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Ouverture aux technologies de l'information et de la communication et performance professionnelle des conseillers d'orientation au Cameroun. Le cas des lycées de Yaoundé

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par Laurence Annie SIKALI WAFING
Université de Rouen - Master II  2008
  

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Université de Rouen
UFR Sciences de l'Homme et de la Société
Département Sciences de l'Education
Laboratoire CIVIIC

Année Universitaire 2008-2009

Ouverture aux technologies de l'information et de la
communication et performance professionnelle des
conseillers d'orientation au Cameroun : le cas des
lycées de Yaoundé

En vue de l'obtention du

Master 2 de recherche à distance Francophone

Sous la direction de :

PASCAL MARQUET,

Professeur à l'Université Louis Pasteur Strasbourg 1

Par :

Mme SIKALI née LAURENCE ANNIE WAFING FOTSA

N° étudiant : 20703673

II

A Mon époux Louis-Philippe SIKALI

III

Sommaire

Sommaire III

Remerciements IV

Liste des abréviations V

Liste des tableaux VI

Résumé VII

Introduction Générale 1

Chapitre 1 : Problématique 4

1.1. Contexte général de l'étude 4

1.2. Formulation du problème 10

1.3. Question de recherche (QR) 11

1.4. But de la recherche 11

1.5. Objectifs de la recherche 11

1.6. Formulation des hypothèses et des variables 11

1.6. Intérêts de la recherche 13

1.7. Délimitation et type de la recherche 14

Chapitre 2 : Approche notionnelle et revue de la littérature 15

2.1. Approche notionnelle 15

2.2. Revue de la littérature 18

Chapitre 3 : La théorie de la représentation d'avenir 26

3.1. Fondements théoriques 26

3.2. Les stades de maturation du choix professionnel 27

3.3. Perspective d'avenir et préparation des adolescents aux choix professionnels 29

Chapitre 4 : Choix de la méthode d'enquête et justification 33

4.1. La méthode d'enquête 33

4.2. La pertinence des méthodes qualitatives en recherche sociale 34

Chapitre 5 : Instrument de la recherche, population et échantillon 36

5.1. Présentation des instruments 36

5.2. Population et échantillon 41

5.3. Techniques d'analyse et d'exploitation des résultats 43

Chapitre 6 : Analyse des résultats 46

6.1. Analyse des résultats de l'échelle d'évaluation des TIC 46

6.2. Analyse des entretiens avec les sujets échantillonnés 50

Chapitre 7 : Discussion des résultats 56

7.1. Discussion des résultats des données de l'échelle d'évaluation des TIC 56

7.2. Discussion des résultats des entretiens 58

7.3. Discussion des hypothèses 61

Conclusion Générale 66

Références bibliographiques 68

IV

Remerciements

Au moment où nous achevons la rédaction de ce travail de recherche, nous reconnaissons que plusieurs personnes, de près ou de loin, nous ont soutenu d'une manière ou d'une autre tout au long de notre formation et nous tenons à leur manifester notre profonde gratitude.

Nous pensons d'abord à notre directeur de recherche, le Professeur Pascal Marquet, qui n'a ménagé aucun effort pour nous assister techniquement et scientifiquement dans cette recherche.

Nous remercions également :

- Madame Marianig Porot, pour ses conseils et son assistance constante ;

- Tous nos enfants, nos frères et soeurs pour leur assistance matérielle et morale ; - Tous les étudiants du Mardif, pour la bonne collaboration ;

- Monsieur Blaise Hameni, pour ses conseils.

Que tous ceux ou celles qui nous ont soutenu et qui n'ont pu être cités nommément, trouvent ici l'expression de notre profonde reconnaissance.

V

Liste des abréviations

CO : Conseiller d'Orientation

GICAM : Groupement Inter-patronal du Cameroun

HG : Hypothèse générale

HR : Hypothèses de recherche

QR : Question de recherche

TIC : Technologies de l'information et de la communication

VI

Liste des tableaux

Tableau n°1 : caractéristiques générales de l'échantillon des élèves 43

Tableau n°2 : caractéristiques générales de l'échantillon des conseillers d'orientation 43

Tableau n°3 : distribution des résultats de l'échelle de connaissance des TIC chez les CO dans

les trois lycées 47
Tableau n°4 : distribution des résultats de l'échelle de connaissance des TIC chez les élèves

dans les trois lycées 49

Tableau n°5 : grille thématique des entretiens avec les conseillers d'orientation 51

Tableau n°6 : grille thématique des entretiens avec les conseillers d'orientation 52

Tableau n°7 : distribution des résultats de l'échelle de connaissance des TIC chez les CO au

lycée de Tsinga viii
Tableau n°8 : distribution des résultats de l'échelle de connaissance des TIC chez les CO au

lycée d'Elig-Essono ix
Tableau n°9 : distribution des résultats de l'échelle de connaissance des TIC chez les CO au

lycée Nkol-Eton x
Tableau n°10 : distribution des résultats à l'échelle d'évaluation, lycée de Tsinga classes de

3ème xi
Tableau n°11 : distribution des résultats à l'échelle d'évaluation, lycée de Tsinga classes de

1ère xiii
Tableau n°12 : distribution des résultats à l'échelle d'évaluation, lycée de Tsinga classes Tle

xiv
Tableau n°13 : distribution des résultats à l'échelle d'évaluation, lycée d'Elig-Essono classes

de 3ème xv
Tableau n° 14: distribution des résultats à l'échelle d'évaluation, lycée d'Elig-Essono classes

de 1ère xvii
Tableau n°15 : distribution des résultats à l'échelle d'évaluation, lycée d'Elig-Essono classes

de Tle xviii
Tableau n°16 : distribution des résultats à l'échelle d'évaluation, lycée de Nkol-Eton classes

de 3ème xix
Tableau n°17 : distribution des résultats à l'échelle d'évaluation, lycée de Nkol-Eton classes

de 1ère xxi
Tableau n°18 : distribution des résultats à l'échelle d'évaluation, lycée de Nkol-Eton classes

de Tle xxii

VII

Résumé

Les TIC constituent une des innovations technologiques majeures de la deuxième moitié du 20ème siècle. Leurs applications professionnelles variées ont été capitalisées dans plusieurs secteurs d'activités. Leur utilisation en pédagogie a permis, sous divers aspects, d'améliorer la performance des interventions, de même qu'en faciliter l'exercice. Ce travail, qui s'inscrit dans le champ des Sciences de l'éducation, porte sur l'incidence de l'ouverture aux TIC dans le travail du conseiller d'orientation camerounais. L'interrogation fondamentale qui fonde sa problématique est la suivante : « l'ouverture des conseillers d'orientation aux TIC influence-t-elle leur performance professionnelle dans les lycées de Yaoundé ? »

Une réponse provisoire à cette question de recherche a tenu lieu d'hypothèse générale : « L'ouverture aux TIC influence la performance (l'efficacité et l'efficience) du Conseiller d'orientation. »

La vérification de la pertinence de cette hypothèse générale a conduit à la formulation de cinq hypothèses de recherche. En fonction de sa nature et de son objet, la recherche a eu recours à un questionnaire, construit autours des modalités de la première hypothèse de recherche, et à des entretiens, organisés autours des variables pertinentes des quatre autres hypothèses. L'analyse et la discussion ont eu recours à un protocole théorique relatif aux travaux de l'école des représentations d'avenir des adolescents. L'orientation des résultats permet de souligner trois ordres de faits :

- L'ouverture actuelle des CO des lycées de Yaoundé aux TIC est très limitée, en raison du peu d'accessibilité desdites technologies ;

- Cette limitation ne permet pas de répondre aux attentes des élèves, comme l'aurait fait une plus grande ouverture ;

- La performance du travail des CO est significativement influencée par leur niveau d'ouverture aux TIC.

1

Introduction Générale

La révolution technologique a dans le monde, un impact considérable qui touche tous les secteurs de l'activité humaine. Le développement des TIC depuis la dernière moitié du 20ème siècle couvre quasiment tous les domaines, de telle sorte que les TIC font partie aujourd'hui de l'environnement de travail des professionnels de tous les domaines.

L'on observe cependant une faible capitalisation des TIC dans les pays tiers, notamment dans les pays pauvres. Il en est ainsi du Cameroun, où l'appropriation de ces importants outils reste encore lacunaire. Le domaine de l'éduction, en particulier, tarde à intégrer les TIC dans ses applications professionnelles.

Au niveau infrastructurels, les différents organes du système éducatif sont peu ou prou dotés des TIC. Au niveau fonctionnel, les différents professionnels du secteur de l'éducation tardent à intégrer les TIC dans leur pratique quotidienne.

L'observation empirique de la pratique processionnelle du conseil d'orientation montre plusieurs lacunes relatives à l'intégration des TIC qui sont pourtant, de l'avis d'un grand nombre, des outils indispensables à l'exercice professionnel. De ce fait, ils peuvent influencer la performance du CO dans leurs prestations. L'informatique en l'occurrence constitue une alternative efficace pour l'organisation, la planification et la coordination des interventions. L'Internet constitue pour cela une interface utile à l'information, la formation et le recyclage. La principale préoccupation qui fonde de cette recherche porte sur l'incidence de l'ouverture aux TIC dans l'amélioration de la performance du travail de conseiller d'orientation.

Pour atteindre ses objectifs, la recherche a eu recours à un protocole qui en constitue le corpus. Les différents chapitres ont été construits autours d'un cadre théorique et méthodologique.

Le premier chapitre porte sur la problématique. Ce chapitre situe le contexte dans lequel le problème posé a été formulé, de manière à en dégager les objectifs, l'intérêt, les hypothèses et variables pertinentes.

Le deuxième chapitre se fonde sur la définition des notions essentielles à la compréhension du travail et à la revue de la littérature. En l'occurrence, l'approche notionnelle porte sur les significations des notions utilisées dans ce travail, éclaire les

2

acceptions retenues ; toutes choses qui seront enrichies par une revue de la littérature publiée sur l'intégration des TIC en Sciences de l'éducation.

Le troisième chapitre offre un éclairage de la théorie des représentations d'avenir des jeunes, une des approches qui a profondément influencé l'orientation scolaire et professionnelle contemporaines. Dans ce chapitre, sont sommairement abordés : les fondements théoriques de cette école, les étapes de développement du choix professionnel, ainsi que les acceptions liées aux perspectives d'avenir développées par Nuttin.

Le quatrième chapitre justifie l'option d'enquête choisie, de même que celle des instruments utilisés. Ainsi, y sont abordées les méthodes d'enquête utilisées, de même que leur pertinence.

Le cinquième chapitre présente les instruments d'enquête, la population d'étude, ainsi que des procédures d'échantillonnage auxquels la recherche a eu recours. Y sont également présentées, les techniques d'analyse et d'exploitation des résultats.

Le sixième chapitre porte sur l'analyse des résultats. Ladite analyse s'est faite à deux niveaux : une analyse statistique appliquée aux données quantitatives et une analyse du contenu appliquée aux entretiens.

Enfin, le septième chapitre fera un focus sur la signification des résultats obtenus. Des discussions seront faites à différents niveaux, aboutissant à la vérification des hypothèses de recherche.

