'autres pays en général, et des pays développés en
particulier. En effet, il est courant de voir un décideur Africain
porter son choix sur u n intervenant extérieur, quitte à lui
accorder plus de ressources matérielles et financières que s'il
avait confié le poste ou la mission à un Africain justifiant du
même profil académique et/ou professionnel.
Une des conditions à remplir lorsqu'on veut m ettre des
gens à l'épreuve, c'est de les placer en situation de
compétition afin de faire émerger les meilleurs. Or, il nous
semble que dans la plupart des entreprises en Afrique, cet esprit de
compétition n'est pas de mise. La tendance générale serait
plu tôt de mettre tous les travailleurs d'une équipe sur un pied
d'égalité, ce qui aboutit à une absence
d'équité.
Il est important, pour quelqu'un qui veut améliorer ses
compétences, de prendre conscience et de reconnaître ses propres
limites et ses insuffisa nces. Par orgueil mal placé ou par amour
propre, nous sommes plutôt enclin à refuser d'admettre nos
incompétences, quitte à ne jamais saisir l'occasion de les
combler. Il nous est souvent arrivé de vérifier cette assertion
grâce aux supports d'auto évaluation que nous distribuons à
la fin de certains de nos séminaires de formation.
Enfin, pour clore ce chapitre sur les préjugés
dans les relations personnelles, il nous paraît utile de fustiger notre
propension à expliquer et excuser nos lacunes en nous
référant constamment à nos «valeurs»
culturelles. Il est certain que les Africains ont, au même titre que tous
les autres peuples, certaines valeurs positives. Cependant, une valeur ne peut
être appréciée comme positive que si elle permet
d'atteindre les object ifs qui sont fixés, dans son contexte de mise en
oeuvre. Or, il se trouve que notre propos se rapporte au management des
entreprises.
22
Section IV Le cas des experts consultants des pays
ACP
Déjà en 1997, Daniel Assoumou Mba, Claude
Uzureau et Claude Vache rot, trois experts très au fait de la Convention
de Lomé (signée entre l'Union Européenne et les pays
d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique), signaient dans la revue «
le Courrier » un article fort intéressant sur la
nécessité de renforcer le potentiel des consultants
Africains.11 Dans cet article, qui est toujours d'actualité,
les auteurs soulignent le nombre insuffisant de consultants Africains à
la hauteur des enjeux du développement économique du continent.
Le manque de professionnalisme et la prolifération des structures,
souvent conséquences de la faiblesse des moyens financiers et du
chômage, devrai ent inciter les décideurs à favoriser les
actions spécifiques qui puissent renforcer la capacité de la
consultance locale. L'idée d'accroître le transfert de savoir
faire dans ce domaine n'est pas nouvelle et elle est partagée par
certaines organisations internationales et autres institutions axées sur
la coopération Nord-Sud. C'est ainsi que la Banque Mondiale et les
autres banques de développement, dont la Banque Africaine de
Développement reconnaissent la nécessité d'impliquer les
consultants locaux dans les projets qu'elles contribuent à financer.
Pour sa part, l'Union Européenne et les pays ACP développent la
même idée et cherchent à l'appliquer dans la mise en oeuvre
conjointe de la convention de Lomé IV, c'est -à-dire dans les
projets financés par le Fonds Européen de Développement.
L'article souligne qu'à part les cabinets d'experts comptables qui
suivent des règles professionnelles très strictes et dont la
compétence n'est généralement pas contestée, il
convient de s'intéresser à deux catégories : a) les
bureaux d'études techniques d'aménagement qui rassemblent des
compétences techniques très variées et
11 Daniel Amoussou MBA, Claude UZUREAU et Claude VACHERAU. -
Experts consultants des pays ACP (un potentiel à renforcer) -
Le courrier ACP-UE, septembre octobre 1997, Numéro 165, p. 5-6
23
parfois très pointues, en fonction de la taille du
cabinet et de ses domaines d'intervention. La notoriété de ces
bureaux est fonction de l'expérience professionnelle de ses membres. b)
les cabinets conseils de promotion et de développement qui regroupent le
plus grand nombre de consultants et qui s'intéressent à toutes
les actions de promotion et d'assistance générale.
Les auteurs soulignent que les facteurs locaux qui contribuent
aux faiblesses rencontrées dans beaucoup de pays sont essentiellement
dus au nombre relativement élevé de cabinet au regard du
marché solvable de la consultance. En effet, si les besoins
d'études, de conseil et de formation sont énormes, les
bénéficiaires de la consultance sont en revanche
généralement dans l'impossibilité d'en assurer le
financement. À l'exception de quelques gr andes entreprises, la
quasi-totalité de la consultance est financée par les bailleurs
de fonds. S'ajoute à cela une grande disparité de taille -
à coté de cabinets structurés et parfois importants, on
trouve toute une gamme d'entreprises de consultance, allant jusqu'aux
consultants individuels - et aussi, un manque de professionnalisme dans
certains cas. Les causes en sont multiples et tiennent notamment à une
formation insuffisante, voire inexistant, à une expérience
insuffisante vis-à-vis des domaines d'études, à une trop
grande diversification des cabinets, tant dans les prestations offertes que
dans les domaines d'activité couverts, sans que ceci corresponde
à une qualification des prestataires et à la contrainte
financière des clients locaux.
Le manque d'organisation de ce secteur professionnel constitue
également une de ses faiblesses. La certification d'un cabinet pour un
domaine de consultance donné suppose en effet l'existence d'une
structure professionnelle appropriée. En l'absence de certification, un
niveau de prestation satisfaisant ne peut pas toujours être garanti. Pour
terminer leur article, les auteurs suggèrent la mise en place d'une
structure d'assistance pour développer le professionnalisme des
consultants Africains, qui suppose la formati on des dirigeants à la
gestion d'un bureau d'ingénieurs conseils par des séminaires sur
le métier de consultants, la stratégie de développement,
la prospection, la prestation, la gestion des contrats et la formation au
métier de formateur.
24
Section V La relation client/conseil
La quasi-totalité des interventions des consultants dans
les pays africains, dont le développement économique est
très fortement tributaire de l'aide extérieure, est
encadrée et financée directement ou indirectement par des
institutio ns internationales.
Cette situation de dépendance a une grande incidence
sur les relations qu'entretiennent les consultants avec leurs clients
potentiels.
Pour illustrer ces types de relations, il convient de
s'inspirer de la typologie préconisée par Yves
PEREZ12, pour définir les relations qu'entretiennent les
consultants avec leurs clients.
L'auteur distingue trois grands modes de relation
client/conseil, à savoir le client dominant, le consultant dominant et
la coproduction client/conseil. À partir de ces trois modes, l'auteur
dégage cinq types de stratégies d'intervention de conseil, qui
peuvent être résumés ainsi qu'il suit
LES TROIS MODES DE RELATIONS CLIENT / CONSEIL
|
LES STRATEGIES GENERIQUES CORRESPONDANTES DE
L'INTERVENTION DE CONSEIL
|
Le client dominant
|
Stratégie de type 1 - centrée sur le cahier des
charges fonctionnel
|
Stratégie de type 2 - centrée sur le recours
à l'appel d'offres
|
Le consultant dominant
|
Stratégie de type 3 - L'intervention de conseil
orientée "produit"
|
La co-production client / conseil
|
Stratégie de type 4 - L'intervention de conseil
orientée "processus"
|
Stratégie de type 5 - L'intervention de conseil
orientée "tiers intervenant et co-production plurielle"
|
Tableau 3 : Modes de relations client/conseil et types de
stratégies d'intervention (source : Yves PEREZ)
La stratégie d'intervention centrée sur le cahier
des charges fonctionnel : dans ce cas, le client a bien identifié son
problème et élabore seul, ou avec l'aide du consultant, les
résultats attendus de la mission, les cl auses techniques à
12 PEREZ Yves André. - Pratique du conseil en
entreprise. - Paris : maxima, 2004. - p 171-176.
25
respecter, ainsi que la démarche à suivre pour
résoudre efficacement le problème. C'est le client qui domine
l'ensemble de la mission.
La stratégie d'intervention centrée sur l'appel
d'offre s : Le client exprime ses besoins et élabore un appel d'offres
ouvert ou restreint, met en concurrence plusieurs cabinets et choisit celui qui
lui propose la réponse la mieux adaptée à ses besoins
spécifiques.
La stratégie d'intervention orientée « produit
» : Le client est face à un problème qu'il ne peut
résoudre qu'en implantant dans sa structure un produit « livrable
» par le consultant. Dans ce cas de figure, le consultant joue le
rôle d'expert, de technicien vis-à-vis du client.
La stratégie d'intervention orientée « «
processus » : le client est confronté à un problème
pour lequel il ne dispose pas de réponse dans son répertoire de
routine organisationnelle. Il attend du consultant qu'il l'aide à bien
poser le problème et à faire émerger des pistes de
solution. La mission sera conduite en coproduction.
La stratégie d'intervention centrée sur le tiers
intervenant : En plus du client et du consultant, une structure publique
intervient dans la mise en relation des deux parties. Cette stratégie
intervient très souvent sur des concepts et des produits imposés
par des normes ou une réglementation publique. Le tiers intervenant agit
comme un régulateur du processus d'intervention. Ce dernier type de
stratégie obéit à des logiques différentes et
à des jeux d'intérêts spécifiques.
Dans le cas de l'intervention de conseil en Afrique, ce
dernier type de stratégie est très fréquent. En effet, il
est très courant que les prescripteurs soient en même temps les
bailleurs de fonds, qui décident de l'opportunité et qui
financent les missions de conseil et de formati on en lieu et place des
clients. La pratique du BDS ( Business Development Services) - en
français « service aux entreprises » ou service d'appui aux
entreprises » en est une parfaite illustration. Dans le cadre des
mécanismes d'aide au développement, les bailleurs
bilatéraux et multilatéraux ont décidé, depuis les
années quatre vingt dix, de changer de mode d'intervention, pour pallier
aux insuffisances des
26
gouvernements à gérer rationnellement les fonds
mis à leur disposition. Dans leur nouvelle approche, les bailleurs de
fonds désignent des facilitateurs qui jouent le rôle d'agences
d'exécution et régulent le marché du conseil et de la
formation, comme en témoignent les deux schémas
ci-après:
L'approche ancienne : une substitution au marché
Consultants
La nouvelle approche : faciliter le développement du
marché des services
Fourniture directe des services
Facilitation de l'offre et de la demande
Bailleur/ Gouvernement
Agence gouvernementale, programme de bailleurs, ONG
Financement des bailleurs
Entreprise
Consultant
Entreprise
Consultant
Entreprise
Facilitateur
Entreprise
Consultant
Fourniture directe des services
Entreprise
Entreprise
Entreprise
Entreprise
Tableau 4 : Modalités d'intervention des con sultants
dans le cadre du BDS13
13 Les BDS (Business Development Services) ;
L'actualité des services aux entreprises ; République
Française - Ministère des Affaires étrangères -
DGCID ; quatrième trimestre 2001 ; Numéro 1
27
Chapitre II La pratique du conseil en Europe
Section I : En France
Le marché français du conseil, qui compte
quelques 23.000 sociétés (affaires et gestion, juridique,
comptable, publicité, systèmes informatiques, études de
marché et sondage), se présente ainsi qu'il suit :
35% des établissements recensés, soit environ
8.000 sociétés, sont orientés vers le conseil pour les
affaires et la gestion (code NAF 74.1G dans la nomenclature). La
création d'entreprises dans ce secte ur a connu une évolution de
36% entre 2002 et 2004 ;
90% du chiffre d'affaires de la profession est
réalisée par des entreprises dont le siège est
situé en région parisienne. Ce ratio est seulement
justifié par le fait que les facturations sont effectuées par les
sièges sociaux. Il ne s'agit pas d'une concentration du marché en
région parisienne.
Des profils d'entreprises très variés ; on
dénombre 280 grandes sociétés de conseil en management,
parmi lesquelles Accenture, Cap Gémin/Ernst and Young, IBM Business
consulting services, Braxton, Bearing Point et CSC Peat Marwick, qui
réalisent 50% du chiffre d'affaires de la profession.
La demande naît souvent de l'offre, d'où la
difficulté du marché.
La France accuse un retard manifeste par rapport à
d'autres pays européens (Italie, Grande Bretagne, Allemagne), car le
recours au conseil n'est pas encore assez ancré dans les habitudes des
individus, des entreprises, des col lectivités et des associations.
La tendance du conseil en management était en assez
forte croissance depuis 1995 (10% en 1996, 25% en 1997, 37% en 1998) ; en
2001-2003, la demande de conseil a fortement diminué, entraînant
une chute des tarifs ; durant la période 2004-2005, on constate une
nouvelle reprise des activités, avec une croissance annuelle moyenne de
4% (chiffre fourni par le SYNTEC). Il convient
28
de signaler que ce taux est nettement en dessous de celui des
années quatre vingt dix, mais est supérieur au taux de croissance
actuel de l'économie française.
Les donneurs d'ordre exigent souvent du prestataire qu'il
fasse preuve de compétence technique, qu'il lui fasse des propositions
claires et surtout qu'il lui offre un bouquet de services complets à
réaliser sur mesure.
Les clients déjà acquis sont les premiers
prescripteurs, dans la mesu re où le « bouche à oreille
» fonctionne très bien et très vite dans la profession ; le
professionnalisme l'emporte sur la relation person nelle.
Les rentes de situations deviennent de plus en plus rares, dans
la mesure où la concurrence tend à se diversifier (grandes
entreprises privées, écoles de gestion, juniors et seniors
entreprises, experts comptabl es, organismes consulaires ...).
Depuis 2002, les petits cabinets (la plupart n'ont aucun
salarié) présents sur une niche s'en sortent mieux que les grands
ca binets, qui doivent gérer leurs sureffectifs, après les
embauches massives des années 1999-2000.
Le taux annuel de création est très
élevé (15%). Il en est de même du taux de
défaillance. En effet, 80% des créateurs échouent
dès la première année, du fait notamment de la
difficulté qu'ils éprouvent à définir leur offre
(source : IDCE). C'est ainsi qu'on relève, dans l'ensemble du secteur du
conseil pour les affaires et la gestion, 606 liquidations en 2000, 674 en 2001
et 793 en 2002 (source :
www.cofacerating.fr).
La crédibilité étant difficile à
acquérir sur présentation de sa seule carte de visite, il est
fortement recommandé de travailler en partenariat ou en sous - traitance
pour le compte d'une structure bénéficiant déjà d
'une notoriété dans le domaine.
L'activité de conseil est de nature libérale
(prestation à caractère intellectuel avec immatriculation
à l'URSSAF) ; elle n'est pas réglementée, en dehors des
dispositions de la convention collective établie par la
Fédération SYNTEC et le CICF (Chambre des Ingénieurs
Conseils de France).
29
Section II : L'institut pour le Développement du
Conseil d'Entreprise (IDCE)
Présentation
Créé en 1987 à Angers avec l'appui du
Conseil général de Maine et Loire, du Conseil Régional des
Pays de la Loire et de différents ac teurs locaux et régionaux,
l'IDCE est le spécialiste dans la formation et la préparation des
cadres à l'exercice du métier de conseil. L'IDCE est
présent à Angers, Paris et Lyon.
L'Institut a développé une culture conseil plus
orientée vers les PME, les organisations de tailles moyennes, les
administrations décentralisées et les associations
Il a conçu et expérimenté une
pédagogie spécifique dans l'accompagnement des cadres porteurs de
projet conseil et des consultants en activité.
Les parcours proposés par l'IDCE ont trois objectifs :
mettre à disposition des outils pour construire l'offre de services
conseil, procurer les savoir, savoir faire et savoir être indispensables
pour développer une action de conseil efficiente et faire du stagiaire
un professionnel du conseil.
L'offre de l'IDCE peut être résumés ainsi
qu'il suit :
Formations
|
Professionnel du conseil (diplôme de consultant - niveau
2)
|
Accès au conseil d'entreprise
|
Parcours personnalisé (séminaires)
|
Coaching personnalisé
|
Services
|
Senior entreprise
|
Incubateur de TPE de conseil
|
Tableau 5 : produits et services de l'IDCE
Depuis sa création, l'IDCE a formé plus de 1000
consultants, dont 56% ont créé leurs propres structures et 33%
sont devenus salariés en cabinet et 11% interviennent en qualité
de consultants internes, chefs de projet ou auditeur - conseil.
Le personnel permanent de l'IDCE est structuré ainsi
qu'il suit :
Le Directeur est secondé par trois collaboratrices :
une Assistante de Direction, une Assistante chargée de la Communication
et du Recrutement, ainsi qu'une
30
Assistante chargée de la Pédagogique et de la
Recherche. L'équipe pédagogique permanente compte quatre
intervenants, dont un responsable de la formation des formateurs.
Plusieurs consultants en activité, des cadres d'entrep
rise et des chercheurs y interviennent comme formateurs à temps partiel.
L'équipe ainsi composée confère à l'IDCE une
richesse indéniable, en termes de compétences professionnelles et
pédagogiques, dans la mesure où elle permet à la structure
de bénéficier des avantages d'un travail d'équipe entre
des enseignants chercheurs et des praticiens réfléchis.
L'atelier projet conseil - une approche
pédagogique novatrice
Devant l'absence d'un modèle de référence
pédagogique, l'IDCE commença à expérimenter en 1998
une approche très innovante en mettant en place l'Atelier Projet Conseil
(APC), qui est une démarche d'expérimentation par «
approximations successives » selon l'expression du psychosociologue
Américain Kurt LEWIN.
Le fonctionnement de l'APC, qui dure une quinzaine de jours
étalés sur les neuf mois que dure le cycle « professionnel
du conseil », repose sur l'idée que la connaissance n'est pas
quelque chose de donné mais un « construit », sans cesse
susceptible d'être réagencé, restructuré 14.
L'Atelier Projet Conseil offre au stagiaire la
possibilité d'élaborer son offre de services de conseil et de la
valider sur le terrain et en salle, avec les feed -backs que lui
délivrent l'animateur et les autres stagiaires. C'est une approche
pédagogique centrée sur la co nstruction et
l'opérationnalisation du projet du stagiaire. Ainsi, l'APC constitue un
véritable micro -système d'apprentissage du métier de
conseil.
Le stagiaire qui entre à l'IDCE est porteur de deux
éléments : ses compétences et son pré-projet de
conseil. Lors de chacune des séances qui constituent l'ensemble des APC,
ce stagiaire a la possibilité de faire une présentation audio
visuelle de l'état d'avancement de son projet et de son planning de
réalisation,
14 PEREZ, Yves-André, « Contribution à une
théorie de l'intervention de conseil dans les organisations : une
approche de type phénoménologique et constructiviste »,
Thèse pour le doctorat en sciences de gestion, Université
Paris Dauphine 2004, 742 pages, p 105
31
devant un public constitué par la majorité des
stagiaires. Après la présentation, l'animateur et deux
participants (jouant le rôle de critiques) émettent oralement et
par écrit leurs avis et suggestions sur le travail
présenté. Il revient au présentateur de prendre note de
ces observations et de les i ntégrer pour enrichir, corriger et faire
évoluer son projet et son offre de service lors de la prochaine
séance. L'APC fonctionne sur le principe de la permutation des
rôles. Chaque présentateur, qui sollicite et reçoit la
critique de ses pairs et de l'animateur, exercera ensuite les rôles de
critique et d'observateur.
Afin de développer ses capacités d'écoute
active et de reformulation, un des stagiaires est placé en position
d'observateur. Il lui est demandé de prendre note et de restituer au
groupe ses observations sur la manière dont les échanges se sont
déroulés.
L'animateur joue le rôle de facilitateur et indique des
sources d'informations relatives aux bonnes pratiques du conseil, aux
connaissances disponibles sur le marché et les réseaux d'experts
concernant le projet du stagiaire.
Pendant la séance, le public se tient en position
d'écoute. Il ne peut intervenir qu'après tous les autres (le
présentateur, les critiques, l'animateur IDCE et l'observateur), pour
évoquer des idées qui n'auraient pas e ncore été
abordées par les participants.
L'Atelier Projet Conseil constitue « un micro système
» d'apprentissage du conseil, puisque chacun des participants se trouve
successivement en position de « consultant » vis-à-vis des
projets présentés par les autres participants, et de «
client », puisqu'il présente son offre au public, qui lui adresse
en retour critiques et conseils en vue de la reformuler ou de la rectifier.
