1-2-2 Répercussions sur les
sociétés non cotées en bourse
Les impacts sur l'organisation interne des
entreprises
Malgré les inquiétudes, la mise en place d'un
langage comptable européen unique séduit plus de la moitié
des entreprises non cotées, et pour la plupart d'entre elles, l'adoption
du nouveau référentiel est du à leur appartenance à
un groupe coté ou à leur implantation à l'étranger,
par soucis d'harmoniser les comptes.
Pour elles, l'application des normes IFRS n'est pas encore
obligatoire, et cela leur laisse le temps de pouvoir bien la préparer,
en ayant l'exemple des entreprises cotées qui devront être aux
normes pour le 1er janvier 2005.
Cependant, cette préparation de réorganisation
est très coûteuse pour ces entreprises aux moyens limités
et donc le poids financier s'avère significatif.
Contrairement aux sociétés cotées, les
sociétés non cotées mettent d'avantage l'accent sur leur
réorganisation interne quant à la modification des
systèmes d'information et les formations internes et tout comme les
sociétés cotées, elles font appel à des
spécialistes pour les entourer (techniques financières et
comptables, diagnostics d'information et formation des salariés).
Les impacts financiers et stratégiques
Face aux entreprises cotées, les entreprises non
cotées se montrent moins positives quant aux améliorations que le
nouveau référentiel est susceptible d'apporter en matière
d'information financière, par une meilleure transparence et
comparabilité des comptes.
C'est pourquoi, la majorité des entreprises
européennes non cotées se préparent déjà en
amont à adopter ce nouveau référentiel malgré leurs
préoccupations concernant le coût et le temps d'adaptation.
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