Problématique

~~~~~ ~~~~~~~~~

3

4

Chapitre 1 : Problématique

Ce chapitre, consacré à la problématisation, va partir du contexte général qui, pour aboutir à l'énonciation du problème. Dans cette problématisation, nous fonderons les principales interrogations soulevées, qui constituent les soubassements heuristiques des hypothèses formulées.

1.1. Contexte général de l'étude

Le conseil d'orientation, à l'heure de la mondialisation, présente pour l'Afrique subsaharienne en général et le Cameroun en particulier de grands défis, tant il est vrai que les mutations concernant la formation et l'emploi sont importantes et requièrent l'ouverture au Monde (Ahearne & Schillewaert, 2000; Benraiss, Boujena & Tahssain, 2005).

Un certain nombre de défis sont inhérents à la pratique l'orientation scolaire et professionnelle au Cameroun. Ces défis concernent des rubriques comme la formation des acteurs de l'orientation scolaire, la définition de leur rôle auprès des jeunes et de leurs familles, l'ouverture de ces acteurs aux formations professionnelles et à l'emploi, leur capacité à répondre aux besoins des jeunes en terme d'orientation vers des formations qualifiantes, etc. La conscience de la nécessité de préparer les jeunes aux grands défis de la modernité exige non seulement la prise en compte de leur performance actuelle pour le choix des filières (comme c'est encore le cas au Cameroun), mais encore celle de leur motivation et des exigences professionnelles actuelles qui inclinent vers des formations de qualité. Un accompagnement efficace des jeunes doit donc s'inscrire dans leurs projets et perspectives d'avenir, qui tiennent compte de l'environnement socioprofessionnel et des compétences (Baudouin, 2007).

L'on dit généralement que les TIC constituent une vitrine ouverte au monde. Cela est particulièrement vrai du Cameroun. La pauvreté ambiante et le manque de moyen des professionnels de l'orientation scolaire, limitent les échanges physiques avec les professionnels des autres pays, de même que le renforcement des capacités. Le monde virtuel se présente donc comme une alternative, un lieu privilégié pour les échanges, un prétexte de réalisation du voisinage social. Les solutions à proposer aux jeunes doivent donc à la fois être éclairées par la connaissance, non seulement des formations offertes, mais également par celle de l'environnement socioprofessionnel national et international.

Comme toutes les professions, à l'heure de la mondialisation, le travail du conseiller d'orientation doit évoluer et intégrer les réalités de son temps. Jadis strictement fondé sur le

5

choix des filières au sein des lycées et universités, le conseil d'orientation au Cameroun se transforme progressivement, pour dépasser les performances immédiates de référence et s'insérer dans un projet professionnel plus vaste, tenant non seulement compte des performances actuelles des jeunes, mais aussi des contraintes socioculturelles, affectives, psychologiques et sociales qui peuvent expliquer ces performances. L'on intègre en même temps aujourd'hui, l'analyse de l'environnement des formations et celui de l'emploi, dans le cadre des représentations que l'apprenant se fait de son avenir.

La représentation d'avenir des jeunes intègre aujourd'hui, au Cameroun comme en Afrique, de plus en plus, des formations plus vastes, des représentations plus complexes, dont l'une des variables explicatives les plus importantes est l'ouverture progressive aux TIC. Cette ouverture réduit les frontières des formations et de l'emploi, tout en interpellant des ajustements au sein du conseil d'orientation scolaire et professionnel camerounais. Pour s'adapter aux mutations incessantes de son environnement professionnel, le conseiller d'orientation doit être non seulement continuellement informé de ces mutations, mais également outillé pour y faire face et être compétitif. Toutes choses qui exigent d'incessants ajustements, par la formation et l'auto formation. Ici aussi, les TIC apparaissent comme fondamentaux (Bernaud, Di Fabio & Mpouki; Bibeau, 1996, 2004).

Le travail du conseiller d'orientation pour être efficace, va donc requérir certains préalables :

- La possession de l'information

Le conseiller d'orientation doit avoir en sa possession un répertoire efficace d'informations sur les formations scolaires et professionnelles, susceptibles de lui permettre de remplir efficacement ses missions de médiateur entre l'élève, la formation et l'emploi.

- Le savoir informer

Il ne suffit pas seulement à l'orientation scolaire de remplir les fonctions d'information, mais de les remplir avec efficacité et efficience, puisque l'information fait partie des droits fondamentaux à l'éducation. Ce que l'Onisep (2007) souligne avec une certaine insistance : « le droit à l'information sur les enseignements et les professions fait partie du droit à l'éducation. A ce titre, l'information sur les métiers et les formations est une mission à part entière de l'école. Il ne s'agit pas seulement de dispenser une information, mais aussi de développer chez les élèves la capacité à savoir s'informer sur leur environnement. Cette démarche est nécessaire tant le sentiment de sous information des jeunes et des familles, sur les métiers ou les différents cursus, est récurrent. Alors quelles méthodes, quelles stratégies

6

pédagogiques adopter pour transmettre efficacement cette information ? » Le questionnement qui termine cette déclaration suggère au plus haut point que les stratégies pour y parvenir sont aussi larges qu'ouvertes, mais surtout, qu'il appartient à l'école de trouver les réponses.

L'on peut déjà anticiper chez cet auteur le fait que les stratégies qu'adoptent les établissements oscillent entre deux orientations stratégiques : les programmes composés d'interventions collectives (qui utilisent essentiellement les entretiens individuels) et les programmes centrés sur l'auto-information.

La première orientation prend en compte le rôle des contenus d'information alors que la seconde insiste sur « l'autonomie de l'élève, d'un jeune acteur de son information et de son orientation. » (Op. Cit.).

Concernant l'autonomisation des élèves, deux voies d'importance sont à explorer : la recherche documentaire et les TIC.

Une formation, quelle qu'elle soit, a vocation de s'intégrer irrémédiablement dans le cadre d'une aspiration professionnelle, dans la trajectoire d'une projection future, d'une perspective professionnelle (Guichard & Huteau, 2005 ; Guichard & Huteau, 2007 ; OCDE, 2002 ; Reuchlin, 1977). Ce qui induit dans le champ de l'orientation scolaire, la nécessité de déborder le cadre d'un simple droit de l'humain à l'éducation, pour s'orienter vers

La constitution d'un potentiel professionnel susceptible non seulement de faire vivre, mais de déterminer tous les champs du besoin tel que hiérarchisé par Maslow (1943), pour participer à la réalisation de soi.

Une orientation professionnelle réussie, nous ne le soulignerons jamais assez, doit au moins tenir compte des capacités individuelles de l'apprenant, de sa perspective d'avenir et des demandes objectives de l'environnement professionnel (Evola, 2005). Le conseiller d'orientation doit être capable de discerner et de déceler le talent de chaque apprenant. Généralement, l'intelligence des apprenants est dévoilée par leurrs compétences scolaires. La didactique moderne s'oriente vers la gratification et la reconnaissance des champs d'excellence ou de compétence. Ceci contribue à valoriser les domaines de savoirs particuliers de l'apprenant, quand même sa performance globale est médiocre.

Au Cameroun, le système scolaire n'intègre pas encore cette acception de la docimologie. Ce qui fait que les résultats en général ne valorisent pas les compétences particulières. Quelques fois, certains problèmes personnels et familiaux peuvent justifier une mauvaise performance chez un apprenant qui par ailleurs a du potentiel. Le conseil d'orientation doit pouvoir identifier à chaque cas, ce qui justifie telle ou telle compétence de l'apprenant.

7

Par ailleurs, la formation a de plus en plus une vocation qualifiante. Ceci veut dire qu'elle dote les apprenants de savoir-faire qui leur confèrent des compétences susceptibles de leur permettre de se frayer une voie dans le monde de l'emploi. Le conseil scolaire doit donc intégrer cette perspective dans ses interventions.

Enfin, la professionnalisation, qui consiste en la capacitation de l'apprenant et son orientation vers l'opérationnalité professionnelle, va orienter la formation et le conseil d'orientation vers des besoins identifiés dans le marché du travail. Ce qui, dans la conjoncture actuelle de l'emploi, est un atout considérable.

La mondialisation progressive de l'emploi induit un voisinage social de plus en plus inexorable. L'apprenant est de ce fait obligé de se projeter dans son avenir professionnel. Il doit se situer au carrefour de la mondialisation et se former pour être compétitif. L'école dans son organisation, doit l'aider à cela. La modernité technologique relative au domaine de la communication, a rapproché divers pays du monde, qui tendent à constituer aujourd'hui un microcosme social. Ainsi, l'apprenant se définit de plus en plus comme un citoyen du monde. Son projet professionnel doit intégrer cette réalité. La formation efficiente aujourd'hui est celle qui ouvre les champs de l'emploi sinon dans tous les pays, du moins dans un large répertoire de contextes. Car le voisinage social et la technocratie récurrente uniformisent de plus en plus les champs professionnels dans le monde. Le grand défi de l'heure pour chaque formation est de rendre l'apprenant compétitif.

Dans la trajectoire de l'orientation scolaire, le conseiller d'orientation trouve ainsi toute sa place, s'il est à même non seulement d'orienter l'apprenant vers des formations capacitances, mais également de booster l'autoformation, en aidant les apprenants à en maîtriser les contraintes. La complexification du monde du travail qui se transforme au jour le jour exige que le conseiller d'orientation de même que l'apprenant, soient au courant de l'essentiel des mutations qui surviennent dans les champs de la formation et de l'emploi. Ils pourront ainsi répondre aux défis nouveaux qui se posent à l'orientation scolaire et professionnelle.

Comme nous l'avons déjà fait remarquer dans les préliminaires, les TIC offrent à cet égard une réponse efficace à l'ouverture socioprofessionnelle et au besoin d'autoformation, autant pour le conseiller d'orientaion que pour l'apprenant (Ahearne & Schillewaert, 2000 ; Benraiss, Boujena & Tahssain, 2005 ; Bibeau, 2004 ; Brynjolfsson & Yang, 1996; Commissariat général du plan 2003 ; Conseil supérieur de l'éducation 2000 ; Durpaire, 1997 ; Gervais 2000 ; Riverin-Simard & Lévesque, 1998).

8

De manière spécifique, L'Afrique aujourd'hui, à cause de la pauvreté ambiante et du sous-développement prononcé, semble être peu préparée à faire face aux défis actuels et sans cesse renouvelés de la professionnalisation. Le conseil d'orientation tient peu ou prou de place dans les séminaires de formation et de ré imprégnation, comme cela tend à devenir la coutume dans les pays les plus avancés. Ceci a pour conséquence le fait que le conseil d'orientation s'arrime peu aux exigences de l'emploi : les méthodes de counseling scolaire et professionnel n'étant pas toujours réadaptées en fonction des exigences nouvelles. L'essentiel du conseil scolaire au Cameroun tient strictement compte des notes de classe, pour orienter l'apprenant vers une filière littéraire ou scientifique, dans le cas des lycées et collèges d'enseignement général. L'ouverture aux champs professionnels à l'intérieur du pays comme à l'intérieur du continent est très difficile, du fait que les conseillers d'orientations sont peu organisés en association, réseaux ou autre groupe de pressions, tels que les syndicats. Ils n'ont pas suffisamment et collectivement accès au GICAM (le Groupement Inter patronal du Cameroun), qui regroupe l'essentiel des entreprises camerounaises, pour connaître les besoins en qualification des personnels, en vue de mieux orienter les élèves (surtout ceux en fin de formation secondaire).

On peut légitimement affirmer, au regard de ce qui précède, compte tenu de toutes les restrictions socioprofessionnelles et socioéconomiques, que les TIC restent l'une des meilleures voies pour le conseiller d'orientation, afin de réaliser son arrimage aux besoins de formations professionnelles des élèves. Comme le font remarquer Benraiss, Boujena et Tahssain (2005). L'avènement des Technologies de l'Information et de la Communication n'est pas sans effet sur l'environnement professionnel, puisque leur intégration a induit de véritables mutations aussi bien dans le champ de la professionnalisation que dans celui de la formation. De plus, les TIC constituent une base de données informative irremplaçable. L'appropriation des TIC est aujourd'hui pour l'élève comme pour le conseiller, un portail irremplaçable pour choisir des options de formation ou d'emploi. Voilà pourquoi l'OCDE (2002 : 3) affirme que : « les TIC sont largement utilisées dans la prestation des services d'information et d'orientation professionnelles. Cette utilisation couvre une large gamme d'applications. Parmi les grandes tendances, on peut citer une plus grande accessibilité et interactivité des TIC et l'origine plus diffuse des ressources fondées sur ces technologies. » Au regard de l'utilité accrue des TIC dans le domaine de l'éducation en général et de l'orientation socioprofessionnelle en particulier, l'auteur affirme que « Le TIC des TIC dans l'orientation peut se décliner en trois variantes : un instrument, une solution de rechange ou un agent de changement. »

9

Le fait aujourd'hui que les TIC soient partie intégrante de l'environnement socioprofessionnel, notamment l'Internet et l'intranet (qui offrent plusieurs possibilités d'orientation), les met au rang d'instruments incontournables de la pratique professionnelle des conseillers d'orientation.

Plusieurs produits d'aide à l'orientation s'abreuvent largement à l'utilisation des technologies de l'information et de la communication. Ce qui implique de la part des conseillers et des élèves la nécessité d'un savoir sur leur utilisation et leurs conditions d'utilisation. De plus, comme la situation éducative, l'orientation scolaire implique de plus en plus un répertoire élargi d'acteurs dont les parents et la société globale. Les TIC peuvent être une plateforme d'unification de ces acteurs.

Le concept d'éducation à l'orientation trouve de plus en plus sa place dans le conseil d'orientation scolaire et se justifie du besoin d'autoformation. Pour aider les apprenants à élargir eux-mêmes leur répertoire de choix des formations, le conseiller d'orientation doit pouvoir leur donner les informations nécessaires à cet effet. Les TIC constituent une voie possible de l'autoformation dans laquelle le conseiller d'orientation doit être capable de guider l'apprenant.

De fait le concept d'éducation à l'orientation s'organise autours de trois points saillants : la connaissance de soi, la connaissance de l'environnement et la connaissance des formations. Ces trois types de connaissance « recourent aux technologies de l'information et de la communication [et] offrent des perspectives de développement de pratiques d'autonomie qui intéressent à la fois les décideurs et, en tout bien tout honneur, les éditeurs. Les établissements de formation, sollicités régulièrement, se trouvent devant une offre de produits aux qualités inégales, destinées à faciliter leur tâche d'orientation » (OCDE, 2002 : 3).

Internet, en l'occurrence, permet au conseiller d'orientation de se tenir au courant de ce qui se passe ailleurs, en termes d'innovations dans le champs du conseil d'orientation scolaire et professionnelle, afin de modifier progressivement sa pratique, en lui offrant la connaissance des exigences professionnelles les plus récentes, de même que celle des nouveaux types de formations contemporaines à l'emploi. Puisque la cybernétique est aujourd'hui la voie royale qui réalise le voisinage social et l'inter territorialité, le conseiller d'orientation doit intégrer dans sa profession, les perspectives ouvertes par la mondialisation. Il peut et doit intégrer les formations qui se font en dehors de son pays, de même que les opportunités professionnelles d'ailleurs.

Puisqu'aujourd'hui l'essentiel des entreprises disposent d'un site ou d'un portail web où s'expriment les besoins en formations et en personnels, on peut affirmer sans crainte de se

10

tromper que les TIC constituent les outils par excellence du conseil d'orientation, à l'heure de la post modernité.

1.2. Formulation du problème

Malgré la vulgarisation des TIC dans le monde, on ne peut affirmer aujourd'hui qu'au Cameroun, elles constituent des outils de travail dont se sont appropriés les conseillers d'orientation. Plusieurs faits évidents semblent expliquer cet ordre de choses :

· Une faible rémunération professionnelle

La faible rémunération professionnelle apparaît comme le principal frein dans l'appropriation des TIC chez les conseillers d'orientation au Cameroun. Ceci est dû entre autre, à la récession économique et la conjoncture économique qui ont entraîné au Cameroun une baisse drastique des salaires, ayant amputé les fonctionnaires d'une partie importante de leurs revenus

· L'existence ou l'insuffisante distribution des TIC dans les établissements

scolaires ou dans les lieux de travail des conseillers d'orientation.

Jusqu'à présent au Cameroun, tous les établissements scolaires ne sont pas encore équipés d'ordinateurs, encore moins de connexion Internet. Ceux qui en disposent n'en ont pas à suffisance pour satisfaire à la fois les apprenants, les enseignants et les conseillers d'orientation. Généralement donc, les conseillers d'orientation ne vont sur Internet que pour leurs besoins personnels, qui bien souvent, se limitent aux correspondances.

· Le peu d'accessibilité des outils informatique et d'Internet

C'est une conséquence de l'insuffisance des revenus des conseiller d'orientation (CO). De ce fait, très peu de CO disposent d'un ordinateur à la maison ou d'un accès Internet.

Plusieurs conséquences majeures sont à titrer de toutes ces observations :

- Les conseillers d'orientation ne maîtrisent pas toujours l'usage des TIC ;

- Les conseillers d'orientation ne sont pas toujours au courant des nombreuses mutations académiques et professionnelles qui surviennent ;

- Les conseillers d'orientation sont souvent en retard sur les élèves par rapport à l'information socioprofessionnelle, surtout quand ceux-ci appartiennent à des familles nanties.

Puisque l'acception : ouverture aux TIC et performance professionnelle des CO nous intéresse particulièrement, nous nous proposons de mener notre recherche dans les lycées d'enseignement secondaire. Les considérations ci-dessus évoquées ont conduit à la formulation de la question de recherche suivante :

11

1.3. Question de recherche (QR)

QR : « L'ouverture des conseillers d'orientation aux TIC influence-t-elle leur performance professionnelle dans les lycées de Yaoundé ? »

Cette question de recherche, en interrogeant l'importance de l'ouverture aux TIC dans la performance professionnelle des conseillers d'orientation dans les lycées visités, se fonde sur l'extrême richesse en informations et formations véhiculées par les TIC. Cette question de recherche postule tacitement que l'intégration TIC dans l'exercice de la profession de conseiller d'orientation est sinon irremplaçable, du moins indispensable.

1.4. But de la recherche

Le but de la recherche se confond avec l'objectif global. 1.5. Objectifs de la recherche

Nous déclinons nos objectifs en un objectif global et quatre objectifs spécifiques

1.5.1. L'objectif global

« Mettre en évidence la relation entre le niveau d'ouverture au TIC chez les conseillers

d'orientation et leurs performances professionnelles, en précisant les modalités. »

1.5.2. Les objectifs spécifiques

· Objectif spécifique n°1

« Faire une observation du niveau d'ouverture des élèves et des conseillers d'orientation aux TIC dans quatre lycées de la ville de Yaoundé au Cameroun. »

· Objectif spécifique n°2

« Démontrer que l'ouverture des conseiller d'orientation aux TIC permet de mieux répondre aux perspectives d'avenir des jeunes. »

· Objectif spécifique n°3

« Mettre en évidence l'importance de l'ouverture aux TIC dans la performance du travail de CO au Cameroun. »

· Objectif spécifique n°4

« Mettre en évidence la plus value des TIC dans l'autoformation et le recyclage des CO. » 1.6. Formulation des hypothèses et des variables

Il s'agit ici de la présentation des différentes hypothèses de recherche, leurs variables, modalités et indicateurs, de manière à circonscrire nos hypothèses dans un processus de co-construction à partir du but visé et des objectifs dégagés.

· 12

L'hypothèse générale (HG)

La recherche présente une hypothèse générale:

HG : « L'ouverture aux TIC dans les Lycée du Cameroun influence la performance (l'efficacité et l'efficience) du Conseiller d'orientation. »

Cette hypothèse postule que plus les CO sont ouverts aux TIC, mieux, ils répondent aux besoins de formation et d'emploi des apprenants. Deux raisons évidentes sont à souligner ici, à l'appui de cette affirmation anticipée : la disponibilité de connaissance sans cesse renouvelées sur Internet et le fait que toutes les écoles de référence, toutes les entreprises de renom, communiquent sur les besoins et leurs opportunités à travers leurs sites respectifs. Le monde virtuel devient donc une source inépuisable d'informations et de formations pour le conseiller d'orientation.

· Hypothèses de recherche (HR)

Elles sont au nombre de cinq et constituent une tentative de réponses provisoires aux préoccupations de la recherche.

HR1 : « L'ouverture actuelle des CO des lycées de Yaoundé aux TIC est très limitée, en raison du peu d'accessibilité desdites technologies. »

L'environnement socioéconomique au Cameroun semble encore peu propice à l'utilisation maximale des TIC dans les lycées et Collèges. Peu de lycées et collèges en possèdent. Parmi ceux rares qui en possèdent, ces outils ne sont ni suffisamment disponibles, ni suffisamment nombreux pour couvrir la masse des utilisateurs. Les salles de conseils d'orientation ne sont généralement pas équipées d'outils informatiques. Les conseillers d'orientation se dirigent donc souvent vers des cybercafés, encore relativement couteux. Peu d'entre eux disposent d'un ordinateur chez eux. Très peu d'entre eux disposent également d'une connexion Internet à domicile. Une situation qui ne peut qu'infléchir leur ouverture aux TIC.

HR2 : « L'utilisation des TIC par les CO permet de mieux répondre aux besoins d'orientation des élèves dans un monde en pleine globalisation. »

Les nouvelles options du conseil d'orientation au Cameroun, rencontrant de plus en plus celles des pays occidentaux, sont désormais orientées vers les formations qualifiantes et la demande professionnelle. L'orientation scolaire tient donc de plus en plus compte de plusieurs facteurs, dont au moins : les capacités des apprenants, la disponibilité des formations/emplois et les besoins des apprenants, fondés sur leurs perspective d'avenir. L'hypothèse postule que le conseil d'orientation qui s'appui sur les TIC permet de mieux répondre à ces besoins (formation/emploi/ambitions des apprenants).

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HR3 : « L'ouverture des CO aux TIC influence l'efficacité de leurs interventions. »

Toute profession repose sur l'efficacité et l'efficience. Ces deux termes résument les acceptions données à la notion de « performance » dans cette étude.

L'efficacité est la capacité avec laquelle on remplit une fonction. Elle est liée aux moyens. Elle permet de mettre en évidence la fonction qu'ont les moyens utilisés de parvenir aux fins escomptées.

Cette étude d'orientation surtout qualitative, va observer l'efficacité au travers la satisfaction exprimée par les apprenants.

HR4 : « L'ouverture des CO aux TIC influence l'efficience de leurs interventions. »

L'efficience est liée à l'issue d'une intervention. Elle traduit les bénéfices que l'on peut tirer d'une intervention.

La quatrième hypothèse de recherche porte sur l'efficience du conseil scolaire, favorisée par l'intégration des TIC. L'efficience ici fait plus recours aux résultats à court, moyen et long termes.

Puisque cette étude ne peut mesurer le long et le moyen termes, l'efficience sera observée sur le court terme, à travers la satisfaction exprimée par les conseiller d'orientation et les apprenants sur les bénéfices d'un travail qui s'ouvre sur l'interactivité des TIC, fondée sur le sentiment que le travail accompli avec l'apport des TIC rencontre au moins les besoins de formations, les besoins du monde professionnel actuel et les ambitions des apprenants (en particulier leur besoins).

HR5 : « L'ouverture aux TIC permet l'autoformation et le recyclage des CO en palliant les carences éventuelles de formation. »

L'un des plus grands bénéfices attachés à l'utilisation des TIC est l'autoformation. Les TIC mettent en effet à la disposition des utilisateurs des espaces de formation, d'autoformation et de recyclages divers. Leur utilisation peut donc être pour les conseillers d'orientations au Cameroun, compte tenu du peu d'opportunités qui leur sont offertes de participer à des séminaires, conférences et formations sur l'évolution de l'orientation scolaire, de se mettre constamment à niveau.

1.6. Intérêts de la recherche

Une étude comme celle-ci, qui se propose de mettre en évidence, au Cameroun, l'intérêt de l'intégration des TIC dans l'orientation scolaire présente plusieurs intérêts, au plan didactique, pédagogique, taxonomique et docimologique :

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Au plan didactique

L'on peut souligner la place de l'autoformation induite par les TIC, aussi Bien pour le conseiller d'orientation que pour l'élève. En effet, la nécessité de l'autoformation est soulignée avec force en ce siècle de célérité dans tous les domaines de la vie intellectuelle et professionnelle. L'autoformation apparaît comme un levier important pour l'auto efficacité dans les domaines scolaires et professionnels. Les TIC constituent des espaces d'enseignement et de formation en temps réel, qui garantissent une didactique efficace à tous les secteurs de la situation pédagogique.

· Au plan pédagogique

La nécessité d'une intégration des TIC dans la formation et le conseil d'orientation implique nécessairement des remaniements pédagogiques qui doivent intégrer cette nouvelle donne. Etant donné les exigences de l'autoformation par les TIC, les conseillers d'orientation doivent non seulement encourager les élèves à s'orienter vers les TIC, mais ils doivent également guider leur aventure virtuelle et s'assurer de l'intégration des connaissances efficaces, afin que les TIC ne constituent pas pour les élèves des outils inutiles

· Au plan de la taxonomie

La complexité des processus mentaux et des tâches induite par l'utilisation des TIC implique également la hiérarchisation des objectifs : quel site/portail, faut-il utiliser, comment l'utiliser ? Ceci doit orienter une taxonomie rigoureuse et efficace.

· Au plan de la docimologie

L'intégration des TIC induit une modification du système d'évaluation qui doit intégrer la dimension de l'autoformation.

1.7. Délimitation et type de la recherche

Ainsi présentée, la recherche que nous menons sera nécessairement délimitée au triple plan théorique, méthodologique et conceptuel.

· Au plan théorique

La recherche aura recours à un cadre de référence portant sur le conseil d'orientation dans ses différents aspects sociologiques, psychologiques, économiques et pédagogiques, organisés autours de la principale théorie que nous allons développer : la théorie de la perspective d'avenir de Nutin qui s'intègre dans « l'école des représentations d'avenir ».

· Au plan méthodologique

La recherche sera guidée par la nature/type d'instruments utilisés. Une méthodologie d'échantillonnage non probabiliste sera appliquée, fondé sur le choix raisonné de quotas.

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Chapitre 2 : Approche notionnelle et revue de la littérature

2.1. Approche notionnelle

L'approche notionnelle s'oriente vers la définition des termes techniques dont l'éclairage entre dans la compréhension de ce travail. Les termes techniques pertinents à définir seront présentés dans leurs acceptions les plus couramment utilisées dans les sciences de l'éducation, avec une préférence pour les dimensions applicables à ce travail.

2.1.1. L'orientation scolaire

L'orientation scolaire est en même temps une discipline et une pédagogie, visant à baliser et à canaliser les compétences des apprenants et leur aspiration vers un avenir socioprofessionnel. L'orientation scolaire dans ce sens, tient en même temps compte des possibilités individuelles et des besoins collectifs relatifs à l'emploi et à la formation professionnelle. Ainsi approchée, l'orientation se situe à l'articulation de l'éducation, de la pédagogie, de la taxonomie et de la didactique. Elle suppose en même temps une gestion de l'information sur les formations et sur les débouchés, fonde leur mise en application dans le cadre des singularités. Ainsi, l'orientation scolaire met à contribution la motivation des apprenants dans la perspective de la réalisation de leurs projets professionnels. Certains auteurs insistent sur la place primordiale de l'information scolaire définie comme « l'information sur les métiers et les études, mais aussi le choix de diriger un élève vers l'enseignement professionnel, le faire redoubler, lui suggérer telle ou telle option dans l'enseignement technique ou général. Au sortir de l'enseignement secondaire, en fonction de l'orientation, des portes seront ouvertes et d'autres parfois définitivement fermées » Seron (2007 : 5). En tout état de cause, nous retiendrons l'acception qui fait de l'orientation scolaire une discipline ou une spécialisation qui s'occupe de former et de préparer les individus aux choix socioprofessionnels, en intégrant des ressources multiples, subjectives et objectivables. 2.1.2. L'éducation

Le terme éducation, malgré sa proximité évidente de la vie contemporaine, est paradoxalement assez difficile à définir. Comme le terme pédagogie, celui d'éducation est essentiellement plurivoque, tant il est vrai qu'il s'applique à des situations diverses et complexes. C'est ce à quoi convient Hubert (1970 : 1) quand il écrit: « rien n'est plus simple, semble-t-il, de définir les mots éducation, pédagogie. Pourtant dès les premiers pas, les difficultés surgissent, et de la définition que nous adopterons, dépendra peut-être toute

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l'orientation de notre étude. » Il apparaît donc ici que le terme éducation prête à plusieurs significations, en fonction des contextes et des centres d'intérêt. Il serait oiseux de prétendre suivre ici toutes les acceptions qu'aura pris au cours du temps le terme éducation. Nous n'en explorerons que quelques unes.

De manière générale, le terme éducation désigne une action que l'adulte exerce sur l'enfant, en vue d'orienter ou d'infléchir son comportement. Le terme éducation peut s'appliquer à une action formelle et académique, ou à une action informelle individuelle ou sociale. Très souvent, on parle d'éducation familiale, d'éducation sociale, d'éducation académique, etc., pour signifier que l'éducation intègre différents cadres, dimensions et acteurs.

L'éducation apparaît nécessairement comme une action exercée par différents acteurs, visant la formation totale de l'homme. C'est ce qui a été souligné par Piéron (1969), qui définit l'éducation comme « l'ensemble des actions et influences exercées volontairement par un être humain, en principe par un adulte sur un jeune et orienté vers un but qui consiste en la formation dans l'être jeune des dispositions de toutes espèces correspondant aux fins auxquels parvenu à la maturité, il est destinée. » Dans l'optique d'une telle définition de l'éducation, on peut comprendre que le conseil scolaire, fait partie intégrante de l'action éducative, puisqu'il constitue en même temps une action de formation et oriente les individus vers des fins à caractère socioprofessionnel. C'est dans ce sens que Bloch et al. (1997 : 413) définissent l'éducation comme « action qui vise à développer les potentialités d'un individu qui sont valorisées par le groupe social auquel il participe. »

L'éducation vise par conséquent une action formative qui prend racine dans la société et le corps social, pour se continuer dans les systèmes formalisés/formels. Dans ce sens, l'éducation constitue, selon Littré, un processus où l'action de plusieurs acteurs convergent. C'est en définitive l' « action d'élever un enfant, un jeune homme, ensemble des habitudes intellectuelles ou manuelles qui s'acquièrent, et ensemble des qualités morales qui se développent ».

De l'ensemble de ces définitions, nous retiendrons que l'éducation constitue une action de transmission de l'héritage social et intellectuel, qui a également en filigrane un idéal moral. C'est cette acception de l'éducation qui place l'orientation scolaire au centre des préoccupations éducatives.

2.1.3. La pédagogie

Comme déjà souligné, le terme pédagogie semble familier. Mais sa définition ne coule pas de source. De Claparède à Dewey, en passant par Decroly et les théoriciens de

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l'Education Nouvelle, la pédagogie a pris plusieurs sens. Certains auteurs l'on tantôt abordé comme un art, tantôt comme une science, tantôt une technique, tantôt comme une philosophie. Bien souvent elle est comprise comme l'un ou plusieurs de ces éléments.

Art d'enseigner, technique de transmission de la connaissance, science de l'enseignement, philosophie de l'éducation, toutes les approches ont été exploitées pour donner un sens à la pédagogie que Bloch et al. (Op. Cit.) voient comme une « méthode des pratiques éducatives ; science de l'éducation ». Ces auteurs, dans cette approche, insistent sur le fait que « la pédagogie désigne plus aujourd'hui qu'une méthodologie des pratiques d'éducation » tant il est vrai que la situation pédagogique s'est complexifiée et intègre désormais des dimensions affectives et des dimensions inconscientes. La pédagogie utilise non seulement les techniques de transmission du savoir, mais également la dynamique de groupe et les situations transférentielles décrites par Freud. C'est en tenant compte de la complexité de la situation pédagogique que Hubert (1970 : 1) déclare que « la pédagogie a pour objet d'élaborer une doctrine de l'éducation, à la fois théorique et pratique comme doctrine de la moralité dont elle est le prolongement et qui n'est exclusivement ni une science, ni une technique, ni une philosophie, ni un art, mais tout cela ensemble et ordonné selon des articulations logiques ». On peut donc dire ici sans risque de se tromper que l'orientation scolaire participe de la situation pédagogique dans la mesure où elle s'oriente vers la formation et l'information.

Avec l'évolution des sciences et la complexification des apprentissages, plusieurs modèles et procédés pédagogiques sont nées, avec des niveaux variables de pertinence et d'efficacité. Ce qui a conduit à leur étude et à leur applicabilité, faisant émerger la didactique. 2.1.4. La didactique

Bien souvent, des confusions sont faites entre la didactique « science qui étudie les pratiques et les méthodes de la pédagogie » (Bloch et al. Op. Cit.) et la pédagogie, la science qui traite des procédés de transmission de la connaissance. Cette confusion entre didactique et pédagogie a été introduite d'ailleurs dès les débuts de l'Ecole Nouvelle. Dans l'ouvrage de Comenius, La Grande Didactique, le terme didactique est utilisé comme synonyme de pédagogie. Cependant, l'évolution de la pédagogie et la pratique pédagogique ont permis de distinguer le contenu des deux termes dont la distinction est capitale aujourd'hui en spécialisation (Brousseau, 1998 ; Chevallard, 1985 ; Delacôte, 1996). Le rapport direct entre didactique et étude des pratiques et méthodes est donné par l'Encyclopédie libre Wikipédia selon lequel « la didactique est l'étude des questions posées par l'enseignement et l'acquisition des connaissances dans les différentes disciplines scolaires ». Selon cette

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encyclopédie en ligne, la didactique se distingue de la pédagogie « par le rôle central des contenus disciplinaires et par sa dimension épistémologique. » On peut donc dire que la didactique se pose comme une science qui a pour objet la pédagogie. Elle est science de la pédagogie comme l'épistémologie est science des sciences. Elle permet à cet égard l'étude des systèmes pédagogiques et leur classification, pour constituer une sorte de taxonomie des approches pédagogiques.

2.2. Revue de la littérature

La revue de littérature portera sur l'orientation socioprofessionnelle et l'usage progressif qui y est fait des technologies de l'information et de la communication, autant par les éducateurs que par les apprenants

2.2.1. L'orientation socioprofessionnelle

L'orientation scolaire aujourd'hui, est une réalité inséparable de l'école. On l'instaure de plus en plus tôt dans les cursus scolaires. Cette précocité s'explique à différents niveaux, par la professionnalisation de l'orientation scolaire et par la demande de plus en plus précise des spécialisations dans les filières professionnelles, en fonction des exigences des milieux professionnels. Puisque dans la plupart des systèmes éducatifs les élèves sont concernés par l'orientation scolaire dès les débuts de leur scolarisation, l'orientation scolaire doit s'adapter à cette réalité. Ce besoin d'orientation va s'accroître de plus en plus pour trouver son pic à l'adolescence, tranche d'âge où l'élève fait face à des mutations et à des crises identitaires. L'orientation scolaire va s'articuler à ce niveau- comme d'ailleurs à tous les niveaux de l'orientation scolaire, mais avec moins d'urgence -, au carrefour de la pédagogie, de la psychologie, de la sociologie et de l'économie, pour répondre au besoin d'identification et d'accomplissement du jeune. Au Cameroun, surtout dans les lycées d'enseignement général, les adolescents se trouvent inévitablement confrontés au choix des filières, à partir de la classe troisième, qui auront une incidence immédiate sur son orientation universitaire et sur son choix professionnel.

· L'orientation scolaire et la crise identitaire

Dans son ouvrage intitulé : Le sens de l'orientation : une approche clinque de l'orientation scolaire et professionnelle, Baudouin (2007) pose le problème psycho clinique inhérent à toute orientation socioprofessionnelle visant les adolescents. Il montre en l'occurrence comment en France, l'orientation scolaire, devient imposante à partir de quinze ans. Non seulement le choix d'un métier ou d'une formation devient obligatoire à cet age, l'adolescent est confronté à la crise identitaire. Pour l'auteur, le fait que l'adolescent se trouve

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confronté à des choix qui orienteront sa vie future à un moment de sa vie où il se cherche des repères à différents niveaux de sa personnalité sociale et individuelle, impose la prise en considération d'éléments cliniques intégrant le counseling au conseil d'orientation. Ainsi, les difficultés de choisir une orientation scolaire sous-tendues par des choix identificatoires difficiles à cette période charnière de la vie de l'adolescent, doivent être abordées concomitamment à la crise d'adolescence. En faisant référence à la psychanalyse et à d'autres travaux de spécialiste de l'adolescence, l'auteur souligne l'importance des références inconscientes qui déterminent les choix à l'adolescence. Des interrogations saillantes sur les déterminismes psychologiques et socioculturelles amènent l'auteur à interpeller l'orientation scolaire sur les choix et la liberté de choisir qui sont posés avec pertinence par l'adolescence. L'auteur souligne également ici la responsabilité des parents, des spécialistes du conseil et des pédagogues, en vue d'amener les adolescents à une plus grande lisibilité des choix qui tiennent compte des valeurs réelles de l'apprenant, de ses potentialités mais aussi de ses fantasmes et de son imaginaire.

· Les bases socioéducatives de l'orientation socio professionnelle

Publiée en 2007, sous le titre : Activité d'orientation et développement des métiers, la revue Education permanente, dans son numéro 17, s'est appesantie sur les bases socioéducatives de l'orientation. Ce thème y est abordé sur divers plans, à partir de situations diverses : l'école, la validation des acquis et les bilans de compétences. Cette revue montre comment les ressources multiples entrent en synergie pour servir l'orientation scolaire. Les articles qui y sont présentés sont issus d'une collaboration entre des professionnels de l'orientation scolaire et des chercheurs sur divers domaines de l'éducation. Ces différents spécialistes, conseillers d'orientation, psychologues, formateurs associés au travail de validation des acquis, s'interrogent sur les récents développements qui sont survenus dans l'exercice de l'orientation et soulignent l'importance de la situation pédagogique sur l'orientation socioprofessionnelle. L'orientation scolaire n'est plus l'apanage des seuls membres du corps éducatif formel, ou des conseillers spécialisés, mais utilise toutes les ressources socioéducatives pour répondre à sa vocation.

Diverses problématiques sont abordées dans cette revue, qui vont de la didactique de l'information sur les métiers, « à l'activité et aux conditions de son développement, dans les situations de travail ordinaires et dans les périodes de transition inhérentes au travail d'orientation. »

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Orientation et genre

La question du genre occupe une place importante dans la littérature publiée sur l'orientation scolaire. En effet, il a été remarqué concernant le genre que les filles et les garçons n'ont pas toujours les mêmes préférences pour les formations universitaires et pour les métiers. Seron (2007 : 1) note qu' « alors que les bancs des auditoires de psychologie sont remplis de jeunes femmes, ceux de sciences appliquées grouillent de garçons. Dans les Hautes Ecoles, les filles représentent plus de 75% des étudiants dans le secteur paramédical, et seulement 10 % des élèves du secteur technique. Bien des influences expliquent ces écarts et la persistance d'une ségrégation scolaire puis professionnelle, mais certaines sont spécifiques à l'orientation scolaire. » L'orientation scolaire encore aujourd'hui, se heurte donc à des préjugés socioculturels relatifs au statut de l'homme et de la femme, à la représentation du jeu de rôle et à la configuration sociale des rapports sociaux de sexe. Ainsi, en Afrique comme en Occident, persistent encore, quoique qu'en proportion dissymétrique, la représentation du métier et de la formation de la fille en rapport avec le ménage ou la famille (Alaluf, Imatouchan, Marage, Pahaut, Sanvura, Valkeneers & Vanheerswynghels, 2003 ; Ernst, 2003 ; Gottfredson & Lapan, 1997 ; Morgan, 2001 ; Zeldin & Pajares 2000). L'on a notamment souligné que les filles choisissent généralement volontiers les filières à orientation moins prestigieuse et moins technique que les garçons. Ceci se soutient toujours des préjugés sociaux qui entourent encore l'orientation professionnelle, malgré les avancées majeure enregistrées dans la promotion de l'égalité des genres.

Il a été enregistré quelques facteurs de causalité qui se repartissent entre les préjugés de genre dans le système d'orientation, les représentations sociales du genre et le sentiment d'efficacité personnelle : « à côté des influences directes des orienteurs, deux autres phénomènes, que nous avons déjà abordés par ailleurs, jouent sur les choix que posent les adolescentes : le manque de confiance en leurs capacités et la représentation très masculine du métier d'informaticien. Dans les domaines scientifiques et technologiques, les filles ont des niveaux d'efficacité personnelle inférieurs aux garçons, et ce, en dépit de résultats scolaires parfois supérieurs. » Seron (2007 : Op. Cit.). Les filles auraient plus d'attrait pour les filières littéraires, les sciences humaines et sociales, et s'orienteraient peu dans les filières techniques et scientifiques. Gottfredson et Lapan (1997) identifient trois critères qui orientent le champ de carrières possibles : la compétence perçue, le prestige de la profession et la compatibilité au genre. Les étudiants qui sont confrontés aux problèmes de l'orientation se réfèrent souvent à ces trois critères pour éliminer les choix qui sont incompatibles.

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Orientation et information

Plusieurs travaux ont été effectués dans le domaine de l'orientation scolaire en rapport avec l'information. Au fond, tout le métier de conseiller d'orientation se fonde sur la notion d'information. Certains auteurs (Ernst, 2003 ; Gottfredson & Lapan, 1997 ; Morgan, 2001 ; Zeldin & Pajares 2000) insistent sur le rôle de l'information dans l'orientation scolaire et socioprofessionnelle. A l'heure de la mondialisation de l'information, le monde scolaire et professionnel est extrêmement mouvant et dynamique. Les domaines de compétences et de formations évoluent à une vitesse vertigineuse. Il apparaît donc crucial pour les apprenants et pour les professionnels de l'orientation d'être informés de l'essentiel de ces mutations.

2.2.2. La place des TIC dans l'orientation scolaire et professionnelle

L'éducation en général et la pédagogie en particulier - et par ricochet l'orientation scolaire -, sont des disciplines qui requièrent des ressources multiples pour répondre à leurs objets. Puisque ces disciplines sont à l'articulation des productions matérielles et intellectuelles, ils sont la charnière des acquisitions, des qualifications et compétences aussi bien des apprenants que des éducateurs, les professionnels de l'orientation en particulier.

Les défis de la pédagogie comme ceux de la l'orientation scolaire, à cause de leur importance incommensurable pour le développement, la formation de l'homme et l'émancipation des sociétés, se fondent sur des enrichissements divers, multisectoriels et sur des références à des ressources multiples. Trois points importants sont à souligner qui illustrent le besoin de pourvoir ces disciplines en ressources diverses, pour renforcer leur efficacité opérationnelle :

· L'articulation de la pédagogie à la formation totale de l'homme et à l'autonomie de sa pensée

Toute science en général doit participer à la formation totale de l'homme, de manière à le doter d'outils indispensables à son émancipation. Cette formation requiert des ressources pédagogiques enrichies de différentes sources, pour permettre à l'apprenant comme à l'enseignant et au conseiller d'orientation, de parvenir à une autonomie de la pensée et, surtout, à une autodétermination. Cette autodétermination trouve sa concrétisation dans l'accomplissement socioprofessionnel que l'orientation a pour rôle de préparer et d'enrichir, notamment, en favorisant l'auto apprentissage et la prise de conscience de soi et de des capacités personnelles (Zeldin, & Pajares, 2000 ; Brynjolfsson & Yang 1996).

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L'articulation de la pédagogie à la connaissance et à la maîtrise de la nature La pédagogie comme science de la transmission de la connaissance est charnière à toute acquisition intellectuelle qui permet à l'homme de maîtriser le monde et de pouvoir s'y adapter. Ainsi, l'orientation scolaire si elle est efficace, permet l'émancipation des connaissances et des potentialités à leur plus haut niveau de rentabilité (Education permanent, 2007 ; Durpaire, 1997).

· Articulation au développement humain, social et économique

La pédagogie est enfin, à l'articulation de tout développement humain et sociétal. Elle utilise à cet effet le conseil scolaire pour la formation des métiers et l'éclosion des capacités en favorisant l'expression du talent et l'exploration des ressources intellectuels des apprenants (Guichard & Huteau, 2007). La pédagogie est envisagée ici comme un art qui porte et oriente le conseil d'orientation.