L'originalité de l'APC aussi et surtout dans le va
-et-vient permanent entre la réflexion qui se déroule dans le
cadre des séances successives, à raison d'une journée
toutes les deux semaines, et le « terrain ». En effet, le stagiaire
est invité tout d'abord à réaliser son étude de
marché suivant une méthodologie définie, à
rechercher des missions de terrain, afin de réaliser concrètement
son offre de service, et à développer son réseau
relationnel au fil des mois.
32
PARTIE II LA PRATIQUE DU CONSEIL EN AFRIQUE
NOIRE FRANCOPHONE
33
Chapitre I l'identification et l'analyse des b esoins
de formation des consultants au Burkina
Faso, au Mali et au Sénégal
Section I Système de collecte et de traitement
des informations
Compte tenu des contraintes de distance (la population cible est
domiciliée dans trois pays assez lointains (le Burkina Faso, le Mali et
le Sénégal), il a fallu s'appuyer sur des relais-réseaux
de connaissances personnelles, ainsi que sur le personnel de structures d'appui
aux entreprises dans ces pays. L'enquête est basée exclusivement
sur un questionnaire écrit (avec des champs de formulaire à
renseigner) et envoyé par e mail (Cf. l'annexe III). Les personnes
questionnées étaient invitées à remplir le
formulaire, le sauvegarder sous un nom de leur choix et le renvoyer par
mail.
La Maison de l'Entreprise du Burkina Faso (MEBF) a d'ailleurs
profité de notre étude pour poser aux consultants d'autres
questions destinées à mieux les connaître, afin d'adapter
ses prestations.
La principale difficulté, inhérente à la
procédure utilisée, a été l'impossibilité de
travailler sur un échantillon bien déterminée. En effet,
les relais -réseaux mis à contribution ne disposaient pas d'une
analyse préalable de la population cible. Cette situation est due au
fait que ni les consultants, et encore moins leurs prescripteurs, ne sont assez
organisés pour fournir des données démographiques fiables
sur la profession. Par conséquent, il n'a pas été possible
de procéder à un échantillonnage avant l'envoi des
questionnaires. Cependant, cette insuffisance procédurale ne devrait pas
remettre en ca use la validité des réponses recueillies.
Il n'a pas non plus été possible de valider ou de
repréciser les réponses en procédant à des
interviews, ce qui aurait renforcé leur pertinence. Cette
34
insuffisance apparente est atténuée par le fait
qu'avant cette étude, le besoin de formation des consultants africains
était déjà assez bien circonscrit, grâce à
une mission et des évaluations de séminaires effectués
récemment sur le même terrain. Le tableau ci-après donne un
aperçu de ces actions antérieures à la présente
étude:
De janvier à mars 2001 : l'étude
portant sur les besoins de formation des consultants Maliens,
réalisée pour
le compte de l'Agence pour la
Promotion de l'Entreprise Privée (APEP) - Banque
Mondiale
|
Cf. Annexe I
|
De juin 2004 à juin 2005 : résultats de
l'évaluation des 5 séminaires
|
Cf. Annexe II
|
« ingénierie de l'intervention de
conseil » animés au Sénégal et au
|
|
Burkina Faso, auxquels ont participé
|
|
61 consultants
|
|
Tableau 6 : sources antérieures d'identification des
besoins de formation des consultants Africains
Il est probable que les informations contenues dans ces deux
sources restent encore d'actualité. Cependant, pour les besoins de la
présente étude, il était nécessaire d'aller
au-delà des besoins de formation et d'amener les consultants à
exprimer de manière plus pointue leur demande de formation. La nuance
entre ces deux concepts (besoin et demande) est d'une importance capitale. En
effet, le besoin de formation peut être perçu ou
soupçonné à l'occasion de certains
évènements (recherche documentaire, observation des pratiques
professionnelles, interprétation des erreurs ...etc.). Par contre, la
demande de formation, pour être crédible et déboucher sur
une action de formation « vendable », doit être exprimée
par les intéressés eux-mêmes.
Section II Les profils et les secteurs d'intervention
des consultants interrogés
Le questionnaire a permis de recueillir et de traiter les faits
et les opinions de consultants en activité dans seulement deux pays. En
effet, malgré plusieurs relances, il n'a pas été possible
d'obtenir les résultats du Sénégal. Ainsi, vingt deux (22)
réponses reçues en retour, dont vingt (20) du Burkina Faso et
deux (2) du Mali, ont été compilées, ce qui permet de
dégager les tendances ci-après.
25,00%
30,00%
moins de 5 ans entre 5 et 10 ans plus de 10 ans
45,00%
35
Graphique 1 : Répartition des consultants par niveau
d'ancienneté dans la
profession
La grande majorité des intervenants déclarent
être spécialisés dans le conseil et la formation en
direction des micro, Petites et Moyennes Entreprises (mPME) et des
organisations non gouvernementales (ONG), au xquelles ils apportent
principalement leurs expertises dans des domaines tels que l'audit, le
management, le droit, le marketing, la gestion administrative et
financière, la communication.
Ils sont également sollicités, dans une moindre
mesure, pour de l'appui conseil à la création d'entreprise,
l'élaboration de business plan, la qualité et la mise en place de
systèmes informatiques.
36
Section III. Les résultats
enregistrés
L'offre de conseil et de formation
Globalement, il ressort assez nettement que l'offre de conseil
est quantitativement et qualitativement diversifiée, mais insuffisante
et pas assez visible, du fait surtout d'un manque de professionnalisme. Cette
carence permet aux cabinets des pays développés en g
énéral, français et belges en particulier, d'intervenir
sur le marché, en sous traitance avec les consultants et cabinets
locaux, qui ont une meilleure connaissance du terrain.
Le processus d'intégration économique en cours
dans la zone UEMOA (Union Économique et Monétaire de l'Ouest
Africain) amplifie l'offre, mais donne plus d'opportunités aux
ressortissants de pays relativement plus développés, tels que le
Sénégal et la Cote d'ivoire. Les choses évoluent plus
lentement dans d'autres pays comme le Mali et le Burkina Faso. Ces
échanges Sud -Sud permettent aux consultants de coopérer et de
développer un certain professionnalisme.
Malgré ces quelques avancées, le secteur souffre
d'un manque d'intervenants dans certains domaines pointus. Par ailleurs, il
n'exis te pas encore d'organisations à même de prendre en charge
les besoins de professionnalisation des membres.
La demande de conseil et de formation
Le recours au conseil pour acquérir de la valeur
ajoutée n'est pas suffisamment développé. Les entreprises
ont plutôt tendance à faire appel au consultant lorsqu'elles ont
besoin d'un soutien financier de la part des bailleurs de fonds et des
institutions d'appui au développement
Pourtant, les entreprises africaines ont un besoin croissant
en matière de conseil et de formation, du fait de la
nécessité qu'elles ont à accroître leurs
compétences pour être compétitives sur un marché
mondialisé, donc de plus en plus concurrentiel
37
Les micros petites et moyennes entreprises (mPME) constituent
l'essentiel du tissu économique. Leurs moyens financiers limités
ne leur permettent pas de bénéficier régulièrement
des services des consultants, malgré leurs importants besoins en
développement. Cette carence financière est supplée tant
soit peu par les partenaires au développement, qui mettent en place des
structures d'appui, intervenant dans le cadre des Business Development services
(BDS). Le BDS est un terme générique anglais qui recouvre
l'ensemble des services non financiers aux entreprises tels que le conseil, la
formation, l es services techniques, l'information, les transferts de
technologie, les partenariats d'entreprise, etc. Le terme est traduit par
services aux entreprises ou services d'appui aux entreprises.
Au niveau des grandes entreprises, les processus de privatisati
on ou d'ouverture des capitaux de beaucoup d'établissements publics
offrent des opportunités non négligeables
Les commanditaires ne sont pas toujours solvables et sont
obligés de faire appel aux financeurs, que sont les agences
d'exécution mis en place par les bailleurs de fonds bilatéraux et
multilatéraux
La prescription emprunte souvent des canaux informels, dans la
mesure où la plupart des affaires sont conclues sur la base de
connaissances personnelles, qui sont autant de réseaux informels, qui ne
répon dent pas toujours à des critères de transparence
dans la mise en compétition
La tendance des prescripteurs est de faire très souvent
appel aux mêmes intervenants. C'est la raison pour laquelle les cabinets
obtien nent souvent des missions par récurrence, lorsqu'ils ont
l'occasion de donner satisfaction à un client. C'est ainsi que des
short-lists sont utilisées lors des consultations restreintes, sans
toujours passer par des appels à manifestation d'intérêt,
qui auraient permis à tous les intervenants potent iels de postuler.
Les freins au développement des métiers du
conseil
Plusieurs catégories de facteurs contribuent à
freiner l'essor des consultants. Pour les besoins de la présente
étude, deux groupes de facteurs sont
38
privilégiés : ceux relavant des
caractéristiques du marché et ceux dus au profil des
consultants
Du fait de l'opacité qui règne dans ce milieu,
les consultants interrogés déplorent le développement
d'une certaine forme de corruption dans l'attribution des marchés. C'est
ainsi qu'il est fréque nt de se retrouver en présence de termes
de références imprécises ou élaborés
exprès pour des prestataires déjà ciblés. Cette
situation induit une concurrence déloyale entre les prestataires
potentiels, qui ne connaissent pas toujours les critères qui prés
ident à la sélection des propositions techniques et
financières, ni à l'adjudication des marchés. Les
affinités personnelles et les considérations subjectives sont
mises en avant, au détriment de la compétence.
Les consultants individuels ou constitués en cabinet font
face à une autre forme de concurrence déloyale, qu'il est
difficile d'éradiquer. En effet, des « consultants » non
déclarés, ainsi que certaines structures associatives offrent des
services de même nature, à des coûts défiant toute
logique éco nomique. Lorsque le marché est attribué sur la
base de l'offre la moins disante, il va s'en dire que les consultants
régulièrement installés ont peu de chance d'êtr e
retenus par les commissions de dépouillement. Cette situation est due au
manque de réglementation de la profession. Aucun processus de
qualification n'est mis en place pour réglementer le marché et ex
iger des prestations de qualité.
Lorsque le consultant arrive à obtenir un
marché, il lui restera encore à surmonter deux écueils
majeurs que sont le financement et le règlement des honoraires. En
effet, du fait de la faiblesse économique des entreprises,
l'intervention de conseil est très souvent (pour ne pas dire
exclusivement) pris en charge par des institutions d'appui (ex : la Maison de
l'Entreprise du Burkina Faso), qui jouent en même temps le rôle de
prescripteurs institutionnels. Dans la majorité des cas, il incombe au
consultant de rechercher pour son prospect les moyens de financer son
intervention. En cours de réalisation ou à la fin de l a mission,
le consultant reste lié aux procédures de décaissement du
bailleur de fonds, lequel doit faire appel ou solliciter l'avis
préalable de sa structure mère, ce qui conduit fréquemment
au rallongement des délais de règlement.
39
Ces retards de paiement, ajoutés à la relative
modicité des honoraires, ne permettent aux consultants de disposer d'une
trésorerie conséquente.
Les consultants intervenant auprès des mPME se trouvent
très souvent en relation de conseil avec des entrepreneurs qui n'ont pas
forcém ent une culture du management moderne. La relation client-conseil
n'en est pas facilitée, dans la mesure où les deux parties ne
parlent pas le même langage.
Les termes de référence des missions ne sont pas
toujours très clairs, ce qui conduit à des recadrages
fréquents en cours de mission et à une redéfinition des
résultats escomptés.
Du fait d'une absence de formation spécifique aux
méthodologies et outils des métiers du conseil, la plupart, pour
ne pas dire l'ensemble des consultants sur le marché, éprouvent
des difficultés lors de l'élaboration des propositions
d'intervention, des réponses aux appels d'offres et des rapports de
mission. Le manque de compétence pédagogique est un handicap pour
ceux qui veulent utiliser la formation comme un produit d'appel.
40
Les demandes de formation exprimées
Exprimés sous forme d'objectifs d'apprentissage, les b
esoins qu ressortent le plus ont trait, dans l'ordre à
l'élaboration, l'animation et l'évaluation d'actions de
formation, l'élaboration d'offre de service et l'ani mation
d'équipe, l'Audit organisationnel ou social, l'élaboration de
propositions d'intervention de conseil, ainsi que la conduite des mission.
La plupart des consultants interrogés sur leur demande
de formation ont exprimé leur réponse sous forme de conte nu. Ce
fait confirme, s'il en était encore besoin, la nécessité
d'inclure dans le dispositif une bonne part de formation centrée sur les
objectifs.
AXES DE FORMATION
|
|
|
CONTENUS
|
Gestion des missions et de la Clientèle
|
|
·
·
·
·
·
|
la vente des services de conseil la fidélisation de la
clientèle l'amélioration de l'approche marketing
l'approche terrain en conseil et étude
la gestion d'un bureau de conseil
|
Méthodologies et outils
|
|
·
· · · · · ·
· ·
|
les techniques d'analyse socio-économiques des
organisations le développement organisationel le coaching
la communication
la pédagogie
l'audit
l'étude sociologique
le développement des supports la conception des
thèmes de formation
|
|
|
·
·
|
I'ngénierie de la formation
techniques de rédaction de rapport de recrutement et de
formation
|
Tableau 7 : Demandes de formation exprimées
Traduction des besoins de formation en termes de
compétences
Pour la conception du dispositif, il est possible d'exprimer
les deux axes de formation ainsi identifiés en termes de connaissances
(savoir) et de capacités (savoir faire).
41
SAVOIRS
|
SAVOIR FAIRE
|
- Le marketing des services
|
- Étudier la concurrence
|
- Les besoins spécifiques du marché
|
- Identifier et interpréter les enjeux
|
du conseil et de la formation en
|
politiques, stratégiques ou
|
Afrique
|
opérationnels du prospect
|
- Les composantes économiques, commerciales,
financières, technologiques et socio-culturelles
|
- Saisir les mécanismes de décision en vigueur au
sein du système-client - Repérer les enjeux des acteurs et
|
du contexte africain
|
leurs intérêts spécifiques
|
- Les mécanismes et modalités
|
- Identifier les besoins explicites ou
|
d'intervention des prescripteurs et
|
implicites au sein du système-client
|
bailleurs de fonds nationaux, bilatéraux et
multilatéraux
|
et savoir les reformuler de façon claire et pertinente
|
- La conduite du changement dans
|
- Organiser et conduire un audit
|
les organisations
|
- Élaborer et conduire un diagnostic
|
- La conduite de projet
|
global ou fonctionnel
|
- La psychosociologie des
|
- Répondre aux appels d'offres
|
organisations
|
- Construire une proposition
|
- Le cadre juridique de l'activité de
|
d'intervention, la négocier et la faire
|
conseil et notamment les aspects
|
valider par le client
|
liés au droit des contrats
|
- Piloter la mise en oeuvre d'un plan d'action et les
démarches de conduite du changement dans les organisations
|
Tableau 8 : Traduction de l'axe « Gestion des missions et de
la Clientèle » en
compétences
SAVOIRS
|
SAVOIR FAIRE
|
- Les techniques d'enquête
|
- Rechercher et traiter l'information de
|
- Les techniques d'analyse et de
|
façon pertinente
|
résolution de problème
|
- élaborer des échantillons et des
|
- L'ingénierie de la formation
|
panels d'enquêtes
|
- La gestion de l'information
|
- Concevoir des questionnaires et des
|
- La dynamique de groupe
|
guides d'entretiens
|
|
- Analyser et interpréter des données
d'enquêtes quantitatives et qualitatives
|
|
- Élaborer, animer et évaluer des actions de
formation
|
|
- Concevoir et animer des études de cas à
finalité pédagogique
|
|
- Préparer et animer des réunions d'information,
d'expression ou de résolution de problème
|
Tableau 9 : Traduction de l'axe « Méthodologies et
outils» en compétences
42
Chapitre II Le Programme de perfectionnement au conseil
pour les consultants en Afrique (PPCCA)
Section I Préambule
L'Institut pour le Développement du Conseil
d'Entreprise (IDCE) forme depuis 1987 des cadres à l'exercice du
métier de con seil. Le diplôme de «consultant» de l'IDCE
est un titre homologué en niveau 2 (bac + 4) par le Ministère du
Travail et de la Formation Professionnelle et est inscrit au Répertoire
National des Certifications Professionnelles (RNCP).
Le marché du conseil en Afrique est
caractérisé par un certain nombre d'insuffisances. En effet, on
relève une très grande diversité des profils des
consultants, allant du fonctionnaire au demandeur d'emploi
diplô mé de l'enseignement supérieur. En outre, ces
consultants ont besoin de professionnaliser davantage leurs pratiques, leurs
méthodologies et leurs outils, dans la mesure où ils n'ont pas
assez d'expérience des métiers du conseil.
La plupart des clients éprouvent des difficultés
à formuler clairement leurs problèmes et n'ont pas assez
conscience de la valeur ajoutée qu'elles peuvent obtenir du recours au
conseil.
Enfin, en plus de l'inorganisation de la profession, il
règne une certaine opacité dans l'attribution des marchés,
surtout publics.
La présente offre constitue une réponse de
l'IDCE à ce besoin de formation. Compte tenu des contraintes
professionnelles des consultants, il leur est proposé un programme
annuel reconductible pendant trois ans, d'octobre à mars, avec des
séminaires de trois à cinq jours, pour une durée totale de
vingt
43
six jours (soit 156 heures), dont vingt trois de cours
intensif (138 heures) et trois pour le séminaire d'ouverture et les
journées d'évaluation et de bilan.
Trois options sont proposées aux candidats :
Option 1 : suivre le (ou les) séminaire(s) de leur choix,
avec évaluation ;
Option 2 : suivre l'ensemble du programme sans se soumettre
à l'évaluation finale;
Option 3 : suivre l'ensemble du programme, avec
l'évaluation finale devant le jury.
Section II Objectifs généraux
Les objectifs généraux de ce programme sont de :
- Renforcer les capacités des consultants Africains ;
- Assurer un contrôle qualité des services de
conseil et protéger les utilisateurs contre les pratiques contraires
à l'étique ;
- Améliorer l'accès des entreprises et organ
isations africaines à des services de conseil de qualité et
à un coût abordable.
Section III Objectifs spécifiques
Les consultants qui auront suivi ce programme seront capables
d'identifier la réelle demande du client, de négocier et conduire
une mission de conseil dans le strict respect de l'éthique du
métier de consultant, de rédiger une proposition d'intervention
selon le standard du prescripteur, soit en réponse à un appel
d'offres, soit suite à une prospection directe, de préparer et
conduire une mission d'audit d'une entreprise ou d'une organisation,
d'évaluer une mission de conseil et de promouvoir son activité
auprès de son public cible.
44
Section IV Le public concerné
Il sera composé principalement de consultants en
activité dans les bureaux d'études, les sociétés
d'ingénierie et de conseil, d'experts comptables désirant
diversifier et professionnaliser leurs interventions de conseil, de professeurs
et chercheurs des universités, de cadres des entreprises, des
administrations et des Chambres de Commerce désireux de mieux encadrer
et évaluer le travail des consultants et des bureaux d'études, de
diplômés de l'enseignement supérieur et de cadres
désireux de s'orienter vers les métiers du conseil , ainsi que de
cadres des Organisations Non Gouvernementales (ONG) opérant en Afrique
et qui éprouvent le besoin de professionnaliser leur démarche et
leurs outils d'intervention
Section V Durée du programme
Le programme est étalé sur une durée de
six mois, d'octobre à mars, à raison d'un séminaire de 3
(trois) ou 5 (cinq) jours tous les mois
Section VI Pré requis exigés des
candidats
Les candidats à l'entrée dans ce programme
devront être titulaires d'au moins un diplôme bac + 4 ou justifier
d'une expérience professionnelle d'au moins cinq ans en entreprise ou en
cabinet de conseil.