Cette triple articulation de la pédagogie à l'orientation, induit de manière inévitable, une démultiplication de références et de ressources qui ont été diversement utilisées au fil des siècles et du développement de la pensée humaine.

2.2.3. La contribution des multimédias et TIC à l'essor de la pédagogie
contemporaine

Avec la révolution pédagogique introduite par l'Ecole Nouvelle, un nouveau paradigme pédagogique a été mis en place, intégrant l'apprenant dans la situation pédagogique, comme ressource. Cependant, les connaissances technologiques de l'époque ne permettaient pas d'intégrer dans la situation pédagogique, des ressources nouvelles, comme celles que l'on connaît aujourd'hui dans le domaine du multimédia ou plus généralement des TIC.

Le moins que l'on puisse dire est que le 20ème siècle a été le siècle du développement technologique et de la mise à contribution des technologies de la communication et de l'information dans les champs de la pédagogie. Ce qui l'a enrichi beaucoup enrichie. Progressivement, avec le développement des ressources technologiques, la pédagogie s'est enrichie de ressources nouvelles. L'avènement de l'écran cathodique et de la cinématographie a permis d'introduire de nouvelles ressources visuelles importantes en pédagogie. Par le moyen des films documentaires, des films éducatifs, des projections sur diapositives, la pédagogie est devenue une science de proximité. La découverte de l'outil informatique, et surtout, son application à l'Internet et à l'Intranet ont complètement révolutionné le champ de la pédagogie de l'orientation scolaire. Aujourd'hui, l'école formelle ne constitue qu'une interface de la réalité pédagogique plus que jamais dynamique. Les apprentissages à distance

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se sont de plus en plus multipliés, jusqu'à atteindre le domaine universitaire. Le choix des formations et des carrières passe largement aujourd'hui dans les champs du numérique au travers des TIC (Bibeau, 1996 ; 2003 ; Brynjolfsson & Yang, 1996).

Cet ensemble de faits a été à l'origine de la préoccupation majeure qui nous a permis de fonder notre sujet de recherche. Au vue de cette intégration progressive des TIC dans l'éducation, la formation et l'emploi, où se place l'orientation scolaire au Cameroun ? En posant cette question, nous nous situons dans la nécessité actuelle de l'ouverture de tout le système éducatif aux TIC, et spécialement, celui de l'orientation scolaire. En effet, l'ouverture aux TIC constitue en même temps un apport, un enrichissement et un défi pour le conseiller d'orientation dans un contexte de sous-développement qui est celui du Cameroun, où la documentation devenue de plus en plus hors de portée, est d'ailleurs loin de répondre aux besoins. Ceci est encore plus vrai dans un monde où la connaissance évolue à une vitesse vertigineuse, au même titre que les ressources informatiques, dont les champs de maîtrise et de culture doivent être sans cesse actualisés, si l'on veut répondre à la vocation de l'orientation scolaire moderne.

Plusieurs travaux publiés dans ce domaine soulignent l'importance des TIC dans l'orientation scolaire et professionnelle.

Les technologies de l'information et de la communication (TIC) qui ont
progressivement envahi le champ de l'orientation scolaire, sont aujourd'hui incontournables (Conseil supérieur de l'éducation, 2000 ; Matmati, 2001). Trois dimensions principales ont été identifies : l'observation, l'analyse des flux et le suivi individualisé des élèves ; la documentation et la mise à disposition de l'information ; l'aide personnalisée à la connaissance de soi, aux choix et à la décision, utilisant des logiciels à caractère interactif et/ou psychologique.

Le concept d'éducation à l'orientation a ainsi été mis en exergue, pour signifier trois axes de connaissance : la connaissance de soi, la connaissance de l'environnement socioéconomique et la connaissance des formations. La mise en oeuvre du concept d'éducation à l'orientation a abouti aujourd'hui, inexorablement, à la mise à contribution des TIC dans l'auto information et dans l'autonomisation des apprentissages.

Il faut cependant noter que malgré l'importance accrue des TIC dans le champ de l'orientation scolaire, un certain nombre de difficultés s'opposent encore à leur intégration dans le champ de la pédagogie en général. Pour Larose, Grenon et Palm (2004 : 114), « Les obstacles à une mise en oeuvre plus efficace, plus diversifiée et surtout mieux intégrée des TIC en enseignement sont nombreux. Outre ceux qui relèvent des contenus et de la cohérence

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de la formation initiale ou continue qui leur est offerte, les praticiennes et les praticiens sont confrontés à plusieurs irritants environnementaux qui à la fois réduisent la probabilité qu'ils utilisent plus et mieux ces ressources et qu'ils en diversifient le profil d'intégration. Qu'il s'agisse de la disponibilité des équipements, de leur qualité [...] de celles des ressources humaines qualifiées ou compétentes qui sont rapidement accessibles pour la praticienne ou le praticien, nos données confirment la réalité de ces obstacles. ». Des auteurs (Bibeau, 2004 ; Dufort et Bibeau, 2003 ; Gervais, 2000 ; Danvoye, 2002) ont analysé ces difficultés. On peut globalement les classer en cinq catégories:

· Les difficultés économiques

Ces difficultés sont notamment liées au financement des TIC, à l'acquisition de certaines applications et contenus « qui entraînent des coûts récurrents pour les commissions scolaires », au coût des abonnements annuels à des périodiques ou à des vidéos en ligne, à l'accès aux services d'animation pédagogique en ligne. On peut également inclure dans cette rubrique le développement et la mise à jour de banques de ressources numérique - qui est également très coûteuse en temps et en personnels.

· L'indexation normalisée et la diffusion des ressources numériques

Selon (Gervais, 2000) « Les enseignants et les élèves éprouvent de grandes difficultés à trouver l'information sur les contenus disponibles dans Internet. L'appropriation par ceux-ci de matériel pédagogique et didactique complémentaire en soutien aux apprentissages des élèves et en complément aux ressources imprimées (manuels scolaires notamment) semble toujours difficile même si les technologies sont disponibles à l'école depuis le milieu des années quatre-vingts. »

Au Cameroun, encore aujourd'hui, l'on n'a même pas à disposition dans les universités, les ressources numériques et les technologies de l'information et de la communication à la portée de tous. Ce qui souligne évidemment que la situation est plus dramatique dans les lycées et collèges.

· La qualité et l'évaluation des ressources numériques éducatives

Il est très difficile pour l'élève d'évaluer la masse d'informations disponibles dans le web, puisque plusieurs contenus posent légitiment le problème de la validité et crédibilité de l'information disponible, « alors que le personnel enseignant désire utiliser des ressources numériques parfaitement adaptées aux approches pédagogiques ainsi qu'aux orientations. »

Au Canada par exemple, lors d'une enquête effectuée sur l'utilisation des ressources du web à des fins d'orientation scolaire (Karsenti, 2004) indique que « 42 % des enseignants en formation ont déclaré avoir utilisé Internet pour faire des recherches pendant leur dernier

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stage » ; Larose, Grenon et Palm (2004) quant à eux, soulignent que seulement « 62 % des enseignants répondants demandent à leurs élèves de faire des recherches d'informations sur Internet » .Ce qui prouve que même dans les pays avancés, l'utilisation des ressources numériques à des fins pédagogiques et d'orientation pose encore quelques problèmes.

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Chapitre 3 : La théorie de la représentation d'avenir

La théorie de la représentation d'avenir est une des théories les plus adaptées pour décrire les choix professionnels des adolescents et servir à l'orientation scolaire et socioprofessionnelle. Les principaux auteurs qui ont développé cette théorie sont Evola (1996, 2005) ; Ginsberg (1951) ; Guichard (1993), Guichard et Huteau (2007) et Nuttin (1980).

La représentation d'avenir est une modalité importante dans la relation qu'un individu, et particulièrement un adolescent, entretient avec son avenir. La représentation d'avenir suppose que l'adolescent se projette dans le temps social, pour anticiper son statut social futur, de même que l'avenir socioprofessionnel qu'il aimerait avoir. Les théoriciens de la représentation d'avenir mettent en exergue les modalités de formation de projets d'avenir chez les adolescents.

3.1. Fondements théoriques

Des auteurs ont montré que la représentation d'avenir a des fondements socioculturels. D'après Guichard, (1993 :16), la représentation d'avenir recouvre tant en pédagogie qu'en sociologie, en psychologie sociale ou cognitive, l'ensemble des projets d'avenir qui s'établissent « sur un futur qu'on souhaite atteindre, c'est-à-dire sur un ensemble de représentations de ce qui n'est pas encore là, mais que l'on juge pus souhaitable que ce que l'on perçoit de la situation présente. Le projet s'appuie donc aussi nécessairement sur des représentations de ce présent qu'il s'agit sûrement de dépasser ».

Il apparaît, à la lecture de cette déclaration, que la représentation d'avenir est consécutive à une expérience passée, scolaire et sociale, qui éclaire l'instant présent et permet aux sujets, de se représenter le futur comme voulu, comme projet à atteindre. Une telle entreprise renvoit nécessairement à la constitution d'une histoire de la personnalité. Guichard (1993) note que la représentation du choix d'avenir repose sur les caractéristiques d'une personnalité, elle-même redevable d'une histoire personnelle. L'interaction entre le sujet et son milieu de vie est importante. La socialisation joue ici un rôle de premier plan. Une bonne socialisation a pour conséquence de prédisposer l'enfant à s'engager dans la réalité sociale à laquelle il appartient, pour jouer un rôle au milieu de ses congénères. On observe dans cette situation, selon Allport (1982) des phénomènes de coopération, d'inhibition et d'influence. Les adolescents peuvent s'engager dans des actions de compétitions et de leadership. Ce qui montre déjà leur propension à jouer un rôle social. A l'adolescence, observe Evola (1996), les sujets forment des projets plus ou moins fantasmatiques des métiers fondés sur le rôle social de leurs parents

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ou des proches de la famille. Ces constitutions sont d'ailleurs plus de l'ordre de l'imagination, que celui de la projection de l'individu dans le futur. Les adolescents abandonnent généralement cette rêverie primaire pour d'autres modes de pensées, d'idéations et d'identifications. Guichard, (1993 :19) va préciser que « le projet, réfléchi par définition, ne peut ainsi éviter ni la question du sens de l'existence, ni celle de l'identité. » Question que manifestement ne peut se poser l'enfant à l'âge de la socialisation. Il va donc admettre avec Evola (1996) : « qu'une personne mature, est celle qui sait ce qu'elle fait, qui connaît ses possibilités et ses limites qui est responsable devant ses choix, bref qui est réaliste. » La représentation d'avenir inclut donc entre autre chez les jeunes, le choix professionnel qui se construit bien avant l'entrée des sujets dans la vie active.

Des auteurs ont décrit la maturation du choix professionnel en étapes. Cette ontogenèse du choix professionnel fera l'objet de la prochaine rubrique

3.2. Les stades de maturation du choix professionnel

Sur la base des considérations énoncées ci-dessus et en invoquant les travaux de Ginsberg (1951), cité par Evola (1996, 2005), on peut distinguer différents stades de maturation du choix professionnel :

· La période du choix fantaisiste

Elle correspond, dans la classification de Ginsberg, aux classes d'âges 6-7 7 et 7-11 ans, qui est représentée par deux stades :

- Un stade qui va de 6 à 7 ans et correspond au choix des activités liées aux besoins de l'enfant et rattaché à son biotype et à son système écologique

Ce stade comprend des activités qui font plaisir à l'enfant ou qui représentent des intérêts pratiques. Ces activités sont visées par l'enfant sous un mode ludique.

- Le stade du goût héroïque (7-11 ans)

Ce stade est également caractérisé par des activités ludiques pendant lesquelles l'enfant cherche par le moyen du jeu, à manifester des actes héroïques à accomplir des exploits. D'après Ginsberg, ces activités permettent à l'enfant de revêtir des personnalités idéalisées ou fantasmées, des personnages que Wallon met sous le syncrétisme, c'est-à-dire dans la non dissociation Moi/non Moi. Pendant le stade du syncrétisme il n'existe pas de distinction entre le fondamental et l'accessoire.

Ces deux premiers stades sont caractérisés par l'imitation où, au travers du jeu, l'enfant mime différents rôles sociaux.

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La période des choix provisoires

Cette période recouvre deux stades qui sont repartis entre 11 et 12 ans et 17 -18 ans. C'est généralement une période qui se termine par l'achèvement des études secondaires et l'entrée dans le cursus universitaire.

Pendant cette période, le préadolescent imite des modèles qui correspondent à la réalité. Il a un progrès dans la connaissance de lui-même et des facteurs externes. Les besoins, les désirs et les intérêts se précisent. Adolescent, il intègre progressivement de façon de plus en plus précise, sa perspective professionnelle future.

La période des choix provisoires comprend chez Ginsberg quatre stades :

- Le stade des intérêts

Ce stade recouvre la période de 11 à 12 ans et est caractérisé par l'adoption par le préadolescent d'une attitude de réalité et d'une attirance vers « une certaine catégorie d'objet ». Il y a introduction des paramètres temps et espaces à la réalisation des désirs.

- Le stade des capacités

Ce stade recouvre la période qui va de 13 à 14 ans et est caractérisé non seulement par l'émergence des facteurs externes, mais aussi par des possibilités de réalisation des désirs de l'adolescent. Le sujet s'interroge sur ses possibilités et potentialités. Il y a émergence là, selon l'expression de Freud, de l'épreuve de réalité.

- Le stade des valeurs

Il recouvre la période de 15 à 16 ans et se caractérise par la formulation des buts et objectifs fondés sur des projets précis. L'adolescent prend conscience que la réalisation de ses projets passe par de « nombreux éléments qui obéissent à certaines exigences définies par l'environnement et la société. »

- Le stade transitoire

Ce stade « est marquée par la recherche de l'efficacité ». A ce stade, l'adolescent prend conscience non seulement des conditions subjectives de la réalisation d'un projet dans ses capacités personnelles, mais aussi des conditions objectives socialement et temporairement situées. Il y a donc évaluation des possibilités et des limites. Pour Ginzberg, cité par Evola (1996), c'est un stade qui marque la fin de la période transitionnelle du choix professionnel et constitue « un stade de spécification où les jeunes énoncent clairement leur choix sans ambiguïté (...) il semble qu'à ce moment là les représentations professionnelles engendrent auprès de la personne des comportements dynamiques qui conduisent à la réalisation de son projet, lequel se rectifie et se confirme sans toutefois remettre en cause l'essentiel du choix initialement effectué » (Evola, 1996 : 52).

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La période des choix réalistes

Cette période succède directement au stade transitoire, dernier stade de la période des choix transitionnels. L'individu se fait une idée claire de ce qu'il voudra être demain et du rôle social qu'il devra jouer. C'est la période du développement vocationnel qui « apparaît alors comme le résultat d'un processus interactionniste » qui s'opère entre la personne et les facteurs externes sur la base des mécanismes cognitifs (imitations, exploration, cristallisation, spécification, etc.), mécanismes eux-mêmes sous-tendus par des comportements motivationnels, par exemple, le besoin de réussir.

Une bonne orientation scolaire doit donc articuler la perspective temporelle et la préparation des jeunes à jouer un rôle

3.3. Perspective d'avenir et préparation des adolescents aux choix professionnels

Cette section abordera la notion de perspective temporelle et montrera comment elle doit aider à orienter les apprenants pour susciter la plus grande motivation.

3.3.1. la perspective temporelle

La perspective temporelle est une notion assez ancienne, elle prend son origine dans les sciences physiques et désigne d'après Nuttin (1980) l'impression de profondeur des formes graphiques sur une surface plane. D'après le dictionnaire encyclopédique Larousse, la perspective désigne « l'aspect des objets vus de loin, représentation de ces objets suivant leur apparence. » Ce même dictionnaire, dans une tentative d'explication psychologique de la notion de perspective, définit celle-ci comme : projection « visuelle de la structure du champ d'un objet. » partie des considérations spatiales et temporelles, la notion de perspective va évoluer considérablement et entrer dans le champ social avec des auteurs comme Nuttin (1980), Rodriguez et Bariaud (1987), qui vont lui ajouter une valeur personnelle et projective, pour théoriser la perspective temporelle.

La perspective temporelle, est développée par Nuttin (1980) pour mettre en évidence l'importance du temps dans les choix professionnels et l'engagement social des individus. Elle va concerner essentiellement la manière dont un sujet vit son passé et entrevoit son futur. L'idée ici est que le passé et le présent de l'individu sont capitalisés pour anticiper le futur.

La psychologie de la temporalité qui a connu une très grande expansion ces dix dernières années, essaye de mettre en valeur l'importance de la temporalité sur le comportement des individus. Le jeu et l'action se faisant dans le temps, les individus sont fortement influencés par les considérations du temps et les conceptions vivaces de leur environnement socioculturel. La projection temporelle induit donc un projet temporel, une

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vision particulière du temps comme espace de réalisation de soi. De cette vision est née l'idée du temps comme grandeur, mais surtout comme grandeur psychologique, issue d'un vécu ayant un début et une fin, réalisant des comportements et des actions. C'est pourquoi Tomé et Rodriguez et Bariaud (1987 :16) définissent la perspective temporelle comme « une participation de la personnalité totale de la conception que chacun se fait, aujourd'hui de sa propre histoire et de son devenir, les repères significatifs qu'il y reconnaît, l'appropriation qu'il réalise d'un passé et d'un avenir qui dépasse les frontières de sa propre histoire, le sentiment qu'il a du présent fugace et de l'irréversible marche vers la mort. » Ces auteurs montrent ici avec beaucoup de profondeur, une signification du temps comme lieu de projet et comme lieu de réalisation ; du temps comme lieu de déroulement, comme déterminant du déroulement de l'action sociale. En tant que tel le temps appelle à des actions et à des comportements. Rodriguez et Bariaud (Op. Cit.), citant Fraisse (1967), déclarent que « la perspective temporelle `se situe' au niveau supérieur des conduites d'adaptation qui impliquent évocation, représentation, conceptualisation. »

On voit profiler dans cette conception de la perspective temporelle l'idée d'un projet temporel et d'une représentation. Lewin (1931 :36) soulignera que la perspective temporelle est « l'extension temporelle à côté de l'extension spatiale, du monde comportemental. » Sans utiliser spécifiquement la notion de perspective temporelle, Lewin parle d'une extension construite chez l'enfant, de ce qu'il appelle « les trois raisons du présent dans ses directions spatiales, sociales et temporelles. » Cette même notion est reprise par Fraisse (1967) dans la Psychologie du temps où il parlera de l'influence de la personnalité. En 1939, dans le même sillage que Lewin, Lawrence Frank dans un article de philosophie culturelle, parlera de « perspectives temporelles. » Plus tard, Leshan (1952), ramènera le singulier en parlant d'orientation temporelle, pour caractériser la qualité qu'a le temps de marquer la conscience et d'orienter le comportement ultérieur des sujets. C'est lui le véritable auteur de la perspective temporelle vue comme « l'élaboration cognitive du besoin en terme d'objets/buts et de projets qui, chez l'homme, naît l'orientation future. Grâce à la souplesse des constructions cognitives et la disponibilité quasi illimitée des objets symboliques, l'objet/but se présente à l'esprit avant d'être réalisé ou d'avoir atteint le niveau réel. »

Il existe actuellement dans les lycées et collèges du Cameroun, un corps de professionnels de l'orientation scolaire. Il y a encore quelques années le counseling scolaire se limitait à l'inventaire des différentes filières et à leur mise en relation avec les potentialités de l'enfant. Il s'agissait alors d'évaluer les compétences d'un élève et de l'orienter vers les filières scientifiques, littéraires ou techniques. Mais aujourd'hui, la complexification du monde

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professionnel et du statut social du travailleur rendent caduque cette approche. Orienter actuellement un élève, c'est réussir « l'articulation entre les attentes de l'individu et la nécessité économique et sociale » Guichard (1963 : 21). Dans cette perspective, apparaît une nécessité d'intégrer la psychologie des aptitudes.

La psychologie du conseil scolaire tiendra donc compte de la complexification des réalités sociales qui peuvent justifier une performance, mais aussi et surtout les besoins et aspirations de l'élève, dans un monde professionnel de plus en plus exigeant.

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Chapitre 4 : Choix de la méthode d'enquête et justification

4.1. La méthode d'enquête

Notre orientation dans la présente recherche sera essentiellement qualitative. Nous avons choisi, en raison de la nature des objectifs à atteindre, d'opter pour des entretiens semi directifs. Les entretiens semi directifs offrent l'avantage, non seulement d'avoir des réponses argumentées, mais d'explorer plus largement les bénéfices secondaires attachés à l'utilisation des TIC. Apprenants et conseillers d'orientation, non seulement pourront dire si oui ou non les TIC leur sont accessibles et leur apportent du bénéfice, mais aussi en quoi et pourquoi. Étant donné la nature de la recherche qui est effectuée ici, les élèves et les CO peuvent être considérés comme informateurs clés.

Deux guides d'entretien pour élève et pour conseillers ont été construits, sur les bases des objectifs et des variables pertinentes de l'étude. Nous confronterons ensuite les deux séries de résultats pour tirer les meilleures conséquences possibles, des réponses apportées. Ceci nous permettra de faire ressortir des modulations qualitativement signifiantes et significatives susceptibles de permettre de comprendre la place et le rôle des TIC dans le conseil d'orientation camerounais. La présente section sera donc consacrée à la justification de l'intérêt du choix d'une approche qualitative dans la fiabilité de l'information collectée et la significativité des données recueillies.

4.1.1. Le Focus Group Discussion

Le Focus Group Discussion est une technique efficiente largement utilisée dans la recherche sociale. Il consiste essentiellement en entretiens ouverts en groupes. Généralement, une discussion en groupe focal réunit des individus appartenant à un même milieu ou ayant des expériences similaires pour discuter sur un thème défini (Dawson et al., 1993). Le group de discussion focal diffère de l'entretien individuel et même de l'entretien de groupe. L'entretien est orienté vers des échanges ou des dialogues, entre un chercheur et des informateurs, alors que le groupe de discussion focal, même s'il utilise un guide, laisse de l'initiative aux participants. Les échanges sont orientés vers les participants eux-mêmes qui discutent librement sur un sujet d'intérêt (le focus) organisé autour des questions que pose le chercheur. Le but d'une telle démarche est de permettre de saisir non seulement le point de vue des participants sur un sujet, mais également leurs modes de pensées, attitudes et émotions (Basch, 1987). Dans cette étude, l'option première de coupler les entretiens aux

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groupes de discussion a été abandonnée. Seuls les entretiens ont été menés, puisque les cibles peuvent être considérées ici comme « informateurs clés ».

4.1.2. L'entretien de recherche

Les entretiens de recherche constituent des modalités qualitatives de recueil de données verbales. Cette technique est très utilisée en recherche clinique. L'on distingue généralement les entretiens semi structurées des entretiens libres, comme des entretiens structurés. Chaque type correspond à une modalité particulière de recueil de données. L'entretien semi directif nous a paru plus indiqué dans cette étude, étant à la lisière des deux autres. Il peut permettre de mesurer des phénomènes semi-quantitatifs. Puisqu'une partie - résiduelle il est vrai- de cette recherche concerne l'identification du niveau d'ouverture aux TIC, les entretiens sont indiqués ici pour permettre de comprendre pourquoi le niveau d'ouverture est-il ou non important, et quelle incidence cela aura sur le travail du conseil d'orientation en termes d'efficacité et d'efficience.

Le prochain chapitre sera consacré à la présentation des instruments.

4.2. La pertinence des méthodes qualitatives en recherche sociale

L'on définit généralement la recherche qualitative en sciences sociales comme « une activité permettant d'acquérir des connaissances sur les réalités culturelles et sociales définies, dans des contextes précis » (Baudry, 1975 : 50). Plus souvent, l'acquisition des connaissances qualitatives sur un objet peut relever de plusieurs techniques allant de l'analyse documentaire aux entretiens individuels et de groupes, de même qu'aux groupes de discussion focaux. De manière globale, nous signalons qu'il existe une multitude d'instruments qualitatifs, qui se repartissent entre les techniques individuelles et les techniques collectives. L'on peut citer l'observation, l'analyse documentaire, les entretiens individuels, les entretiens collectifs, les groupes de discussion focaux, les drames, etc.

La caractéristique essentielle des méthodes qualitatives porte sur leur ouverture et leur souplesse. Elles sont ainsi à même d'expliquer ce qui est susceptible d'éclairer la causalité d'un phénomène qui se répète ; les raisons de son apparition dans tel contexte plutôt que dans tel autre : « en permettant aux gens d'exprimer librement leurs opinions, points de vue et expérience, les méthodes qualitatives visent à cerner la réalité telle que la définit le groupe à étudier, sans imposer à la population un questionnaire ou un cadre pré structuré » (Maier et Goergen, 1994 :3).

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On peut donc dire que souples et peu structurées, les méthodes qualitatives permettent de recueillir une quantité importante d'informations sur la causalité et les enjeux d'une situation sociale donnée.

En sciences sociales, le choix d'une technique quantitative ou d'une technique qualitative dépend souvent du sujet que l'on souhaite traiter et de la stratégie mise en oeuvre pour collecter les informations. Une revue des avantages et des limites des approches et techniques qualitatives ou quantitatives nous permettra de maîtriser les inconvénients et d'optimiser la prise en compte des avantages.

Ces considérations justifient le choix que nous avons fait, d'utiliser des techniques qualitatives.

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Chapitre 5 : Instrument de la recherche, population et échantillon

5.1. Présentation des instruments

La présentation des instruments concerne ici l'enquête et la pré-enquête. Ces instruments sont essentiellement constitués d'un guide pour Focus Group, d'un guide d'entretien l'usage des élèves et d'une échelle d'évaluation de la connaissance des TIC pour CO et pour élèves (pour l'enquête). A l'issue de la pré enquête, le guide de discussion a été converti en guide d'entretien, puisque le Focus Group est apparu assez contraignant et inhibitif. Beaucoup de conseillers d'orientation ayant honte de parler de leur « retard » en manière de TIC devant des collègues. Cette observation a également été faite chez les élèves. Afin d'éviter les biais relatifs aux « mensonges », les deux guides de discussion ont été convertis en guides d'entretien. Ce qui a permis de collecter les données avec plus de fiabilité.

5.1.1. Les instruments de pré-enquête

La recherche, pour être pertinente, a défini au préalable des instruments d'observation, construits autour des hypothèses de recherche. Ces instruments d'observation étaient essentiellement des guides de discussion et des échelles d'évaluation. Une première mouture des différents instruments a été construite et testée sur le terrain. Etaient particulièrement testés :

- La compréhension des outils par les populations cibles

Les guides de discussion à l'usage des conseillers d'orientation et ceux à l'usage des élèves ont été testés sur 2 établissements et ont visé successivement 8 conseillers d'orientation (organisées autours d'un groupe de discussion focal) et 26 élèves (organisées autours de 02 groupes de discussion focaux). Nous avons ensuite testé la compréhension de l'échelle d'évaluation des connaissances sur les TIC.

- La fiabilité des instruments

Il fallait voir si les instruments permettaient effectivement de mesurer ce qu'ils étaient sensés mesurer et de limiter les biais. Ceci nous a permis de passer des discussions en groupes focaux aux entretiens, pour les raisons évoquées plus haut.

Le dépouillement et l'analyse des instruments de la pré enquête ont permis de corriger les erreurs, d'adapter l'instrument aux sujets en surmontant les difficultés observées. La pré enquête a permis d'aboutir à la construction d'instruments adaptés à l'enquête finale.

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5.1.2. Les instruments d'enquête

Les outils d'enquête retenus sont essentiellement : guides d'entretien pour conseillers d'orientation, des guides d'entretien pour élèves et des échelles d'évaluation des connaissances sur les TIC (respectivement pour élèves et pour conseillers d'orientation). Ces outils ont été construits autours des hypothèses et des variables pertinentes de l'étude, en vue d'en respecter la validité interne.

5.1.3. Validité des instruments

La validité exprime la capacité d'un instrument à mesurer ce qu'il est sensé mesurer effectivement. Ainsi, la validité renvoit selon (Batram, 1994) « à la pertinence et à la possibilité de justifier les affirmations que l'on peut faire à partir des scores à un test, elle concerne également les éléments dont on dispose pour justifier les inférences que l'on peut faire à partir des scores à un test ».

Amin (2005) distingue la validité interne et la validité externe d'un instrument. La première, portant sur la logique interne des instruments, la deuxième sur sa cible. La validité interne d'un instrument exprime sa congruence avec les hypothèses et variables pertinentes, alors que la validité interne exprime son adéquation avec la population cible, ainsi que sa représentativité.

· Présentation de l'échelle d'évaluation des connaissances sur les TICS

L'échelle de connaissance d'évaluation des TIC est un instrument de base qui a pour fonction de donner une vision de la connaissance et de la pratique des TIC par les différentes populations cibles.

Cette échelle est organisée autours de deux sections : la connaissance et l'utilisation de l'outil informatique ; la connaissance et l'utilisation du Web

- La connaissance et l'utilisation de l'outil informatique

La connaissance et l'utilisation de l'outil informatique sont les premiers indicateurs de la pratique des TIC que nous avons identifiés. En effet, les TIC, quels qu'ils soient, s'utilisent à partir de la connaissance l'outil de base que constitue l'ordinateur. L'on a coutume de dire que les analphabètes du vingt et unième siècle sont ceux qui ne savent pas utiliser un ordinateur. Mais en raison de contingences diverses, économiques, sociologiques et culturels, nombre de personnes au Cameroun n'ont pas accès à l'informatique, n'utilisent pas un ordinateur, encore moins un logiciel de base. L'observation a permis de comprendre que le secteur de l'éducation n'est pas épargné. Pour parler de l'appropriation des TIC et leur mise à contribution dans le secteur de l'orientation scolaire et professionnelle, il faut que les acteurs de ce secteur sachent d'abord au préalable utiliser l'outil informatique. C'est pourquoi la

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première section de l'échelle d'évaluation des TIC va s'appesantir sur la connaissance et l'utilisation de l'outil informatique.

La première préoccupation que doit nécessairement avoir une étude comme celle-ci, qui vise la compréhension du niveau d'intégration des TIC dans les métiers de l'orientation scolaire au Cameroun, est d'abord de faire un état de lieu de la connaissance et de l'utilisation desdites TIC. L'enquête préliminaire a permis d'identifier sous cette rubrique, 6 questions, qui reposent en fait sur 03 préoccupations :

- La connaissance du sigle TIC

La connaissance du sigle TIC et de sa signification constitue la première préoccupation de l'échelle. En effet, la connaissance de la signification du sigle est le point de départ de toute notre investigation. C'est cette connaissance qui habilite les sujets à continuer l'enquête, faute de quoi, un dialogue de sourd va s'installer. Mais ici, l'ignorance de la signification de ce sigle n'est pas disqualifiant, puisque l'entame des entretiens consistera, entre autre, à éclairer sa signification, afin que tous les répondants aient une compréhension univoque du sigle.

- La connaissance et l'utilisation effective de l'outil informatique

La deuxième préoccupation de l'échelle porte sur la connaissance et l'utilisation effective de l'outil informatique.

Deux « sous-préoccupations » sont ici concernées : la connaissance des logiciels et la fréquence de leur utilisation.

- Connaissance et utilisation du Web

La connaissance du web fait partie aujourd'hui, sans contredit, des indicateurs efficients portant sur la connaissance et l'utilisation des TIC. En effet, le web valorise l'information virtuelle, la communication et les apprentissages virtuels. A ce titre, elle fait partie des sources de formation qui, de plus en plus, trouvent leurs lettres de noblesse dans la recherche (avec des sites/moteurs très puissants de recherche) et les formations à distances, autrement qualifiantes, pour certaines.

La connaissance d'Internet, en l'occurrence, si elle est appliquée au renforcement des capacités, peut avoir une incidence majeure dans l'efficacité et l'efficience de l'exercice de la profession de conseiller d'orientation. Est-ce que cela est le cas au Cameroun ? Telle est l'interrogation majeure de cette section.

Trois niveaux de connaissance sont envisagés ici : la connaissance théorique d'Internet, la connaissance pratique (l'utilisation) d'Internet et la connaissance des sites d'organisations professionnelles et scolaires.

Les questions concernées par cette deuxième rubrique sont :

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Cette première question évalue l'ouverture des conseillers d'orientations aux secteurs nationaux de l'emploi. Cette ouverture permet aussi d'évaluer l'efficacité du travail qu'il fait, puisque son objet entier est tourné vers la formation idoine, en fonction des capacités et des aspirations de chacun, en vue de la valorisation de l'emploi (ou de l'auto emploi). Chez les élèves, une telle connaissance est un indicateur de l'autoformation, mais aussi permettra, par une comparaison avec le niveau de connaissance des professionnels de l'orientation, d'évaluer les défis potentiels à ce niveau.

Le même souci que celui présenté à la question précédente a orienté l'énonciation de cette question. Mais ici, il y a prise en compte de l'ouverture au monde du travail et à l'organisation du monde en village planétaire, avec l'amélioration de l'intercommunication et le voisinage social (rendu possible par les outils modernes de communication). La possibilité d'orienter les apprenants vers des formations qualifiantes à l'étranger et éventuellement vers l'emploi à l'étranger, est visée en filigrane.

Les deux questions suivantes sont organisées sur la même logique. Elles visent l'évaluation du niveau de connaissance de l'offert par la formation au Cameroun et à l'étranger. Ce qui indique aussi, une capacité du conseiller d'orientation à répondre à la demande croissante de formation que pose la démultiplication des apprentissages.

· Présentation du guide d'entretien pour conseillers.

De manière globale, le guide d'entretien pour conseillers d'orientation est un instrument permettant d'apprécier, du point de vue des cibles, le niveau de réalisation des variables dépendantes, c'est-à-dire :

- Le niveau d'ouverture aux TIC

- L'impact d'une telle ouverture sur :

- La facilitation du travail de conseiller d'orientation ;

- L'efficacité de leurs interventions ;

- L'efficience de leur intervention ;

- La correction d'éventuelles insuffisances de formation ou de professionnalisation.

Ce guide d'entretien, pour des raisons de mise à l'aise, est orienté comme une grille de discussion et comporte trois grandes parties autour desquelles sont organisées les questions :

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- Les préliminaires

Les préliminaires sont essentiellement constitués par la consigne et par l'obtention du consentement libre et éclairé.

En première partie des préliminaires, nous éclairons les sujets sur le but et les objectifs de la recherche ; sur son intérêt et l'utilisation que nous ferons de la contribution apportée. Nous insistons également sur les clauses de confidentialité avant de requérir un consentement volontaire.

- L'entame

Ici, l'entame est essentiellement la mise en condition des participants, la préparation des esprits à la discussion. Nous racontons aux participants une histoire construite autours des faits vécus et nous leur demandons de se prononcer là-dessus.

L'histoire relatée est la suivante :

« Un jour de fin d'année académique, un collègue, lors d'une séance d'orientation des élèves de classe terminale, fit un brillant discours sur les filières de formation qu'offrent les deux Universités d'Etat de la ville de Yaoundé. Un élève posa alors une question sur les débouchés desdites formations, ce à quoi le collègue donna des réponses argumentées. Une autre question fut posée par un autre élève. Elle concernait les profils recherchés par les entreprises camerounaises, notamment celles appartenant au Gicam. Prit au dépourvu, le collègue répondit qu'il n'en savait rien, puisque le Gicam (Groupement Interpatronal du Cameroun) était un groupe trop fermé. «- Mais monsieur, rétorqua l'élève, les entreprises du Gicam ont un site Internet ! - je ne les connais pas, répondit le collègue. Lorsque je vais sur Internet, c'est pour consulter ma boîte » ».

Sur la base des interventions, nous lançons l'entretien en tendant progressivement vers le focus.

- Le focus

Il est le point névralgique de l'entretien. Il essaie ainsi d'amener les participants à faire le tour de la thématique principale de recherche qui organise les questions-débats.

· Présentation du guide d'entretien pour élèves

Le guide d'entretien pour élèves est essentiellement organisé autour de l'appréciation faite par les élèves de :

- L'importance d'Internet selon les élèves, dans les informations sur les opportunités de formation et d'emploi ;

- L'appréciation de l'ouverture de leurs conseillers d'orientation aux TIC ;

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- Leur sentiment sur l'apport des TIC dans l'efficacité et l'efficience du travail des conseillers d'orientation.

Le guide de discussion des élèves a la même structure que celui des conseillers d'orientations :

- Les préliminaires

Ils jouent ici le même rôle que chez les conseillers d'orientation. Il s'agit d'éclairer les élèves sur l'objet de la recherche qui est menée et sur ce que nous attendons d'eux lors des discussions de groupe. Il s'agira ensuite de recueillir leur consentement volontaire et éclairé, tout en garantissant l'anonymat des réponses données et des interventions faites.

- L'entame

Elle a également la même fonction que chez les conseillers d'orientation. Elle vise la mise en condition des élèves par une histoire qui détend et invite aux commentaires tout à la fois. L'histoire relatée est la suivante :

« Des élèves qui voulaient faire des études à l'étranger, étaient en train de rechercher des informations sur le Net. Ils n'arriveraient pas à réunir les informations qu'ils recherchaient. Après quelques temps, un de leurs conseillers d'orientation entra. Les élèves tout contents lui posèrent leur problème. Celui-ci répondit : « moi-même, je viens à Internet pour chercher des correspondants. C'est un moniteur qui m'aide à naviguer. Je ne sais pas comment on cherche de telles informations ».

- Le focus

Jouant le même rôle que chez les conseillers, le focus permet d'explorer les préoccupations que nous avons soulevées plus loin, concernant les perceptions qu'ont les élèves du niveau d'ouverture de leurs conseillers aux TIC et des éventuelles conséquences qu'un tel état de chose peut avoir sur l'efficacité et l'efficience de leurs prestations professionnelles.

5.2. Population et échantillon

Cette rubrique présente la population et l'échantillon de la recherche, ainsi que les raisons et critères de ce choix

· La population de l'étude

La population de l'étude est constituée essentiellement des lycées de la ville de Yaoundé au Cameroun. Nous rappelons ici que Yaoundé, capitale du Cameroun, a été choisie en raison de sa situation de grande métropole camerounaise. L'on y trouve de ce fait les plus grandes structures et infrastructures. On peut légitimement supposer que les élèves et conseillers

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d'orientation des lycées de cette ville sont plus exposés aux technologies de l'information et de la communication, dont plus à même de répondre aux objectifs de cette recherche. Pour cette raison, trois lycées ont été choisis : le Lycée de Tsinga, le Lycée d'Elig-Essono et le lycée de Nkol-Eton.

- Critères de choix

Ces trois lycées ont été choisis en raison de leur situation géographique : ils appartiennent à trois arrondissements différents de la ville de Yaoundé et reflètent une certaine diversité sociale : le lycée d'Elig-Essono se trouve dans un quartier administratif, celui de Nkol-Eton dans un quartier résidentiel huppé, et celui de Tsinga dans un quartier semi-résidentiel (une partie est populaire, et une autre résidentielle). En raison de cette situation, la disponibilité et l'accessibilité des TIC est variable.

- Le lycée de Tsinga

Ce lycée n'est pas doté d'infrastructures TIC. L'on ne dispose pas de salle informatique opérationnelle à l'usage des élèves. Les élèves qui fréquentent ce lycée sont issues des différentes couches sociales, mais en majorité de couches sociales défavorisées.

- Le lycée d'Elig-Essono

Il est situé près du centre administratif. Lui aussi est fréquenté par des élèves de couches sociales variées. Mais ici, l'équilibre est plus prononcé (classes sociales défavorisées, classes sociales moyennes, classes sociales privilégiées). Le lycée ne dispose pas non plus de salle informatique viable, ni d'accès internet disponible pour tous.

- Le lycée de Nkol-Eton

Comme signalé, c'est un des lycées les plus huppés de la Capitale. Ce lycée est moderne et dotés d'infrastructures TIC. Il ya une salle informatique avec accès internet pour les élèves. Les CO et autres personnels d'encadrement pédagogiques ne disposent toutefois pas de salle informatique. L'essentiel des élèves est issue de familles aisées.

· L'échantillon

L'échantillonnage a été choisi en raison du caractère prioritairement qualitatif de la recherche. Dans chaque lycée, il a été reproduit la même procédure d'échantillonnage :

- Concernant les élèves

Puisque les classes d'examen sont généralement celles qui mobilisent le plus l'attention de l'orientation scolaire au Cameroun, nous avons choisi d'office: les classes de troisième, de première et de terminale. De plus, ces trois niveaux sont ceux où émerge un certain niveau de conscience des choix futurs, académiques et professionnels, puisque diplômant et ouvrant les portes de la spécialisation.

43

Un quota de 30 élèves de l'effectif des élèves par lycée a été jugé raisonnable, avec équilibre de niveaux et de genres, pour donner une vision représentative de l'appréciation de l'ouverture des élèves aux TIC et de leur perception concernant l'intervention des CO, selon qu'ils sont ouverts ou non aux TIC. En vue de limiter des spéculations, les questions posées ont été orientées vers une plus grande prise en compte de l'efficacité réelle, notamment, dans l'orientation pratique vers des choix professionnels.

L'échantillon est présenté dans le tableau ci-dessous :

Tableau n°1 : caractéristiques générales de l'échantillon des élèves

 

Etablissement Niveaux

d'étude

Hommes

(n) % N=45

Femmes

(n) % N=45

Ensemble (n) % N=90

Lycée de Tsinga

3ème

(5) 16,66

(5) 16,66

(10) 33,32

 

1ère

(5) 16,66

(5) 16,66

(10) 33,32

 

Tle

(5) 16,66

(5) 16,66

(10) 33,32

Total

03

(15) 50

(15) 50

(30) 100

Lycée d'Elig-

3ème

(5) 16,66

(5) 16,66

(20) 33,32

Essono

1ère

(5) 16,66

(5) 16,66

(20) 33,32

 

Tle

(5) 16,66

(5) 16,66

(20) 33,32

Total

03

(15) 50

(15) 50

(30) 100

Lycée de Nkol-

3ème

(5) 16,66

(5) 16,66

(20) 33,32

Eton

1ère

(5) 16,66

(5) 16,66

(20) 33,32

 

Tle

(5) 16,66

(5) 16,66

(20) 33,32

Total

03

(15) 50

(15) 50

(30) 100

- Concernant les CO

Les CO des lycées et collèges ne sont généralement pas en grand nombre. On compte dans certaines villes du Cameroun des établissements sans CO. Mais dans la capitale, les lycées, notamment ceux qui ont été sélectionné, en ont parfois en nombre supérieur à 10. Pour cette raison, nous avons choisi un quota de 10 CO par lycée.

L'échantillon des CO est présenté dans le tableau ci-dessous :

Tableau n°2 : caractéristiques générales de l'échantillon des conseillers d'orientation

Etablissement

Hommes

Femmes

Ensemble

 

(n) % N=15

(n) % N=15

(n) % N=30

Lycée de Tsinga

(5) 50

(5) 50

(10) 100

Lycée d'Elig-Essono

(5) 50

(5) 50

(10) 100

Lycée de Nkol-Eton

(5) 50

(5) 50

(10) 100

Total

(15) 50

(15) 50

(30) 100

5.3. Techniques d'analyse et d'exploitation des résultats

Comme nous l'avons déjà souligné, la nature des instruments impose les techniques de

traitement et d'exploitation des données.

44

Puisque les instruments utilisés sont de nature quantitative (l'échelle d'évaluation) et qualitatives (les guides d'entretien), nous appliquerons à chaque cas la technique d'analyse qui convient).

Pour ce qui est de l'échelle d'évaluation des TIC, nous appliquerons une analyse statistique minimale. Nous utiliserons donc uniquement des statistiques qui peuvent nous donner des indices de performances des sujets dans la connaissance des diverses TIC envisagées. Nous utiliserons essentiellement la moyenne, le pourcentage. Les données quantitatives ont été saisies sous le logiciel Epi Info, et, après épuration, ont été transférés sous SPSSS (Statistical package for Social Sciences) pour analyses et tabulations.

Le traitement appliqué à la partie qualitative a été l'analyse de contenu, organisée autours des thématiques saillantes qui sont ressorties des entretiens et des groupes de discussion. Les constantes verbales pourront être estimées de manière chiffrée, à partir d'un traitement sous le logiciel d'analyse qualitative NUD IST N6.