45
Section VII Ruban pédagogique
Séminaire d'ouverture (1/2 journée)
- Présentation du programme, de l'approche
pédagogique et des intervenants
- Modalités de validation
Module 1 : Marketing et vente du conseil (3 jours)
- Introduction
- Les deux volets de la démarche commerciale de conseil :
le marketing et l'action commerciale
o L'étude de marché
o Construire et animer un réseau de prescripteurs
efficaces
o La communication du consultant - L'action commerciale du
consultant
o La prospection
o Les entretiens préliminaires avec le client
o La pré-étude
o La proposition d'intervention
o La négociation du contrat de mission
o La gestion du contact client - Étude de cas
Module 2 : Ingénierie de l'intervention de conseil (3
jours)
- Définitions liminaires
- Le processus du changement
- Le référentiel compétences du
consultant
- L'intervention de conseil comme système
- Le Business Development Services (BDS)
- La préparation de l'intervention de conseil
- Le recueil et l'analyse des données
- Le diagnostic
46
- Le plan d'action
- L'évaluation et la communication des résultats
de la mission
Module 3 : Audit organisationnel (3 jours) - Approche globale de
l'organisation - Les outils d'analyse
o Analyse stratégique
o Analyse systémique
o Analyse économique
o Étude de cas - Les outils de l'audit pour
o Diagnostic des enjeux
o Diagnostic stratégique
o Diagnostic de fonctionnement - Les recommandations (plan de
progrès) - Étude de cas (pratique de l'audit)
Module 4 : Méthodes de diagnostic (3 jours)
- Principes et outils de diagnostic et exemples d'application -
Extension à d'autres activités
o Méthodes d'analyse de problème
o Méthodes d'aide à la décision
o Aide à la conduite de projet
o Planification
o Évaluation
- Conduite d'entretien et exemples d'application - Étude
de cas
Module 5 : Planification stratégique et conduite d u
changement (3 jours)
- Analyse stratégique interne (forces et faiblesses) et
externe (environnement concurrentiel)
- Positionnement stratégique
47
- Le plan d'action
- La gestion du changement - Les outils du changement
- Études de cas d'application
Module 6 : Management d'équipe et formation (5 jours)
- Les techniques de facilitation de la communication
- La dynamique de groupe
- La conduite de réunion
- L'entretien en tête à tête
- L'apprentissage des adultes
- La préparation, la présentation et
l'évaluation de séance de format ion
Module 7 : Techniques de réponses aux appels d'offres (3
jours) - Introduction
o Définition et structure des marchés publics pour
le consultant
o Raisons d'être du code des marchés publics
- Les principales règles du code des marchés
publics en prestation de
service et étude
- décryptage de la demande
- construction d'une réponse
- construction d'un dossier de réponse
- obligations du soumissionnaire et voies de recours (cas
pratique)
Journées d'évaluation et de bilan (2 jours)
- Synthèse et évaluation du cycle
- Délibérations du jury
- Remise officielle des certificats et des attestations
48
Section VIII Évaluation
L'évaluation s'effectuera selon le mode du contrôle
continu. À l'issue de chaque module, le participant sera
évalué sur la base de la qualité de sa participati on, la
résolution d'une étude de cas, d'un exercice pratique ou d'une
simulation. Suivant l'option choisie, l'évaluation donnera droit
à une attestation de participation ou un certificat de consultant :
Option 1 : Le participant se verra délivré une
attestation de participation à chaque séminaire suivi avec
ponctualité et assiduité. Pour ce faire, il devra justifier d'au
moins 90% de participation, soit 16 heures pour les séminaires de trois
jours et 27 heures pour le séminaire de cinq jours.
Option 2 : En plus des attestations délivrées
pour chaque séminaire (Cf. les conditions en option 1), le participant
recevra une attestation de participation au programme de perfectionnement au
conseil.
Option 3 : La réussite du passage devant le jury
d'évaluation donne droit à l'obtention du certificat de
consultant. Le participant ne pourra prétendre à ce certificat de
consultant (délivré à l'issue de la journée
d'évaluation par le jury composé des représentants de
l'IDCE, du prescripteur institutionnel et du cabinet partenaire du pays
d'accueil) que s'il passe avec succès un minimum de six modules.
À défaut, il lui sera délivré une attestation de
participation au programme de perfectionnement au conseil.
Les séminaires suivis peuvent être
capitalisés pendant une périod e maximale de trois ans et
permettre une certification par unités de valeur.
Section IX L'équipe d'intervention
L'équipe de formateurs sera placée sous la
responsabilité pédagogique du Directeur de l'IDCE, docteur en
économie et en gestion. Il comprendr a en outre quatre consultants
formateurs de l'IDCE, dont un formateur de formateurs, un consultant en
développement/organisation, un consultant en développement du
capital humain et un autre en ingénierie des compétences
49
Section X Le transfert de compétences
aux intervenants Africains
L'objectif de l'IDCE est de mettre en oeuvre un processus de
transfert de compétences, en préparant des formateurs Africains
afin qu'à terme, ils prennent en charge l'administration et l'animation
du cycle dans un délai de trois ans au maximum. Dès la
première année, il sera intégré dans
l'équipe d'animation un consultant formateur proposé par le
prescripteur institutionnel et le cabinet partenaire du pays d'accueil. Les
animateurs de l'IDCE devront repérer parmi les participants des
formateurs potentiels, qui interviendront dans le cycle suivant, en fonction de
leurs domaines de compétence. Dès que cela sera possible,
éventuellement à partir de la deuxième année, ces
formateurs Africains accrédités par l'IDCE prendront en cha rge
l'animation des modules. La contribution de l'IDCE consistera alors à
l'accompagnement pédagogique des formateurs, la maintenance du programme
et son évolution qualitative.
À l'évidence, ce processus de transfert de
compétence s vers les consultants-formateurs Africains est essentiel et
sera bénéfique à plus d'un titre. Sur le plan
pédagogique, le partenaire et les formateurs locaux profiteront de cette
opportunité pour acquérir de nouvelles compétences, aussi
bien dans le domaine du conseil que de la conduite des actions de formation.
Pour leur part, les administrations et entreprises africaines seront mieux
servies par des intervenants plus au fait des meilleures pratiques en
matière conseil. In fine, l'IDCE contribuerait de manière
concrète et signific ative dans les actions actuellement menées
dans le cadre de la politique de co -développement.
50
CONCLUSION
Malgré toute leur bonne volonté et les
compétences techniques dont ils font montre dans leurs domaines de
spécialisation, la majorité des consultants Africains gagneraient
à recevoir une formation dans les métiers du conseil. En effet,
la quasi-totalité des consultants que nous avons interrogés lors
de ce travail de recherche n'ont jamais été initiés
formellement aux métiers du conseil. Ils se sont souvent formés
sur le tas et rencontrent beaucoup de difficultés dans la reformulation
des problèmes de leurs clients, l'élaboration des offres de
service, ainsi que la conduite et l'évaluation des missions. Or, ces
éléments méthodologiques et ces outils cons tituent des
piliers indispensables à toute personne désireuse de
réaliser un travail de qualité dans le domaine du conseil.
À cela s'ajoutent des éléments
spécifiques au contexte africain. En effet, à cause de la
faiblesse structurelle des économies afric aines, les consultants du
continent sont confrontés à une rude concurrence de la part des
cabinets étrangers, qui font preuve de plus de professionnalisme et
bénéficient de la prescription des bailleurs de fonds
internationaux.
Par ailleurs, il convient de signaler que, quelle que soit la
pertinence du dispositif de formation mis en place, il sera toujours
indispensable de réfléchir aux moyens à mettre en oeuvre
pour organiser la profession, afin de réglementer et de réguler
le marché du conseil et de la for mation en Afrique.
Le projet découlant de cette étude constitue un
véritable dispositif destiné à former des consultants
Africains francophones sur un programme d'une durée de 138 heures
effectives de séminaires, auxquelles il faut d'ajouter 18 heures pour le
lancement et la clôture de la formation.
Il reste entendu qu'un tel dispositif n'a pas la
prétention de régler tous les problèmes auxquels sont
confrontés les consultants Africains. Au-delà des savoirs et
savoir faire qu'ils peuvent acquérir grâce à c ette
formation, il faudra trouver les moyens de faire évoluer l'environnement
dans lequel ils
51
interviennent, tant au niveau institutionnel
qu'économique. En effet, le présent dispositif de formation doit
s'inscrire dans un projet plus global d'amélioration des
compétences des consultants. À ce titre, il faut garder à
l'esprit que plusieurs acteurs sont impliqués, de près ou de
loin, dans sa réussite. Comme le dit Jean-Pierre BOUTINET15,
il ne faut pas oublier que dans tout projet, « au-delà de la
négociation interne entre les acteurs du système, il y a
nécessité d'une négociation externe entre les acteurs et
des auteurs ou des instances extérieures détentrices de projets
ou de pouvoirs concurrents, parallèles ou plus englobants ». Il se
trouve que, dans le cas des consultants Africains, il n'est pas possible de
faire évoluer la situation sans en référer aux bailleurs
de fonds internationaux, dans la mesure où les administrations publiques
et les entreprises du continent n'ont pas les moyens de payer elles
-mêmes les services qui leur sont proposés.
Concernant la façon dont nous avons conduit ce travail de
recherche, nous sommes conscient que l'enquête sur les besoins de
formation des consultants pourrait être plus poussée, ce qui
aurait amélioré la validité e t la pertinence des
résultats ayant servi à bâtir le dispositif de formation.
Cependant, nous avons été confronté à trois
contraintes: l'éloignement du terrain de recherche, l'absence de
références concernant la population des consultants pour
établir un échantillon représentatif, ainsi que
l'impossibilité de peser sur les personnes questionnées pour
obtenir un nombre significatif de réponses. Il a fallu se contenter des
résultats collectés par des relais-réseaux dans trois
pays.
Ce travail de recherche nous a fait prendre davantage
conscience du long chemin qu'il reste à parcourir pour amener les
consultants Africains à un niveau de compétence qui leur
permettrait d'offrir les services de qualités qu'exige la situation
actuelle du continent.
Néanmoins, nous sommes satisfait d'avoir eu l'occasion
de faire plus ample connaissance avec les exigences du métier de
conseil, grâce aux recherches documentaires effectuées pour
étayer ce mémoire, ainsi que les résultats de
l'enquête.
15 BOUTINET Jean-Pierre Anthropologie du
projet; Presse Universitaire de France ; 1999 ;
52
Si nous devons émettre quelques m otifs
d'insatisfaction, ce serait le fait de d'avoir pas eu le temps ni les moyens
d'interroger une population plus large. Cependant, nous gardons l'espoir de
nous donner l'occasion d'affiner ce travail dans les années à
venir. Nous avons la ferme intention de poursuivre cette recherche dans le
cadre de notre projet professionnel.
Ce dispositif de formation est versé dans le
portefeuille de produits de l'Institut pour le Développement du Conseil
d'Entreprise (IDCE), qui vient de signer à cet effet une convention de
partenariat avec un cabinet du Burkina Faso, en l'occurrence le Centre Africain
d'Étude et de Recherche pour le Développement, qui est
chargé de recruter les participants et d'organiser la formation sur
place. La première session se déroulera à Ouagadougou du
09 octobre 2006 au 16 mars 2007. Le financement partiel, qui vient
compléter la contribution des participants, est déjà
acquis auprès de la Maison de l'Entreprise du Burkina Faso, une agence
d'exécution de la Banque Mondiale dans ce pays, qui joue le rôle
de prescripteur pour les activités des consultants. Le programme,
étalé sur trois années, représente pour l'IDCE un
chiffre d'affaires de 93.000 (quatre vingt treize mille) euros. Nous
participons activement à cette phase de mise en oeuvre et faisons partie
de l'équipe d'intervention.
page 261
53
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
LES MÉTIERS DU CONSEIL
OUVRAGES
BORDELEAU Yvan. - La fonction de conseil auprès des
organisations. - Montréal : Agence d'ARC Inc. (les Éditions),
1986. - 473 p.
LESCARBEAU, Robert, PAYETTE, Maurice, Saint ARNAUD, Yves. -
Profession : consultant. - nouvelle édition revue et
augmentée - Paris: PUF l'Harmattan, 1996. - 381 p. - (Éducation
& Formation)
KUBR, Milan. - Le conseil en management (guide pour la
profession) - Genève : Bureau International du Travail, 1993. - 662
p.
SCHEIN, Edgar. H, Process consultation, Lessons for
Managers and Consultants, volume II - Reading, MA : Addison-Wesley, 198 -
288 p
PEREZ, Yves André. - Pratique du conseil en
entreprise. - Paris: maxima, 2004. - 421 p.
EQUILBEY Noël. -L'ingénieur conseil. -:
Éditions management & société, 2002. - 191 p.
THÈSE DE DOCTORAT
PEREZ, Yves André. -- Contribution à une
théorie de l'intervention de conseil dans les organisations : une
approche de type phénoménologique et constructiviste -
Thèse de doctorat en gestion- Université Paris Dauphine -
décembre 2004. 742 p.
REVUES:
Les BDS (Business Development Services) ;
L'actualité des services aux entreprises ; République
Française - Ministère des Affaires étrangères -
DGCID ; quatrième trimestre 2001 ; Numéro 1
Les BDS (Business Development Services) ;
L'actualité des services aux entreprises ; République
Française - Ministère des Affaires étrangères -
DGCID ; premier trimestre 2002 ; Numéro 2
RAPPORTS:
Rapport annuel de l'Observatoire de l'Ingénierie et du
Conseil, 1997 DOCUMENT D'ORGANISMES PROFESSIONNELS:
Fiche professionnelle APCE code NAF 74.1G - consultant
indépendant / Conseil pour les affaires et pour la gestion -
décembre 2003 - 21 p.
54
LA FORMATION
OUVRAGES:
Guy Le BOTERF. - L'ingénierie des compétences
- Paris: les éditions d'organisation, 1999. - 445 p.
Guy Le BOTERF. - L'ingénierie et l'évaluation de
la formation - Paris : les éditions d'organisation, 1990. - 172
p.
Thierry ARDOUIN. Sylvain LACAILLE. - l'audit de formation
- Paris : DUNOD, 2005. - 213 p.
François GALLIGANI. - Préparation et suivi d'une
action de formation - Paris: les éditions d'organisation, 1978 -
150 p.
LA CONDUITE DE PROJET
OUVRAGE:
BOUTINET Jean-Pierre. - Anthropologie du projet - Paris: Presses
Universitaires de France, 1999. - 349 p.
LES ENTREPRISES ET LE MANAGEMENT EN AFRIQUE
OUVRAGES:
HERNANDEZ Émile-Michel. - Le management des Entreprises
africaines - Paris: l'Harmattan, 1997. - 296 p.
Revue ESPRIT. Vues d'Afrique ; août-septembre 2005 ; HUGON
Philippe. - l'Afrique dans la mondialisation - 286 pages
ARTICLES:
Daniel Amoussou MBA, Claude UZUREAU et Claude VACHERAU. -
Experts consultants des pays ACP (un potentiel à renforcer) -
Le courrier ACP-UE, septembre octobre 1997, Numéro 165, p. 5-6
RAPPORTS
GROUPE BANQUE MONDIALE, REGION AFRIQUE, UNITE SECTEUR PRIVE :
Compétitivité et développement du secteur privé
en Afrique Conférence sur le Commerce et l'Investissement Asie
-Afrique (CCIAA) ; Tokyo - 1 et 2 Novembre 2004
BANQUE DE FRANCE : L'évolution économique et
financière dans les pays de la zone franc; Rapport Zone franc -
2004
LES TECHNIQUES D'ENQUÊTE
OUVRAGES:
Pierrette RONGIÈRE. - Méthodes de sciences
sociales. - Paris: Dalloz, 1979. - 118 p.
ANNEXES
I. L'étude de 2001 sur les consultants Maliens
II. Évaluation des séminaires «
ingénierie de l'intervention de conseil » organisés au
Sénégal et au Burkina Faso en 2004 et 2005
III. Support d'enquête
IV. Réponses au questionnaire
1
ANNEXE I
L'ÉTUDE DE 2001 SUR LES CONSULTANTS MALIENS
APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE
Nous avions conduit la mission en utilisant diverses
techniques et certains outils méthodologiques, en fonction des besoins
et de l'état d'avancement :
? de la recherche documentaire sur la banque de donné
es des prestataires tenue par l'Agence pour la Promotion de l'Entreprise
Privée au Mali (APEP) - Agence d'Exécution de la Banque Mondiale,
afin de cerner les caractéristiques de la population cible à
former. Cette banque de données est constituée des informations
fournies par les prestataires qui ont sollicité l'agrément de
l'APEP pendant les années 1999 et 2000. Nous avons profité de
cette étape pour construire une base de données sous Access, qui
pourra être mise à jour et exploitée ultérieurement
par l'APEP pour la gestion des prestataires ;
? trois séries d'entretiens semi directifs avec des
échantillons représentatifs des bénéficiaires (4),
des prestataires de l' apep (7), des responsables d'organismes d'encadrement
(4) et des consultants Maliens reconnus pour leur professionnalisme ou leur
notoriété (6), afin d'identifier et d'analyser les écarts
de compétence des prestataires ;
? des séances de travail à Bamako avec le
Directeur Général de l'apep et ses collaborateurs, pour les
bilans d'étapes et les valid ations nécessaires.
? des séances de travail à Angers avec le
Directeur Général de l'IDCE et ses collaborateurs pour la
finalisation des dossiers pédagogiques,
2
l'élaboration des budgets et la planification des dates
des différentes étapes du cycle de qualification.
Nous avons également profité de
l'opportunité qui nous a été donnée d'assister
à la première instance de l'assemblée
générale constitutive de la Fédération Nationale
des Consultants Maliens (FÉNACOM), pour nous faire une idée
globale des préoccupations des soixante seize (76) professionnels qui
ont participé à cette réunion.
3
LES SUPPORTS D'ENQUÊTE UTILISÉS
GUIDE D'ENTRETIEN «PRESTATAIRE»
Objectif:
|
Interlocuteur:
|
|
|
Identifier les insuffisances des prestataires de l'APEP
en matière de formation aux métiers du cons eil.
|
Date :
|
Heure : de
|
à
|
QUESTIONS
|
RÉPONSES
|
A votre avis, quelles sont, dans l'ordre, les étapes d'un
processus d'intervention ?
|
|
Quels sont les aspects les plus faciles?
|
|
Quels sont les aspects les plus difficiles?
|
|
Que vous manque-t-il
personnellement, en termes de compétences, pour devenir un
consultant plus efficace ?
|
|
Veuillez classer, par ordre d'importance décroissante, les
modules de formation que vous aimeriez suivre (référentiel
«conseil»)
|
Rédaction de rapports
|
|
Conduite de réunion
|
|
Conception et utilisation d'aides pédagogiques
|
|
Recherche documentaire
|
|
Conduite du changement
|
|
Étude de marché
|
|
Ingénierie de l'intervention
|
|
Élaboration de contrat de prestation de service
|
|
Réponse aux appels d'offres
|
|
Rédaction de proposition d'intervention
|
|
Étude et résolution de problème
|
|
Audit organisationnel
|
|
Préparation et conduite d'entretien
|
|
Communication interpersonnelle
|
|
Gestion d'un groupe de travail
|
|
Gestion de l'information
|
|
Gestion financière des activités
|
|
Gestion commerciale des activités
|
|
Marketing des services
|
|
Élaboration et animation de séances de formation
|
|
Utilisation de la micro informatique et d'Internet
|
|
4
GUIDE D'ENTRETIEN «CONSULTANTS CHEVRONNÉS» ET
RESPONSABLES D'ORGANISME D'ENCADREMENT
Objectif:
|
Interlocuteur :
|
|
|
Identifier les insuffisances des prestataires de l'APEP
en matière de formation aux métiers du conseil
|
Date :
|
Heure : de
|
à
|
QUESTIONS
|
RÉPONSES
|
D'une manière générale, que pensez-vous du
milieu de la consultation au Mali ?
|
|
Que manque-t-il aux consultants Maliens pour devenir plus
professionnels?
|
|
Par rapport au référentiel conseil que nous vous
présentons, veuillez classer, par ordre d'importance
décroissante, les modules de formation que vous estimez que les
consultants maliens devraient suivre.
|
Rédaction de rapports
|
|
Conduite de réunion
|
|
Conception et utilisation d'aides pédagogiques
|
|
Recherche documentaire
|
|
Conduite du changement
|
|
Étude de marché
|
|
Ingénierie de l'intervention
|
|
Élaboration de contrat de prestation de service
|
|
Réponse aux appels d'offres
|
|
Rédaction de proposition d'intervention
|
|
Étude et résolution de problème
|
|
Audit organisationnel
|
|
Préparation et conduite d'entretien
|
|
Communication interpersonnelle
|
|
Gestion d'un groupe de travail
|
|
Gestion de l'information
|
|
Gestion financière des activités
|
|
Gestion commerciale des activités
|
|
Marketing des services
|
|
Élaboration et animation de séances de formation
|
|
Utilisation de la micro informatique et d'Internet
|
|
5
GUIDE D'ENTRETIEN «BÉNÉFICIAIRE»
Objectif :
|
Interlocuteur:
|
|
|
Identifier les compétences que les
bénéficiaires de l'APEP attendent des prestataires.
|
Date:
|
Heure : de
|
à
|
QUESTIONS
|
RÉPONSES
|
Avez-vous déjà eu recours à un
consultant?
|
|
Si «non» : Pourquoi ? Estimez-vous la marche de votre
entreprise à son niveau optimal?
|
|
Si «oui» : Pourquoi ; Comment; par quel biais? Dans
quel(s) domaine (s) ? Comment avez-vous perçu sa
démarche ? Quels résultats concrets vous a-t-il
apportés? Éventuellement, pourquoi et dans quel domaine ces
résultats n'ont pas été positifs ?
|
|
De manière globale, que pensez-vous de la
compétence et de la démarche des consultants?
|
|
Veuillez classer, par ordre d'importance décroissante, les
compétences et les domaines de spécialisation que vous attendez
des consultants
|
COMPÉTENCES DU CONSULTANT
|
Capacités pédagogiques
|
|
Efficacité commerciale
|
|
Capacités en communication orale et écrite
|
|
Reformulation de votre problématique
|
|
Pertinence des méthodologies et des outils
|
|
Facilité d'intégration dans l'entreprise
|
|
Culture générale
|
|
DOMAINES DE SPÉCIALISATION
|
Finance comptabilité
|
|
Organisation
|
|
Stratégie
|
|
Ressources Humaines
|
|
Qualité
|
|
Marketing ; Commercial
|
|
Étude de projet
|
|
Production
|
|
Autres :
|
|
6
COMPÉTENCES ET DOMAINES D'INTERVENTION DU CONSULTANT
COMPÉTENCES DU CONSULTANT
|
CLASSEMENT
|
Capacités pédagogiques
|
|
Efficacité commerciale
|
|
Capacités en communication orale et écrite
|
|
Reformulation de votre problématique
|
|
Pertinence des méthodologies et des outils
|
|
Facilité d'intégration dans l'entreprise
|
|
Culture générale
|
|
DOMAINES DE SPÉCIALISATION
Finance comptabilité
|
|
Organisation
|
|
Stratégie
|
|
Ressources Humaines
|
|
Qualité
|
|
Marketing ; Commercial
|
|
Étude de projet
|
|
Production
|
|
Autres:
|
|
7
RÉFÉRENTIEL «CONSEIL»
COMPÉTENCES REQUISES
|
CLAST.
|
Rédaction de rapports
|
|
Conduite de réunion
|
|
Conception et utilisation d'aides pédagogiques
|
|
Recherche documentaire
|
|
Conduite du changement
|
|
Etude de marché
|
|
Ingénierie de l'intervention
|
|
Elaboration de contrat de prestation de service
|
|
Réponse aux appels d'offres
|
|
Rédaction de proposition d'intervention
|
|
Etude et résolution de problème
|
|
Audit organisationnel
|
|
Préparation et conduite d'entretien
|
|
Communication interpersonnelle
|
|
Gestion d'un groupe de travail
|
|
Gestion de l'information
|
|
Gestion financière des activités
|
|
Gestion commerciale des activités
|
|
Marketing des services
|
|
Élaboration et animation de séances de formation
|
|
Utilisation de la micro informatique et d 'Internet
|
|
Numéroter les compétences requises de 21 (la
plus importante)
à 1 (la moins importante)
8
PERSONNES ENQUÊTÉES Prestataires
|
ÂGE
|
STATUT
|
SEXE
|
25 à 40 ans
|
+ de 40 ans
|
Indépendant
|
cabinet
|
H
|
F
|
11/01/01
|
Amadou Daouda DIALLO
|
|
X
|
X
|
|
X
|
|
17/01/01
|
Abdou BERTHÉ
|
X
|
|
|
X
|
X
|
|
25/01/01
|
Adama TRAORÉ
|
X
|
|
|
X
|
X
|
|
12/01/01
|
Ndèye Maye THIOYE
|
X
|
|
X
|
|
|
X
|
11/01/01
|
Mamadou KONATÉ
|
|
X
|
X
|
|
X
|
|
10/01/01
|
Mamadou DIALLO
|
X
|
|
|
X
|
X
|
|
18/01/01
|
Abdoulaye DICKO
|
|
X
|
|
X
|
X
|
|
Consultants «chevronnés»
|
CABINET
|
24/01/01
|
Mamadou NDIAYE
|
International Business Consulting (IBC)
|
16/01/01
|
Konimba SIDIBÉ
|
Koni Expertise
|
23/01/01
|
Founéké KEÏTA
|
ERA conseil Mali et Groupement d'Audit et de Conseil
|
24/01/01
|
Fousseyni DIARRA
|
Accadémia Qualitas
|
10/01/01
|
Dr Yéro HAÏDARA
|
Bureau d'Appui à l'Autopromotion (BAAP)
|
25/01/01
|
Laurence BOUSCASSE
|
Consultante indépendante
|
Responsables d'organisme d'encadrement
|
FONCTION
|
STRUCTURE
|
25/01/01
|
Boniface DIALLO
|
Responsable formation communication
|
Centre Agro Entreprise (CAE)
|
Mahamoud MAGASSOUBA
|
Responsable financement programme SSE
|
CAE
|
24/01/01
|
Idrissa DANTÉ
|
Coordinateur de l'Aide au Mali
|
PNUD
|
29/01/01
|
Baïdy DIAKITÉ
|
Directeur du Fonds de Soutien
|
APEP
|
Bénéficiaires des prestations de l'APEP
|
ADRESSE
|
SECTEUR D'ACTIVITÉ
|
23/01/01
|
Souleymane DEMBÉLÉ
|
GUAMINA
|
ONG
|
22/01/01
|
Hamadaou SYLLA
|
KOUMALIM s.a.
|
Grande entreprise
|
20/01/01
|
Mamby DIABY
|
HÔTEL TATA Sikasso
|
Région
|
22/01/01
|
Mamadou KANTÉ
|
Fédération Nationale des Artisans du Mali
|
Association professionnelle
|
9
BESOINS DE FORMATION IDENTIFIÉS
Les écarts de compétences observés chez les
prestataires relèvent de :
? l'ingénierie de l'intervention (les étapes du
processus) ;
? la gestion de l'information (acquisition, traitement,
conservation, exploitation) ;
? la communication et la dynamique de groupe (relations
humaines);
? ainsi que du marketing du conseil (en cabinet ou
individuel).
La quasi-totalité des consultants n'ont jamais suivi de
formation spécifique aux métiers du conseil.
Cette situation nous a suggéré la mise en place
d'une formation initiale de base, incluant tous les domaines de
compétence du référentiel conseil que nous avons
utilisé pour l'identification des besoins.
Le croisement des avis recueillis auprès des
échantillons de bénéficiaires, de prestataires et d'autres
consultants a permis de présenter ci - après, par ordre
d'importance décroissante, les domaines d'apprentissage devant entrer
dans le contenu de la formation :
1. Ingénierie de l'intervention
2. Étude et résolution de problème
3. Conception et utilisation d'aides pédagogiques
4. Rédaction de proposition d'intervention
5. Élaboration et animation de séances de
formation
6. Rédaction de rapports
7. Audit organisationnel
8. Réponse aux appels d'offres
9. Gestion de l'information
10. Étude du marché de la consultation
11. Conduite du changement
12. Recherche documentaire
13. Préparation et conduite d'entretien
14. Gestion d'un groupe de travail
15. Conduite de réunion
16. Communication interpersonnelle
17. Élaboration de contrat de prestation de service
18. Marketing des services
19. Utilisation de la micro informatique et d 'Internet
20. Gestion financière des activités
21. Gestion commerciale des activités
10
PROGRAMME DE FORMATION PROPOSÉ
Ce projet comportait deux volets :
- Un cycle long de formation initiale intitulé
«Cycle de Qualification des Consultants Maliens » à
dérouler à Bamako et à Angers
- Une série de séminaires de perfectionnement
à organiser à Bamako
LE CYCLE DE QUALIFICATION DES CONSULTANTS MALIENS (CQCM)
LA FINALITÉ DU PROCESSUS:
Il s`agit de renforcer les capacités métho
dologiques et le professionnalisme des consultants Maliens prestataires de
l'APEP, en matière d'ingénierie du conseil et de la formation.
L'OBJECTIF GÉNÉRAL DE LA FORMATION:
Permettre à des consultants sélectionnés
par l'APEP de découvrir, de concevoir et d'expérimenter des
techniques et des outils pour préparer, conduire et évaluer des
missions de conseil ou de formation adaptées au contexte
économique malien.
LES OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES:
Les principaux objectifs du programme sont de permettre aux par
ticipants :
? d'acquérir les outils et les méthodes de base
des consultants ;
? de maîtriser l'ingénierie de l'intervention de
conseil dans les entreprises
et les organisations ;
? d'apprendre à vendre des prestations de services
intellectuels ;
? de maîtriser de façon professionnelle les
principaux comportements du
consultant.
11
LE PUBLIC CONCERNÉ
Le public concerné sera composé de consultants
Maliens sélectionnés par l'APEP. Il peut s'agir de consultants
indépendants ou officiant dans des cabinets.
L'ORGANISATION PÉDAGOGIQUE
Il s'agit d'un cycle de formation-action par alternance, dans
la mesure où les participants vont partager leur temps d'apprentissage
entre :
- des séminaires méthodologiques,
- des études et enquêtes sur le terrain,
- des recherches documentaires,
- une mission-recours au conseil,
- une mission de conseil,
- des ateliers « projet-conseil » pour des
séances de restitutions et
d'échanges en groupe,
- de la formation à distance avec huit CD rom.
Afin de conformer la formation aux spécificités
du marché malien, une partie de la formation (le début et la fin)
sera organisée à Bamako, afin d'offrir aux participants la
possibilité de réaliser des études et des simulations sur
leur terrain d'intervention.
Les séminaires méthodologiques et certains
travaux de recherche documentaires, ainsi que la formation à distance
sur les CD rom, seront organisés à Angers, afin de faire profiter
les participants de l'environnement professionnel (tutorat des intervenants de
l'IDCE, Chambre des Ingénieurs - conseils de France, Observatoire de
l'Ingénierie et du Conseil) ainsi que des ressources documentaires
(Internet et Centre de Ressources sur le Conseil) qu'offre l'IDCE.
Des coupures pédagogiques sont aménagées
entre les étapes de Bamako et d'Angers pour permettre de procéder
à des évaluations partielles, et d'éventuels recadrages du
programme ou pour s'occuper de formalités administratives.
12
LA DURÉE DU CYCLE
Étalé sur neuf (9) mois, le cycle comporte une
durée effective de trente (30) semaines, soit cent cinquante (150) jours
de formation, dont :
- seize (16) semaines à Bamako, au Mali
- quatorze (14) semaines à Angers, en France
L'EFFECTIF DES PARTICIPANTS
Pour des raisons pédagogiques, l'effectif par session est
de dix (10) au moins et quinze (15) participants au plus.
ÉVALUATION DE LA FORMATION
Au cours et à la fin de chaque étape du cycle,
il sera procédé à une évaluation dans le but de
mesurer :
- Les réactions émises par les participants
concernant l'approche pédagogique, le contenu, la documentation, les
conditions matérie lles et logistiques
- Les apprentissages acquis par les participants, tant au
niveau individuel que collectif
- Les performances réalisées à l'occasion
des exercices, des simulations et des études de cas, avec une
réflexion sur leur adaptation aux réalités du
marché malien du conseil et de la formation
Les animateurs des séminaires distribueront et
exploiteront des questionnaires d'évaluation, afin de recueillir les
réactions, les observations et les suggestions des participants sur le
déroulement desdits sémin aires.
Les séances de Best practices, qui suivent les missions
«recours au conseil» et les missions d'application, seront des
moments privilégiés pour inviter les prestataires à
s'inspirer des meilleurs travaux réalisés par leurs
homologues.
Un processus d'évaluation tripartite (animateur,
participants, observateur) est mis en oeuvre lors des ateliers projet conseil,
pour recenser, expliquer et exploiter les phénomènes vécus
par le groupe lors de ces ateliers.
13
Le participant, qui expose l'état d'avancement d e son
projet, a ainsi l'occasion de recevoir un feed back objectif et exhaustif et de
corriger éventuellement ses insuffisances.
La soutenance de fin de cycle sera l'occasion, pour chaque
participant, d'exposer son rapport de mission d'application devant d es membres
de l'équipe pédagogique, des responsables de l'APEP et d'autres
personnalités du milieu économique malien.
Une synthèse des différents résultats
obtenus durant le cycle permettra de décider de la délivrance ou
non du certificat de formation, qui en sanctionne la réussite. Le
prestataire qui n'aura pas réussi le cycle complet se verra remettre une
attestation de participation.
ÉQUIPE PÉDAGOGIQUE
L'équipe pédagogique sera composée de :
- un Docteur en économie, Directeur de l'IDCE,
Professeur associ é à l'Institut Supérieur de Gestion de
Bruxelles
- un Diplômé de l'IDCE, cadre de la Marine
Nationale, puis chez ELF et DANONE - Formateur à l'IDCE, Professeur
associé à l'Institut Supérieur de Gestion de Bruxelles
- un DESS Sûreté de Mission des Organisations
(ISTIA) - Université d'Angers, DESS Ingénierie de la Formation,
diplômé de l'IAE de l'Université d'Orléans, et
diplômé de l'IDCE - Responsable Qualité, Formateur et
Responsable du Développement
- un Consultant/formateur en ingénierie de la formation -
diplômé de l'IDCE
- un Ingénieur agronome, spécialiste du
développement rural et de la gestion de projet international -
diplômé de l'IDCE
- un Ingénieur Arts et Métiers -
diplômé de l'Institut d'Administration des Entreprises de
l'Université de Nantes - consultant, membre du Conseil d'Administration
de la CICF Management, auteur de « le contrat de conseil » (Publi
Union) et de « la capitalisation des connaissances » (Editions
d'Organisation)
14
- un Maître es sciences économiques - ancien
consultant d'EUREQUIP - Directeur de TRANSMETA MANAGEMENT,
spécialisé dans le transfert de méthodes pour accompagner
le changement des organisations et l'amélioration de la qualité
totale.
- un Ingénieur École Centrale de Lyon -
licencié en philosophie - Directeur du cabinet Qualix de Nantes
LES SÉMINAIRES DE PERFECTIONNEMENT
OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES
- S'approprier les meilleures pratiques du conseil
- Actualiser ses outils et ses méthodes
- Améliorer l'efficacité du travail en mission
- Apprendre à mieux vendre ses prestations de conseil
PUBLIC CONCERNÉ
Le public concerné sera composé de prestataires
de l'APEP désirant se perfectionner dans la pratique du métier de
consultant professionnel.
LIEU DE LA FORMATION Bamako
EFFECTIF
L'effectif de stagiaires sera de 10 minimum / 15 maximum (au
-delà, le séminaire devra être dupliqué).
DURÉE DE LA FORMATION
La formation durera 3 jours pour chaque séminaire.
Les dates des séminaires seront négociées
et programmées en temps opportun en fonction des disponibilités
des intervenants de l'IDCE.
15
THÈMES DES SÉMINAIRES
- Le conseil en stratégie
- L'audit organisationnel
- L'ingénierie de l'intervention de conseil
- La gestion d'un cabinet conseil
- Le marketing et l'action commerciale du conseil
- La Gestion de projet
16
RÉSULTATS DE CETTE ÉTUDE; CE QUI A
EMPÊCHÉ SA MISE EN OEUVRE
Nous rappelons que cette étude réalisée
de janvier à mars 2001, nous avait été confiée par
l'APEP, qui projetait de prendre en charge l'intégralité du
financement de la formation proposée.
Malgré tout le professionnalisme dont nous avons fait p
reuve à cette occasion et la pertinence du diagnostic et des
résultats auxquels nous avons abouti, ni le cycle long, ni la
série de séminaires de courtes durées n'ont pu être
mis en oeuvre.
En effet, comme la plupart des projets initiés et
pilotés par les b ailleurs de fonds
internationaux, cette proposition a été soumise
aux instances de décision de la Banque Mondiale à Washington, au
moment où, malheureusement, l'APEP
arrivait au terme de son existence en tant qu'Agence
d'Exécution. La nouvelle structure qui a pris le relais de l'APEP n'a
pas retenu cette formation dans ses priorités.
Depuis cette date, nous avons maintenu le contact avec la
Fédération des Consultants Maliens, qui était alors en
gestation, et projette de trouver les moyens de prendre en charge la mise en
oeuvre du processus de professionnalisation de ses membres.
Par ailleurs, le prix par participant de la formation (14.500
euros pour le cycle long de neuf mois et 2.700. euros pour les dix huit jours
de séminaires) constitue toujours une contrainte majeure pour les
bénéficiaires potentiels, qui ne peuvent y faire face sans une
prise en charge extérieure conséquente.
En outre, il est apparu très nettement que nous
n'avions pas intégré dans nos préconisations un
mécanisme de transfert de compéten ces vers des formateurs locaux
pour la pérennisation du processus, ce qui est une condition sine qua
non pour un projet de coopération nord -sud de cette envergure.
ANNEXE II
ÉVALUATION DES SÉMINAIRES «
INGÉNIERIE DE L'INTERVENTION DE CONSEIL », ORGANISÉS AU
SÉNÉGAL ET AU BURKINA FASO EN 2004 ET 2005 (5 SESSIONS AVEC
61 PARTICIPANTS)
ANIMATION
|
Note moyenne
|
Satisfaction des attentes
|
5,12/6
|
Atteinte de l'objectif général
|
4,73/6
|
Richesse du contenu
|
5,53/6
|
Qualité des documents
|
5,33/6
|
Approche pédagogique
|
5,53/6
|
Observations :
|
|
· À renouveler pour un approfondissement
· ouverture d'esprit dans tous les domaines de la vie ;
satisfait du séminaire; parfait ; très intéressant ;
coopérant, ouvert, dynamique
· j'aurais aimé voir une simulation mettant face
à face un client et un consultant; bonne méthode
· apport énorme, pour un débutant ; 70% des
attentes ; essentiel, pour un débutant; un bon guide; bon
· j'ai appris ce que je n'ai jamais appris ; je peux,
dès la sortie du séminaire, tenter de faire une consultation ;
l'exposé est très logique ; les documents sont très clairs
; enseignement avec des exemples à l'appui
· pas de cahier de l'apprenant ficelé
· au-delà de nos attentes ; peut être
amélioré, avec plus de commentaires
1
UTILITÉ DANS LE CADRE DU TRAVAIL : 5,48/6
2
AUTRES REMARQUES ET SUGGESTIONS:
· la fréquence de tels séminaires
· mettre l'accent également sur les techniques de
né gociation et de communication
· beaucoup de courage pour tout ce que vous faites pour
l'amélioration des compétences des cadres Africains ; bonne
continuation
· forte accélération à la fin de la
formation ; prendre une « vitesse » normale (optimum) dès le
début de la formation
· le présentateur a été excellent ;
que de telles initiatives se répètent ; merci beaucoup
· mieux aménager les horaires, même s'il
faut pour cela prolonger le séminaire d'une journée
supplémentaire
· bonne ambiance de travail ; qualité des cas
pratiques; caractère pragmatique de la formation
· pour la durée, je pense que je pouvais encore
avoir plus d'infos si elle tenait sur une semaine
· que cette formation se reproduise avec d'autres
modules
· donner les études de cas la veille, pour une
meilleure préparation individuelle
· prolonger la durée (4 ou 5 jours) ;
organisation d'autres séminaires pour renforcer et nous faire apprendre
de vous d'autres compétences
· bonne démarche pédagogique ; en plus des
études de cas, organiser des simulations présentées par
les participants
· mes attentes sont globalement satisfaites, mais
étant débutant, il existe certainement des zones d'ombre que je
souhaiterais combler à travers des échanges par courrier
électronique (avec le formateur)
· il est souhaitable que les études de cas soient
suivies de remise de solutions proposées, c'est-à-dire de
corrections
· la qualité de l'animation est de haute facture, ce
qui n'était pas évident pour ce groupe relativement
hétérogène ; initiative très intéressante ;
le métier du conseil a besoin de se professionnaliser
·
3
cette formation va augmenter mes capacités
opérationnelles de consultant sur le terrain ; multiplier les cas
pratiques
· je souhaite connaître d'autres aspects du
conseil (par exemple, le marketing)
· que ce séminaire soit
répété à l'avenir
COMMENTAIRES SUR LE CONTENU DU PROGRAMME
· Il est très bon mais nécessite plus de
temps pour le dérouler correctement.