~~~c~~~me fta~tie ~

a~~~~ae et d~~ca~~~~~

45

46

Chapitre 6 : Analyse des résultats

L'analyse des résultats va concerner les résultats de l'échelle d'évaluation passée aux élèves et conseillers d'orientations (CO), de même que les entretiens à l'usage des élèves et des conseillers d'orientation.

6.1. Analyse des résultats de l'échelle d'évaluation des TIC

Comme déjà souligné plus haut, cette analyse va concerner deux groupes cibles : les élèves et les conseillers d'orientation. L'analyse de l'échelle d'évaluation des TIC va concerner les deux principales rubriques : connaissance et utilisation de l'outil informatique et connaissance et utilisation du Web.

En vue d'apprécier l'incidence éventuelle des caractéristiques sociales et géographiques des différents établissements, l'analyse de l'échelle se fera lycée par lycée. L'option statistique a été de considérer les caractéristiques démographiques telles que le sexe, le niveau scolaire, ou le type d'établissement fréquenté, dans les tableaux présentés en annexe. Ainsi, le dénominateur N changera en fonction de ces caractéristiques. Dans les tableaux présentés dans le texte, seule la variable sexe a été mise en exergue. Ainsi, l'effectif total a été chaque fois divisé par 2, puisque la parité des genres a été totale dans l'échantillon. Le dénominateur, « N » sera donc a chaque fois le nombre total de sujets (de sexe masculin ou de sexe féminin). Le numérateur « n » quant lui désignera le nombre de sujets ayant réalisé un résultat dans une catégorie. Le pourcentage (%) est donné par la formule n/N x 100 (nombre de sujet d'une catégorie, divisé par le nombre de sujets de toutes les catégories, fois 100). A chaque fois, les résultats seront présentés sous la forme suivante : (n)% N= x, où petit n est le nombre de sujet de la catégorie, % le pourcentage de cette catégorie, obtenu en divisant n par N et N le nombre de sujets de toutes les catégories.

6.1.1. Analyse des résultats de l'échelle d'évaluation des TIC chez les conseillers d'orientation

La distribution des résultats obtenus par l'échelle d'évaluation des TIC chez les CO est donnée par le tableau n°3.

Tableau n°3 : distribution des résultats de l'échelle de connaissance des TIC chez les CO dans les trois lycées

Hommes (n)% N=15 Femmes (n)% N=15

Rubrique B : Connaissance et utilisation de l'outil informatique

1. Connaissez-vous la signification du sigle TIC ?

2. Connaissez-vous l'utilisation de l'outil informatique ?

3. A quelle fréquence (nombre de jours par semaine) estimez-vous avoir recours à l'outil informatique par semaine?

4. Combien de logiciels connaissez-vous ?

1. Avez-vous déjà utilisés Internet ?

2. A quelle fréquence mensuelle (nombre de jours par mois) utilisez-vous Internet ?

3. Combien de sites web Connaissez-vous ?

4. Combien de sites professionnels connaissez-vous ?

5. Avez-vous souvent recours à Internet pour exercer votre travail ?

Oui Non

(13)86,66 (2)13,34

Oui Non

(15) 100 (0)0

0 1 2 3 4

(2)

13,34

(2)

13,34

(1)

6,34

(3)

20

0 1-5 6-10 11-

15

(12) (3) 20

80

16-

20

Oui Non

(15) 100 (0) 0

0 1-5 6-10 11-

15

(2) (9) 60 (2) (2)

13,34 13,34 13,34

16-

20

0 1-5 6-10 11-

15

(9) 60 (3) 20

0 1-5 6-10 11-

15

(8) (4) (3) 20

16-

20

16-

20

53,33 26.67

Oui Non

(10) 66,66 (5) 33,33

Rubrique C : Connaissance et utilisation du Web

 

Oui

 
 

non

 
 
 

(13) 86,66

 

(2) 13,34

 
 

Oui

 

non

 
 
 

(15) 100

 

(0)0

 
 

5 +

0

1

2

3

4

5+

(5)

33,33

(2)

13,34

(5)

33,33

 

(5)

33,33

 

(3)

20

21-

25

0

1-5

6-

10

11-15

16-

20

21-

25

 

(1)

6,34

(10)

66,66

(3)

20

(1)

6,34

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Oui

 
 

non

 
 
 

(12) 80

 
 

(3) 20

 
 

21-

25

0

1-5

6-

10

11-15

16-

20

21-

25

 

(1)

6,34

(10)

66,66

(1)

6,34

(3) 20

 
 

21-

25

0

1-5

6-

10

11-15

16-

20

21-

25

(3)

20

(3) 20

(10)

66,66

(1)

6,34

(1)

6,34

 
 

21-

25

0

1-5

6-

10

11-15

16-

20

21-

25

 

(8) 53,33

(7)

46,67

 
 
 
 
 

Oui

 
 

non

 
 
 

(9) 60

 
 

(6) 40

 
 
 

47

L'analyse de ce tableau souligne un certain nombre de faits saillants :

48

- La connaissance de l'outil informatique est assez bien répandue chez les conseillers d'orientation, même si un certain nombre d'entre eux reste en marge.

- Le recours à l'outil informatique est assez disparate dans l'échantillon.

- On note tout de même que ce recours reste assez sommaire, puisque chez les hommes comme chez les femmes, il ne dépasse pas les 4 jours par semaine.

- La connaissance des logiciels est assez médiocre, puisque dans l'ensemble, la plupart des CO connaît moins de 5 logiciels.

- L'on note également que la connaissance d'Internet est assez partagée dans l'échantillon, contrastant avec son utilisation qui n'est pas très régulière (moins de 15 jours par mois, dans l'ensemble).

- La connaissance des sites de formation et des entreprises au Cameroun et à l'étranger est très médiocre. La moyenne générale est en dessous de 02.

Les tableaux présentés en annexes permettent de constater certaines spécificités par lycées.

Si de manière générale le lycée de Tsinga observe les mêmes tendances que le lycée d'Elig-Essono, au lycée de Nkol-Eton, l'on constate une légère différence concernant la connaissance pratique et l'utilisation des TIC par les CO.

Au total, l'ensemble des CO des trois lycées n'ont pas constamment recours aux TIC dans l'exercice de leur profession. Ils ne connaissent que très peu les sites des d'écoles de formation et d'entreprises.

6.1.2. Analyse des résultats de l'échelle d'évaluation des TIC chez les élèves

L'option d'analyse des résultats de l'échelle d'évaluation des TIC dans les différents lycées est le cas par cas. Mais par souci d'économie d'espace, seul le tableau synthétique des trois lycées sera présenté dans le texte. Les autres tableaux figureront en annexe. Cette présentation se justifie aussi du fait qu'il n'a pas été constaté une différence très significative entre les résultats à l'échelle dans les différents lycées, à l'exception du lycée de Nkol-Eton où ont été observées une meilleure connaissance et une meilleure pratique des TIC chez les élèves.

La distribution des résultats à l'échelle d'évaluation des TIC chez les élèves des trois lycées est donnée par le tableau n° 4 ci-dessous :

Tableau n°4 : distribution des résultats de l'échelle de connaissance des TIC chez les élèves dans les trois lycées

Garçons (n) % N=45 Filles (n) % N=45

Rubrique B : Connaissance et utilisation de l'outil informatique

1. Connaissez-vous la signification du sigle TIC ?

Oui Non Oui non

(38)84,45 (7)15,55 (34)75,55 (11) 24,45

2. Connaissez-vous l'utilisation de l'outil informatique ?

4. A quelle fréquence (nombre de jours par semaine) estimez-vous avoir recours à l'outil informatique par semaine?

Oui Non Oui non

(29)6,45 (16)35,55 (27)60 (18)40

0 1 2 3 4 5 + 0 1 2 3 4 5+

(3)6,67 (9)20 (9)20 (16)35,55 (2)4,45 (6)13,33 (9)20 (17)37,78 (13)28,88 (6)

13,33

4. Combien de logiciels connaissez-vous ?

0 1-5 6-10 11-15 16-20 21-25 0 1-5 6-10 11-15 16 21-25

20

 

(11) (28) (3) (3) 6,67 (11) (28) (6) 13,33

24,45 22,22 6,67 24,45 62,22

Rubrique C : Connaissance et utilisation du Web

1. Avez-vous déjà utilisés Internet ?

3. A quelle fréquence mensuelle (nombre de jours par mois) utilisez-vous

Internet ?

4. Combien de sites web Connaissez-vous ?

6. Combien de sites professionnels connaissez-vous ?

Oui Non Oui non

(36) 80 (9)20 (41) 91,11 (4) 24,45

0 1-5 6-10 11-15 16-20 21-25 0 1-5 6-10 11-15 16 21-25

20

 

(30) (2)4,45 (3)6,67 (3)6,67 (3)6,67 (41) (1) 2,22 (3)6,67

66,66 91,11

0 1-5 6-10 11-15 16-20 21-25 0 1-5 6-10 11-15 16 21-25

20

(40) (2) (3) 6,67 (42) (3) 6,67

88,89 4,45 93,33

0 1-54 6-10 11-15 16-20 21-25 0 1-5 6-10 11-15 16 21-25

20

(39) (5) (1) (1) 2,22 (39) (14)

86,66 11,11 2,22 86,66 31,11

49

5. Avez-vous souvent recours à Internet pour exercer votre travail ?

 

Oui Non Oui non

(16)35,55 (29) 62,22 (13) 28,89 (32)71,11

Les résultats ainsi observés permettent de faire outre le constat général - celui de la connaissance relativement sommaire des TIC - présenté déjà chez les conseillers d'orientation, les remarques spécifiques suivantes :

- La connaissance de l'outil informatique est assez bien répandue, mais légèrement moins importante que chez les conseillers d'orientation.

- Le recours à l'outil informatique est plus important chez les élèves que chez les conseillers l'échantillon.

- La connaissance des logiciels est aussi plus importante chez les élèves que chez la plupart des CO.

50

- Le recours à Internet est également plus important que chez les conseillers d'orientation

- La connaissance et la pratique des TIC sont plus élevées chez les élèves du lycée de Nkol-Eton qui est plus dotés d'infrastructures TIC que les deux autres lycées.

- De manière générale, la connaissance et la pratique des TIC chez les élèves croissent avec le niveau d'étude.

Après cette présentation des résultats obtenus par les sujets à l'échelle d'évaluation sur les TIC, nous passons maintenant aux entretiens.

6.2. Analyse des entretiens avec les sujets échantillonnés

Le dépouillement des guides d'entretien n'ayant pas montré une ségrégation significative des réponses par établissement et par niveau d'étude, l'analyse ne tiendra pas compte de ces variables.

Le protocole d'analyse ayant opté pour une analyse sémantique, les réponses apportées aux différentes questions ont été regroupées dans différentes thématiques argumentées. Les différentes grilles d'analyses sont présentées ci-après :

6.2.1. Orientation de la grille d'analyse de l'entretien avec les CO

L'analyse des entretiens avec les conseillers d'orientation est présentée dans le tableau ci-dessous :

Accessibilité limitée aux TIC « cette histoire est

vraisemblable elle montre qu'il est nécessaire que les CO s'initie aux TC

« cette histoire est

regrettablement vraisemblable et reflète la non adaptation de l'orientation scolaire aux progrès technologiques au Cameroun »

14/30

Oui : actualité des informations sur les formations et les professions

« cette importance est liée à l'information qui constitue la clé de voûte du travail du CO « les TIC permettent à l'orientation d'être à la page »

30/30

Le manque de conscience de l'intérêt professionnel des TIC

« c'est vrai. Les CO n'ont pas encore pris conscience des avantages des TIC dans le conseil d'orientation scolaire »

24/30

Utilisation limitée des TIC par les CO

C'est malheureusement vrai. Mais celui qui n'est pas ouvert aujourd'hui au TIC ne peut même pas discuter avec des enfants

16/30

Manque de formation des CO aux TIC

« les CO n'ont pas été formés aux TIC, surtout les anciens.

12/30

Orientation du conseil vers les filières universitaires

« cette histoire montre que les CO ne focalisent leur attention sur les université et grandes écoles locales sans ouverture à d'autres horizons

06/30

La non / (le) peu d'utilisation professionnelle des TIC

« cette histoire nous montre que les CO ne travaillent pas beaucoup avec les TIC

24/30

Non - 0/30

Accès à l'information

Actualisation des connaissances Le monde professionnel change

à une vitesse vertigineuse. Il faut être à la page

18/30

Ouverture aux formations 02/30

Oui - 0/30

Oui : Autoformation Formation assistée Pro-activité

« les TIC peuvent permettre aux élèves d'améliorer leur connaissance, même s'il faut encadrer la gestion des informations obtenues

S'ils sont guidés

« les élèves sont ainsi initiés à la recherche, pallient aux insuffisances et sont mime proactifs »

22/30

Echange d'expériences « en permettant la

collaboration avec les autres

18/30

Recyclage /Autoformation « en permettant le

renouvellement des

informations et des formation »

12/30

Non

importance de l'information actuelle

« il est nécessaire aujourd'hui de s'informer pour mieux orienter, de peur de sa faire coincer »

On ne peu pas suivre efficacement quelqu'un qui connait un domaine que soi-même on ignore.

28/30

Perfectionnement « les TIC permettent aux CO

d'améliorer ses compétences »

28/30

51

Tableau n°5 : grille thématique des entretiens avec les conseillers d'orientation

Questions Thématiques Verbatim Occurrences

1. Que pensez-vous de cette histoire ?

2. Un CO a dit un jour : l'utilisation des TIC par les conseiller d'orientation reste un grand défi au Cameroun. Quel commentaire faites-vous de cette déclaration ?

3. Pensons-Vous que les TIC aient une grande importance dans l'orientation scalaire ?

4. Qu'est-ce qui pourraient justifier cette importance/non importance ?

5. Plusieurs élèves sont de plus en plus ouverts aux TIC, est-il possible aujourd'hui de les orienter efficacement sans être soi-même profondément ouvert sur les TIC/ pourquoi ?

6. A quels titres l'ouverture aux TIC peut-elle permettre au conseiller d'orientation de mieux accomplir son travail ?

7. On rencontre quelque fois des insuffisances dans la formation des élèves, pensez vous que les TIC peuvent permettre aux élèves de parfaire leur formation/ Pourquoi ?

Non « Les élèves à travers les TIC

sont là pour couler leurs enseignants »

3/30

Un obstacle pour les jeunes « nous déplorons ici que la non

maitrise des TIC par les CO est-un obstacle pour les jeunes »

26/90

Une aberration « je pense que ce n'est pas

normal. Les TIC sont aujourd'hui très évolués et s'appliquent à tous les domaines c'est un scandale qu'un CO en soit ignorant » (une élève du Lycée de Nkol-Eton)

20/90

Manque d'appropriation des TIC par certain CO

« nous pouvons dire que le fait d'être CO ne garantit pas la connaissance de l'outil informatique »

« plusieurs CO ne connaissant pas suffisamment les opportunités offertes par les TIC

34/90

52

Oui

Renforcement des capacités Informations sur les formations et les professions

« le monde de l'orientation est dynamique les TIC permette au CO de s'y adapter »

« « dans la mesure où les CO peuvent avoir des informations sur les filières et les profils »

21/30

Non

Oui :

Échange d'expérience Formations complémentaires Intercommunication

« à travers les TICS, le CO voit ce qui est ailleurs »

« l'autoformation par des cas pratiques d'ailleurs »

27/30

Non 1/30

14/30

Mise à disposition de moyens financiers et logistiques

« il faut donner des moyens au CO d'avoir accès aux Tic sans ronger ses maigres ressources »

Sensibilisation et formations « il faut le leur prescrire à la

suite des différentes sessions de formations ».

03/30

Mise à disposition des TIC dans les lycées et collèges

« les intégrer progressivement dans les institutions académiques »

28/30

8. Les TIC peuvent-elles, à votre avis permettre à un conseiller d'orientation de pallier à des insuffisances professionnelles/à quels niveaux ?

9. Les TIC peuvent-elles constituer pour le métier de conseiller d'orientation, une base pour l'autoformation/ en quoi ?

10. Que faut-il faire pour maximiser l'intégration des TIC dans l'exercice de la profession de conseiller d'orientation au Cameroun aujourd'hui ?

On note ici qu'en général, les verbalisations sur l'intérêt des TIC dans la performance professionnelle des CO s'organisent autour de certaines thématiques saillantes. En général, les CO s'accordent à dire que l'accessibilité des TIC est limitée, et de ce fait, les CO manquant de formation à cet égard, en ont un recours limité. Tout ceci induit un manque de conscience de l'intérêt professionnel éventuel des TIC, par exemple aux niveaux de l'accès à l'information, aux formations et aux recyclages. Cette situation apparait à l'essentiel des interviewés comme particulièrement handicapante.

6.2.2. Orientation de la grille d'analyse de l'entretien avec les élèves

L'analyse des entretiens avec les élèves est présentée dans le tableau n°6 ci-dessous :

Tableau n°6 : grille thématique des entretiens avec les conseillers d'orientation

Questions Thématiques Verbatim Occurrences

1. Quel commentaire faites-vous de cette histoire ?

« C'est l'une des réalités que nous vivons tous les jours au Cameroun. On parle beaucoup d'informatique, d'ordinateur d'internet, etc. Mais plus de la moitié des camerounais ne maîtrisent- pas l'outil informatique. Moi par exemple, c'est à peine que j'arrive à mettre en marche un ordinateur ».

2. Pour vous, les technologies de l'information et de la communication c'est quoi ? (En cas d'ignorance, corriger)

3. Pensez-vous qu'un conseiller

d'orientation doit bien
connaître les TIC pour mieux vous orienter/pourquoi ?

4. A votre avis les conseillers d'orientations connaissent-il les TIC de manière à satisfaire vos attentes/Pourquoi ?

5. A votre avis, la plupart de vos conseillers d'orientation connaissent-il les possibilités de formation offertes par les TIC/pourquoi ?

6. Qu'est-ce que vous attendez qu'un conseiller d'orientation vous apporte concernant votre autoformation par les TIC ?

7 En quoi les TIC en général et Internet en particulier peuvent-il vous aider dans le choix de vos filières et des vos professions futures ?

8. A votre avis, que doit-on faire pour que les conseillers d'orientation puissent vous aider à exploiter les opportunités de formation et d'insertion professionnelle offertes par les TIC ?

46/90

Créer des centres informatiques pour CO et enseignants des les établissements scolaires

« on doit mettre à leur disposition une salle complète d'informatique »

« on doit laisser l'opportunité à ces CO de consulter internet comme les élèves »

48/90

Information sur les filières et les bourses

« ma famille et moi même faisons attentions aux bourses et aux informations sur les filières sur le net »

« en, regardant l'évolution du monde sur le Net, on pourra choisir des filières rentables dans le futur ».

74/90

Information sur les sites de formation et d'emploi

« ils doivent nous fournir des informations sur les sites renfermant des informations pour l'emploi »

« j'attends qu'un conseiller m'informe sur les sites importants et sur les filières qui payent ou qui ont de l'avenir »

36/90

« nous voulons qu'ils nous orientent sur les méthodes d'exploitation des TIC »

Orientation sur l'exploitation efficiente des TIC

Non « il ne perdent pas leur temps

à chercher »

« ils n'ont pas le temps de s'informer et ne vivent que la réalité locale »

« les femmes doivent s'occuper de leurs foyers »

31/90

Oui, mais « généralement, les conseillers

d'orientation connaissent les TIC, malgré quelques

exceptions (élève, Nkol-Eton)

09/90

Ne sais pas « il n'en parlent pas souvent

dans le conseil »

26/90

Pas toujours « pas toujours, parce qu'il faut

que ces conseillers se soient intéressés un jour à ce sujet pour pouvoir en être informé » C'est leur devoir de s'informer, mais il ya encore beaucoup d'effort à faire »

14/90

Information sur les débouchés des différentes formations

« internet nous permet de nous informer sur l'évolution du monde professionnel »

68/90

Offrir des formations en TIC « on doit les former dans des

écoles informatiques »

88/90

54

Les réactions des élèves concernant le recours des CO aux TIC sont variées. Un nombre important d'apprenants pensent que le niveau d'ouverture des CO aux TIC est lacunaire. De ce fait, les CO manquent d'appropriation de cet outil essentiel. Ce qui constitue un obstacle pour les jeunes, concernant notamment des possibilités de formation à distance, les profils recherchés par les entreprises et la disponibilité des formations. Les apprenants soulignent le fait que les CO ne leur sont pas très utiles quand il s'agit de donner des informations permettant d'améliorer leurs connaissances des orientations socioprofessionnelles ; ce qu'aurait pu, dans une certaine mesure, corriger une plus grande utilisation des TIC.

55

Les résultats qui sont présentés dans ces deux tableaux soulignent un certain nombre de problèmes et d'observations que pose le niveau d'ouverture des CO aux TIC. Ces problèmes et observations ont été soulevés aussi bien par les élèves que les conseillers d'orientations. La discussion reviendra largement sur ces problèmes, de même que sur les significations qui s'en dégagent.

56

Chapitre 7 : Discussion des résultats

La discussion des résultats se fera sur la base des instruments utilisés et des hypothèses de recherche.

7.1. Discussion des résultats des données de l'échelle d'évaluation des TIC

L'on discutera dans cette première rubrique, les résultats enregistrés à l'échelle d'évaluation des TIC chez les conseillers d'orientation et chez les élèves. Ce qui est visé, ici, c'est le niveau d'ouverture aux TIC. Deux principaux indicateurs présideront à la discussion : la connaissance et la pratique des TIC. Ces deux indicateurs seront observés uniquement sur l'outil informatique et l'Internet.

L'échelle d'évaluation des TIC est surtout un instrument visant à donner une idée du niveau d'ouverture des élèves et des conseillers d'orientation aux TIC, dans les différents lycées cibles. Seront explorés dans cette évaluation :

La connaissance de l'outil informatique chez les conseilles d'orientation, les élèves et la récurrence des recours à ces outils ;

La connaissance d'Internet chez les mêmes publics cibles et la récurrence du recours à cet outil.

Concernant la connaissance et le recours à Internet, l'on observera surtout l'utilisation des sites professionnels de formation et d'emploi.

7.1.1. Discussion des résultats des données de l'échelle d'évaluation des TIC chez les CO

Les résultats enregistrés par l'échelle d'évaluation sur les TIC chez les conseillers d'orientation sont assez variés. Il s'y dégage toutefois des éléments saillants.

Comme cela a déjà été souligné, la connaissance théorique générale des TIC est assez partagée chez les conseillers d'orientation. Mais la connaissance pratique est lacunaire. L'on note déjà que la connaissance de l'outil informatique est assez sommaire chez l'essentiel des conseillers d'orientation, qui ne maîtrisent pas l'utilisation de plus de 5 logiciels. Il existe un nombre important de conseillers d'orientation qui déclarent ne connaître qu'un ou deux logiciels.

La pratique de l'outil informatique est également assez sommaire. Le recours à cet outil est assez inégalement reparti chez les conseillers d'orientation qui n'y ont généralement

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pas recours plus de trois fois par semaine. Ceci souligne que cet instrument n'est pas suffisamment intégré dans la pratique quotidienne de leur profession.

Le recours à Internet est également sommaire chez les conseillers d'orientation. L'on trouve même certains conseillers d'orientation qui n'ont jamais eu recours à Internet. Le recours à Internet est lui-même assez intermittent et ne dépasse généralement pas le cap de 15 jours par mois, chez les plus grands utilisateurs parmi les conseillers d'orientation. L'on note même que le recours à Internet est surtout pour les correspondances par courriel sur les Yahoo. Peu ou prou de recours à des moteurs de recherche come Google.

La connaissance des sites professionnels au Cameroun et à l'étranger est, elle aussi, très réduite dans l'ensemble de l'échantillon des conseillers d'orientation. De plus, les conseillers d'orientations n'y ont pas souvent recours pour leur travail. Les sites d'entreprises sont peu ou mal connus, que ce soit ceux des entreprises camerounaises ou des entreprises étrangères. Les sites des écoles de formation au Cameroun comme à l'étranger, sont également mal connus.

De manière générale, l'on ne note pas une grande discrimination des réponses en fonction du genre, même si les hommes manifestent une plus grande connaissance des logiciels et ont un peu plus recours à l'outil informatique que les femmes. La différence n'est cependant pas assez prononcée.

7.1.2. Discussion des résultats des données de l'échelle d'évaluation des TIC chez les élèves

Chez les élèves, les tendances générales sont similaires à celles observées chez les conseillers d'orientation. De manière globale, la connaissance et l'utilisation de l'outil informatique sont peu partagées dans l'échantillon des élèves, comme dans l'échantillon des conseillers d'orientation. Le recours à Internet est également assez restreint dans l'échantillon, de même que la connaissance des logiciels et des sites.

Il faut cependant souligner qu'en dehors des classes troisièmes, les élèves ont un niveau de connaissances des TIC légèrement plus importante que celui des conseillers d'orientation, dans l'ensemble des lycées. Ils connaissent plus de logiciels, ont plus souvent recours à l'informatique et à l'Internet, connaissent plus de sites. L'on note aussi que le niveau d'ouverture aux TIC chez les élèves augmente avec le niveau, même si la différence est assez minime entre la première et la terminale.

Dans l'ensemble, les élèves du Lycée de Nkol-Eton ont une plus grande connaissance et une plus grande pratique des TIC. Ceci pourrait s'expliquer par l'existence dans ce lycée

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d'une salle informatique accessible aux élèves et au niveau socioéconomique de la plupart de ces élèves.

Après cette brève discussion de la connaissance et de la pratique des TIC chez les élèves et conseillers d'orientation, nous discutons maintenant les résultats des entretiens.

7.2. Discussion des résultats des entretiens

Ces résultats sont relatifs à la perception que les élèves et les conseillers d'orientation ont de l'apport des TIC dans la performance (efficacité et efficience) du travail du conseiller d'orientation. Ce travail n'étant pas de nature expérimentale, il restera assez circonspect sur l'affirmation du niveau de performance induit par l'ouverture aux TIC. Puisque nous n'avons pas eu recours à des groupes de contrôle et à des mesures quantitatives, nous introduirons les notions d'efficacité/efficience réelles et d'efficacités/efficience perçues.

L'analyse n'ayant pas montré une discrimination prononcée des réponses en fonction des établissements scolaires chez les conseillers d'orientation et les élèves, l'analyse et la discussion n'ont pas tenu compte de ces facteurs. Les résultats ont donc été groupés chez les élèves et chez les conseillers d'orientations, les mêmes thématiques étant récurrentes dans chaque catégorie.

7.2.1. Discussion des résultats des entretiens avec les CO

La discussion des entretiens se fera d'abord question par question. L'on aura ensuite recours à une perspective synthétique et holistique.

L'on note tout d'abord, de l'avis des conseillers d'orientation eux-mêmes que la connaissance et l'accessibilité des TIC sont limités dans cette catégorie. De manière générale, les conseillers d'orientation n'ont pas souvent recours aux TIC, du fait du manque de culture, et surtout, du fait l'accessibilité réduite desdites TIC. D'autre part, il n'existe qu'une conscience faible chez les CO que les TIC ont une articulation professionnelle et peuvent servir de base de travail.

L'organisation même du travail des conseillers d'orientation camerounais est en soi un obstacle à l'utilisation des TIC. Bien souvent, leur travail se limite à la conception des fiches techniques, à la planification des études et aux entretiens d'orientation concernant le choix des filières scientifiques dans les lycées ou dans les universités. Quelquefois, ils font le counseling auprès des élèves. La conscience de leur responsabilité dans l'ouverture aux formations et à l'emploi est très peu cultivée, d'où ils ne perçoivent pas toujours la nécessité ou même l'importance/utilité des TIC dans leur profession.

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Par ailleurs, l'on n'inclut pas l'usage des TIC dans la formation des conseillers d'orientation. Il n'existe même pas d'unité de formation/enseignement orienté vers les bénéfices professionnels des TIC, dans la formation des conseillers d'orientation. Toute chose qui contribue à limiter leur ouverture aux TIC.

Malgré ces lacunes, les conseillers d'orientation sont tous convaincus que l'ouverture aux TIC est absolument indispensable à l'exercice de leur profession. Ce qui peut poser le problème de l'illusion technologique, objet d'échange avec notre directeur. Cependant, des faits probants dans la pratique, suggèrent de nuancer cette position. Face aux besoins croissants de formation et en faveur de la mondialisation des TIC, plusieurs conseillers d'orientation ont été confrontés à des besoins nouveaux chez les apprenants, nés de leur ouverture aux TIC. Par exemple, nombre d'entre eux ont été confrontés aux besoins des formations à distance des apprenants, aux besoins d'orientation vers les filières à l'étranger et n'ont pas pu y répondre adéquatement, à moins d'avoir ces informations ou de les chercher via Internet. Face à leurs manquements, il est ainsi né chez certains conseillers d'orientation l'idée que l'ouverture des élèves aux TIC ne sert qu'à « coincer les enseignants ».

Ainsi, la perception générale de l'importance des TIC dans la performance du travail de conseiller d'orientation ne relève pas seulement de l'illusion technologique mais des difficultés réelles auxquelles ils ont été confrontées et que les TIC permettent - ou auraient permis de résoudre. Les TIC renforcent des facteurs concrets de performance tels que :

- L'information

Certaines informations disponibles via Internet permettent une meilleure orientation scolaire et professionnelle des élèves.

- La formation et le recyclage

Les conseillers d'orientation, de même que les élèves, ont souligné l'importance des TIC dans la formation et l'autoformation permettant de palier certaines lacunes. D'autre part les TIC sont des interfaces pour des formations à distance, des offres de stage, des bourses qui permettent effectivement d'améliorer les formations et les performances.

La perception et l'argumentaire des élèves soulignent l'intérêt concret des TIC dans l'orientation scolaire, puisque l'entretien avec les élèves a visé non seulement à avoir leur perception sur l'apport des TIC dans la performance des conseiller d'orientation, mais aussi, à partir de leur expérience, d'obtenir des exemples concrets.

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7.2.2. Discussion des résultats des entretiens avec les élèves

La plupart des élèves soulignent le fait que peu des conseillers sont effectivement ouverts aux TIC. Ce qui, de leur avis, constitue un problème réel pour les jeunes apprenants en quête de formation.

La perception que les élèves ont des TIC s'oriente essentiellement sur trois axes principaux : l'information, l'échange et la formation. Leur attente à l'égard de leurs conseillers d'orientation relativement aux TIC ne peut donc qu'être importante, puisque cette profession s'oriente naturellement vers ces trois axes.

Pour l'essentiel des élèves donc, il est impérieux que tous les conseillers d'orientation soient ouverts aux TIC. Nous avons déjà souligné l'intérêt que les jeunes - les élèves en particuliers - portent sur les TIC. Les données recueillis ont même montré qu'ils y sont plus ouverts que les CO. Cette ouverture les amène à avoir des informations de plus en plus actuelles sur différents domaines de la formation et de l'emploi. Quelquefois, les conseillers d'orientation n'ont pas ces informations. Ce qui introduit souvent des malaises dans la pratique de leur profession, surtout lorsqu'ils sont confrontés à des élèves qui en savent plus qu'eux.

De plus en plus, les élèves sont ouverts aux formations à l'étranger. Souvent, ils consultent les conseiller d'orientation à ces sujets. Ceux qui ne s'informent pas via Internet ou qui n'ont pas d'autres sources actuelles d'information sont souvent perplexes. Il en est ainsi des bourses de formation et des masters professionnels au Cameroun comme à l'étranger.

Pour l'essentiel des élèves, les conseillers d'orientation doivent connaître impérativement les TIC, pour trois principales raisons :

- Etre à la pointe de l'information dans leur domaine d'intervention

Ceci leur permettrait, de répondre un peu mieux aux besoins des élèves ; besoins qui sont de plus en plus variés, nécessitant des informations de plus en plus actuelles.

- Susciter l'intérêt des élèves

De l'avis des répondants, beaucoup d'élèves ne consultent pas les conseillers d'orientation parce qu'ils n'y trouvent pas d'intérêt. Pour eux, « la plupart sont limités, bloqués sur des filières qui ont fait leur temps et qui vont à l'encontre des nouvelles attentes du monde » ou encore « généralement aux petites choses tels que l'emploi du temps ».

- Permettre aux élèves de réussir

Etant donné la situation de plus en plus difficile de l'emploi des jeunes, les apprenants camerounais jadis tournés vers l'enseignement général, s'orientent de plus en plus vers les formations professionnelles ayant plus de débouchés. Ils ont donc de plus en plus besoin

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d'information sur les formations professionnelles recherchées par les entreprises. Il arrive souvent que les conseillers d'orientation ne puissent pas répondre à ces besoins. Un tel manquement pourrait être corrigé par le recours aux TIC, la plupart des écoles et des entreprises disposant d'un site où ces informations sont disponibles.

Les attentes des apprenants à l'égard des conseillers d'orientation concernent également l'utilisation des TIC. Les apprenants interrogés souhaiteraient que les conseillers d'orientation les guident dans l'exploration des TIC, notamment en leur indiquant les sites pouvant les informer sur les filières et les formations, sur les offres de bourses, etc.

L'on peut donc voir ici que dans un contexte comme celui du Cameroun où l'appropriation des TIC est loin d'être l'apanage de tous, l'ouverture aux TIC peut amener les conseillers d'orientation à mieux répondre aux attentes des élèves. Loin d'être une panacée, l'ouverture aux TIC, au-delà des simples illusions de perceptions, peut aider concrètement les conseillers d'orientation à répondre à certains problèmes qu'ils rencontrent dans l'exercice de leur profession et aux attentes qui y sont sous-jacentes.

Après cette discussion des éléments des différents entretiens, nous discutons maintenant la pertinence de nos hypothèses.

7.3. Discussion des hypothèses

La discussion des hypothèses fera le point de leur pertinence par rapport à la population étudiée. Les mesures n'étant pas quantitatives, la discussion sera circonscrite sur des modalités non chiffrées, des variables étudiées. Nous rappelons ici que l'hypothèse générale postule que l'ouverture aux TIC chez les conseillers d'orientation au Cameroun influence leur performance professionnelle. Cette formulation souligne surtout le fait que l'utilisation professionnelle des TIC chez les conseillers d'orientation renforce leur efficacité et leur efficience.

Nous rappelons tout d'abord l'hypothèse générale : « L'ouverture aux TIC dans les Lycée du Cameroun influence la performance (l'efficacité et l'efficience) du Conseiller d'orientation. »

Sous sa forme actuelle, cette hypothèse n'est pas opérationnelle, c'est pourquoi nous discuterons ses modalités formulées en hypothèses de recherche.

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7.3.1. Discussion de l'hypothèse de recherche n° 1

La première hypothèse de recherche s'énonce comme suit : « l'ouverture actuelle des CO des lycées de Yaoundé aux TIC est très limitée, en raison du peu d'accessibilité desdites technologies. »

Cette hypothèse qui anticipe le niveau de recours aux TIC chez les conseillers d'orientation, s'est fondée sur des observations empiriques et sur une connaissance pratique du contexte camerounais. La situation économique du pays, le niveau de rémunération des conseillers d'orientation la situation développementale générale, ne sont pas favorables à l'appropriation des TIC. Plusieurs obstacles physiques et structurels s'opposent à l'utilisation régulière des TIC par les conseillers d'orientation. Il y a encore 10 ans, l'on comptait sur les doigts de la main, le nombre de cybercafés existant par quartier et le nombre de familles disposant d'un ordinateur à domicile. Aujourd'hui encore, l'accessibilité des TIC est limitée chez les conseillers d'orientation. Un entretien informel avec les conseillers d'orientation a montré que moins de 30% d'entre eux avaient un ordinateur à domicile, et moins de 10% disposaient d'une connexion Internet à domicile.

Les données recueillies par l'échelle d'évaluation des TIC soulignent de manière chiffrée cet état de chose. De manière globale, les CO utilisent peu les TIC. Ils n'y ont pas souvent recours et ce recours, quant il existe, n'est souvent pas à des fins professionnelles, mais personnelles ou de loisir.

L'ensemble des ces résultats montre bien que l'ouverture actuelle des CO des lycées de Yaoundé aux TIC est très limitée, en raison du peu d'accessibilité desdites technologies. Notre hypothèse de recherche est donc validée

7.3.2. Discussion de l'hypothèse de recherche n° 2

L'hypothèse de recherche n°2 se formule comme suit : « l'utilisation des TIC par les CO permet de mieux répondre aux besoins d'orientation des élèves dans un monde en pleine globalisation. »

La formulation de cette hypothèse a volontairement orienté l'évaluation de la performance sur les besoins des élèves. Ceci permet non seulement d'évaluer cette performance du point de vue des conseillers d'orientation, mais également du point de vue des élèves. Ce qui contribue à enrichir les perceptions d'éléments matériels concrets, montrant en quoi cette performance est renforcée par l'ouverture aux TIC.