· Programme probablement plus «applicable»
dans un contexte plus «objectif» que le contexte africain, en tout
cas à l'heure actu elle. Bien sûr, il faudra bien un jour que les
africains «dansent au même rythme que la musique».
· Le programme est très bien adapté et
complet.
· Étendre le programme aux services de conseils
destinés aux organisations d'appui au développement
économique
· Contenu satisfaisant.
· Le contenu du programme est riche et c'est un
séminaire à étendre au niveau des PME.
· Clair; Intéressant; Riche d'enseignements
· Le contenu est très bien fait
· Proposer beaucoup plus d'exercices, d'études de
cas
· Contenu excellent
AUTRES SUJETS QUI DEVRAIENT ÊTRE COUVERTS
· La gestion d'une entreprise de services
· Le marketing des services de conseil
· Marketing des services.
· Techniques de présentation (orales et
écrites)
· Veille technologique du consultant (outils).
· Encore plus d'outils (supports écrits)
· Les techniques de montage de l'Ordre des Consultants
4
AUTRES COMMENTAIRES
· Prévoir un suivi-accompagnement pour
améliorer les performances des cabinets de conseils: renforcement de
leurs capacités techniques, l'élargissement de leurs
capacités de partenariat avec d'autres professionnels à
l'extérieur du pays comme à l'intérieur, faciliter leur
obtention des marchés locaux ou dans la sous région.
· Je suis très satisfait du séminaire et
je souhaite qu'on en fasse beaucoup
· Programmer un séminaire
«adapté» pour les collaborateurs «juniors» des
cabinets
· Insister sur les aspects pratiques de
l'élaboration d'une méthodologie d'intervention. Merci pour la
très bonne qualité du séminaire
· mettre l'accent sur le guide, qui est très
important
· merci à tout le monde; mais le prix est
très élevé pour certains
ANNEXE III
Abdourahmane THIAM
10 rue du Vallon ; 49000 Angers (France) tél
: 0241485517 / 0673189345 e. mail :
abdouthiam@yahoo.fr
|
|
Angers le 2006
Cher(e) collègue consultant(e)
Bonjour,
Dans le cadre des activités de recherche que nous
menons en collaboration avec l'Institut pour le Développement du Conseil
d'Entreprise (IDCE) d'Angers, nous procédons actuellement à une
identification des besoins de formation des consultants Africains. Nous avons
l'ambition, en fonction des informations qui sortiront de cette étude,
de proposer un cycle de professionnalisation, prenant en compte tous les
aspects les plus importants de notre métier.
À cet effet, nous vous saurions gré de bien vouloir
répondre au questionnaire ci -
joint, et nous le retourner, autant que possible avant le
2006.
Afin de gagner du temps, nous vous suggérons de renseigner
directement les champs du questionnaire, de sauvegarder ce fichier sous un nom
à vo tre convenance et de nous le retourner par e mail.
Veuillez agréer l'expression de notre considération
distinguée.
NB : Nous vous serions reconnaissants de faire parvenir
ce questionnaire à d'autres collègues consultants. En effet, plus
nous recevrons de réponses, plus les résultats de l'étude
seront significatifs et représentatifs.
Nous restons à votre entière disposition pour
répondre aux questions de clarification que vous voudrez nous poser.
Abdourahmane THIAM
2
QUESTIONNAIRE « CONSULTANT »
Comment caractérisez vous le marché du conseil en
Afrique ? (en une phrase pour chacun des deux aspects ci -après)
L'offre :
La demande:
Quelles sont les six principales difficultés que vous
rencontrez dans le cadre de vos activités de consultant :
celles découlant des caractéristiques du
marché :
1.
2.
3.
celles dues à votre propre profil :
1.
2.
3.
Si vous deviez vous inscrire à un programme de
formation pour améliorer vos compétences dans le métier du
conseil, quels seraient les dix principaux objectifs pédagogiques de
cette formation (ce dont vous aimeriez être capables à l'issue
d'une telle formation) :
- 1.
- 2.
- 3.
- 4.
- 5.
- 6.
- 7.
- 8.
- 9.
- 10.
Depuis combien d'années pratiquez -vous le conseil ?
(cocher la case concernée)
3
moins de 5 ans de 5 à 10 ans plus de 10 ans
Quelle est votre spécialité, actuellement :
Les sujets des deux dernières missions de cons eil ou de
formation que vous avez réalisées :
1.
2.
1
ANNEXE IV
RÉPONSES AU QUESTIONNAIRE
1. Depuis combien d'années pratiquez-vous le
conseil ou la formation?
(Cocher la case concernée)
moins de 5 ans
de 5 à 10 ans
plus de 10 ans
Quelle est votre spécialité, actuellement
: ETUDE CONSEIL ET FORMATION
2. Les sujets des deux dernières missions de
conseil ou de formation que vous avez réalisées :
1. Communication et accueil téléphonique
2. Etude d'assortiment
3. Caractéristiques du marché du conseil et
de formation
3.1. Comment caractérisez vous le marché du
conseil et de formation au
Burkina Faso ? (en une phrase pour chacun des deux
aspects ci-après)
3.1.1 L'offre: énorme et très mal
structurée;
3.1.2. La demande: existante, éparse mais
souvent peu encline à travailler avec les
cabinets nationaux
3.2. Comment caractérisez vous le marché du
conseil et de formation en
Afrique ? (en une phrase pour chacun des deux aspects ci
-après)
3.2.1 L'offre : insertion d'une pléiade
de cabinet Européen et Américain
3.2.2. La demande : en croissance
4. Quelles sont les six principales difficu ltés
que vous rencontrez dans le
cadre de vos activités de consultant :
4.1. Celles découlant des caractéristiques du
marché :
1. corruption
2. concurrence déloyale
3. plagiat de terme et de support
4.2. Celles dues à votre propre profil
: 1. nouveau sur le marché
5. Etes-vous prêt à participer à un
programme de renforcement des
capacités des consultants?
Oui
Non
5.1. Si Non, pourquoi?
5.2. Si Oui, quels seraient les dix principaux objectifs
pédagogiques de cette formation (ce dont vous aimeriez être
capables à l'issue d'une telle formation) :
- 1. meilleur développement des supports
- 2. meilleur conception des thèmes de formation
- 3. meilleur approche terrain en conceil et étude
6. Combien êtes-vous prêt à payer
(donner une fourchette de prix) ?
.. ...150000FCFA - 200000FCFA
7. Avez-vous déjà conduit une mission au
profit d' un membre de la
Maison de l'entreprise ou bénéficié
d'une prestation de cette institution ? Oui
2
Non
7.1. Si oui, combien de fois? .. ...02
7.2. En êtes-vous satisfaits?
Oui
Non
7.3. Si non, pourquoi?
.. ...LONGUEUR ADMINISTRATIVE ET RECOUVREMENT TARDIF DES
SUBVENTIONS
8. Avez-vous rencontré des difficultés dans
l'instruction des requêtes ?
Oui
Non
8.1. Si Oui, comment peut-on les
résoudre?
.. ...
9. Quel est votre barème d'honoraires (donner une
fourchette ) ?
- Pour le conseil
.. ...215000 FCFA/JOUR
- Pour la formation
.. ...100000FCFA OUAGA ET 150000 FCFA PROVINCE/JOUR
10. Le nombre de collaborateurs permanents ..
...05
11. Exercez-vous ce métier sous quelle forme?
- consultant indépendant .. ...
- entreprise individuelle.. ...
- SARL .. ...OUI
- Autres .. ...
3
RÉPONSES AU QUESTIONNAIRE
1. Depuis combien d'années pratiquez-vous le
conseil ou la formation?
(Cocher la case concernée)
moins de 5 ans
de 5 à 10 ans
plus de 10 ans
Quelle est votre spécialité, actuellement :
Marketing et Gestion
2. Les sujets des deux dernières missions de
conseil ou de formation que vous avez réalisées :
1. Audit Marketing de la SOTELMA : Republique du Mali
2. Formation du Personnel de l' ONATEL (Burkina) en Gestion des
stocks et de la logistique.
3. Caractéristiques du marché du conseil et
de formation
3.1. Comment caractérisez vous le marché du
conseil et de formation au Burkina Faso ? (en une phrase pour chacun des deux
aspects ci-après)
3.1.1 L'offre: Très peu spécifique
: offre souvent inadaptée aux besoins des structures ciblées.
3.1.2. La demande: Elle est quasi inexistante
aux sein des PMI/PME. Seules les multinationales et les entreprises publiques
expriment souvent des besoins.
3.2. Comment caractérisez vous le marché du
conseil et de formation en Afrique ? (en une phrase pour chacun des deux
aspects ci -après)
3.2.1 L'offre: Elle émane très
souvent des cabinets et bureux d'études français et autres
belges
3.2.2. La demande: Elle est moyenne;
cépendant au Sénégal et en Côte d'Ivoire la demande
est forte.
4. Quelles sont les six principales difficultés
que vous rencontrez dans le
cadre de vos activités de consultant :
4.1. Celles découlant des caractéristiques
du marché :
1. Le coût des prestations est toujours jugé
exorbitant par les clients.
2. Problème de paiement des honoraires.
3. Manque de règlementations : N'importe qui peut ouvrir
un Bureau d'Etudes
4.2. Celles dues à votre propre profil
:
1. Rares sont les entreprises qui ont le souci de mettre en
place un Plan d'Affaires ou un Plan d'Actions Marketing (PAM).
2. Les entreprises n'ont pas pour souci d'améliorer leurs
techniques de vente si bien que la demande est près inexistante.
3. La notion de qualité est 'ignorée' car la
satisfaction continue de la clientèle ne constitue pas une
préoccupation majeur pour les entreprises locales.
5. Etes-vous prêt à participer à un
programme de renforcement des
capacités des consultants?
Oui
Non
5.1. Si Non, pourquoi?
5.2. Si Oui, quels seraient les dix princ ipaux objectifs
pédagogiques de cette formation (ce dont vous aimeriez être
capables à l'issue d'une telle formation) :
- 1. Renforcement de mes capacités en andragogie ;
- 2. Avoir plus de compétences pratiques en management
;
- 3.
4
Renforcement de mes connaissances en audit ;
- 4. Etre davantage capable de tenir brillammant des
conférences ;
- 5. Renforcement de mes capacités en élaboration
de Plan d'Affaires ;
- 6. Renforcement de mes capacités en élaboration
de Plan d'Actions Marketing ;
- 7. Aquérir des compétences en gestion des
conflit : Ressources Humaines ;
- 8. Etre capable de suivre et d'évaluer des projets ;
- 9. Etre capable de développer des
parténariats avec des entrepreneurs étrangers (contrats de
franchise) ;
- 10.Etre capable de manager un lobbing
6. Combien êtes-vous prêt à payer
(donner une fourchette de prix) ? .. ...500.000 - 800.000
7. Avez-vous déjà conduit une mission
au profit d'un membre de la Maison de l'entreprise ou
bénéficié d'une prestation de cette institution
?
Oui Non
7.1. Si oui, combien de fois? .. ...Au moins
cinq (5) fois.
7.2. En êtes-vous satisfaits?
Oui Non
7.3. Si non, pourquoi?
.. ...
8. Avez-vous rencontré des difficultés
dans l'instruction des requêtes ?
Oui
Non
8.1. Si Oui, comment peut-on les
résoudre?
.. ...
9. Quel est votre barème d'honoraires (donner une
fourchett e ) ?
- Pour le conseil
.. ...80.000 - 120.000 / Jour
- Pour la formation
.. ...75.000 - 105.000 /Jour
10. Le nombre de collaborateurs permanents ..
...17
11. Exercez-vous ce métier sous quelle
forme?
- consultant indépendant ...
- entreprise individuelle.. ...OUI, le Bureau d'Etudes ACTRG
.. ...
- SARL
- Autres .. ...
5
RÉPONSES AU QUESTIONNAIRE
1. Depuis combien d'années pratiquez-vous le
conseil ou la formation?
(Cocher la case concernée)
moins de 5 ans
de 5 à 10 ans
plus de 10 ans
Quelle est votre spécialité, actuellement
: Formation, suivi conseil des Micros
Petites et Moyennes MPME
2. Les sujets des deux dernières missions de
conseil ou de formation que vous avez réalisées :
1. Suivi conseil des entreprises à FADA
2. Formation de Formateurs et formation d'entrepreneurs en
gestion et en création d'entreprise
3. Caractéristiques du marché du conseil et
de formation
3.1. Comment caractérisez vous le marché
du conseil et de formation au Burkina Faso ? (en une phrase pour chacun des
deux aspects ci -après)
3.1.1 L'offre: La qualité de l'offre
de service est insuffisante; l'offre de proximité n'est disponible
qu'à Ouaga et Bobo dans une certaine mésure.
3.1.2. La demande: Les besoins sont
énormes mais l'expression de ces besoins auprès des structures
d'appui, par les entrepreneurs est timide; elle (demande) est parfois
suscitée par les organisations desdits entrepreneurs ou leurs
partenaires. 3.2. Comment caractérisez vous le marché du
conseil et de formation en Afrique ? (en une phrase pour chacun des deux
aspects ci-après)
3.2.1. L'offre : la pertinence de l'offre de
conseil n'est perceptible en Afrique que par la moyenne et la grande entreprie;
elle est grantuite comme tout conseil en Afrique pour les nanos, micros et
petites entreprises. l'offre existente demande un renforcement. 3.2.2.
La demande: l'évolution de l'environnement de l'entreprise en
Afrique oblige les entreprises à se prémunir de conseils pour
assurer leurs performances et être
compétitives. la demande va
grandir dans le temps.
4. Quelles sont les six principales difficultés
que vous rencontrez dans le
cadre de vos activités de consultant :
4.1. Celles découlant des caractéristiques
du marché :
1. l'ambiguïté souvent des TGR
2. la non transparence des adjudications
3. la recherche de marchés
4.2. Celles dues à votre propre profil
:
1. la préparation des offres et soumissions
2. la rédaction des rapports, souvent (propre
insatisfaction)
3.
5. Etes-vous prêt à participer à un
programme de renforcement des capacités
des consultants?
Oui
Non
5.1. Si Non, pourquoi?
Renforcer mes compétences techniques.
5.2. Si Oui, quels seraient les dix principaux objectifs
pédagogiques de cette
formation (ce dont vous aimeriez être capables
à l'issue d'une telle formation) :
- 1. Diagnostiquer, auditer les organisations,
particulièrement d'entreprises - 2. Améliorer la
qualité de mes offres (forme et fond)
6
- 3. Elaborer les plans stratégiques de
développement des OP
6. Combien êtes-vous prêt à payer
(donner une fourchette de prix) ? .. ...50 000 F CFA
7. Avez-vous déjà conduit une mission au
profit d'un membre de la Maison de l'entreprise ou
bénéficié d'une prestation de cette institution
?
Oui Non
7.1. Si oui, combien de fois? .. ...3
7.2. En êtes-vous satisfaits?
Oui
Non
7.3. Si non, pourquoi?
.. ...
8. Avez-vous rencontré des difficultés
dans l'instruction des requêtes ?
Oui
Non
8.1. Si Oui, comment peut-on les
résoudre?
.. ...la lenteur administrative au niveau de la MEBF, mais
nettement amé liorée à l'heure
actuelle: renforcer la communication avec les prestataires et
avec les impôts
9. Quel est votre barème d'honoraires (donner une
fourchette ) ?
- Pour le conseil
.. ...50 000 F CFA
- Pour la formation
.. ...50 000 F CFA
10. Le nombre de collaborateurs permanents ..
...2
11. Exercez-vous ce métier sous quelle
forme? - consultant indépendant ...
- entreprise individuelle.. ...X
.. ...
- SARL
- Autres .. ...
7
RÉPONSES AU QUESTIONNAIRE
1. Depuis combien d'années pratiquez-vous le
conseil ou la formation? (Cocher la case concernée)
moins de 5 ans
de 5 à 10 ans
plus de 10 ans
Quelle est votre spécialité, actuellement
: Juriste-financier, conseiller d'entreprise (création,
développement, redressement, renforcement de capacité,
ingeniérie financière)
2. Les sujets des deux dernières missions de
conseil ou de formation que vous avez réalisées :
1. Appui à l'élaboration de plan d'affaires pour
5 PME/PMI du secteur de textile
2. Réalisation de l'étude de faisabilité du
CGA pilote de Ouagadougou
3. Caractéristiques du marché du conseil et
de formation
3.1. Comment caractérisez vous le marché du
conseil et de formation au
Burkina Faso ? (en une phrase pour chacun des deux
aspects ci-après)
3.1.1 L'offre: Manque de visibilité, peu
structurée, faiblement organisée
3.1.2. La demande : Très timide et peu
solvable
3.2. Comment caractérisez vous le marché du
conseil et de formation en
Afrique ? (en une phrase pour chacun des deux aspects ci
-après)
3.2.1 L'offre: Une offre assez
diversifiée et de bon niveau mais pas toujours visible
3.2.2. La demande : Assez limitée et pas
toujours solvable
4. Quelles sont les six principales difficultés
que vous rencontrez dans le
cadre de vos activités de consultant :
4.1. Celles découlant des caractéristiques
du marché :
1. Visibilité de nos prestations
2. Opacité du marché
3. Niveau d'activités insuffisant au regard de la demande
et des prix
4.2. Celles dues à votre propre profil
:
1. Difficultés de diversification des prestations sans
considérablement accroître les charges fixes
2. Concurrence des cabinets d'avocat et d es cabinets
d'expertise comptable
3. Absence de référenciel de qualification de
l'expertise fournie
5. Etes-vous prêt à participer à un
programme de renforcement des capacités
des consultants?
Oui
Non
5.1. Si Non, pourquoi?
5.2. Si Oui, quels seraient les dix principaux objectifs
pédagogiques de cette formation (ce dont vous aimeriez être
capables à l'issue d'une telle formation) :
- 1. Maîtriser les processus d'ingéniérie de
la formation (idenfication des besoins, création de contenu,
planification, mise en oeuvre, évaluation, suivi -post formation)
- 2. Maîtriser les techniques et méthodologies des
BDS
- 3. Maîtriser les variales et normes de q
ualité dans les services d'appui conseil et de formation
- 4. Maîtriser les techniques et méthodologies
d'évaluation des activités - projets - programmes dans un
contexte multi-bailleur
6. Combien êtes-vous prêt à payer
(donner une fourchette de prix) ?
8
.. ...50.000 - 150.000 Frs CFA
7. Avez-vous déjà conduit une mission au
profit d'un membre de la Maison de l'entreprise ou
bénéficié d'une prestation de cette institution
?
Oui Non
7.1. Si oui, combien de fois? .. ...
7.2. En êtes-vous satisfaits?
Oui
Non
7.3. Si non, pourquoi?
.. ...
8. Avez-vous rencontré des difficultés
dans l'instruction des requêtes ?
Oui
Non
8.1. Si Oui, comment peut-on les
résoudre?
.. ...
9. Quel est votre barème d'honoraires (donner une
fourchette) ?
- Pour le conseil
.. ...85.000 à 150.000 par jour
- Pour la formation
.. ...150.000 par jour
10. Le nombre de collaborateurs permanents ..
...5
11. Exercez-vous ce métier sous quelle forme?
- consultant indépendant .. ...Occasionnellement - entreprise
individuelle.. ...Jusqu'à présent
- SARL .. ...(en cours)
- Autres .. ...