Globalement, tous les conseillers d'orientation affirment que l'ouverture aux TIC renforcerait leur performance dans l'orientation des élèves. Des éléments ont été donnés à l'appui de cette affirmation : en permettant l'information sur les formations et les emplois, les

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TIC permettent de répondre aux demandes de plus en plus pressantes des élèves qui s'ouvrent au monde. Bien souvent, à cause du peu d'ouverture aux TIC, les conseillers d'orientation se disent souvent coincés par des élèves plus informés qu'eux, par les moyens des TIC, justement.

Les élèves, en majorité, se disent déçus de la prestation de leurs conseillers d'orientation, puisque certains de leurs conseillers d'orientation ne peuvent pas répondre à leurs besoins de formation, parce qu'ils ne peuvent pas leur donner des informations à la pointe sur les formations, les profils les plus recherchés. Ceci relève, de leur point de vue, du fait que lesdits conseillers d'orientation n'ont pas souvent recours aux TIC. De plus, peu de conseillers d'orientation, dans l'exercice de leur fonction, parlent des TIC. Ils ne peuvent souvent pas répondre aux questions concernant les sites de formation, les sites des universités, les bourses en ligne, etc. ce qui, de l'avis de certains élèves, « enlève l'intérêt de les consulter ».

Il ressort des différents résultats que nous venons de discuter que de l'avis des élèves comme de celui des conseillers d'orientation, l'utilisation des TIC par les CO permet de mieux répondre aux besoins d'orientation des élèves dans un monde en pleine globalisation. Ce qui permet de valider la deuxième hypothèse de recherche.

7.3.3. Discussion de l'hypothèse de recherche n° 3

Une troisième hypothèse de recherche a été formulée, comme conséquence immédiate de la précédente : « L'ouverture des CO aux TIC influence l'efficacité de leurs interventions. »

Puisque l'ouverture des CO aux TIC permet de répondre efficacement à certains besoins précis des élèves, à cet égard, elle renforce l'efficacité des interventions. Lorsque l'on se fonde sur leur cahier de charge, les conseiller d'orientation ont une fonction d'anticipation et d'encadrement de la perspective d'avenir des élèves. Du fait que cet encadrement passe par l'information et la formation, des insuffisances à ce niveau- qui peuvent aisément être comblées par le recours aux TIC -, réduisent souvent l'efficacité du travail des conseillers d'orientation.

A contrario, le recours aux TIC est susceptible de renforcer l'information sur les formations et les débouchés au Cameroun et à l'étranger et ainsi permettre non seulement de répondre aux attentes des élèves, mais également au cahier de charge des conseillers d'orientation. Ici, l'efficacité n'est pas seulement perçue, puisqu'elle se fonde sur ses attentes concrètes du cahier de charge d'un conseiller d'orientation et celles des élèves.

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Deux faits saillants ont été soulignés ici : premièrement, l'ouverture progressive des élèves aux TIC pose des problèmes d'adaptation et de réajustement relativement aux TIC chez les CO. Deuxièmement, diverses contraintes liées aux formations et à l'information, font des TIC une alternative efficace pour le CO camerounais. En tout état de cause, l'ouverture des CO aux TIC influence l'efficacité de leurs interventions. Notre troisième hypothèse de recherche est de ce fait validée.

7.3.4. Discussion de l'hypothèse de recherche n° 4

Comme dans le cas de la précédente hypothèse, l'hypothèse de recherche n° 4 découle de la deuxième comme conséquence. Elle s'énonce comme suit : « l'ouverture des CO aux TIC influence l'efficience de leurs interventions. »

L'efficience ici est liée aux résultats, de l'action alors que l'efficacité est liée aux processus de l'action, aux moyens. La réalisation du cahier de charge constitue un important indicateur de résultat. Du point des élèves, les conseillers d'orientation ne répondent pas toujours à leur cahier de charge, puisque les éléments relatifs au besoin de formation ne sont pas souvent satisfaits. Une ouverture des conseillers d'orientation pourrait corriger, de l'avis de ces élèves, cet état de fait. Les attentes des élèves relativement à l'impact de l'ouverture des CO aux TIC peuvent être surfaites, mais il reste que certaines des informations qu'ils attendent sur les formations, les bourses et les emplois, sont disponibles sur Internet. Y avoir recours peut permettre aux conseillers d'orientation de répondre à ces besoins et de renforcer à cet égard l'efficience de leurs interventions.

Les interventions des élèves se sont focalisées à ce niveau, sur le fait que les conseillers d'orientation répondent peu ou prou à leurs besoins de choix des métiers et des formations. Ils soulèvent le problème du peu de recours des CO dans leur travail/leurs interventions aux TIC. Pour certains élèves, « le travail des CO se réduit à des fiches et aux emploi de temps », faisant peu de place à l'orientation proprement dite. De l'avis des élèves, ce fait relève de leur manque d'information sur les filières et les formations à débouchés et/ou recherchées par les entreprises et les administrations. Le recours des CO aux TIC pourrait, de l'avais des élèves palier à cette carence, puisque eux-mêmes sont souvent obligés de recourir à Internet pour trouver ces information. Ainsi, l'ouverture des CO aux TIC influence l'efficience de leurs interventions. Cette observation souligne la pertinence de notre quatrième hypothèse de recherche qui est également validée.

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7.3.5. Discussion de l'hypothèse de recherche n° 5

La cinquième hypothèse est une conséquence de toutes les autres. Elle se formule comme suit : « L'ouverture aux TIC permet l'autoformation et le recyclage des CO en palliant les carences éventuelles de formation. »

Cette affirmation a été corroborée par l'essentiel des répondants, qu'ils soient élèves ou CO. Une telle perception peu être redevable à l'illusion que les technologies permettent de résoudre tous les problèmes humains ; que les technologies constituent la panacée de la société contemporaine. Il n'en demeure pas moins que les éléments invoqués par les uns et les autres sont concrets et réels, soulignant l'apport des TIC dans la performance du travail du conseiller d'orientation. Les TIC ne sauraient être le remède miracle à cette profession, mais leur apport, entre autre facteur de performance, n'est pas négligeable, pour permettre aux conseillers d'orientation camerounais de mieux répondre à leur cahier de charge. D'où la nécessité d'une facilitation de l'appropriation des TIC dans cette catégorie socioprofessionnelle.

Les CO, dans leurs différentes interventions, ont fait état des lacunes de formation, et surtout, de l'évolution rapide des connaissances dans leur domaine de compétence. Cette évolution vertigineuse des connaissances induit la nécessité pour les conseillers d'orientation d'être ouverts à ces mutations, par les formations et le recyclage. A cet effet, faute d'offre de séminaires et de formation par l'Etat du Cameroun, les TIC pourraient permettre l'autoformation, les formations à distance et servir à l'information. On peut donc affirmer que l'ouverture aux TIC permet l'autoformation et le recyclage des CO en palliant aux carences éventuelles de formation. Notre cinquième hypothèse de recherche est donc validée.

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Conclusion Générale

Les Technologies de l'information et de la communication apparaissent de plus en plus comme des outils pédagogiques à part entière dans le champ des Sciences de l'éducation. Cependant, au Cameroun, ils sont encore loin de constituer un élément naturel de la pratique pédagogique. Ceci est lié tant à l'environnement économique et social du pays qu'à la culture et la pratique pédagogique. De ce fait, l'on ne note pas un intérêt suffisant des professionnels des sciences de l'éducation à en faire un outil de travail à part entière.

Ce travail est parti du constat que les TIC sont peu accessibles au Cameroun, à la plupart des fonctionnaires du système éducatif. Très peu de conseillers d'orientation en particulier disposent d'une bonne accessibilité aux TIC. Les Lycées du pays ne sont pas encore systématiquement équipés de salles informatiques et de connexion Internet. Toutes choses qui influencent l'intégration des TIC dans le travail de conseiller d'orientation, tout en limitant leur ouverture auxdites TIC. Partant du fait que les TIC fournissent une batterie de travail utile aux sciences de l'éducation, leur intégration dans l'exercice de la profession de conseiller d'orientation est susceptible de renforcer les performances.

La mise au test des hypothèses a montré un certain niveau de pertinence. Dans l'échantillon, il est apparu clairement que les conseillers d'orientation ne sont pas très ouverts aux TIC. Cet état de fait s'explique aussi bien du fait des moyens économiques limités, que de la culture de leur métier au Cameroun qui n'intègre pas encore les TIC comme outil professionnel à part entière.

Bien souvent les conseillers d'orientation sont confrontés à des difficultés concernant l'orientation de leurs élèves dans des champs relatifs aux TIC ou qui requièrent leur utilisation. Ils sont souvent incapables de donner des orientations précises sur les filières et les formations au Cameroun et à l'étranger. Ceux qui ont recours aux TIC répondent mieux aux attentes des élèves. De plus, plusieurs élèves explorent Internet pour rechercher des éventuelles formations et débouchés. A ce niveau, la plupart d'entre eux affirment ne pas bénéficier de l'aide des conseillers d'orientation.

L'on doit souligner ici l'importance des pesanteurs conjoncturelles, au point de vue sociologique, économique et culturel, relativement à l'environnement socioéducatif camerounais. Trois recommandations sont donc à faire à ces différents niveaux :

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- Au niveau de la culture éducative, il convient d'encourager l'intégration des TIC comme outil pédagogique à part entière de même que leur utilisation professionnelle par les conseillers d'orientation.

- Au niveau économique et structurel, il convient de mettre à la disposition des conseillers d'orientation un parc informatique équipé de connexion Internet.

- Au niveau sociologique, nous recommandons la mise en oeuvre des mécanismes de sensibilisation sur l'intérêt professionnel des TIC de manière à en faciliter une pleine appropriation.

Il apparaît saillant que les conseillers d'orientation éprouvent souvent des difficultés d'ordre professionnel à orienter les élèves sur les formations et les débouchés, qui pourraient être corrigés par un recours aux TIC. Ce travail ouvre donc un champ de recherche sur les possibilités diverses et variées que pourraient constituer en Afrique noire en général et au Cameroun en particulier, une plus grande ouverture aux TIC, concernant notamment les échanges avec les autres cultures éducatives pertinentes.

L'ensemble des résultats soulignent le fait que les TIC peuvent servir de système de renforcement de la performance de l'action pédagogique, dans l'ensemble du système éducatif camerounais, puisque l'on constate dans l'ensemble que ce système, peu informatisé, est doté d'un minimum de technologies de l'information. L'on pourrait se demander si le manque d'informatisation, et plus généralement le manque de disponibilité des TIC ne réduit pas la performance des acteurs du système éducatif.

Le monde éducatif, de plus en plus, au point de vue pédagogique, comme souligné dans la revue de littérature, intègre la plus-value apportée par les TIC. L'évaluation des performances des apprenants est devenue toute une discipline avec des règles et des prétentions à la standardisation. De manière spécifique, l'intégration des TIC dans le système éducatif ne pourrait-il pas harmoniser les performances dans les systèmes d'évaluation et la docimologie au Cameroun ?

Il convient de souligner à l'issue de ce travail, des limites importantes au niveau méthodologique.

Ce travail est de nature qualitative. Il ne permet pas de quantifier précisément les bénéfices attachés à l'utilisation des TIC chez les conseillers d'orientation. De plus, il ne permet pas de voir clairement la différence entre efficacité réelle et efficacité perçue, puisqu'il n'a pas eu recours à la démarche expérimentale intégrant la manipulation des variables contrôlées sur une population cible et une population témoin.

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Piéron, H. (1969). Examen et Docimologie. Paris : Presses Universitaires de France.

Pineau, G. & Riverin-Simard, D. (1997). Autoformation et histoire de vie professionnelle, Première rencontre internationale sur l'autoformation (L'information : présent et à venir: CIRAT-UQUAM). Montréal: Université du Québec à Montréal.

Reuchlin, M. (1977). Interrogations sur l'orientation. OSP, 1, 21-51.

Riverin-Simard, D. et Lévesque, M. (1998). Un mode d'identification des visées
professionnelles à l'aide des TIC, L'ACFAS
. Québec: Université Laval.

Riverin-Simard, D. (1996). Développement vocationnel et autoformation existentielle au cours de la vie professionnelle. Troisième Colloque Européen sur l'Autoformation. France: Université de Bordeaux.

71

Riverin-Simard, D. (1978). Evaluation du projet Vire-Vie, (projet de sensibilisation à l'importance de la carrière chez les adolescentes). Colloque des conseillers d'orientation du Québec, Québec.

Riverin-Simard, D. (1977b). Conception des objectifs de développement en éducation. Colloque de la commission des psychologues et des conseillers d'orientation des Cégeps du Québec, Québec: Beauport.

Rodriguez, T.H., & Bariaud, F. (1987). Les perspectives temporelles à l'adolescence.
Paris : Presses Universitaires de France.

Rogers, C. (1972). Liberté pour apprendre ? Paris : Dunod.

Wikidepia, l'encyclopédie libre, récupéré dans ; http://fr.wikipedia.org/wiki/taxonomie.

Young, R. A. (2006). Théorie de l'action, projets carrière, conseil, OSP, 35, 4, 12-24.

Zeldin, A. L., & Pajares, F. (2000). Against the odds : Self-efficacy beliefs of women
in mathematical, scientific, and technological careers. American Educational Research Journal, 37, 215-246.

Annexes

ii

Echelle d'évaluation des connaissances sur les TIC

A. Caractéristiques générales

A1 Statut socioprofessionnel : élève Li Li CO

A2 Sexe : masculin Li Li féminin

A3 Etablissement : Li Lycée de Tsinga Li Lycée d'Elig-Essono Li lycée de Nkol-

Eton

A4 Classe (si élève) : troisième Li Li première Li terminale

B. Connaissance et utilisation de l'outil informatique

1) Connaissez-vous la signification du sigle TIC ?

Li oui Li non

Pouvez-vous donner sa signification littérale ?

2) Connaissez-vous l'utilisation de l'outil informatique ?

Li oui Li non

3) A quelle fréquence (nombre de jours par semaine) estimez-vous avoir recours à l'outil informatique par semaine?

...

4) Combien de logiciels connaissez-vous ?

Pouvez-vous les citer ?

C. Connaissance et utilisation du Web

1) Avez-vous déjà utilisés Internet ?

Li oui Li non

2) A quelle fréquence mensuelle (nombre de jours par mois) utilisez-vous

Internet ?

3) Combien de sites web Connaissez-vous ?

Pouvez-vous les citer ?

4) Combien de sites professionnels connaissez-vous ?

Pouvez-vous les citer ?

5) Avez-vous souvent recours à Internet pour exercer votre travail ?

Ll oui Li non

Pouvez-vous dire pourquoi ?

6) Combien de sites d'entreprises camerounaises connaissez-vous ?

Pouvez-vous les citer ?

7) Combien de sites d'entreprises étrangères connaissez-vous ?

Pouvez-vous les citer ?

8) Combien de sites d'écoles de formation camerounaises connaissez-vous ?

Pouvez-vous les citer ?

9) Combien de sites d'écoles de formation étrangères connaissez-vous ?

Pouvez-vous les citer ?

iii

Je vous remercie pour votre collaboration

iv

Guide d'entretien des élèves

Bonjour chers élèves

Je m'appelle Madame Sikali, je suis conseiller d'orientation. Je mène également un travail de recherche sur l'importance des Technologies de l'Information et de la communication (TIC) sur l'orientation scolaire des élèves. Lorsque vous allez à Internet par exemple, vous trouvez souvent des informations sur les formations que vous pouvez suivre et les ouvertures professionnelles que peuvent offrir ces formations. Je souhaiterais discuter avec vous sur les possibilités de formation et d'emploi qu'offrent les TIC ainsi que sur l'ouverture que vous attendez de vos conseillers d'orientation sur les TIC.

Je souhaiterais également, compte tenu des exigences de la recherche, que vous m'apportiez votre consentement éclairé. Je m'engage, pour ma part, à garantir la confidentialité des informations données par les uns et les autres, de manière à garantir l'anonymat de tous. Êtes-vous d'accord pour que nous commencions la discussion ?

Oui

Non? Fin de l'entretien

J'aimerais commencer par vous raconter une histoire qui s'est déroulée dans un cybercafé de la place. Des élèves qui voulaient faire des études à l'étranger, étaient en train de rechercher des informations sur le Net. Ils n'arriveraient pas à réunir les informations qu'ils recherchaient. Après quelques temps, un de leurs conseillers d'orientation entra. Les élèves tout contents lui posèrent leur problème. Celui-ci répondit : « moi-même, je viens à Internet pour chercher des correspondants. C'est un moniteur qui m'aide à naviguer. Je ne sais pas comment on cherche de telles informations ».

1. Quel commentaire faites-vous de cette histoire ?

2. Pour vous, les technologies de l'information et de la communication c'est quoi ? (En

cas d'ignorance, corriger)

3. Pensez-vous qu'un conseiller d'orientation doit bien connaître les TIC pour mieux

vous orienter/pourquoi ?

4. v

A votre avis les conseillers d'orientations connaissent-il les TIC de manière à

satisfaire vos attentes/Pourquoi ?

5. A votre avis, la plupart de vos conseillers d'orientation connaissent-il les possibilités

de formation offertes par les TIC/pourquoi ?

6. Qu'est-ce que vous attendez qu'un conseiller d'orientation vous apporte concernant

votre autoformation par les TIC ?

7. En quoi les TIC en général et Internet en particulier peuvent-il vous aider dans le

choix de vos filières et des vos professions futures ?

8. A votre avis, que doit-on faire pour que les conseillers d'orientation puissent vous aider à exploiter les opportunités de formation et d'insertion professionnelle offertes

par les TIC ?

Je vous remercie pour votre disponibilité

vi

Guide d'entretien des CO

Bonjour chers collègues

Je m'appelle Madame Sikali, conseiller d'orientation comme vous. Je mène un travail de recherche en master 2 sur l'intégration des technologies de l'information et de la communication (TIC) dans l'orientation scolaire au Cameroun. Compte tenu de l'importance accrue que prennent de plus en plus les TIC dans tous les secteurs de la vie scolaire et professionnelle, j'aimerais discuter avec vous sur la place qu'occupe actuellement les TIC dans notre travail au Cameroun. Faire un inventaire des difficultés rencontrées dans l'intégration des TIC et des solutions que l'on peut y apporter.

Je souhaiterais, compte tenu des exigences de la recherche, que vous m'apportiez votre consentement éclairé. Je m'engage, pour ma part, à garantir la confidentialité des informations données par les uns et les autres, de manière à garantir l'anonymat de tous.

Êtes-vous d'accord pour que nous commencions la discussion ?

Oui

Non ? fin de la discussion

J'aimerai commencer par vous raconter une histoire. Un jour de fin d'année académique, un collègue, lors d'une séance d'orientation des élèves de classe terminale, fit un brillant discours sur les filières de formation qu'offrent les deux Universités D'Etat de la ville de Yaoundé. Un élève posa alors une question sur les débouchés desdites formations, ce à quoi le collègue donna des réponses argumentées. Une autre question fut posée par un autre élève. Elle concernait les profils recherchés par les entreprises camerounaises, notamment celles appartenant au Gicam. Prit au dépourvu, le collègue répondit qu'il n'en savait rien, puisque le Gicam (Groupement Interpatronal du Cameroun) était un groupe trop fermé. «-Mais monsieur, rétorqua l'élève, les entreprises du Gicam ont un site Internet ! - je ne les connais pas, répondit le collègue. Lorsque je vais sur Internet, c'est pour consulter ma boîte ».

1. Que pensez-vous de cette histoire ?

2. Un CO a dit un jour : l'utilisation des TIC par les conseiller d'orientation reste un

grand défi au Cameroun. Quel commentaire faites-vous de cette déclaration ?

3. Pensons-Vous que les TIC aient une grande importance dans l'orientation scalaire ?

4.

vii

Qu'est-ce qui pourraient justifier cette importance/non importance ?

5. Plusieurs élèves sont de plus en plus ouverts aux TIC, est-il possible aujourd'hui de les orienter efficacement sans être soi-même profondément ouvert sur les TIC/

pourquoi ?

6. A quels titres l'ouverture aux TIC peut-elle permettre au conseiller d'orientation de

mieux accomplir son travail ?

7. On rencontre quelque fois des insuffisances dans la formation des élèves, pensez vous que les TIC peuvent permettre aux élèves de parfaire leur formation/ Pourquoi ?

8. Les TIC peuvent-elles, à votre avis permettre à un conseiller d'orientation de pallier à

des insuffisances professionnelles/à quels niveaux ?

9. Les TIC peuvent-elles constituer pour le métier de conseiller d'orientation, une base

pour l'autoformation/ en quoi ?

10. Que faut-il faire pour maximiser l'intégration des TIC dans l'exercice de la profession

de conseiller d'orientation au Cameroun aujourd'hui ?

Je vous remercie pour votre aimable collaboration

Tableau n°7 : distribution des résultats de l'échelle de connaissance des TIC chez les CO au lycée de Tsinga

Femmes (n) % N= 5

Hommes (n) % N= 5

Quest ions

non

non

oui

1. Connaissez-vous la signification du sigle TIC ? Oui

B1

(4)

(1)

(1)

(4)

non

non

oui

2. Connaissez-vous l'utilisation de l'outil informatique ? Oui

B2

(0)0

(0)0

(5)0

(5)100

B3

Nombre de jours

3. A quelle fréquence (nombre de jours par semaine) estimez-vous avoir recours à l'outil informatique par semaine?

2

1

5

0

3

4

5

6

7

0

1

2

3

4

6

7

(2)40

-

-

(3)

60

(1)

20

(1)

20

(3)

20

-

-

-

-

-

-

-

-

Nombre de logiciels

4. Combien de logiciels connaissez-vous ?

B4

5

3

2

1

-

2

5

2

6

-

3

0

1

6

-

2

0

2

6

-

3

0

2

1

-

2

5

1

6

-

2

0

0

6-

10

2

4

11-

15

1

11-

15

0

1

6-

10

3

4

5

2

(2)

40

(3)

60

(1)

20

(2)

40

(1)

20

(1)

20

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

non

non

oui

1. Avez-vous déjà utilisés Internet ? Oui

C1

(1)20

(0)0

(4)80

(5)100

Fréquence (nbre de jours)

2. A quelle fréquence mensuelle (nombre de jours par mois) utilisez-vous Internet ?

3

5

2

6

-

3

0

1

6

-

2

0

2

1

-

2

5

2

1

-

2

5

2

6

-

3

0

1

6

-

2

0

0

1

3

5

6-

10

4

0

11-

15

11-

15

2

4

1

6-

10

2

(2)

40

(2)

40

(1)

20

(1)

20

(1)

20

(2)

40

(1)

20

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

C3

Nombre de sites

3. Combien de sites web Connaissez-vous ? 3. Combien de sites web Connaissez-vous ?

3

5

2

1

-

2

5

2

6

-

3

0

2

6

-

3

0

1

6

-

2

0

2

1

-

2

5

1

6

-

2

0

0

4

1

2

11-

15

6-

10

11-

15

1

0

6-

10

4

5

3

2

(3)

60

(1)

10

(1)

10

(1)

10

(1)

10

(3)

60

(1)

10

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

C4

Nombre de sites

4. Combien de sites professionnels connaissez-vous ?

3

5

1

6

-

2

0

2

1

-

2

5

2

6

-

3

0

2

1

-

2

5

1

6

-

2

0

2

6

-

3

0

0

0

4

6-

10

5

1

3

11-

15

4

2

1

11-

15

6-

10

2

(3)

60

(1)

20

(1)

20

(3)

60

(2)

40

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

C5

non

non

oui

5. Avez-vous souvent recours à Internet pour exercer votre travail ? Oui

(3) 60 (2) 40 (3) 60 (2) 40

C6

Nombre de sites

6. Combien de sites d'entreprises camerounaises connaissez-vous ?

5

3

2

1

-

2

5

2

6

-

3

0

2

6

-

3

0

1

6

-

2

0

2

1

-

2

5

1

6

-

2

0

0

4

1

2

11-

15

6-

10

11-

15

0

1

6-

10

4

5

3

2

(3)

60

(2)

40

(2)

40

(1)

20

(2)

40

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

C7

Nombre de sites

7. Combien de sites d'entreprises étrangères connaissez-vous ?

3

5

2

1

-

2

5

2

6

-

3

0

1

6

-

2

0

2

1

-

2

5

2

6

-

3

0

1

6

-

2

0

0

0

6-

10

4

5

3

1

11-

15

4

11-

15

1

2

6-

10

2

viii

(2)

40

(2)

40

(1)

20

(3)

60

(2)

40

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

C8

Nombre de sites

8. Combien de sites d'écoles de formation camerounaises connaissez-vous

3

5

1

6

-

2

0

2

6

-

3

0

2

6

-

3

0

2

1

-

2

5

1

6

-

2

0

2

1

-

2

5

0

11-

15

6-

10

2

5

1

11-

15

6-

10

5

5

0

3

1

2

(3)

60

(2)

40

(3)

60

(1)

20

(1)

20

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

C9

Nombre de sites

9. Combien de sites d'écoles de formation étrangères connaissez-vous ?

3

5

1

6

-

2

0

2

6

-

3

0

2

1

-

2

5

1

6

-

2

0

2

6

-

3

0

2

1

-

2

5

0

0

3

5

5

6-

10

1

11-

15

11-

15

1

6-

10

2

5

2

(2)

40

(3)

60

(3)

60

(1)

20

(1)

20

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

Tableau n°8 : distribution des résultats de l'échelle de connaissance des TIC chez les CO au lycée d'Elig-Essono

Hommes (n) % N= 5

Femmes (n) % N= 5

Ques tions

non

non

oui

1. Connaissez-vous la signification du sigle TIC ? Oui

B1

(1)20

(1)20

(4)80

(4)80

non

non

oui

2. Connaissez-vous l'utilisation de l'outil informatique ? Oui

B2

(0)0

(0)0

(5)0

(5)100

B3

3. A quelle fréquence (nombre de jours par semaine) estimez-vous avoir recours à l'outil informatique par semaine?

Nombre de jours

2

2

5

1

0

3

4

5

6

7

0

1

3

4

6

7

-

(2)40

-

(2)40

(1)

20

(2)

40

(2)

40

(3)

20

-

-

-

-

-

-

-

-

B4

4. Combien de logiciels connaissez-vous ?

Nombre de logiciels

1

6

-

2

0

1

6

-

2

0

2

6

-

3

0

2

1

-

2

5

2

6

-

3

0

1 1 - 1 5

2

1

-

2

5

0

2

5

5

3

2

11

-

15

6-

10

3

4

1

5

6-

10

0

1

(1)

20

(2)

40

(2)

40

(2)

40

(1)

20

(1)

20

(1)

20

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

non

non

oui

1. Avez-vous déjà utilisés Internet ? Oui

C1

(0)

(2)40

(3)60

(5)

2. A quelle fréquence mensuelle (nombre de jours par mois) utilisez-vous Internet ?

Fréquence (nbre de jours)

2

6

-

3

0

1

6

-

2

0

1 1 - 1 5

1

6

-

2

0

2

6

-

3

0

2

1

-

2

5

2

1

-

2

5

0

1

3

0

2

5

11

-

15

4

5

4

6-

10

2

3

6-

10

1

(2)

40

(1)

20

(2)

40

(1)

20

(2)

40

(1)

20

(1)