9
RÉPONSES AU QUESTIONNAIRE
1. Depuis combien d'années pratiquez-vous le
conseil ou la formation?
(Cocher la case concernée)
moins de 5 ans
de 5 à 10 ans
plus de 10 ans
Quelle est votre spécialité, actuellement
: Appui Conseils aux PME
2. Les sujets des deux dernières missions de
conseil ou de formation que vous avez réalisées :
1. Assistance comptable
2. Formation en gestion simpliée
3. Caractéristiques du marché du conseil et
de formation
3.1. Comment caractérisez vous le marché
du conseil et de formation au Burkina Faso ? (en une phrase pour chacun des
deux aspects ci -après)
3.1.1 L'offre: Offre de service peu
diversifiée et émane d'un groupe de prestataires restreint
3.1.2. La demande: Demande potentielle
existante mais toutefois, il y a une reticence des entrepreneurs à
solliciter des prestataires qu'ils ignorent souvent pour des prestations dont
ils ne mesurent pas l'impact qu'elles pourraient avoir sur leur niveau
d'activité.
3.2. Comment caractérisez vous le marché
du conseil et de formation en Afrique ? (en une phrase pour chacun des deux
aspects ci -après)
3.2.1. L'offre: Offre de service peu
diversifiée et émane d'un groupe de prestataires restreint
3.2.2. La demande: Demande potentielle
existante mais toutefois, il y a une reticence des entrepreneurs à
solliciter des prestataires qu'ils ignorent souvent pour des prestations dont
ils ne mesurent pas l'impact qu'elles pourraient avoir sur leur niveau
d'activité.
4. Quelles sont les six principales difficultés
que vous rencontrez dans le
cadre de vos activités de consultant :
4.1. Celles découlant des caractéristiques
du marché:
1. Incapacité des entreprises à payer le
coût de la prestation
2. Indisponibilité d'informations
3. Non mise en oeuvre des recommandations (post étude)
4.2. Celles dues à votre propre profil
:
1. Inadaptation de l'expertise au besoin local (cas des besoins
en marketing)
2. Problèmes de langue
3. Expertise limitée en micro finance
5. Etes-vous prêt à participer à un
programme de renforcement des capaci tés
des consultants?
Oui
Non
5.1. Si Non, pourquoi?
5.2. Si Oui, quels seraient les dix principaux
objectifs pédagogiques de cette formation (ce dont vous aimeriez
être capables à l'issue d'une telle formation):
1. Mes connaissances en stratégies marketing
adaptées à la PME se sont accrues
2. Mes connaissances en micro finance se sont accrues
10
3. Mes connaissances en communication d'entreprise se sont acc
rues
6. Combien êtes-vous prêt à payer
(donner une fourchette de prix) ? .. ...20 à 30% du cout
total
7. Avez-vous déjà conduit une mission au
profit d'un membre de la Maison de l'entreprise ou
bénéficié d'une prestation de cette institutio n
?
Oui Non
7.1. Si oui, combien de fois? .. ...
7.2. En êtes-vous satisfaits?
Oui Non
7.3. Si non, pourquoi?
.. ...
8. Avez-vous rencontré des difficultés
dans l'instruction des requêtes ?
Oui
Non
8.1. Si Oui, comment peut-on les
résoudre?
.. ...
9. Quel est votre barème d'honoraires (donner une
fourchette ) ?
- Pour le conseil
.. ...35 000 Fcfa/Jour
- Pour la formation
.. ...35 000 Fcfa/Jour
10. Le nombre de collaborateurs permanents ..
...3
11. Exercez-vous ce métier sous quelle forme?
- consultant indépendant ...
- entreprise individuelle.. ...X
.. ...
- SARL
- Autres .. ...
11
RÉPONSES AU QUESTIONNAIRE
1. Depuis combien d'années pratiquez-vous le
conseil ou la formation?
(Cocher la case concernée)
moins de 5 ans
de 5 à 10 ans
plus de 10 ans
Quelle est votre spécialité, actuellement
: developpement rural : etudes, formations,
suivi-évaluations, appui- conseil
2. Les sujets des deux dernières missions de
conseil ou de formation que vous avez réalisées :
1. néant
2. néant
3. Caractéristiques du marché du conseil et
de formation
3.1. Comment caractérisez vous le marché du
conseil et d e formation au
Burkina Faso ? (en une phrase pour chacun des deux
aspects ci -après)
3.1.1 L'offre: importante
3.1.2. La demande : faible
3.3. Comment caractérisez vous le marché du
conseil et de formation en
Afrique ? (en une phrase pour chacun des deux aspects
ci-après)
3.2.2 L'offre : importante
3.2.2. La demande : faible
4. Quelles sont les six principales difficultés
que vous rencontrez dans le
cadre de vos activités de consultant :
4.1. Celles découlant des caractéristiques
du marché :
1. le manque d'expérience pour les nouveaux
consultants
2. l'absence d'une formation professionnelle dans le
métier de consultant
3. la concurrence déloyale
4.2. Celles dues à votre propre profil
:
1. le manque de formations dans le métier de
consultant
2. l'absence de financement dans le métier
3.
5. Etes-vous prêt à participer à un
programme de renforcement des capacités
des consultants?
Oui
Non
5.1. Si Non, pourquoi?
5.2. Si Oui, quels seraient les dix principaux objectifs
pédag ogiques de cette formation (ce dont vous aimeriez être
capables à l'issue d'une telle formation) :
1. avoir les connaisances nécéssaire sur
l'entreprenariat
2. avoir les connaissances sur comment rechercher un
marché
3. avoir les connaissance sur les principes
élémentaires au métier de consultants
6. Combien êtes-vous prêt à payer
(donner une fourchette de prix) ?
.. ...10000 à 15000F
7. Avez-vous déjà conduit une mission au
profit d'un membre de la Maison
de l'entreprise ou bénéficié d'une
prestation de cette institution ?
Oui Non
12
7.1. Si oui, combien de fois?
.. ...
7.2. En êtes-vous satisfaits?
Oui
Non
7.3. Si non, pourquoi?
.. ...j'ai commencé à exercer ce métier
en octobre 2005
8. Avez-vous rencontré des difficultés
dans l'instruction des requêtes ?
Oui
Non
8.1. Si Oui, comment peut-on les
résoudre?
.. ...
9. Quel est votre barème d'honoraires (donner une
fourchette ) ?
- Pour le conseil
.. ...45000 FCFA
- Pour la formation
.. ...45000 FCFA
10. Le nombre de collaborateurs permanents ..
...01 personne
11. Exercez-vous ce métier sous quelle forme?
- consultant indépendant ...
- entreprise individuelle.. ...oui
- SARL .. ... (
- Autres .. ...
13
RÉPONSES AU QUESTIONNAIRE
1. Depuis combien d'années pratiquez-vous le
conseil ou la formation?
(Cocher la case concernée)
moins de 5 ans
de 5 à 10 ans
plus de 10 ans
Quelle est votre spécialité,
actuellement: Formation et conseil
2. Les sujets des deux dernières missions de
conseil ou de formation que vous avez réalisées :
1. Evaluation de la stabilisation des systèmes de
culture à base d'igname dans les villages périphériques de
la foret classée et réserve partielle de faune de la
Comoé-Léraba pour le compte du PAGEN.
2. Renforcement des moyens et des conditions d'existence des
populations pastorales dans les provinces de la Tapoa et de la Kompienga pour
le compte de l'Association de Coopération et de Recherches pour le
Développement (ACORD).
3. Caractéristiques du marché du conseil et
de formation
3.1. Comment caractérisez vous le marché du
conseil et de formation au Burkina Faso ? (en une phrase pour chacun des deux
aspects ci-après) 3.1.1 L'offre: Les consultants ne sont pas
suffisament organisés pour faire à l'offre 3.1.2. La
demande : Les demandeurs font toujours appel aux mêmes
consultants 3.2. Comment caractérisez vous le marché du
conseil et de formation en Afrique ? (en une phrase pour chacun des deux
aspects ci -après)
3.2.1. L'offre : Les consultants ne sont pas
suffisament organisés pour faire à l'offre
3.2.2. La demande : Les demandeurs font
toujours appel aux mêmes consultants
4. Quelles sont les six principales difficultés
que vous rencontrez dans le
cadre de vos activités de consultant :
4.1. Celles découlant des caractéristiques
du marché : 1. peu d'opportunités
4.2. Celles dues à votre propre profil
: 1.
5. Etes-vous prêt à participer à un
programme de renforcement des
capacités des consultants?
Oui
Non
5.1. Si Non, pourquoi?
5.2. Si Oui, quels seraient les dix principaux
objectifs péda gogiques de cette formation (ce dont vous aimeriez
être capables à l'issue d'une telle formation) :
1. Renforcer dans la préparation des offres techniques
2. Renforcer dans la Préparation des offres
financières
3. Disposer d'un manuel de procédures dans le cadre de
la gestion administrative et financière d'un cabinet d'études
6. Combien êtes-vous prêt à payer
(donner une fourchette de prix) ?
.. ...300 000 à 750 000 FCFA
7. Avez-vous déjà conduit une mission au
profit d'un membre de la Maison
de l'entreprise ou bénéficié d'une
prestation de cette institution ? Oui
14
Non
7.1. Si oui, combien de fois? .. ...
7.2. En êtes-vous satisfaits?
Oui
Non
7.3. Si non, pourquoi?
.. ...Nous n'avons pas eu d'opportunité
8. Avez-vous rencontré des difficultés dans
l'instruction des requêtes ?
Oui
Non
8.1. Si Oui, comment peut-on les
résoudre?
.. ...
9. Quel est votre barème d'honoraires (donner une
fourchette ) ?
- Pour le conseil
.. ...50 000 à 100 000 FCFA
- Pour la formation
.. ...50 000 à 100 000 FCFA
10. Le nombre de collaborateurs permanents ..
...4
11. Exercez-vous ce métier sous quelle forme?
- consultant indépendant .. ...
- entreprise individuelle.. ...
.. ...
- SARL
- Autres .. ...Cabinet d'études avec des consultants
associés
15
RÉPONSES AU QUESTIONNAIRE
1. Depuis combien d'années pratiquez-vous le
conseil ou la formation? (Cocher la case concernée)
moins de 5 ans
de 5 à 10 ans
plus de 10 ans
Quelle est votre spécialité,
actuellement : Appui Conseil et formation en droit du travail, droit
commercial droit civil, en tecniques de conduite de réunion et
d'expression écrite et dans les questions de décentralisation.
2. Les sujets des deux dernières missions de
conseil ou de formation que vous avez réalisées :
1. A la demande de la SNV Burkina (Bobo-Dioulasso), appui
conseil au Groupement Ben Kadi de Tansila portant sur l'élaboration d'un
statut du personnel, d'un règlement intérieur et le recrutement
du personnel de la radio BenKadi.
2. Formation en droit du travail des membres de la Direction
Générale et des Chefs de Service et de Projets du Centre Muraz
(Bobo -Dioulasso).
3. Caractéristiques du marché du conseil et
de formation
3.1. Comment caractérisez vous le marché
du conseil et de formation au Burkina Faso ? (en une phrase pour chacun des
deux aspects ci -après)
3.1.1 L'offre: L'offre de formation est
très importante, mais les d ossiers sont souvent mal montés
3.1.2. La demande: La demande est moins
importante que l'offre du fait que les entreprises n'appréhendent pas
encore la nécessité de la formation.
3.2. Comment caractérisez vous le marché
du conseil et de for mation en Afrique ? (en une phrase pour chacun des deux
aspects ci -après)
3.2.1. L'offre: L'offre de formation est
importante et ces derniers temps elle s'est amplifiée avec
l'avènement de l'OHAHADA qui prône l'intégration
économique.
3.2.2. La demande: La demande a la même
caractéristique que la demande au plan national
4. Quelles sont les six principales difficultés
que vous rencontrez dans le
cadre de vos activités de consultant :
4.1. Celles découlant des caractéristiques
du marché:
1. Le marché n'est pas transparent: certains
marchés sont accordés par relation bien souvent au
détriment de la compétence
2. En ce qui concerne la formation en droit du travail, les
employeurs éprouvent de la réticence à former leur
personnel car ils craignent des revendications de la part des employés
formés
3. Les entreprises sont confrontés à des
problèmes économiques de sorte que les questions d'appui conseil
et de formation sont reléguées au secon d plan.
4.2. Celles dues à votre propre profil
: 1.
5. Etes-vous prêt à participer à un
programme de renforcement des
capacités des consultants?
Oui
Non
5.1. Si Non, pourquoi?
16
5.2. Si Oui, quels seraient les dix principaux
objectifs pédagogiques de cette formation (ce dont vous aimeriez
être capables à l'issue d'une telle formation) :
1. Monter un dossier d'offre de formation pertinent
2. Exploiter une documentation relative aux différents
aspects de l"appui conseil et de la formation
3. Convaincre un employeur par rapport au bien fondé
de la formation et de l'appui conseil
4. Conduire avec succès une mission d'appui conseil
5. Dispenser une formation à l'entière
satisfaction des participants
6. D'élaborer un rapport en fin de mission (appui
conseil, formation)
7. Évaluer les lacunes des personnes formées en
vue de programmer un recyclage
8. D'outiller les jeunes promoteurs d'entreprises de bagages
nécessaires à la création d'entreprises
9. De trouver des marchés de formation dans les autres
Etats de l'espace OHADA
10. Elargir le champ des compétences à d'autres
aspects de l'appui Conseil et de la formation notamment les questions agraires
foncières et de décentralisation
6. Combien êtes-vous prêt à payer
(donner une fourchette de prix) ? .. ...Soixante Mille (60.000)
francs
7. Avez-vous déjà conduit une mission
au profit d'un membre de la Maison de l'entreprise ou
bénéficié d'une prestation de cette institution
?
Oui Non
7.1. Si oui, combien de fois? .. ...Une
fois
7.2. En êtes-vous satisfaits?
Oui Non
7.3. Si non, pourquoi?
.. ...
8. Avez-vous rencontré des difficultés
dans l'instruction des requêtes ?
Oui
Non
8.1. Si Oui, comment peut-on les
résoudre?
.. ...
9. Quel est votre barème d'honoraires (donner une
fourchett e ) ?
- Pour le conseil
.. ...Soixante Dix Mille (70.000) francs par jour
- Pour la formation
.. ...Quatre Vingt Dix Mille (90.000) francs par participant
pour trois jours de
formation
10. Le nombre de collaborateurs permanents ..
...Deux
11. Exercez-vous ce métier sous quelle forme?
- consultant indépendant .. ...Oui
- entreprise individuelle.. ...
.. ...
- SARL
- Autres .. ...
17
RÉPONSES AU QUESTIONNAIRE
1. Depuis combien d'années pratiquez-vous le
conseil ou la formation?
(Cocher la case concernée)
moins de 5 ans
de 5 à 10 ans
plus de 10 ans
Quelle est votre spécialité, actuellement
: Audit-Management-Etudes
2. Les sujets des deux dernières missions de
conseil ou de formation que vous avez réalisées :
1. Travaux de fin d'exercice et détermination du
fiscal
2. Formation de membres de Conseil d'Administration dans
l'interpretation et l'analyse des documents financiers
3. Caractéristiques du marché du con seil
et de formation
3.1. Comment caractérisez vous le marché
du conseil et de formation au
Burkina Faso ? (en une phrase pour chacun des deux
aspects ci -après)
3.1.1 L'offre: En évolution
3.1.2. La demande : Faible et dans une tendance
informelle
3.2. Comment caractérisez vous le marché
du conseil et de formation en
Afrique ? (en une phrase pour chacun des deux aspects ci
-après)
3.2.1. L'offre: Compétitive et necessite
des moyens importants de la part des
cabinets
3.2.2. La demande : Sélective
4. Quelles sont les six principales difficultés
que vous rencontrez dans le cadre de vos activités de consultant
:
4.1. Celles découlant des caractéristiques
du marché :
1. Honoraires faibles
2. Non-respect des engagements de la part des clients
3. Delais d'exécution très courts
4.2. Celles dues à votre propre profil
:
1. Difficultés de financement du fonds de roulement pour
la réalisation de nos activités
2. Manque de moyens financiers pour la promotion du cabinet
3. Jeunesse du cabinet qui constitue souvent un blocage dans la
prise de décision des sociétés à s'engager avec
nous
4.3. Etes-vous prêt à participer à un
programme de renf orcement des
capacités des consultants?
Oui
Non
5.1. Si Non, pourquoi?
5.2. Si Oui, quels seraient les dix principaux objectifs
pédagogiques de cette formation (ce dont vous aimeriez être
capables à l'issue d'une telle formation) : 1.
6. Combien êtes-vous prêt à payer
(donner une fourchette de prix) ? .. ...200 000 à 300 000 F
CFA
7. Avez-vous déjà conduit une mission au
profit d'un membre de la Maison de l'entreprise ou
bénéficié d'une prestation de cette institution
?
Oui
18
Non
7.1. Si oui, combien de fois? .. ...5
7.2. En êtes-vous satisfaits?
Oui
Non
7.3. Si non, pourquoi?
Les jeunes cabinets comme le notre ne peuvent pas supporter
financièrement les
délais de remboursements qui sont très longs. Trop
d'exigences contradictoires dans le
traitement des dossiers de remboursements
8. Avez-vous rencontré des difficultés
dans l'instruction des requêtes ?
Oui
Non
8.1. Si Oui, comment peut-on les
résoudre?
Une concertation impliquant tous vos departements (finance,
FSCP..) intervenant dans
l'analyse des requetes dès l'introduction de celles -ci
afin de lever les zones
d'incomprehension contenues dans les requètes.
9. Quel est votre barème d'honoraires (donner une
fourchette ) ?
- Pour le conseil
.. ...Au délà de 85 000 F CFA/jour
- Pour la formation
.. ...Au délà de 112 000 F CFA/jour
10. Le nombre de collaborateurs permanents ..
...3
11. Exercez-vous ce métier sous quelle forme?
- consultant indépendant .. ...
- entreprise individuelle.. ...X
.. ...
- SARL
- Autres .. ...
19
RÉPONSES AU QUESTIONNAIRE
1. Depuis combien d'années pratiquez-vous le
conseil ou la formation?
(Cocher la case concernée)
moins de 5 ans
de 5 à 10 ans
plus de 10 ans
Quelle est votre spécialité, actuellement
: Informatique et Management
2. Les sujets des deux dernières missions de
conseil ou de formation que vous avez réalisées :
1. Formation en Base de données au Personnel du Liptako -
Gourma
2. Mise en place d'une Base de données au CBC
3. Caractéristiques du marché du conseil et
de formation
3.1. Comment caractérisez vous le marché du
conseil et de formation au Burkina Faso ? (en une phrase pour chacun des deux
aspects ci -après)
3.1.1 L'offre: L'offre manque de
livibilité, les compétences non prises en com pte, les
critères de sélection des candidats n'est pas connue
3.1.2. La demande : La demande doit être
forte, mais cette demande n'est fondée sur des critères de
comptétences professionnelles
3.2. Comment caractérisez vous le marché du
conse il et de formation en Afrique ? (en une phrase pour chacun des deux
aspects ci -après)
3.2.1. L'offre: En Afrique, dans certains pays
que je connais bien, le Consultant vit honnêtement de son travail; et
cette offre est dynamique.
3.2.2. La demande: La demande doit toujours
croître, car il y a beaucoup de travail à faire pour
développer les pays Africains par des Africains d'abord et par l'appui
extérieur après.
4. Quelles sont les six principales difficultés
que vous rencontrez dans le
cadre de vos activités de consultant :
4.1. Celles découlant des caractéristiques
du marché :
1. Méconnaissance de l'offre
2. Méconnaissance des critères de
sélection
3. Les marchés sont offerts par affinités
personnels.
4.2. Celles dues à votre propre profil
:
1. Les NTIC ne sont pas bien développées dans
notre pays
2. La bonne gestion des entreprises n'est pas la chose la mieux
partagée
3. Les Consultants sont sous payés ou mal payés
5. Etes-vous prêt à participer à un
programme de renforcement des
capacités des consultants?
Oui
Non
5.1. Si Non, pourquoi?
Il faut toujours se perfectionner, car tout bouge, chang e,
évolue.
5.2. Si Oui, quels seraient les dix principaux objectifs
pédagogiques de cette
formation (ce dont vous aimeriez être capables
à l'issue d'une telle formation) :
1. Etre capable de bien comprendre le "Client"
2. Capable de connaître les "malaises" pour bien identier
la solution aux problèmes pour lesquels on vous appelle
3. connaître l'environnement économique mondial
4. Connaître les problèmes de l'environnement du
"Client"
5. Connaître la culture d'entreprise du "Client"
6. Etre capable de transmettre des connaîssance aux
Clients
7.
20
Etre capable d'intervenir sur le plan régionale et
même internationel
8. Etre sur que je fais ma consultation avec professionalisme
9. Comprendre d'avantage la problématique de la
Consultance
10.Espérer enfin que le Consultant aura la place qu'il
mérite dans le développement d'un pays.
6. Combien êtes-vous prêt à payer
(donner une fourchette de prix) ? .. ...0
7. Avez-vous déjà conduit une mission
au profit d'un membre de la Maison de l'entreprise ou
bénéficié d'une prestation de cette institution
?
Oui Non
7.1. Si oui, combien de fois? .. ...
7.2. En êtes-vous satisfaits?
Oui Non
7.3. Si non, pourquoi?
.. ...
8. Avez-vous rencontré des difficultés
dans l'instruction des requêtes ?
Oui
Non
8.1. Si Oui, comment peut-on les
résoudre?
.. ...
9. Quel est votre barème d'honoraires (donner une
fourchette) ?
- Pour le conseil
.. ...90/ 120 000
- Pour la formation
.. ...90.120000/j
10. Le nombre de collaborateurs permanents ..
...0
11. Exercez-vous ce métier sous quelle forme?
- consultant indépendant .. ...Oui
- entreprise individuelle.. ...
.. ...
- SARL
- Autres .. ...
21
RÉPONSES AU QUESTIONNAIRE
1. Depuis combien d'années pratiquez-vous le
conseil ou la formation?
(Cocher la case concernée)
moins de 5 ans
de 5 à 10 ans
plus de 10 ans
Quelle est votre spécialité, actuellement
: Recrutement, Formation et Audit -
Conseils
2. Les sujets des deux dernières missions de
conseil ou de formation que vous avez réalisées :
1. Audit Organisationnel et social de la SONAPOST (700
personnes)
2. Audit des Aéroports du Mali (500 personnes)
3. Caractéristiques du marché du conseil et
de formation
3.1. Comment caractérisez vous le marché du
conseil et de formation au Burkina
Faso ? (en une phrase pour chacun des deux aspects ci
-après)
3.1.1 L'offre : Assez bien
3.1.2. La demande : Moyenne
3.2. Comment caractérisez vous le marché du
conseil et de formation en Afrique
(en une phrase pour chacun des deux aspects ci
-après)
3.2.1 L'offre : Assez bien
3.2.2. La demande : Assez bien
4. Quelles sont les six principales difficultés
que vous rencontrez dans le
cadre de vos activités de consultant :
4.1. Celles découlant des caractéristiques
du marché :
1. La compréhension de l'importance par les
commanditaires de notre métier
2. La relation faible entre le travail et la
rémunération
3. La non préparation du personnel aux nouvelles
approches GRH 4.2. Celles dues à votre propre profil
:
1. Besoin de valorisation du secteur GRH
2. Spécialisation dans des secteurs spécifiques de
la GRH
3.
5. Etes-vous prêt à participer à un
programme de renforcement des
capacités des consultants ?
Oui
Non
5.1. Si Non, pourquoi ?
5.2. Si Oui, quels seraient les dix principaux objectifs
pédagogiques de cette
formation (ce dont vous aimeriez être capables
à l'issue d'une telle
formation) :
1. Ingénierie de la formation
2. Amélioration de l'approche marketing
3. Harmonisation des techniques de rédaction de
rapport de recrutement et de formation
4. Méthodes et techniques d'attribution des
marchés publics
5. Maîtrise des procédés informatiques en
WORD, EXC EL; ACCESS, POWERPOINT
6. Méthode de classement et d'archivage
7. Outils de gestion financière 8
22
9
10.
- 6. Combien êtes-vous prêt à payer
(donner une fourchette de prix) ? .. ...100 000 à 300 000
fcfa
7. Avez-vous déjà conduit une mission au
profit d'un membre de la Maison de
l'entreprise ou bénéficié d'une
prestation de cette institution ?
Oui
Non
7.1. Si oui, combien de fois ?
.. ...1 fois
7.2. En êtes-vous satisfait ?
Oui
Non
7.3. Si non, pourquoi ?
.. ...Nous avons rencontré énormément de
problèmes de communication tout au long
de la mise en oeuvre de notre action de formation et une partie
des honoraires (déjà
très faibles) a été coupée.
8. Avez-vous rencontré des difficultés
dans l'instruction des requêtes ?
Oui
Non
8.1. Si Oui, comment peut-on les résoudre
?
.. ...Revoir vos procédures et les rendre plus fluides
9. Quel est votre barème d'honoraires (donner une
fourchette ) ?
- Pour le conseil
.. ...200 000 h/j
- Pour la formation
.. ...100 000 h/j
10. Le nombre de collaborateurs permanents ..
...07
11. Exercez-vous ce métier sous quelle forme
?
- consultant indépendant .. ...
- entreprise individuelle.. ...oui
- SARL .. ...
- Autres .. ...
23
RÉPONSES AU QUESTIONNAIRE
1. Depuis combien d'années pratiquez-vous le
conseil ou la formation? (Cocher la case concernée)
moins de 5 ans
de 5 à 10 ans
plus de 10 ans
Quelle est votre spécialité, actuellement
: Conseil d'entreprise, appui au développement local des MPME,
Dignostic d'entreprise, Formation en entrepreneuriat (GERME),
Développement de curricula de formation.
2. Les sujets des deux dernières missions de
conseil ou de formation que vous avez réalisées :
1. Formation en Gestion d'entreprise selon la méthodologie
GERME
2. Etude prospective sur les centres de formation parascolaire
3. Caractéristiques du marché du conseil et
de formation
3.1. Comment caractérisez vous le marché du
conseil et de formation au Burkina Faso ? (en une phrase pour chacun des deux
aspects ci-après)
3.1.1 L'offre: Existence d'une expertise locale
et compétente
3.1.2. La demande: De plus en plus croissante
par une prise de conscience des entrepreneurs à renforcer leurs
compétences; Besoin d'avoir des manu els de procédure pour un
meilleure gestion de leur entreprise.
3.2. Comment caractérisez vous le marché du
conseil et de formation en Afrique ? (en une phrase pour chacun des deux
aspects ci -après)
3.2.1. L'offre: Très
développé dans ces dernières décénies par
des échanges Sud-sud maintenus par une prise de conscience. La
confirmation de plus en plus des compétences des experts africain
à travers des modules adaptés aux besoins du secteur
(Maîtrise du terrain).
3.2.2. La demande: Besoins en perpétuel
évolution caractérisés par une forte demande de
renforcement des capacités des entrepreneurs. Changement de
mentalité perceptible au niveau des entrepreneurs
caractérisé par une nécessité de formation continue
et de perfectionnement.
4. Quelles sont les six principales difficultés
que vous rencontrez dans le
cadre de vos activités de consultant :
4.1. Celles découlant des caractéristiques
du marché :
1. Financement du conseil ou de la formation et niveau de
formation scolaire très faible de la majorité de nos
entrepreneurs;
2. Non respect des attributions des marchés aux
Consultants qualifiés;
3. Non homogénéité dans la Tarification des
honoraires de prestation et absence d'un manuel de procédure
4.2. Celles dues à votre propre profil
:
1. Absence d'organisation strict du secteur de la Consultance
2. Traitement statistiques informatisés
3. Insuffisance de connaissance dans le domain e financier et/ou
économique; orienté beaucoup plus sur les aspects techniques.
5. Etes-vous prêt à participer à un
programme de renforcement des
capacités des consultants?
Oui
Non
5.1. Si Non, pourquoi?
24
5.2. Si Oui, quels seraient les dix principaux
objectifs pédagogiques de cette formation (ce dont vous aimeriez
être capables à l'issue d'une telle formation) :
1. Elaborer un Business Plan
2. Cerner le suivi et évaluation de projets/programme
3. Comprendre l'aspect humain du management des PME et PMI,
commmunication et coaching
4. Maîtriser des logiciel de traitement de
données statistiques (SPSS; etc.)
5. Renforcer la connaissance sur l'expertise automobile et
incendie;
6. Renforcer le Service d'appui aux Entreprises (BDS) pour
augmenté son impact
7. Produire des processus de développement local au
moyen des coopératives
8. Elaboration des politiques de formation et insertion dans
le marché du travail
9. Elaborer des Stratégies pour la promotion et le
développement des initiatives locales d'emploi pour les jeunes
6. Combien êtes-vous prêt à payer
(donner une fourchette de prix) ? .. ...50 000 et 250 000
7. Avez-vous déjà conduit une mission au
profit d'un membre de la Maison
de l'entreprise ou bénéficié d'une
prestation de cette institution ?
Oui Non
7.1. Si oui, combien de fois? .. ...Au moins
8 fois
7.2. En êtes-vous satisfaits?
Oui
Non
7.3. Si non, pourquoi?
Au niveau des procédures de contractualisation
jusqu'au paiement, je trouve que la procédure nécessite que l'on
revoie certains mécanismes, surtout au niveau du règlement qui ne
favorise pas à mon avis le développement des services de
consultance;
8. Avez-vous rencontré des difficultés
dans l'instruction des requêtes ? Oui
Non
8.1. Si Oui, comment peut-on les
résoudre?
L'organisation d'une rencontre d'échange avec les
consultants et cabinets de conseils permettra de comprendre mieux
l'organisation et/ou le manuel de procédure appliqué au niveau de
la MEBF. Cela permettre aux con sultants d'aplanir les incompréhension s
qui peuvent subvenir à certains moments à travers les suggestions
et amendements qui pourront être apportés.
9. Quel est votre barème d'honoraires (donner une
fourchette ) ?
- Pour le conseil
.. ...60 000
- Pour la formation
.. ...75 000
10. Le nombre de collaborateurs permanents ..
...1
11. Exercez-vous ce métier sous quelle forme?
- consultant indépendant ...
- entreprise individuelle.. ...x
.. ...
- SARL
- Autres .. ...
25
RÉPONSES AU QUESTIONNAIRE
1. Depuis combien d'années pratiquez-vous le
conseil ou la formation? (Cocher la case concernée)
moins de 5 ans
de 5 à 10 ans
plus de 10 ans
Quelle est votre spécialité, actuellement
: (i) Formation en Bureautique et logiciels spécialisés,
(ii) Conception de bases de données et de sites Web, (iii) Conseil, (iv)
Messagerie et communication
2. Les sujets des deux dernières missions de
conseil ou de formation que vous avez réalisées :
1. Formation des informticiens de la CARFO : Dével
oppement sous Oracle9i.
2. Elaboration du Site Web du SCIMPEX
3. Caractéristiques du marché du conseil et
de formation
3.1. Comment caractérisez vous le marché du
conseil et de formation au Burkina Faso ? (en une phrase pour chacun des deux
aspects ci-après)
3.1.1 L'offre: (i) expertise manque de
compétences dans des domaines porteurs, (ii) forte présence de
l'expertise informelle, (iii) faible visibilité des
sociétés formelles. 3.1.2. La demande : (i)
besoins mal définis et sous-estimés, (ii) marché
dominé par la commande publique, (iii) clientèle volatile et
très difficile à fidéliser.
3.2. Comment caractérisez vous le marché du
conseil et de formation en Afrique ? (en une phrase pour chacun des deux
aspects ci -après)
3.2.1. L'offre: (i) prédominance de
firmes de petite envergure, (ii) expertise manquant de compétences dans
les domaines porteurs.
3.2.2. La demande: la constitution des listes
restreintes est circonscrite aux firmes du pays demandeur et à celles du
Nord
4. Quelles sont les six principales difficultés
que vous rencontrez dans le
cadre de vos activités de consultant :
4.1. Celles découlant des caractéristiques
du marché :
1. Les commissions chargées de l'évaluation des
Propositions ne sont pas qualifiées pour cette tâche et fondent
souvent leur jugement sur des considérations subjectives.
2. Les TDR des missions sont souvent mal définis et
les interlocuteurs désignés ne sont pas souvent qualifiés
pour les échanges.
3. la constitution des listes restreintes n'obéit pas
à des règles de transparence : pas de publicité
préalable pour recueillir les manifestations d'intérêt.
4.2. Celles dues à votre propre profil
:
1. Nos capacités sont insuffisantes dans des domaines
très porteurs : ce qui nous obligent à recourrir parfois à
l'expertise externe
2. Notre maîtrise de certains logiciels notamment du
système de gestion des bases de données demande à
être renforcée par une formation
3. La Visibilité de NET dans ce segment de
marché est faible bien nominée comme meilleure
société dans les domaines du développement de logiciel et
de la maintenance et réseau.
5. Etes-vous prêt à participer à un
programme de renforcement des
capacités des consultants?
Oui
Non
5.1. Si Non, pourquoi?
26
5.2. Si Oui, quels seraient les dix principaux
objectifs pédagogiques de cette formation (ce dont vous aimeriez
être capables à l'issue d'une telle formation) :
1. mieux satisfaire les clients par la qualité de nos
prestations
2. élargir le champ de nos activités
3. réduire les coûts de recours à
l'expertise externe
4. conquérir des marchés de grande envergure
5. mieux préparer les propositions
6. être plus compétif sur ce segement de
marché
7. mieux organiser les espaces dédiés à ces
prestations
8. mieux administrer les réseaux installés
6. Combien êtes-vous prêt à payer
(donner une fourchette de prix) ? .. ...1'000'000 FCFA
7. Avez-vous déjà conduit une mission
au profit d'un membre de la Maison de l'entreprise ou
bénéficié d'une prestation de cette institution
?
Oui Non
7.1. Si oui, combien de fois? .. ...1
7.2. En êtes-vous satisfaits?
Oui
Non
7.3. Si non, pourquoi?
.. ...
8. Avez-vous rencontré des difficultés
dans l'instruction des requêtes ?
Oui
Non
8.1. Si Oui, comment peut-on les
résoudre?
.. ...Initier les consultants et les DRH à l'instruction
des requêtes et renouveler souvent
cette formation pour tenir compte de la mobilité des
hommes ressources
9. Quel est votre barème d'honoraires (donner une
fourchette ) ?
- Pour le conseil
.. ...Conseil : 1 millions FCFA/personnes x mois; (ii) audit
informati que 3
millions FCFA / personnes x mois
- Pour la formation
.. ...(i) Oracle : 150'000 FCFA/personne/jour; (ii)
Administration de Serveur :
150'000 FCFA / personnes x jours, (iii) Bureautique : 90'000
FCFA / personne
10. Le nombre de collaborateurs permanents ..
...4
11. Exercez-vous ce métier sous quelle
forme? - consultant indépendant .. ...
- entreprise individuelle.. ...
- SARL .. ...OUI
- Autres .. ...
27
RÉPONSES AU QUESTIONNAIRE
1. Depuis combien d'années pratiquez-vous le
conseil ou la formation?
(Cocher la case concernée)
moins de 5 ans
de 5 à 10 ans
plus de 10 ans
Quelle est votre spécialité, actuellement
: Formation en intra et inter- services,
formation, initiale et par apprentissage en secrétariat
et micro - informatique
2. Les sujets des deux dernières missions de
conseil ou de format ion que vous avez réalisées :
1. Management des chargés de Relations Publiques,
Protocoles et chargés de communication.
2. Management stratégique de secrétaire de
Direction , Attachés et Assistants de Direction et de Cabinet
3. Caractéristiques du marché du conseil et
de formation
3.1. Comment caractérisez vous le marché du
conseil et de formation au Burkina Faso ? (en une phrase pour chacun des deux
aspects ci -après)
3.1.1 L'offre: existe en quantité
suffisante et très bien accueillie pour certains
thèmes comme "Protocole et relations
publiques"3.1.2. La demande: existe au niveau des entreprises
et institutions mais il existe un
problème de financement par manque de moyen au niveau des
entrepris es
3.2. Comment caractérisez vous le marché du
conseil et de formation en Afrique ? (en une phrase pour chacun des deux
aspects ci -après)
3.2.1. L'offre: Existe mais moins pertinentes
par rapport à celles des pays d'Europe 3.2.2. La
demande: Existe mais problème de financement
4. Quelles sont les six principales difficultés
que vous rencontrez dans le
cadre de vos activités de consultant :
4.1. Celles découlant des caractéristiques
du marché :
1. Nombre exorbitant de structures de formation
2. Concurrence déloyale entre structures
privées qui payent les impôts et associations et consultans
indépendants qui ont peu voire pas de charge fiscale; par
conséquent proposent des offres à moindre coût que l e
privé
3. Beaucoup d'employeurs surtout au niveau des PME / PMI ne
prennent pas la formation comme une priorité par insuffisance de moyens
pour payer une formation. Problème de disponibilité des agents
à former
4.2. Celles dues à votre propre profil
:
1. Problème de transmission de connaissance et non
maîtrise de technique de formation d'adultes chez certains consultants
surtout quand il s'agit de séminaire
2. Problème de formation , de perfectionnement et de re
cyclage des formateurs
3. Non spécialisation de la plupart des structures de
formation sur les modules précisés
5. Etes-vous prêt à participer à un
programme de renforcement des capacités des consultants?
Oui
Non
5.1. Si Non, pourquoi?
5.2. Si Oui, quels seraient les dix principaux objectifs
pédagogiques de cette formation (ce dont vous aimeriez être
capables à l'issue d'une telle formation) : 1. Maîtriser
les techniques d'animation et de formation d'adultes
2.
28
Maîtriser les méthodes d'écoute et de
transmission de connaissance surtout au niveau des adulte de niveau
d'études peu avancé
3. Maîtriser la présentation et
évaluation de modules de formation
4. Echanger des expériences avec des consultants de
l'extérieur du Burkina Faso (étrangers) en matière de
formation
5. Maîtriser les techniques d'utilisation du
matériel des nouvelles technologies dans la formation (PC ,
vidéo- projecteurs, vidéo- conférence etc.)
6. Renforcer nos compétences dans l'idetification et
le diagnostic des besoins de formation
7. Mieux comprendre les attentes des séminaristes
8. Comment gérer les participants impertinents
9. Maîtriser l'audit social
10. Mieux conduire les visites de terrain à lors d'une
formation à l'intérieur et à l'extérieur du pays
(Grand séminaire atelier).
6. Combien êtes-vous prêt à payer
(donner une fourchette de prix) ? .. ...50 000 FCFA à 75 000
FCFA en fonction de la durée.
7. Avez-vous déjà conduit une mission
au profit d'un membre de la Maison de l'entreprise ou
bénéficié d'une prestation de cette institution
?
Oui Non
7.1. Si oui, combien de fois?
.. ...Mais cette mission était au profit des PME et
secteur informel
7.2. En êtes-vous satisfaits?
Oui
Non
7.3. Si non, pourquoi?
.. ...Le dossier d'instruction de la requête a mis trop de
temps pour être agréer
8. Avez-vous rencontré des difficultés
dans l'instruction des requêtes ? Oui
Non
8.1. Si Oui, comment peut-on les
résoudre?
Plusieurs de nos dossiers sont restés sans suite. Des
propositions de prestation de services sont également restés sans
suite au niveau de la Direction Générale. Il faut accorder plus
d'attention aux requêtes et mettre de la célérité
dans le traitement des requêtes. Enfin, il serait bon d'organiser une
rencontre pour l'études des dossiers en associant les ONG, l'Etat et
autres et mettre en place un comité de sélection et
d'études de projets.
9. Quelle est votre barème d'honoraires (donner
une fourchette ) ?
- Pour le conseil
.. ...50 000 FCFA à 80 000 FCFA / journée de 8
h
- Pour la formation
.. ...150 000 FCFA à 450 000 FCFA pour 3 à 6
jours de formation
10. Le nombre de collaborateurs permanents ..
...4 personnes
11. Exercez-vous ce métier sous quelle forme?
- consultant indépendant ...X
- entreprise individuelle.. ...
- SARL .. ...X
- Autres .. ...