20

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

C3

3. Combien de sites web Connaissez-vous ? 3. Combien de sites web Connaissez-vous ?

Nombre de sites

1

6

-

2

0

1

6

-

2

0

2

1

-

2

5

2

6

-

3

0

1 1 - 1 5

2

6

-

3

0

2

1

-

2

5

0

5

3

2

5

11

-

15

4

6-

10

1

3

4

2

6-

10

0

1

(2)

40

(2)

20

(1)

10

(2)

40

(1)

10

(2)

40

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

C4

Nombre de sites

4. Combien de sites professionnels connaissez-vous ?

2

6

-

3

0

1

6

-

2

0

1 1 - 1

5

1

6

-

2

0

2

6

-

3

0

2

1

-

2

5

2

1

-

2

5

0

1

3

0

2

11

-

15

5

5

4

6-

10

4

2

3

6-

10

1

ix

(2)

60

(1)

20

(1)

20

(1)

20

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40

(2)

40

(1)

20

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

non

non

oui

5. Avez-vous souvent recours à Internet pour exercer votre travail ?

C5

(2) 40

(2) 40

(3) 60

(3) 60

C6

6. Combien de sites d'entreprises camerounaises connaissez-vous ?

Nombre de sites

1

6

-

2

0

1

6

-

2

0

2

1

-

2

5

2

6

-

3

0

2

6

-

3

0

2

1

-

2

5

1 1 - 1 5

0

5

5

3

2

6-

10

1

6-

10

3

2

11

-

15

4

4

0

1

(1)

20

(2)

40

(1)

20

(1)

20

(1)

20

(2)

40

(2)

40

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

Nombre de sites

7. Combien de sites d'entreprises étrangères connaissez-vous ?

C7

2

6

-

3

0

1 1 - 1

5

1

6

-

2

0

1

6

-

2

0

2

6

-

3

0

2

1

-

2

5

2

1

-

2

5

0

11

-

15

5

0

3

1

4

5

2

4

2

6-

10

6-

10

3

1

(2)

40

(2)

40

(1)

20

(1)

20

(1)

20

(2)

40

(1)

20

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-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

C8

8. Combien de sites d'écoles de formation camerounaises connaissez-vous

Nombre de sites

1

6

-

2

0

1

6

-

2

0

2

6

-

3

0

1 1 - 1

5

2

1

-

2

5

2

6

-

3

0

2

1

-

2

5

0

5

5

2

3

6-

10

2

1

6-

10

5

11

-

15

3

5

0

1

(3)

60

(1)

20

(1)

20

(2)

60

(1)

20

(1)

20

(1)

20

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

C9

9. Combien de sites d'écoles de formation étrangères connaissez-vous ?

Nombre de sites

2

6

-

3

0

1

6

-

2

0

1 1 - 1 5

1

6

-

2

0

2

1

-

2

5

2

1

-

2

5

2

6

-

3

0

0

5

5

2

4

3

11

-

15

1

0

5

2

6-

10

3

6-

10

1

(2) 40

(1)

20

(1)

20

(1)

20

(1)

20

(4) 60

(1)

20

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

Tableau n°9 : distribution des résultats de l'échelle de connaissance des TIC chez les CO au lycée Nkol-Eton

Femmes (n) % N= 5

Hommes (n) % N= 5

Ques tions

non

non

oui

1. Connaissez-vous la

signification du sigle TIC ? Oui

B1

(0)0

(0)0

(5)0

(5)100

non

non

oui

2. Connaissez-vous l'utilisation de l'outil informatique ? Oui

B2

(0)0

(0)0

(5)0

(5)100

B3

Nombre de jours

3. A quelle fréquence (nombre de jours par semaine) estimez-vous avoir recours à l'outil informatique par semaine?

7

6

2

1

5

0

3 4 5

7 0 1

2

3 4

6

-

-

-

-

(2)

40

(3)

60

(1)

20

(1)

20

(3)

20

-

-

-

-

-

-

-

B4

Nombre de logiciels

4. Combien de logiciels connaissez-vous ?

3

2

6

-

3

0

1

6

-

2

0

0

2

16

-

20

6-

10

26

-

30

5

3

4

5

11

-

15

0

21

-

25

1

2

5

6-

10

1

11

-

15

21-

25

(2)

40

(2)

40

(1)

20

(2)

40

(1)

20

(2)

20

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

non

non

oui

1. Avez-vous déjà utilisés Internet ? Oui

C1

(0)0

(0)0

(5)0

(5)100

Fréquence (nbre de jours)

2. A quelle fréquence mensuelle (nombre de jours par mois) utilisez-vous Internet ?

0

1

2

3

4

5

11

-

15

1

6

-

26

-

30

0

1

2

3

4

5

11

-

15

16

-

20

21

-

25

2

6

-

6-

10

21-

25

6-

10

x

2

0

3

0

(2)

40

(2)

40

(1)

20

(1)

20

(1)

20

(1)

20

(2)

40

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

C3

Nombre de sites

3. Combien de sites web Connaissez-vous ?

3

2

6

-

3

0

1

6

-

2

0

0

2

5

3

16

-

20

6-

10

11

-

15

11

-

15

6-

10

2

26

-

30

0

4

1

1

5

21

-

25

4

21-

25

(1)

20

(1)

20

(3)

60

(3)

60

(1)

20

(1)

20

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

Nombre de sites

C4

4. Combien de sites professionnels connaissez-vous ?

3

2

6

-

3

0

1

6

-

2

0

0

1

2

11

-

15

4

6-

10

3

5

4

0

5

21

-

25

26

-

30

1

2

6-

10

11

-

15

16

-

20

21-

25

(3)

60

(1)

20

(1)

20

(3)

60

(2)

40

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

C5

non

non

oui

5. Avez-vous souvent recours à Internet pour exercer votre travail ?

Oui

(4) 80 (1) 20 (3) 60 (2) 40

C6

Nombre de sites

6. Combien de sites d'entreprises camerounaises connaissez-vous ?

3

2

6

-

3

0

1

6

-

2

0

0

2

11

-

15

5

6-

10

21

-

25

16

-

20

4

2

11

-

15

1

6-

10

3

5

26

-

30

0

4

1

21-

25

(1)

20

(2)

40

(2)

40

(1)

20

(2)

40

(2)

40

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

Nombre de sites

7. Combien de sites d'entreprises étrangères connaissez-vous ?

C7

3

2

6

-

3

0

1

6

-

2

0

0

1

11

-

15

6-

10

4

2

3

5

0

5

26

-

30

21

-

25

1

16

-

20

4

2

6-

10

11

-

15

21-

25

(1)

20

(1)

20

(1)

20

(2)

40

(1)

20

(1)

20

(3)

60

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

C8

Nombre de sites

8. Combien de sites d'écoles de formation camerounaises connaissez-vous ?

3

2

6

-

3

0

1

6

-

2

0

0

2

6-

10

5

5

16

-

20

11

-

15

2

1

21

-

25

6-

10

1

5

3

0

26

-

30

5

11

-

15

21-

25

(2)

40

(2)

40

(1)

20

(1)

20

(1)

20

(1)

20

(2)

40

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

C9

Nombre de sites

9. Combien de sites d'écoles de formation étrangères connaissez-vous ?

3

2

6

-

3

0

1

6

-

2

0

0

1

5

11

-

15

2

5

6-

10

3

0

5

16

-

20

26

-

30

5

1

2

21

-

25

6-

10

11

-

15

21-

25

(2)

40

(2)

40

(1)

20

(2)

40

(1)

20

(1)

20

(1)

20

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

Tableau n°10 : distribution des résultats à l'échelle d'évaluation, lycée de Tsinga classes de 3ème

Questio ns

Garçons (n) % N=5

Filles (n) % N=5

non

non

oui

1. Connaissez-vous la signification du sigle TIC ? Oui

B1

(4) 80

(3)60

(1) 20

(2) 40

Non

non

oui

2. Connaissez-vous l'utilisation de l'outil informatique ? Oui

B2

(4) 80

(3)60

(1) 20

(2) 40

Nombre de jours

3. A quelle fréquence (nombre de jours par semaine) estimez-

B3

xi

vous avoir recours à l'outil informatique par semaine?

7

6

0

1

2

3 4 5

7

0

1

2

3 4

5

6

1

3

1

2

3

B4

Nombre de logiciels

4. Combien de logiciels connaissez-vous ?

4

5

5

6 - 1 0

2

2

1

6-

1

0

4

3

3

26

-

30

11

-

15

11

-

15

16

-

20

26

-

30

21

-

25

21

-

25

16

-

20

1

0

0

(1 ) 2 0

(4 ) 8 0

(2)

40

(2)

40

(1) 20

non

non

oui

1. Avez-vous déjà utilisés Internet ? Oui

C1

(1)20

(2)40

(4) 80

(3)60

Fréquence (nbre de jours)

2. A quelle fréquence mensuelle (nombre de jours par mois) utilisez-vous Internet ?

5

5

4

6 - 1 0

3

3

1

2

6-

1

0

4

2

16

-

20

11

-

15

21

-

25

21

-

25

26

-

30

16

-

20

11

-

15

26

-

30

1

0

0

(2 ) 4 0

(2 ) 4 0

(1 ) 2 0

(2 ) 4 0

(3)6

0

C3

Nombre de sites

3. Combien de sites web Connaissez-vous ? 3. Combien de sites web Connaissez-vous ?

4

5

5

6 - 1 0

2

6-

1

0

4

1

2

3

3

26

-

30

11

-

15

16

-

20

11

-

15

21

-

25

21

-

25

26

-

30

16

-

20

1

0

0

(2 ) 4 0

(1 ) 2 0

(2 ) 4 0

(2 ) 4 0

(1 ) 2 0

(1

)

20

(1)

20

C4

Nombre de sites

4. Combien de sites professionnels connaissez-vous ?

5

5

4

6 - 1 0

3

3

1

2

4

2

6-

1

0

11

-

15

16

-

20

21

-

25

26

-

30

11

-

15

16

-

20

26

-

30

21

-

25

1

0

0

(5)

100

(5)1

0

C5

non

non

oui

5. Avez-vous souvent recours à Internet pour exercer votre travail ? Oui

(5)100

(4) 80

(1) 20

(0)0

C6

Nombre de sites

6. Combien de sites d'entreprises camerounaises connaissez-vous ?

4

5

5

6 - 1 0

2

4

1

2

6-

1

0

3

3

26

-

30

16

-

20

11

-

15

11

-

15

21

-

25

26

-

30

21

-

25

16

-

20

1

0

0

(5)1

00

(5)1

00

C7

Nombre de sites

7. Combien de sites d'entreprises étrangères connaissez-vous ?

5

5

4

6 - 1 0

3

1

3

2

4

6-

1

0

2

16

-

20

11

-

15

11

-

15

26

-

30

21

-

25

21

-

25

26

-

30

16

-

20

1

0

0

(1 ) 2 0

(1 ) 2 0

(5)1

00

(3)6

0

C8

Nombre de sites

8. Combien de sites d'écoles de formation camerounaises connaissez-vous ?

4

5

5

6 - 1 0

2

6-

1

0

2

4

1

3

3

26

-

30

11

-

15

16

-

20

11

-

15

26

-

30

21

-

25

21

-

25

16

-

20

1

0

0

(5)1

00

(5)1

0

Nombre de sites

9. Combien de sites d'écoles de formation étrangères connaissez-

C9

xii

vous ?

0

1

2

3

4

5

6-

11

16

21

26

0

1

2

3

4

5

6

11

16

21

26

 
 
 
 
 
 

1

-

-

-

-

 
 
 
 
 
 

-

-

-

-

-

 
 
 
 
 
 

0

15

20

25

30

 
 
 
 
 
 

1

15

20

25

30

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

0

 
 
 
 

(4)

(1

 
 
 
 
 
 
 
 
 

(3)6

(1)

(1

 
 
 
 
 
 
 
 

80

)

 
 
 
 
 
 
 
 
 

0

20

)

 
 
 
 
 
 
 
 
 

2

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

2

 
 
 
 
 
 
 
 
 

0

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

0

 
 
 
 
 
 
 
 

Tableau n°11 : distribution des résultats à l'échelle d'évaluation, lycée de Tsinga classes de 1ère

Questio ns

 

Garçons (n) % N=5

 

Filles (n) % N=5

 
 

1. Connaissez-vous la signification du sigle TIC ? Oui

 

non

 

oui

 

non

B1

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

(4) 80

 

(1) 20

 

(5)100

 

(0)0

 
 

2. Connaissez-vous l'utilisation de l'outil informatique ? Oui

 

non

 

oui

 

non

B2

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

B3

B4

C1

C3

C4

C5

(4) 80

 
 

(1) 20

 

(3)60

 

(2) 40

3. A quelle fréquence (nombre de jours par semaine) estimez-vous avoir Nombre de jours recours à l'outil informatique par semaine?

4

5

6-

1

0

11

-

15

16

-

20

21

-

25

(2 ) 4 0

5

3 4

6 7

non

0

1

2 3 4 5

6

7 0 1

2

 
 
 

(1) 20

(2

 

(2

 
 
 

(2

(3)60

 
 
 
 

)

 

)

 
 
 

)

 
 
 
 
 

4

 

40

 
 
 

4

 
 
 
 
 

0

 
 
 
 
 

0

 

4. Combien de logiciels connaissez-vous ?

Nombre de logiciels

 

0

1

2

3

4

5

6

11

16

21

26-

0

1

2

3

 
 
 
 
 
 
 

-

-

-

-

30

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1

15

20

25

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

0

 
 
 
 
 
 
 
 
 

(2)

 

(1)

 

(2

 
 
 
 
 
 
 

(2

 

(1

 

40

 

20

 

)

 
 
 
 
 
 
 

)

 

)

 
 
 
 
 

4

 
 
 
 
 
 
 

4

 

2

 
 
 
 
 

0

 
 
 
 
 
 
 

0

 

0

1. Avez-vous déjà utilisés Internet ? Oui

non

oui

 

(4) 80

(1) 20

(5)100

(1) 20

2. A quelle fréquence mensuelle (nombre de jours par mois) utilisez-vous Internet ?

Fréquence (nbre de jours)

 

0

1

2

3

4

5

6 - 1 0

11 -

15

16 -

20

21 -

25

26-

30

0

1

2

3

4

5

61

0

11 -

15

16 -

20

21 -

25

 
 
 
 

(1 )

2

0

(1 ) 2 0

 
 

(2 )

40

(1 )

20

 
 
 
 

(2)

40

(1 )

2

0

(1 ) 2 0

(1 ) 2 0

 
 
 
 
 

3. Combien de sites web Connaissez-vous ? 3. Combien de sites web Connaissez-vous ?

Nombre de sites

 

0

1

2

3

4

5

6 - 1 0

11 -

15

16 -

20

21 -

25

26-

30

0

1

2

3

4

5

61

0

11 -

15

16 -

20

21 -

25

 
 
 

(3)

60

(1 )

2

0

 

(1 ) 2 0

 
 
 
 
 
 
 

(3)

60

 

(2 ) 4 0

 
 
 
 
 

4. Combien de sites professionnels connaissez-vous ?

Nombre de sites

 

0

1

2

3

4

5

6 - 1 0

11 -

15

16 -

20

21 -

25

26-

30

0

1

2

3

4

5

61

0

11 -

15

16 -

20

21 -

25

(4) (1) (5)

80 20 100

5. Avez-vous souvent recours à Internet pour exercer votre travail ? Oui

non

oui

non

(1) 20 (4) 80 (1) 20 (4) 80

 
 

6. Combien de sites d'entreprises camerounaises connaissez-vous ?

 

Nombre de sites

C6

 
 
 
 
 
 
 
 
 

0 1 2

26- 0 1 2

3 4 5 6 11 16 21

xiii

3 4 5 6- 11 16 21

30

1

0

-

1

0

-

15

-

20

-

25

-

15

-

20

-

25

(5)1

00

(4)

80

(1)

20

(5)1

00

C7

Nombre de sites

7. Combien de sites d'entreprises étrangères connaissez-vous ?

6 - 1 0

4

3

3

6-

1

0

1

5

5

4

21

-

25

21

-

25

16

-

20

11

-

15

11

-

15

16

-

20

1

2

2

0

26-

30

0

(2)

40

(3)

60

(2)

40

(3)

60

C8

Nombre de sites

8. Combien de sites d'écoles de formation camerounaises connaissez-vous ?

6 - 1 0

5

3

1

5

4

6-

1

0

4

3

11

-

15

21

-

25

11

-

15

16

-

20

21

-

25

16

-

20

2

2

1

0

0

26-

30

(5)1

00

(5)1

00

Nombre de sites

C9

9. Combien de sites d'écoles de formation étrangères connaissez-vous ?

6 - 1 0

3

3

6-

1

0

4

1

5

5

4

21

-

25

21

-

25

11

-

15

16

-

20

11

-

15

16

-

20

1

2

2

0

26-

30

0

(2 ) 4 0

(5)

100

(3)

60

Tableau n°12 : distribution des résultats à l'échelle d'évaluation, lycée de Tsinga classes Tle

Questio ns

Filles (n) % N=5

Garçons (n) % N=5

non

non

1. Connaissez-vous la signification du sigle TIC ? Oui

oui

B1

(0)0

(0)0

(5)100

(5)100

non

non

2. Connaissez-vous l'utilisation de l'outil informatique ? Oui

oui

B2

(1) 20

(1) 20

(4) 80

(4) 80

B3

Nombre de jours

3. A quelle fréquence (nombre de jours par semaine) estimez-vous avoir recours à l'outil informatique par semaine?

2

6

2

0

1

3 4 5

7

0

1

3 4

5

6 7

(2 ) 4 0

(3 ) 6 0

(1)

20

2(2) 40

(2) 40

B4

Nombre de logiciels

4. Combien de logiciels connaissez-vous ?

4

6 - 1 0

1

5

2

6-

1

0

4

5

21

-

25

11

-

15

11

-

15

16

-

20

21

-

25

16

-

20

2

3

0

3

1

26-

30

0

(1 ) 2 0

(1 ) 2 0

(2)

40

(3)

60

(3)

40

non

non

1. Avez-vous déjà utilisés Internet ? Oui

oui

C1

 

(5)100

(0)0

(5)100

(0)0

2. A quelle fréquence mensuelle (nombre de jours par mois) utilisez-vous Internet ?

Fréquence (nbre de jours)

 

0

1

2

3

4

5

6-

11

16

21

26-

0

1

2

3

4

5

6

11

16

21

 
 
 
 
 
 
 

1

-

-

-

30

 
 
 
 
 
 

-

-

-

-

 
 
 
 
 
 
 

0

15

20

25

 
 
 
 
 
 
 

1

15

20

25

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

0

 
 
 
 
 
 
 

(2)

 

(2

 
 
 

(1

 
 
 
 

(3)

 

(1

 

(1

 
 
 
 
 
 

40

 

)

 
 
 

)

 
 
 
 

60

 

)

 

)

 
 
 
 
 
 
 
 

4

 
 
 

20

 
 
 
 
 
 

2

 

20

 
 
 
 
 
 
 
 

0

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

0

 
 
 
 

3. Combien de sites web Connaissez-vous ? 3. Combien de sites web

Nombre de sites

 

C3

xiv

Connaissez-vous ?

6 - 1 0

5

4

6-

1

0

11

-

15

21

-

25

11

-

15

16

-

20

16

-

20

21

-

25

2

1

3

26-

30

0

0

1

2

3

4

5

 
 

(2

 
 

(2

 
 

)

 
 

)

 
 

4

 
 

4

 
 

0

 
 

0

(1

)

20

(1)

20

(3)

60

(1)

20

C4

Nombre de sites

4. Combien de sites professionnels connaissez-vous ?

4

6 - 1 0

4

5

2

5

1

6-

1

0

21

-

25

21

-

25

11

-

15

11

-

15

16

-

20

16

-

20

2

3

1

3

0

0

26-

30

(1 ) 2 0

(4)

80

(1)

20

(4)

80

C5

non

non

5. Avez-vous souvent recours à Internet pour exercer votre travail ? Oui

oui

(4) 80

(2) 40

(3)60

(1) 20

C6

Nombre de sites

6. Combien de sites d'entreprises camerounaises connaissez-vous ?

4

6 - 1 0

1

5

2

4

5

6-

1

0

11

-

15

21

-

25

11

-

15

16

-

20

16

-

20

21

-

25

2

3

0

3

1

26-

30

0

(1 ) 2 0

(4)

80

(5)1

00

C7

Nombre de sites

7. Combien de sites d'entreprises étrangères connaissez-vous ?

4

6 - 1 0

5

4

2

5

6-

1

0

1

21

-

25

21

-

25

11

-

15

11

-

15

16

-

20

16

-

20

2

3

1

0

3

0

26-

30

(1)

20

(4)

80

(3)

60

(2)

40

C8

Nombre de sites

8. Combien de sites d'écoles de formation camerounaises connaissez-vous ?

4

6 - 1 0

1

5

2

5

4

6-

1

0

11

-

15

11

-

15

21

-

25

16

-

20

21

-

25

16

-

20

2

3

3

0

1

26-

30

0

(3)

60

(2)

40

(2)

40

(2)

40

(1)

20

C9

Nombre de sites

9. Combien de sites d'écoles de formation étrangères connaissez-vous ?

4

6 - 1 0

5

4

2

5

6-

1

0

1

21

-

25

21

-

25

11

-

15

11

-

15

16

-

20

16

-

20

2

1

0

3

3

0

26-

30

(3)

60

1)

20

(1)

20

(5)1

00

Tableau n°13 : distribution des résultats à l'échelle d'évaluation, lycée d'Elig-Essono classes de 3ème

Questio ns

Garçons (n) % N=5

Filles (n) % N=5

non

non

oui

1. Connaissez-vous la signification du sigle TIC ? Oui

B1

(4) 80

(2)40

(1) 20

(3) 60

non

non

oui

2. Connaissez-vous l'utilisation de l'outil informatique ? Oui

B2

(4) 80

(4)80

(1) 20

(1) 20

B3

Nombre de jours

3. A quelle fréquence (nombre de jours par semaine) estimez-vous avoir recours à l'outil informatique par semaine?

7

0

1

2

 

(2)4

(3)6

 
 

0

0

 

5

7

6

0

1

2

3

4 5

3 4

6

(1)

20

(3)60

(1)

20

xv

B4

Nombre de logiciels

4. Combien de logiciels connaissez-vous ?

0

1

2

3

4

5

11

-

15

16

-

20

21

-

25

26

-

30

0

1

2

3

4

5

11

-

15

16

-

20

21

-

25

26

-

30

6-

1

0

6-

1

0

(1 ) 2 0

(2 ) 4 0

(4

)

8

0

(1)

20

(2)

40

non

non

oui

1. Avez-vous déjà utilisés Internet ? Oui Oui

C1

(1)20

(1)20

(4)80

(4) 80

Fréquence (nbre de jours)

2. A quelle fréquence mensuelle (nombre de jours par mois) utilisez-vous Internet ?

0

1

2

3

4

5

11

-

15

16

-

20

21

-

25

26

-

30

0

1

2

3

4

5

11

-

15

16

-

20

21

-

25

26

-

30

6-

1

0

6-

1

0

(1 ) 2 0

(2 ) 4 0

(2 ) 4 0

(2

)

40

(3)6

0

C3

Nombre de sites

3. Combien de sites web Connaissez-vous ? 3. Combien de sites web Connaissez-vous ?

0

1

2

3

4

5

11

-

15

16

-

20

21

-

25

26

-

30

0

1

2

3

4

5

11

-

15

16

-

20

21

-

25

26

-

30

6-

1

0

6-

1

0

(2 ) 4 0

(1 ) 2 0

(1 ) 2 0

(2 ) 4 0

(2 ) 4 0

(1

)

20

(1)

20

C4

Nombre de sites

4. Combien de sites professionnels connaissez-vous ?

0

1

2

3

4

5

11

-

15

16

-

20

21

-

25

26

-

30

0

1

2

3

4

5

11

-

15

16

-

20

21

-

25

26

-

30

6-

1

0

6-

1

0

(5)1

0

(5)1

0

C5

non

non

oui

5. Avez-vous souvent recours à Internet pour exercer votre travail ? Oui

(4)80

(4) 80

(1) 20

(1) 20

C6

Nombre de sites

6. Combien de sites d'entreprises camerounaises connaissez-vous ?

0

1

2

3

4

5

11

-

15

16

-

20

21

-

25

26

-

30

0

1

2

3

4

5

11

-

15

16

-

20

21

-

25

26

-

30

6-

1

0

6-

1

0

(1 ) 2 0

(4)8

0

(5)1

00

C7

Nombre de sites

7. Combien de sites d'entreprises étrangères connaissez-vous ?

0

1

2

3

4

5

11

-

15

16

-

20

21

-

25

26

-

30

0

1

2

3

4

5

11

-

15

16

-

20

21

-

25

26

-

30

6-

1

0

6-

1

0

(1 ) 2 0

(1 ) 2 0

(3)6

0

(5)1

00

C8

Nombre de sites

8. Combien de sites d'écoles de formation camerounaises connaissez-vous ?

0

1

2

3

4

5

11

-

15

16

-

20

21

-

25

26

-

30

0

1

2

3

4

5

11

-

15

16

-

20

21

-

25

26

-

30

6-

1

0

6-

1

0

(5)1

00

(5)1

0

C9

Nombre de sites

9. Combien de sites d'écoles de formation étrangères connaissez-vous ?

0

1

2

3

4

5

11

-

15

16

-

20

21

-

25

26

-

30

0

1

2

3

4

5

11

-

15

16

-

20

21

-

25

26

-

30

6-

1

0

6-

1

0

(1 ) 2 0

(1 ) 2 0

(1 ) 2 0

(4)

80

(3)6

0

xvi

Tableau n° 14: distribution des résultats à l'échelle d'évaluation, lycée d'Elig-Essono classes de 1ère

Questio ns

Filles (n) % N=5

Garçons (n) % N=5

non

non

oui

1. Connaissez-vous la signification du sigle TIC ? Oui

B1

(1) 20

0)0

4) 80

(5)100

non

non

oui

2. Connaissez-vous l'utilisation de l'outil informatique ? Oui

B2

(2) 40

(1) 20

(3)60

(4) 80

B3

Nombre de jours

3. A quelle fréquence (nombre de jours par semaine) estimez-vous avoir recours à l'outil informatique par semaine?

2

2

1

0

3 4 5

6

7

0

1

3 4

5

6

7

( 2 ) 4 0

( 2 ) 4 0

( 2 ) 4 0

( 2 ) 4 0

(1) 20

(1) 20

Nombre de logiciels

B4

4. Combien de logiciels connaissez-vous ?

5

6 - 1 0

4

4

5

6 - 1 0

3

1

1

6-

2

0

2 12 5

1

1-

1

5

2 12 5

2

6-

3

0

1

1-

1

5

2

6-

3

0

1

6-

2

0

2

2

1

3

0

0

(

1

)

2

0

( 2 ) 4 0

( 2 ) 4 0

(1)

20

(2)

40

(2)

40

non

non

oui

1. Avez-vous déjà utilisés Internet ? Oui

C1

(4) 80 (1) 20 (5)100 (0) 0

Fréquence (nbre de jours)

2. A quelle fréquence mensuelle (nombre de jours par mois) utilisez-vous Internet ?

6 - 1 0

5

1

3

4

4

6 - 1 0

5

2

6-

3

0

1 11 5

2

6-

3

0

1

6-

2

0

2 12 5

2 12 5

1 11 5

1

6-

2

0

2

3

1

2

0

0

(

1

)

2

0

(

1

)

2

0

(

1

)

2

0

( 2 ) 4 0

(1 ) 2 0

(2 ) 4 0

(2)

40

(1)

20

C3

Nombre de sites

3. Combien de sites web Connaissez-vous ? 3. Combien de sites web Connaissez-vous ?

5

6 - 1 0

4

3

4

5

6 - 1 0

1

1

6-

2

0

2 12 5

1

1-

1

5

2

6-

3

0

2 12 5

2

6-

3

0

1

1-

1

5

1

6-

2

0

2

1

3

2

0

0

( 2 ) 4 0

(

1

)

2

0

(

1

)

2

0

(3)

60

(2)

40

(1)

20

C4

Nombre de sites

4. Combien de sites professionnels connaissez-vous ?

5

6 - 1 0

1

3

4

4

6 - 1 0

5

2

6-

3

0

2

6-

3

0

1

6-

2

0

1 11 5

2 12 5

2 12 5

1 11 5

1

6-

2

0

2

2

3

1

0

0

(4)

80

(1)

20

(5)1

00

C5

non

non

oui

5. Avez-vous souvent recours à Internet pour exercer votre travail ?

Oui

(3) 60

(3) 60

(2) 40

(2) 40

C6

Nombre de sites

6. Combien de sites d'entreprises camerounaises connaissez-vous ?

5

6 - 1 0

5

3

4

4

6 - 1 0

1

1

6-

2

0

2 12 5

2

6-

3

0

1

1-

1

5

2 12 5

2

6-

3

0

1

1-

1

5

1

6-

2

0

2

3

2

1

0

0

(4)

80

(3)

60

(5)1

00

Nombre de sites

7. Combien de sites d'entreprises étrangères connaissez-vous ?

C7

0

1

2

3

4 5 6 1 1 2 2

0

1

2

3 4 5 6 1 1 2 2

xvii

C8

C9

(

1

)

2

0

(2)

40

(2)

40

5

3

4

6 - 1 0

1

1

6-

2

0

1

1-

1

5

2 12 5

2

6-

3

0

2

0

Nombre de sites

(5)1

00

Nombre de sites

3

4

6 - 1 0

5

2

6-

3

0

1 11 5

1

6-

2

0

2 12 5

0

(2)4

0

2

(1)

20

1

(

2

)

4

0

-

1

0

1-

1

5

6-

3

0

6-

2

0

1-

2

5

6 - 1 0

4

5

2 12 5

1

1-

1

5

2

6-

3

0

1

6-

2

0

1

2

3

0

5

6 - 1 0

4

2

1-

2

5

2

6-

3

0

1 11 5

1

6-

2

0

2

3

(2)

40

(3)

60

8. Combien de sites d'écoles de formation camerounaises connaissez-vous ?

(5)1

00

10. Combien de sites d'écoles de formation étrangères connaissez-vous ?

0

(4)8

0

1

(1)

20

-

1

0

1-

1

5

6-

2

0

1-

2

5

6-

3

0

xviii

Tableau n°15 : distribution des résultats à l'échelle d'évaluation, lycée d'Elig-Essono classes de Tle

Questio ns

Garçons (n) % N=5

Filles (n) % N=5

B1

1. Connaissez-vous la signification

non

oui

non

 

du sigle TIC ? Oui

 
 
 
 

(5)100

(0)0

(5)100

(0)0

B2

2. Connaissez-vous l'utilisation de

non

oui

non

 

l'outil informatique ? Oui

 
 
 
 

(4) 80

(1) 20

(4) 80

(1) 20

B3

3. A quelle fréquence (nombre de jours par semaine) estimez-

Nombre de jours

 

vous avoir recours à l'outil informatique par semaine?