29
RÉPONSES AU QUESTIONNAIRE
1. Depuis combien d'années pratiquez-vous le
conseil ou la formation? (Cocher la case concernée)
moins de 5 ans
de 5 à 10 ans
plus de 10 ans
Quelle est votre spécialité,
actuellement : Formation en élaboration de dossiers de
financement de projets, appui à la recherche du financement, formation
en développement de compétences et/ou de capacités,
formation de redacteurs locaux de projets, appui à la gestion
financière.
2. Les sujets des deux dernières missions de
conseil ou de formation que vous avez réalisées :
1. Formation en élaboration de dossiers de financement de
projets à Boulsa
2. Formation en élaboration de dossiers de financement de
projets à Kaya
3. Caractéristiques du marché du conseil et
de formation
3.1. Comment caractérisez vous le marché
du conseil et de formation au Burkina Faso ? (en une phrase pour chacun des
deux aspects ci -après)
3.1.1 L'offre: est souvent proposée,
mais la décision des promoteurs n'est pas toujours ferme.
3.1.2. La demande: est forte mais les
promoteurs manquent de ressources pour la prise en charge des
activités.
3.2. Comment caractérisez vous le marché
du conseil et de formation en Afrique ? (en une phrase pour chacun des deux
aspects ci -après)
3.2.2. L'offre: nous semble forte
3.2.2. La demande : n'est pas toujours
explicite
4. Quelles sont les six principales difficultés
que vous rencontrez dans le
cadre de vos activités de consultant :
4.1. Celles découlant des caractéristiques
du marché :
1. TDR mal formulé
2. Faiblesse du coût de la prestation
3. Grand retard dans le paiement des prestations
4.2. Celles dues à votre propre profil
:
1. Le bureau demeure assez généraliste
2. Les promoteurs se confient totalement au bureau or c'est
leurs projets
3. Approche marketing parfois insuffisante
5. Etes-vous prêt à participer à un
programme de renforcement des
capacités des consultants?
Oui
Non
5.1. Si Non, pourquoi?
5.2. Si Oui, quels seraient les dix principaux
objectifs pédagogiques de cette formation (ce dont vous aimeriez
être capables à l'issue d'une telle formation) :
1. Etre capable de formuler adéquatement des TDR
2. Etre capable de formuler adéquatement un dossier
d'appel d'offre
3. Etre capable de préparer judicieusement une
formation
4. Etre capable de dispenser judicieusement une formation
5. Etre capable d'évaluer judicieusement une formation
6. Etre capable d'évaluer judicieusement le coût
d'une formation
7.
30
Maîtriser les techniques d'approche des clients
8. Connaître les techniques de relance des clients pour
les paiements
9. Trouver des voies de spécialisation pour le bureau
10. Etre à mesure d'établir un plan de
croîssance du bureau
6. Combien êtes-vous prêt à payer
(donner une fourchette de prix) ? .. ...de 25 000 à 100 000 F
CFA
7. Avez-vous déjà conduit une mission
au profit d'un membre de la Maison de l'entreprise ou
bénéficié d'une prestation de cette institution
?
Oui Non
7.1. Si oui, combien de fois? .. ...2
fois
7.2. En êtes-vous satisfaits?
Oui
Non
7.3. Si non, pourquoi?
.. ...la première prestation a été vite
validée par la MEBF mais la seconde réalisée
depuis novembre 2005 n'est ni validée ni payée.
8. Avez-vous rencontré des difficultés
dans l'instruction des requêtes ?
Oui Non
8.1. Si Oui, comment peut-on les
résoudre?
.. ...
9. Quel est votre barème d'honoraires (donner une
fourchette ) ?
- Pour le conseil
.. ...5% du coût du projet
- Pour la formation
.. ...50 000 à 100 000 F CFA par jour et par
consultant
10. Le nombre de collaborateurs permanents ..
...5
11. Exercez-vous ce métier sous quelle forme?
- consultant indépendant .. ...
- entreprise individuelle.. ...
- SARL .. ...X
- Autres .. ...
31
RÉPONSES AU QUESTIONNAIRE
1. Depuis combien d'années pratiquez-vous le
conseil ou la formation?
(Cocher la case concernée)
moins de 5 ans
de 5 à 10 ans
plus de 10 ans
Quelle est votre spécialité, actuellement
: Etudes socio-économiques / Analyse et
gestion de projets / Formation à la gestion.
2. Les sujets des deux dernières missions de
conseil ou de formation que vous avez réalisées :
1. Accroissement des effectifs féminins dans les Forces
Armées Nationales
2. Conception d'un centre de promotion et d'accompagnement des
PME / Etude de faisabilité et demande d'agrément du code des
investissements
3. Caractéristiques du marché du conseil et
de formation
3.1. Comment caractérisez vous le marché du
conseil et de formation au
Burkina Faso ? (en une phrase pour chacun des deux
aspects ci -après)
3.1.1 L'offre: Manque de discipline
3.1.2. La demande: Insuffisante
3.2. Comment caractérisez vous le marché du
conseil et de formation en
Afrique ? (en une phrase pour chacun des deux aspects ci
-après)
3.2.1. L'offre:
3.2.2. La demande:
4. Quelles sont les six principales difficultés
que vous rencontrez dans le
cadre de vos activités de consultant :
4.1. Celles découlant des caractéristiques
du marché :
1. Inorganisation du marché de la consultance
2. Concurrence déloyale
3. Manque de processus de qualification des
compétences
4.2. Celles dues à votre propre profil
:
1. Actualisation et approfondissement des connaissances
2.
3.
5. Etes-vous prêt à participer à un
programme de renforcement des
capacités des consultants?
Oui
Non
5.1. Si Non, pourquoi?
5.2. Si Oui, quels seraient les dix pri ncipaux objectifs
pédagogiques de cette formation (ce dont vous aimeriez être
capables à l'issue d'une telle formation) :
1. adapter aux besoins du marché
2. Etre pratique
3. Permettre d'améliorer son offre de consu ltance
6. Combien êtes-vous prêt à payer
(donner une fourchette de prix) ?
.. ...100 000 à 200 000 F
7. Avez-vous déjà conduit une mission au
profit d'un membre de la Maison
de l'entreprise ou bénéficié d'une
prestation de cette institution ? Oui
32
Non
7.1. Si oui, combien de fois? .. ...1
7.2. En êtes-vous satisfaits?
Oui
Non
7.3. Si non, pourquoi? .. ...Manque de
consultations
8. Avez-vous rencontré des difficultés dans
l'instruction des requêtes ?
Oui
Non
8.1. Si Oui, comment peut-on les
résoudre?
.. ...
9. Quel est votre barème d'honoraires (donner une
fourchette ) ?
- Pour le conseil
.. ...75 000 F / j HTVA
- Pour la formation
.. ...75 000 F / j HTVA
10. Le nombre de collaborateurs permanents ..
...3
11. Exercez-vous ce métier sous quelle forme?
- consultant indépendant .. ...x
- entreprise individuelle.. ...x
.. ...
- SARL
- Autres .. ...
33
RÉPONSES AU QUESTIONNAIRE
1. Depuis combien d'années pratiquez-vous le
conseil ou la formation?
(Cocher la case concernée)
moins de 5 ans
de 5 à 10 ans
plus de 10 ans
Quelle est votre spécialité,
actuellement:
2. Les sujets des deux dernières missions de
conseil ou de formation que vous avez réalisées :
1. Réalisation d'une étude de marché sur
les cybercafés à Ouagadougou
2. Réalisation d'une application de simulation des
coûts pour une société d'import-export
3. Caractéristiques du marché du conseil et
de formation
3.1. Comment caractérisez vous le marché
du conseil et de formation au Burkina Faso ? (en une phrase pour chacun des
deux aspects ci-après)
3.1.1 L'offre: L'offre est quasi inexistante
dans le conseil aux PME/PMI avec quelques rares cabinets qualifiés
à cet effet.
3.1.2. La demande: La demande solvable est
également plutôt rare et correspond à des marchés
captifs: les cabinets qui y interviennent sont soit étrangers, soit font
intervenir des experts étrangers.
3.2. Comment caractérisez vous le marché
du conseil et de formation en Afrique ? (en une phrase pour chacun des deux
aspects ci -après)
3.2.1. L'offre: Rarement des cabinets
africains montés par des africains formés en Afrique sont connus
ou reconnus compétents (image) sans un passage par l'occident (formation
ou association) et les cabinets qui se sont imposés en Afrique
découlent souvent d'une filiation au niveau international, même si
la tendance est en train de changer.
3.2.2. La demande: En Afrique, la demande
solvable existe et n'est souvent exprimée qu'à travers des
réseaux informels.
4. Quelles sont les six principales difficultés
que vous rencontrez dans le
cadre de vos activités de consultant :
4.1. Celles découlant des caractéristiques
du marché :
1. Demande généralement pas solvable: les
entreprises ayant quand bien même les moyens de payer ne veulent pas
payer le prix de l'expertise ou dévalorisent tout simplement la
prestation intellectuelle.
2. La demande de conseil est souvent imbriquée dans
d'autres types de demande, et notamment la formation, faisant de celle -ci un
produit d'appel
3. Image du consultant africain peu valorisée sans un
passage à l'international ou une longue expérience, en raison
notamment d'un environnement institutionnel peu incitatif à la
consommation du service de conseil.
4.2. Celles dues à votre propre profil
:
1. Non-positionnement sur certains marchés pourtant
vierges en raison de ma propre non-spécialisation dans certains
domaines.
2. Profil peu connu: il est souvent nécessaire de
procéder par l'exemple (une première mission sous-payée)
avec certains clients, ce qui repousse d'autant, la rentabilisation des
initiatives.
3.
5. Etes-vous prêt à participer à
un programme de renforcement des capacités des consultants?
34
Oui Non
5.1. Si Non, pourquoi?
5.2. Si Oui, quels seraient les dix principaux objectifs
pédag ogiques de cette formation (ce dont vous aimeriez être
capables à l'issue d'une telle formation) :
1. Structurer de façon cohérente et
professionnelle mon offre de services
2. Prospecter correctement le marché
3. Manager et animer une équipe de consultants
4. Piloter des missions/projets divers avec des équipes
pluridisciplinaires
6. Combien êtes-vous prêt à payer
(donner une fourchette de prix) ?
jusqu'à 300 000 F CFA si le programme est vraiment
intéressant et répond à mes besoins.
7. Avez-vous déjà conduit une mission au
profit d'un membre de la Maison de l'entreprise ou
bénéficié d'une prestation de cette institution
?
Oui Non
7.1. Si oui, combien de fois? .. ...
7.2. En êtes-vous satisfaits?
Oui
Non
7.3. Si non, pourquoi?
.. ...
8. Avez-vous rencontré des difficultés
dans l'instruction des requêtes ?
Oui
Non
8.1. Si Oui, comment peut-on les
résoudre?
.. ...
9. Quel est votre barème d'honoraires (donner une
fourchette ) ? - Pour le conseil .. ...
- Pour la formation
.. ...
10. Le nombre de collaborateurs permanents ..
...1
11. Exercez-vous ce métier sous quelle forme?
- consultant indépendant .. ...
- entreprise individuelle.. ...X
.. ...
- SARL
- Autres .. ...
35
RÉPONSES AU QUESTIONNAIRE
1. Depuis combien d'années pratiquez-vous le
conseil ou la formation?
(Cocher la case concernée)
moins de 5 ans
de 5 à 10 ans
plus de 10 ans
Quelle est votre spécialité, actuellement
:
Audit organisationnel
Audits sociaux
Formation
Recrutement
2. Les sujets des deux dernières missions de
conseil ou de formation que vous avez réalisées :
1. L'audit organisationnel de la DRH du Ministère des
Finances et du Budget
2. La description des postes et l'élaboration des
indicateurs de performance pour le RCPB
3. Caractéristiques du marché du conseil et
de formation
3.1. Comment caractérisez vous le marché du
conseil et de formation au Burkina Faso ? (en une phrase pour chacun des deux
aspects ci -après)
3.1.1 L'offre: Elle est moyenne du fait de
l'insuffisance d'experts de haut niveau dans le domaine des audits, du conseil,
et de la formation
3.1.2. La demande: Elle est actuellement
grandissante, même si beaucoup ont encore besoin de l'appui pour
l'élaboration des TDR
3.2. Comment caractérisez vous le marché du
conseil et de formation en Afrique ? (en une phrase pour chacun des deux
aspects ci-après)
3.2.1. L'offre: Pour la zone UEMOA que nous
connaissons, le niveau s'améliore beaucoup du fait qu'en plus du
Sénégal et de la Côte d'Ivoire, d'autres pays comme le
Burkina Faso ont rejoint le cercle des pays d'expertise de haut niveau.
3.2.2. La demande: Elle est de plus en plus
importante eu égard au contexte de la globalisation et de la
privatisation amorcée ça et là.
4. Quelles sont les six principales difficultés
que vous rencontrez dans le
cadre de vos activités de consultant :
4.1. Celles découlant des caractéristiques
du marché :
1. Insuffisance d'experts de haut niveau et leur
disponibilité
2. Incapacité des clients à rédiger les
TDR, débouchant à des incompréhensions ou à une non
satisfaction
3. Faible niveau de rémunération des
consultants
4.2. Celles dues à votre propre profil
:
1. Transversalité des questions à traiter
confrontées à la spécialisation des consultants
2. Délais très court des missions pour un
environnement de travail peu documenté
3. Environnement socioculturel très complexe pour
accepter les changements souhaités dans nos analyses
5. Etes-vous prêt à participer à un
programme de renforcement des ca pacités
des consultants?
Oui
Non
5.1. Si Non, pourquoi?
36
5.2. Si Oui, quels seraient les dix principaux
objectifs pédagogiques de cette formation (ce dont vous aimeriez
être capables à l'issue d'une telle formation) :
1. M'initier à des métiers tels que la finance, la
gestion de projets, etc.
2. Me perfectionner à la négociation avec les
clients et partenaires
3. Renforcer mes capacités opérationnelles en
audit social
4. Disposer d'outils efficaces de recrutement
5. Savoir mieux interviewer les candidats
6. Savoir mieux animer des sessions de formation
(pédagogie, andragogie)
7. Disposer d'outils en matière d'audit
organisationnel
8. Renforcer mes capacités en informatique, notamment
pour la g estion de base de données et de logiciel de GRH
9. Mieux écouter lors des audits sociaux
10. Elaboration de plans sociaux à l'issue des audits
organisationnels.
6. Combien êtes-vous prêt à payer
(donner une fourchette de pri x) ? .. ...500 000 F à 1 000 000
F CFA
7. Avez-vous déjà conduit une mission
au profit d'un membre de la Maison de l'entreprise ou
bénéficié d'une prestation de cette institution
?
Oui Non
7.1. Si oui, combien de fois?
.. ...4 fois dont 2 actuellement en cours
7.2. En êtes-vous satisfaits?
Oui
Non
7.3. Si non, pourquoi?
.. ...
8. Avez-vous rencontré des difficultés
dans l'instructi on des requêtes?
Oui
Non
8.1. Si Oui, comment peut-on les
résoudre?
En accélérant la procédure et en
senbilisant davantage les PME sur leur obligation à
préfinancer. La MEBF devrait trouver un mécanisme
de paiement plus rapide.
9. Quel est votre barème d'honoraires (donner une
fourchette ) ?
- Pour le conseil
.. ...50 000 F à 100 000 F par homme/jour
- Pour la formation
.. ...100.000 à 150.000 FCFA par homme/ jour
10. Le nombre de collaborateurs permanents Cinq
(05) agents dont trois (03) cadres supérieurs
11. Exercez-vous ce métier sous quelle
forme? - consultant indépendant .. ...
- entreprise individuelle.. ...
- SARL .. ...X
- Autres .. ...
37
RÉPONSES AU QUESTIONNAIRE
Comment caractérisez vous le marché du
conseil en Afrique ? (en une phrase pour chacun des deux aspects
ci-après)
L'offre : faible
La demande : forte
Quelles sont les six principales difficultés que
vous rencontrez dans le cadre de vos activités de consultant
:
celles découlant des caractéristiques du
marché :
1. non structure
2.
3.
celles dues à votre propre profil :
1. compétence non recherchée
2.
3.
Si vous deviez vous inscrire à un programme de
formation pour améliorer vos compétences dans le métier du
conseil, quels seraient les dix principaux objectifs pédagogiques de
cette formation (ce dont vous aimeriez être capables à l'issue
d'une telle formation) :
- 1. communication
- 2. pédagogique
- 3.
- 4.
- 5.
- 6.
- 7.
- 8.
- 9.
- 10.
Depuis combien d'années pratiquez-vous le conseil
? (cocher la case concernée) moins de 5 ans de 5 à 10
ans plus de 10 ans
Quelle est votre spécialité, actuellement
: conseil en qualité
Les sujets des deux dernières missions de
conseil ou de formation que vous avez réalisées:
1. communication
2. audit
38
RÉPONSES AU QUESTIONNAIRE
Comment caractérisez vous le marché du
conseil en Afrique ? (en une phrase pour chacun des deux aspects
ci-après)
L'offre:
La demande:
Quelles sont les six principales difficultés que
vous rencontrez dans le cadre de vos activités de consultant
:
celles découlant des caractéristiques du
marché :
1. Marché non formel
2. Manque de fiabilité de l'information statistique
3.
celles dues à votre propre profil :
1. Manque de culture marketing chez les managers
2.
3.
Si vous deviez vous inscrire à un program me de
formation pour améliorer vos compétences dans le métier du
conseil, quels seraient les dix principaux objectifs pédagogiques de
cette formation (ce dont vous aimeriez être capables à l'issue
d'une telle formation) :
1. Audit Marketing (opérationnel)
2. Audit Management
3. Audit Communication
4. Audit Financier et comptable
5. Etude Sociologique
6.
7.
8.
9.
10.
Depuis combien d'années pratiquez-vous le conseil
? (cocher la case concernée) moins de 5 ans de 5 à 10
ans plus de 10 ans
Quelle est votre spécialité, actuellement
: Marketing
Les sujets des deux dernières missions de
conseil ou de formation que vous
avez réalisées:
1. Plan marketing
2. Plan Communication
39
RÉPONSES AU QUESTIONNAIRE
Comment caractérisez vous le marché du
conseil en Afrique ? (en une phrase pour chacun des deux aspects
ci-après)
L'offre: L'offre est quantitativement
suffisante, mais qualitativement basse; beaucoup de personnes vont dans le
conseil parce qu'ils n'ont rien trouvé à faire. Le
professionalisme est insuffisant.
La demande: La demande est faible, si l'on
considère les organisations et entreprises locales. La culture d'appeler
du conseil pour ajouter de l a valeur n'est pas suffisamment
développée; le conseil est souvent appelé quand on ne peut
plus rien faire et que l'on a déjà perdu assez de ressources.
Quelles sont les six principales difficultés que
vous rencontrez dans le cadre de vos activités de
consultant:
celles découlant des caractéristiques du
marché :
1. Il existe de la corruption et de l'affairisme dans
l'engagement de consultants
2. Souvent, les clients veulent des experts pour faire le
travail à leur place au leiu de se faire accompagner pour apprendre
3. Le consultant local n'est pas valorisé
celles dues à votre propre profil :
1. Les organisations n'accordent pas une grande importance au
management et au leadership, ni à la gestion des risques et à la
bonne gouvernance; ce qui est mon profil; ils cherchent souvent des techniciens
pour les aider.
2.
3.
Si vous deviez vous inscrire à un programme de
formation pour améliorer vos compétences dans le métier du
conseil, quels seraient les dix principaux objectifs pédagogiques de
cette formation (ce dont vous aimeriez être capables à l'issue
d'une telle formation) :
1. la vente des services de conseil
2. la fidélisation de la clientèle
3. la gestion d'un bureau de conseil
4. les techniques d'analyse socio-économiques des
organisations
5. le développement organisationel
6. le coaching
7.
8.
9.
10.
Depuis combien d'années pratiquez-vous le conseil
? (cocher la case concernée) moins de 5 ans de 5 à 10
ans plus de 10 ans
Quelle est votre spécialité,
actuellement : Management, Audits (interne, organisationnel, etc.),
Management des performances, Gestion administrative et financière des
projets et ONG.
Les sujets des deux dernières missions de
conseil ou de formation que vous avez réalisées:
1. Audit institutionnel et organisationnel
2. Gestion administrative et financière
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