 
 

0 1

2

3 4 5

6

7 0 1

2

3 4 5 6

7

 
 
 
 

(2) 40

(1

 

(2

 
 

(1)

 

(2) 40

(2

 
 
 
 
 
 
 
 
 

)

 

)

 
 

20

 
 

)

 
 
 
 
 
 
 
 
 

2

 

4

 
 
 
 
 

4

 
 
 
 
 
 
 
 
 

0

 

0

 
 
 
 
 

0

 
 
 
 

B4

4. Combien de logiciels connaissez-vous ?

Nombre de logiciels

 
 

0

1

2

3

4

5

6-

1

1

2

2

0

1

2

3

4

5

6

1

1

2

2

 
 
 
 
 
 
 
 

1

1-

6-

1-

6-

 
 
 
 
 
 

-

1-

6-

1-

6-

 
 
 
 
 
 
 
 

0

1

2

2

3

 
 
 
 
 
 

1

1

2

2

3

 
 
 
 
 
 
 
 
 

5

0

5

0

 
 
 
 
 
 

0

5

0

5

0

 
 
 

(1

 

(3)

 
 

(1

 
 
 
 
 

(3)

 

(2)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

)

 

60

 
 

)

 
 
 
 
 

40

 

40

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

2

 
 
 
 

2

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

0

 
 
 
 

0

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

C1

1. Avez-vous déjà utilisés Internet ?

non

oui

non

 

Oui

 
 
 
 

(5)100

(0)0

(5)100

(0)0

 

2. A quelle fréquence mensuelle (nombre de jours par mois)

Fréquence (nbre de jours)

 

utilisez-vous Internet ?

 
 
 

0

1

2

3

4

5

6-

1

1

2

2

0

1

2

3

4

5

6

1

1

2

2

 
 
 
 
 
 
 
 

1

1-

6-

1-

6-

 
 
 
 
 
 

-

1-

6-

1-

6-

 
 
 
 
 
 
 
 

0

1

2

2

3

 
 
 
 
 
 

1

1

2

2

3

 
 
 
 
 
 
 
 
 

5

0

5

0

 
 
 
 
 
 

0

5

0

5

0

 
 
 
 
 

(2)

 

(2

 
 
 

(1

 
 
 
 

(3)

 

(1

 

(1

 
 
 
 
 
 
 
 

40

 

)

 
 
 

)

 
 
 
 

60

 

)

 

)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

4

 
 
 

2

 
 
 
 
 
 

2

 

2

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

0

 
 
 

0

 
 
 
 
 
 

0

 

0

 
 
 

C3

3. Combien de sites web Connaissez-vous ? 3. Combien de sites

Nombre de sites

 

web Connaissez-vous ?

 
 

0 1 2 3 4 5 61 1 2 2 0 1 2 3 4 5 6 1 1 2 2

 

1 1616- 1616-

 

0 1 2 2 3 1 1 2 2 3

5 0 5 0

0 5 0 5 0

(2 ) 4 0

(2 ) 4 0

(1 ) 2 0

(1)

20

(3)

60

(1)

20

C4

Nombre de sites

4. Combien de sites professionnels connaissez-vous ?

4

6 - 1 0

5

5

6-

1

0

1

2

4

2

6-

3

0

2 12 5

1 11 5

1 11 5

2 12 5

2

6-

3

0

1

6-

2

0

1

6-

2

0

1

0

3

2

0

3

(1 ) 2 0

(3)

60

4

(1)

20

(1)

20

C5

non

5. Avez-vous souvent recours à Internet pour exercer votre travail ? Oui

oui

non

 
 
 

(2) 40

 

3

4

5

6

1

1

2

2

 
 
 

-

1-

6-

1-

6-

 
 
 

1

1

2

2

3

 
 
 

0

5

0

5

0

 
 
 
 
 
 
 
 
 

3

4

5

6

1

1

2

2

 
 
 

-

1-

6-

1-

6-

 
 
 

1

1

2

2

3

 
 
 

0

5

0

5

0

 
 

3

4

5

6

1

1

2

2

 
 
 

-

1-

6-

1-

6-

 
 
 

1

1

2

2

3

 
 
 

0

5

0

5

0

 
 
 
 
 
 
 
 
 

3

4

5

6

1

1

2

2

 
 
 

-

1-

6-

1-

6-

 
 
 

1

1

2

2

3

 
 
 

0

5

0

5

0

(2) 40

(3)60

(3) 60

C6

6. Combien de sites d'entreprises camerounaises connaissez-vous ?

Nombre de sites

4

2

6-

1

0

5

1

2

6-

3

0

1

6-

2

0

1 11 5

2 12 5

0

0

1

3

2

(1 ) 2 0

(1)

20

(4)

80

(4)

80

C7

7. Combien de sites d'entreprises étrangères connaissez-vous ?

Nombre de sites

4

5

1

6-

1

0

2

2 12 5

1 11 5

2

6-

3

0

1

6-

2

0

0

1

3

2

0

C8

8. Combien de sites d'écoles de formation camerounaises connaissez-vous ?

Nombre de sites

4

2

6-

1

0

5

1

1

6-

2

0

2

6-

3

0

1 11 5

2 12 5

0

1

0

3

2

(2 ) 4 0

(3)

60

(3)

60

(2)

40

C9

9. Combien de sites d'écoles de formation étrangères connaissez-vous ?

Nombre de sites

4

5

1

2

6-

1

0

2 12 5

1 11 5

2

6-

3

0

1

6-

2

0

0

1

3

2

0

(1 ) 2 0

(4)

80

(3)

60

(1)

20

(1)

20

Tableau n°16 : distribution des résultats à l'échelle d'évaluation, lycée de Nkol-Eton classes de 3ème

Question s

Filles (n) % N=5

Garçons (n) % N=5

non

non

oui

1. Connaissez-vous la signification du sigle TIC ? Oui

B1

(2) 40

(1) 20

(3)60

(4) 80

non

non

oui

2. Connaissez-vous l'utilisation de l'outil informatique ? Oui

B2

(4) 80

(3)60

(2) 40

(1) 20

B3

Nombre de jours

3. A quelle fréquence (nombre de jours par semaine) estimez-vous avoir recours à l'outil informatique par semaine?

5

2

0

1

2

3

4 5

6

7

(1)

(3)60

 

(1

 
 
 

20

 
 

)

 
 
 
 
 
 

20

 
 
 

0

1

3 4

6 7

(2)

40

(3)6

0

xix

xx

B4

 

4. Combien de logiciels connaissez-vous ?

Nombre de logiciels

 
 
 
 
 
 

0 1 2 3 4 5 611 16 21 26 0 1

10 - - - -

15 20 25 30

(1) (4 (2) (2)

20 ) 40 40

80

2

3

(1 )

20

4

5 6-

1

0

11 -

15

16 -

20

21 -

25

C1

1. Avez-vous déjà utilisés Internet ?

non

oui

 
 
 
 

non

 
 
 
 

Oui

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

(3)60

(2)40

(4) 80

 
 
 
 

(1)20

 
 
 
 

2. A quelle fréquence mensuelle (nombre de jours par mois) utilisez-vous Internet ?

Fréquence (nbre de jours)

 
 
 
 
 
 

0 1 2 3 4 5 611 16 21 26 0 1

2

3

4

5 6-

11

16

21

 

10 - - - -

 
 
 

1

-

-

-

 

15 20 25 30

 
 
 

0

15

20

25

 

(1 (2 (2 (3)6

 
 

(2

 
 
 
 
 

) ) ) 0

 
 

)

 
 
 
 
 

20 40 40

 
 

40

 
 
 
 

C3

3. Combien de sites web Connaissez-vous ? 3. Combien de sites web

Nombre de sites

 
 
 
 
 
 
 
 

Connaissez-vous ?

 
 
 
 
 
 
 
 
 

0 1 2 3 4 5 611 16 21 26 0 1

2

3

4

5 6-

11

16

21

 

10 - - - -

 
 
 

1

-

-

-

 

15 20 25 30

 
 
 

0

15

20

25

 

(1 (1 (2 (1 (1)

 

(2

(2

 
 
 
 
 

) ) ) ) 20

 

)

)

 
 
 
 
 

20 20 40 20

 

40

40

 
 
 
 

C4

4. Combien de sites professionnels connaissez-vous ?

Nombre de sites

 
 
 
 
 
 
 
 

0 1 2 3 4 5 611 16 21 26 0 1

2

3

4

5 6-

11

16

21

 

10 - - - -

 
 
 

1

-

-

-

 

15 20 25 30

 
 
 

0

15

20

25

 

(5)10 (5)10

 
 
 
 
 
 
 

C5

5. Avez-vous souvent recours à

non

oui

 
 
 
 

non

 
 
 
 

Internet pour exercer votre travail ?

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Oui

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

(1) 20

(4) 80

(0)0

 
 
 
 

(5)100

 
 
 

C6

6. Combien de sites d'entreprises camerounaises connaissez-vous ?

Nombre de sites

 
 
 
 
 
 
 
 

0 1 2 3 4 5 611 16 21 26 0 1

2

3

4

5 6-

11

16

21

 

10 - - - -

 
 
 

1

-

-

-

 

15 20 25 30

 
 
 

0

15

20

25

 

(5)10 (5)10

 
 
 
 
 
 
 
 

0 0

 
 
 
 
 
 
 

C7

7. Combien de sites d'entreprises étrangères connaissez-vous ?

Nombre de sites

 
 
 
 
 
 
 
 

0 1 2 3 4 5 611 16 21 26 0 1

2

3

4

5 6-

11

16

21

 

10 - - - -

 
 
 

1

-

-

-

 

15 20 25 30

 
 
 

0

15

20

25

 

(3)60 (1 (1 (5)10

 
 
 
 
 
 
 
 

) ) 0

 
 
 
 
 
 
 
 

20 20

 
 
 
 
 
 
 

C8

8. Combien de sites d'écoles de formation camerounaises connaissez-vous ?

Nombre de sites

 
 
 
 
 
 
 
 

0 1 2 3 4 5 611 16 21 26 0 1

2

3

4

5 6-

11

16

21

 

10 - - - -

 
 
 

1

-

-

-

 

15 20 25 30

 
 
 

0

15

20

25

 

(5)10 (5)10

 
 
 
 
 
 
 
 

0

 
 
 
 
 
 
 

C9

Nombre de sites

Nombre de sites

 
 
 
 
 
 
 
 

0 1 2 3 4 5 611 16 21 26 0 1

2

3

4

5 6-

11

16

21

 

10 - - - -

 
 
 

1

-

-

-

 

15 20 25 30

 
 
 

0

15

20

25

 

(4) (1 (3)60 (1)

(1

 
 
 
 
 
 
 

80 ) 20

)

 
 
 
 
 
 
 

20

20

 
 
 
 
 
 

Tableau n°17 : distribution des résultats à l'échelle d'évaluation, lycée de Nkol-Eton classes de 1ère

Questio ns

 

Garçons (n) % N=5

 

Filles (n) % N=5

 
 

1. Connaissez-vous la signification du sigle TIC ? Oui

 

non

 

oui

 

non

B1

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

(5)100 (0) 0 (5)100 (0)0

 
 

2. Connaissez-vous l'utilisation de l'outil informatique ? Oui

 

non

 

oui

 

non

B2

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

(4) 80

 

(1) 20

 

(3)60

 

(2) 40

B3

B4

C1

C3

C4

C5

C6

C7

xxi

3. A quelle fréquence (nombre de jours par semaine) estimez-vous Nombre de jours

avoir recours à l'outil informatique par semaine?

5

6 7

3 4

4

5

6-

1

0

11

-

15

16

-

20

21

-

25

-

--

(2 ) 4 0

-

-

-

non

0

1

2 3 4 5

6

7 0 1

2

 
 
 

(1) 20

(2

 

(2

 
 
 

(2

(3)60

 
 
 
 

)

 

)

 
 
 

)

 
 
 
 
 

4

 

40

 
 
 

4

 
 
 
 
 

0

 
 
 
 
 

0

 

4. Combien de logiciels connaissez-vous ?

Nombre de logiciels

 

0

1

2

3

4

5

6

11

16

21

26

0

1

2

3

 
 
 
 
 
 
 

-

-

-

-

-

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1

15

20

25

30

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

0

 
 
 
 
 
 
 
 
 

(1)

-

(1

-

-

(1

-

(2

-

-

-

-

(2

-

(1

 

20

 

)

 
 

)

 

)

 
 
 
 

)

 

)

 
 
 

2

 
 

2

 

40

 
 
 
 

4

 

2

 
 
 

0

 
 

0

 
 
 
 
 
 

0

 

0

1. Avez-vous déjà utilisés Internet ? Oui

non

oui

(4) 80

(1) 20

(5)100

(0) 00

2. A quelle fréquence mensuelle (nombre de jours par mois) utilisez-vous Internet ?

Fréquence (nbre de jours)

 

0

1

2

3

4

5

6

11

16

21

26

0

1

2

3

4

5

6-

11

16

21

 
 
 
 
 
 
 

-

-

-

-

-

 
 
 
 
 
 

1

-

-

-

 
 
 
 
 
 
 

1

15

20

25

30

 
 
 
 
 
 

0

15

20

25

 
 
 
 
 
 
 

0

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

(1

(1

 
 

(2

(1

 
 
 
 

(2)

 

(1

(2

 
 
 
 
 
 
 
 

)

)

 
 

)

)

 
 
 
 

40

 

)

)

 
 
 
 
 
 
 
 

2

2

 
 

40

20

 
 
 
 
 
 

2

4

 
 
 
 
 
 
 
 

0

0

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

0

0

 
 
 
 

3. Combien de sites web Connaissez-vous ? 3. Combien de sites web

Nombre de sites

Connaissez-vous ?

 
 

0

1

2

3

4

5

6

11

16

21

26

0

1

2

3

4

5

6-

11

16

21

 
 
 
 
 
 
 

-

-

-

-

-

 
 
 
 
 
 

1

-

-

-

 
 
 
 
 
 
 

1

15

20

25

30

 
 
 
 
 
 

0

15

20

25

 
 
 
 
 
 
 

0

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

(3

(1

 

(1

 
 
 
 
 
 

(3

 

(2

 
 
 
 
 
 
 
 
 

)

)

 

)

 
 
 
 
 
 

)

 

)

 
 
 
 
 
 
 
 
 

6

2

 

2

 
 
 
 
 
 

6

 

4

 
 
 
 
 
 
 
 
 

0

0

 

0

 
 
 
 
 
 

0

 

0

 
 
 
 
 
 

4. Combien de sites professionnels connaissez-vous ?

Nombre de sites

 

0

1

2

3

4

5

6

11

16

21

26

0

1

2

3

4

5

6-

11

16

21

 
 
 
 
 
 
 

-

-

-

-

-

 
 
 
 
 
 

1

-

-

-

 
 
 
 
 
 
 

1

15

20

25

30

 
 
 
 
 
 

0

15

20

25

 
 
 
 
 
 
 

0

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

(4) (1) (5)

80 20 100

5. Avez-vous souvent recours à Internet

non

oui

non

pour exercer votre travail ?

 
 
 

Oui

 
 
 
 

(1) 20

(4) 80

(1) 20

(4) 80

6. Combien de sites d'entreprises camerounaises connaissez-vous ?

Nombre de sites

 

0

1

2

3

4

5

6 - 1 0

11 -

15

16 -

20

21 -

25

26 -

30

0

1

2

3

4

5

61

0

11 -

15

16 -

20

21 -

25

(4) (1) (5)

80 20 100

7. Combien de sites d'entreprises étrangères connaissez-vous ?

Nombre de sites

 
 

0

1

2

3

4

5

6 - 1 0

11 -

15

16 -

20

21 -

25

26 -

30

0

1

2

3

4

5

61

0

11 -

15

16 -

20

21 -

25

(2) (3)6 (2) (3)6

40 0 40 0

C8

C9

Nombre de sites

8. Combien de sites d'écoles de formation camerounaises connaissez-vous ?

 
 

0

 

1

 

2

 

3

 

4

 

5

 

6 - 1 0

 

11

-

15

 

16

-

20

 

21

-

25

 

26

-

30

 

0

 

1

 

2

 

3

 

4

 

5

 

6-

1

0

 

11

-

15

 

16

-

20

 

21

-

25

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

(5)1

00

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

(5)1

00

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Nombre de sites

9. Combien de sites d'écoles de formation étrangères connaissez-vous ?

6 - 1 0

5

3

2

4

16

-

20

21

-

25

11

-

15

26

-

30

1

1

3

5

4

6-

1

0

21

-

25

11

-

15

16

-

20

2

0

(3)6 (2

0 )

4

0

0

(5)1

00

21

-

25

16

-

20

21

-

25

16

-

20

21

-

25

16

-

20

21

-

25

16

-

20

Questio ns

Garçons (n) % N=5

Filles (n) % N=5

B1

1. Connaissez-vous la signification

non

oui

non

 

du sigle TIC ? Oui

 
 
 
 

(5)100

(0)0

(5)100

(0)0

B2

2. Connaissez-vous l'utilisation de

non

oui

non

 

l'outil informatique ? Oui

 
 
 
 

(4) 80

(1) 20

(4) 80

(1) 20

B3

3. A quelle fréquence (nombre de jours par semaine) estimez-vous

Nombre de jours

 

avoir recours à l'outil informatique par semaine?

 
 

0 1 2 3 4 5

6

7 0 1

2

3 4

5

 
 
 
 

(2) 40

3

 
 
 
 

(1)

 

(2) 40

(2

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

20

 
 

)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

4

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

0

 
 

B4

4. Combien de logiciels connaissez-vous ?

Nombre de logiciels

 

0 1 2 3 4 5 61116 21 26 0 1 2 3 4 5 611

 

1 15 - - - 1 -

 

0 20 25 30 0 15

 
 
 

(1

 
 
 
 

(1

(3)6

 
 
 
 
 
 

(3)

 
 

(2

 
 
 
 

)

 
 
 
 

)

0

 
 
 
 
 
 

60

 
 

)

 
 
 
 

2

 
 
 
 

2

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

4

 
 
 
 

0

 
 
 
 

0

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

0

 

C1

1. Avez-vous déjà utilisés Internet ?

non

oui

non

 

Oui

 
 
 
 

(5)100

(0)0

(5)100

(0)0

 

2. A quelle fréquence mensuelle (nombre de jours par mois)

Fréquence (nbre de jours)

 

utilisez-vous Internet ?

 
 

0 1 2 3 4 5 61116 21 26 0 1 2 3 4 5 611

 

1 15 - - - 1 -

 

0 20 25 30 0 15

 
 
 
 
 

(2

 

(2

 
 
 

(1

 
 
 
 

(3)6

 

(1

 

(1

 
 
 
 
 

)

 

)

 
 
 

)

 
 
 
 

0

 

)

 

)

 
 
 
 
 

4

 

4

 
 
 

20

 
 
 
 
 
 

2

 

20

 
 
 
 
 

0

 

0

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

0

 
 

C3

3. Combien de sites web Connaissez-vous ? 3. Combien de sites

Nombre de sites

 

web Connaissez-vous ?

 
 

0 1 2 3 4 5 61116 21 26 0 1 2 3 4 5 611

 

1 15 - - - 1 -

 

0 20 25 30 0 15

 
 
 
 

(2

 
 

(2

 

(1)

 
 
 
 

(1)

(3)6

(1)

 
 
 
 
 
 
 
 

)

 
 

)

 

20

 
 
 
 

20

0

20

 
 
 
 
 
 
 
 

4

 
 

4

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

0

 
 

0

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

C4

4. Combien de sites professionnels connaissez-vous ?

Nombre de sites

 

0 1 2 3 4 5 61116 21 26 0 1 2 3 4 5 611

 

1 15 - - - 1 -

 

0 20 25 30 0 15

 

(4) (1 (4) (1)

 

80 ) 80 20

 

2

6 7

xxii

Tableau n°18 : distribution des résultats à l'échelle d'évaluation, lycée de Nkol-Eton classes de Tle

(3)60

non

(2) 40

5. Avez-vous souvent recours à Internet pour exercer votre travail ? Oui

1

3

5

0

2

4

6-

1

0

21

-

25

16

-

20

26

-

30

11-

15

(1 ) 2 0

(4)

80

1

3

5

0

2

4

6-

1

0

21

-

25

16

-

20

26

-

30

11-

15

(2 ) 4 0

(3)6

0

1

3

5

0

2

4

6-

1

0

21

-

25

16

-

20

26

-

30

11-

15

(2 ) 4 0

(3)6

0

0

6. Combien de sites d'entreprises camerounaises connaissez-vous ?

7. Combien de sites d'entreprises étrangères connaissez-vous ?

8. Combien de sites d'écoles de formation camerounaises connaissez-vous ?

C5

C6

C7

C8

1

3

5

0

2

4

6-

1

0

21

-

25

16

-

20

26

-

30

11-

15

9. Combien de sites d'écoles de formation étrangères connaissez-vous ?

(3)6

0

(1

)

2

0

(1 ) 2 0

C9

xxiii

oui

non

(1) 20

(4) 80

Nombre de sites

0 1 2 3 4 5 611 16 21

1 - - -

0 15 20 25

(5)

100

(4) 80( 4) 80

 
 
 
 
 
 
 
 

Nombre de sites

0 1 2 3 4 5 611 16 21

1 - - -

0 15 20 25

(4)

80

 
 
 
 
 
 
 
 
 

Nombre de sites

0 1 2 3 4 5 611 16 21

1 - - -

0 15 20 25

(2) 40

(2)

40

(1)2 0

 
 
 
 
 
 
 
 

Nombre de sites

0 1 2 3 4 5 611 16 21

1 - - -

0 15 20 25

(5)1

00

 
 
 
 
 
 
 
 
 

Mots clés : conseiller d'orientation, efficacité, efficience, performance professionnelle, Technologies de l'Information et de la Communication (TIC).

Mme SIKALI née LAURENCE ANNIE WAFING FOTSA

Titre : Ouverture aux technologies de l'information et de la communication et performance professionnelle des conseillers d'orientation au Cameroun : le cas des lycées de Yaoundé.

Résumé

Les TIC constituent une des innovations technologiques majeures de la deuxième moitié du 20ème siècle. Leurs applications professionnelles variées ont été capitalisées dans plusieurs secteurs d'activités. Leur utilisation en pédagogie a permis, sous divers aspects, d'améliorer la performance des interventions, de même qu'en faciliter l'exercice. Ce travail, qui s'inscrit dans le champ des Sciences de l'éducation, porte sur l'incidence de l'ouverture aux TIC dans le travail du conseiller d'orientation camerounais. L'interrogation fondamentale qui fonde sa problématique est la suivante : « l'ouverture des conseillers d'orientation aux TIC influence-t-elle leur performance professionnelle dans les lycées de Yaoundé ? »

Une réponse provisoire à cette question de recherche a tenu lieu d'hypothèse générale : « L'ouverture aux TIC influence la performance (l'efficacité et l'efficience) du Conseiller d'orientation. »

La vérification de la pertinence de cette hypothèse générale a conduit à la formulation de cinq hypothèses de recherche. En fonction de sa nature et de son objet, la recherche a eu recours à un questionnaire, construit autours des modalités de la première hypothèse de recherche, et à des entretiens, organisés autours des variables pertinentes des quatre autres hypothèses. L'analyse et la discussion ont eu recours à un protocole théorique relatif aux travaux de l'école des représentations d'avenir des adolescents. L'orientation des résultats permet de souligner trois ordres de faits :

- L'ouverture actuelle des CO des lycées de Yaoundé aux TIC est très limitée, en raison du peu d'accessibilité desdites technologies ;

- Cette limitation ne permet pas de répondre aux attentes des élèves, comme l'aurait fait une plus grande ouverture ;

- La performance du travail des CO est significativement influencée par leur niveau d'ouverture aux TIC.






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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe