Université de Rouen UFR Sciences de l'Homme et de la
Société Département Sciences de
l'Education Laboratoire CIVIIC
Année Universitaire 2008-2009
Ouverture aux technologies de l'information et de
la communication et performance professionnelle des conseillers
d'orientation au Cameroun : le cas des lycées de
Yaoundé
En vue de l'obtention du
Master 2 de recherche à distance Francophone
Sous la direction de :
PASCAL MARQUET,
Professeur à l'Université Louis Pasteur
Strasbourg 1
Par :
Mme SIKALI née LAURENCE ANNIE WAFING
FOTSA
N° étudiant : 20703673
II
A Mon époux Louis-Philippe SIKALI
III
Sommaire
Sommaire III
Remerciements IV
Liste des abréviations V
Liste des tableaux VI
Résumé VII
Introduction Générale 1
Chapitre 1 : Problématique 4
1.1. Contexte général de l'étude 4
1.2. Formulation du problème 10
1.3. Question de recherche (QR) 11
1.4. But de la recherche 11
1.5. Objectifs de la recherche 11
1.6. Formulation des hypothèses et des variables
11
1.6. Intérêts de la recherche 13
1.7. Délimitation et type de la recherche 14
Chapitre 2 : Approche notionnelle et revue de la
littérature 15
2.1. Approche notionnelle 15
2.2. Revue de la littérature 18
Chapitre 3 : La théorie de la représentation
d'avenir 26
3.1. Fondements théoriques 26
3.2. Les stades de maturation du choix professionnel 27
3.3. Perspective d'avenir et préparation des
adolescents aux choix professionnels 29
Chapitre 4 : Choix de la méthode d'enquête et
justification 33
4.1. La méthode d'enquête 33
4.2. La pertinence des méthodes qualitatives en
recherche sociale 34
Chapitre 5 : Instrument de la recherche, population et
échantillon 36
5.1. Présentation des instruments 36
5.2. Population et échantillon 41
5.3. Techniques d'analyse et d'exploitation des
résultats 43
Chapitre 6 : Analyse des résultats 46
6.1. Analyse des résultats de l'échelle
d'évaluation des TIC 46
6.2. Analyse des entretiens avec les sujets
échantillonnés 50
Chapitre 7 : Discussion des résultats 56
7.1. Discussion des résultats des données de
l'échelle d'évaluation des TIC 56
7.2. Discussion des résultats des entretiens 58
7.3. Discussion des hypothèses 61
Conclusion Générale 66
Références bibliographiques 68
IV
Remerciements
Au moment où nous achevons la rédaction de ce
travail de recherche, nous reconnaissons que plusieurs personnes, de
près ou de loin, nous ont soutenu d'une manière ou d'une autre
tout au long de notre formation et nous tenons à leur manifester notre
profonde gratitude.
Nous pensons d'abord à notre directeur de recherche, le
Professeur Pascal Marquet, qui n'a ménagé aucun effort pour nous
assister techniquement et scientifiquement dans cette
recherche.
Nous remercions également :
- Madame Marianig Porot, pour ses conseils et son assistance
constante ;
- Tous nos enfants, nos frères et soeurs pour leur
assistance matérielle et morale ; - Tous les étudiants du Mardif,
pour la bonne collaboration ;
- Monsieur Blaise Hameni, pour ses conseils.
Que tous ceux ou celles qui nous ont soutenu et qui n'ont pu
être cités nommément, trouvent ici l'expression de notre
profonde reconnaissance.
V
Liste des abréviations
CO : Conseiller d'Orientation
GICAM : Groupement Inter-patronal du Cameroun
HG : Hypothèse générale
HR : Hypothèses de recherche
QR : Question de recherche
TIC : Technologies de l'information et de la communication
VI
Liste des tableaux
Tableau n°1 : caractéristiques
générales de l'échantillon des élèves 43
Tableau n°2 : caractéristiques
générales de l'échantillon des conseillers d'orientation
43
Tableau n°3 : distribution des résultats de
l'échelle de connaissance des TIC chez les CO dans
les trois lycées 47 Tableau n°4 : distribution
des résultats de l'échelle de connaissance des TIC chez les
élèves
dans les trois lycées 49
Tableau n°5 : grille thématique des entretiens
avec les conseillers d'orientation 51
Tableau n°6 : grille thématique des entretiens
avec les conseillers d'orientation 52
Tableau n°7 : distribution des résultats de
l'échelle de connaissance des TIC chez les CO au
lycée de Tsinga viii Tableau n°8 : distribution
des résultats de l'échelle de connaissance des TIC chez les CO
au
lycée d'Elig-Essono ix Tableau n°9 :
distribution des résultats de l'échelle de connaissance des TIC
chez les CO au
lycée Nkol-Eton x Tableau n°10 : distribution
des résultats à l'échelle d'évaluation,
lycée de Tsinga classes de
3ème xi Tableau n°11 : distribution des
résultats à l'échelle d'évaluation, lycée de
Tsinga classes de
1ère xiii Tableau n°12 : distribution des
résultats à l'échelle d'évaluation, lycée de
Tsinga classes Tle
xiv Tableau n°13 : distribution des résultats
à l'échelle d'évaluation, lycée d'Elig-Essono
classes
de 3ème xv Tableau n° 14: distribution des
résultats à l'échelle d'évaluation, lycée
d'Elig-Essono classes
de 1ère xvii Tableau n°15 : distribution des
résultats à l'échelle d'évaluation, lycée
d'Elig-Essono classes
de Tle xviii Tableau n°16 : distribution des
résultats à l'échelle d'évaluation, lycée de
Nkol-Eton classes
de 3ème xix Tableau n°17 : distribution des
résultats à l'échelle d'évaluation, lycée de
Nkol-Eton classes
de 1ère xxi Tableau n°18 : distribution des
résultats à l'échelle d'évaluation, lycée de
Nkol-Eton classes
de Tle xxii
VII
Résumé
Les TIC constituent une des innovations technologiques
majeures de la deuxième moitié du 20ème
siècle. Leurs applications professionnelles variées ont
été capitalisées dans plusieurs secteurs
d'activités. Leur utilisation en pédagogie a permis, sous divers
aspects, d'améliorer la performance des interventions, de même
qu'en faciliter l'exercice. Ce travail, qui s'inscrit dans le champ des
Sciences de l'éducation, porte sur l'incidence de l'ouverture aux TIC
dans le travail du conseiller d'orientation camerounais. L'interrogation
fondamentale qui fonde sa problématique est la suivante : «
l'ouverture des conseillers d'orientation aux TIC influence-t-elle leur
performance professionnelle dans les lycées de Yaoundé ?
»
Une réponse provisoire à cette question de
recherche a tenu lieu d'hypothèse générale : «
L'ouverture aux TIC influence la performance (l'efficacité et
l'efficience) du Conseiller d'orientation. »
La vérification de la pertinence de cette
hypothèse générale a conduit à la formulation de
cinq hypothèses de recherche. En fonction de sa nature et de son objet,
la recherche a eu recours à un questionnaire, construit autours des
modalités de la première hypothèse de recherche, et
à des entretiens, organisés autours des variables pertinentes des
quatre autres hypothèses. L'analyse et la discussion ont eu recours
à un protocole théorique relatif aux travaux de l'école
des représentations d'avenir des adolescents. L'orientation des
résultats permet de souligner trois ordres de faits :
- L'ouverture actuelle des CO des lycées de
Yaoundé aux TIC est très limitée, en raison du peu
d'accessibilité desdites technologies ;
- Cette limitation ne permet pas de répondre aux
attentes des élèves, comme l'aurait fait une plus grande
ouverture ;
- La performance du travail des CO est significativement
influencée par leur niveau d'ouverture aux TIC.
1
Introduction Générale
La révolution technologique a dans le monde, un impact
considérable qui touche tous les secteurs de l'activité humaine.
Le développement des TIC depuis la dernière moitié du
20ème siècle couvre quasiment tous les domaines, de
telle sorte que les TIC font partie aujourd'hui de l'environnement de travail
des professionnels de tous les domaines.
L'on observe cependant une faible capitalisation des TIC dans
les pays tiers, notamment dans les pays pauvres. Il en est ainsi du Cameroun,
où l'appropriation de ces importants outils reste encore lacunaire. Le
domaine de l'éduction, en particulier, tarde à intégrer
les TIC dans ses applications professionnelles.
Au niveau infrastructurels, les différents organes du
système éducatif sont peu ou prou dotés des TIC. Au niveau
fonctionnel, les différents professionnels du secteur de
l'éducation tardent à intégrer les TIC dans leur pratique
quotidienne.
L'observation empirique de la pratique processionnelle du
conseil d'orientation montre plusieurs lacunes relatives à
l'intégration des TIC qui sont pourtant, de l'avis d'un grand nombre,
des outils indispensables à l'exercice professionnel. De ce fait, ils
peuvent influencer la performance du CO dans leurs prestations. L'informatique
en l'occurrence constitue une alternative efficace pour l'organisation, la
planification et la coordination des interventions. L'Internet constitue pour
cela une interface utile à l'information, la formation et le recyclage.
La principale préoccupation qui fonde de cette recherche porte sur
l'incidence de l'ouverture aux TIC dans l'amélioration de la performance
du travail de conseiller d'orientation.
Pour atteindre ses objectifs, la recherche a eu recours
à un protocole qui en constitue le corpus. Les différents
chapitres ont été construits autours d'un cadre théorique
et méthodologique.
Le premier chapitre porte sur la problématique. Ce
chapitre situe le contexte dans lequel le problème posé a
été formulé, de manière à en dégager
les objectifs, l'intérêt, les hypothèses et variables
pertinentes.
Le deuxième chapitre se fonde sur la définition
des notions essentielles à la compréhension du travail et
à la revue de la littérature. En l'occurrence, l'approche
notionnelle porte sur les significations des notions utilisées dans ce
travail, éclaire les
2
acceptions retenues ; toutes choses qui seront enrichies par
une revue de la littérature publiée sur l'intégration des
TIC en Sciences de l'éducation.
Le troisième chapitre offre un éclairage de la
théorie des représentations d'avenir des jeunes, une des
approches qui a profondément influencé l'orientation scolaire et
professionnelle contemporaines. Dans ce chapitre, sont sommairement
abordés : les fondements théoriques de cette école, les
étapes de développement du choix professionnel, ainsi que les
acceptions liées aux perspectives d'avenir développées par
Nuttin.
Le quatrième chapitre justifie l'option d'enquête
choisie, de même que celle des instruments utilisés. Ainsi, y sont
abordées les méthodes d'enquête utilisées, de
même que leur pertinence.
Le cinquième chapitre présente les instruments
d'enquête, la population d'étude, ainsi que des procédures
d'échantillonnage auxquels la recherche a eu recours. Y sont
également présentées, les techniques d'analyse et
d'exploitation des résultats.
Le sixième chapitre porte sur l'analyse des
résultats. Ladite analyse s'est faite à deux niveaux : une
analyse statistique appliquée aux données quantitatives et une
analyse du contenu appliquée aux entretiens.
Enfin, le septième chapitre fera un focus sur la
signification des résultats obtenus. Des discussions seront faites
à différents niveaux, aboutissant à la vérification
des hypothèses de recherche.
Problématique
~~~~~ ~~~~~~~~~
3
4
Chapitre 1 : Problématique
Ce chapitre, consacré à la
problématisation, va partir du contexte général qui, pour
aboutir à l'énonciation du problème. Dans cette
problématisation, nous fonderons les principales interrogations
soulevées, qui constituent les soubassements heuristiques des
hypothèses formulées.
1.1. Contexte général de
l'étude
Le conseil d'orientation, à l'heure de la
mondialisation, présente pour l'Afrique subsaharienne en
général et le Cameroun en particulier de grands défis,
tant il est vrai que les mutations concernant la formation et l'emploi sont
importantes et requièrent l'ouverture au Monde (Ahearne &
Schillewaert, 2000; Benraiss, Boujena & Tahssain, 2005).
Un certain nombre de défis sont inhérents
à la pratique l'orientation scolaire et professionnelle au Cameroun. Ces
défis concernent des rubriques comme la formation des acteurs de
l'orientation scolaire, la définition de leur rôle auprès
des jeunes et de leurs familles, l'ouverture de ces acteurs aux formations
professionnelles et à l'emploi, leur capacité à
répondre aux besoins des jeunes en terme d'orientation vers des
formations qualifiantes, etc. La conscience de la nécessité de
préparer les jeunes aux grands défis de la modernité exige
non seulement la prise en compte de leur performance actuelle pour le choix des
filières (comme c'est encore le cas au Cameroun), mais encore celle de
leur motivation et des exigences professionnelles actuelles qui inclinent vers
des formations de qualité. Un accompagnement efficace des jeunes doit
donc s'inscrire dans leurs projets et perspectives d'avenir, qui tiennent
compte de l'environnement socioprofessionnel et des compétences
(Baudouin, 2007).
L'on dit généralement que les TIC constituent
une vitrine ouverte au monde. Cela est particulièrement vrai du
Cameroun. La pauvreté ambiante et le manque de moyen des professionnels
de l'orientation scolaire, limitent les échanges physiques avec les
professionnels des autres pays, de même que le renforcement des
capacités. Le monde virtuel se présente donc comme une
alternative, un lieu privilégié pour les échanges, un
prétexte de réalisation du voisinage social. Les solutions
à proposer aux jeunes doivent donc à la fois être
éclairées par la connaissance, non seulement des formations
offertes, mais également par celle de l'environnement socioprofessionnel
national et international.
Comme toutes les professions, à l'heure de la
mondialisation, le travail du conseiller d'orientation doit évoluer et
intégrer les réalités de son temps. Jadis strictement
fondé sur le
5
choix des filières au sein des lycées et
universités, le conseil d'orientation au Cameroun se transforme
progressivement, pour dépasser les performances immédiates de
référence et s'insérer dans un projet professionnel plus
vaste, tenant non seulement compte des performances actuelles des jeunes, mais
aussi des contraintes socioculturelles, affectives, psychologiques et sociales
qui peuvent expliquer ces performances. L'on intègre en même temps
aujourd'hui, l'analyse de l'environnement des formations et celui de l'emploi,
dans le cadre des représentations que l'apprenant se fait de son
avenir.
La représentation d'avenir des jeunes intègre
aujourd'hui, au Cameroun comme en Afrique, de plus en plus, des formations plus
vastes, des représentations plus complexes, dont l'une des variables
explicatives les plus importantes est l'ouverture progressive aux TIC. Cette
ouverture réduit les frontières des formations et de l'emploi,
tout en interpellant des ajustements au sein du conseil d'orientation scolaire
et professionnel camerounais. Pour s'adapter aux mutations incessantes de son
environnement professionnel, le conseiller d'orientation doit être non
seulement continuellement informé de ces mutations, mais
également outillé pour y faire face et être
compétitif. Toutes choses qui exigent d'incessants ajustements, par la
formation et l'auto formation. Ici aussi, les TIC apparaissent comme
fondamentaux (Bernaud, Di Fabio & Mpouki; Bibeau, 1996, 2004).
Le travail du conseiller d'orientation pour être
efficace, va donc requérir certains préalables :
- La possession de l'information
Le conseiller d'orientation doit avoir en sa possession un
répertoire efficace d'informations sur les formations scolaires et
professionnelles, susceptibles de lui permettre de remplir efficacement ses
missions de médiateur entre l'élève, la formation et
l'emploi.
- Le savoir informer
Il ne suffit pas seulement à l'orientation scolaire de
remplir les fonctions d'information, mais de les remplir avec efficacité
et efficience, puisque l'information fait partie des droits fondamentaux
à l'éducation. Ce que l'Onisep (2007) souligne avec une certaine
insistance : « le droit à l'information sur les enseignements
et les professions fait partie du droit à l'éducation. A ce
titre, l'information sur les métiers et les formations est une mission
à part entière de l'école. Il ne s'agit pas seulement de
dispenser une information, mais aussi de développer chez les
élèves la capacité à savoir s'informer sur leur
environnement. Cette démarche est nécessaire tant le sentiment de
sous information des jeunes et des familles, sur les métiers ou les
différents cursus, est récurrent. Alors quelles méthodes,
quelles stratégies
6
pédagogiques adopter pour transmettre efficacement
cette information ? » Le questionnement qui termine cette
déclaration suggère au plus haut point que les stratégies
pour y parvenir sont aussi larges qu'ouvertes, mais surtout, qu'il appartient
à l'école de trouver les réponses.
L'on peut déjà anticiper chez cet auteur le fait
que les stratégies qu'adoptent les établissements oscillent entre
deux orientations stratégiques : les programmes composés
d'interventions collectives (qui utilisent essentiellement les entretiens
individuels) et les programmes centrés sur l'auto-information.
La première orientation prend en compte le rôle
des contenus d'information alors que la seconde insiste sur «
l'autonomie de l'élève, d'un jeune acteur de son information
et de son orientation. » (Op. Cit.).
Concernant l'autonomisation des élèves, deux
voies d'importance sont à explorer : la recherche documentaire et les
TIC.
Une formation, quelle qu'elle soit, a vocation de
s'intégrer irrémédiablement dans le cadre d'une aspiration
professionnelle, dans la trajectoire d'une projection future, d'une perspective
professionnelle (Guichard & Huteau, 2005 ; Guichard & Huteau, 2007 ;
OCDE, 2002 ; Reuchlin, 1977). Ce qui induit dans le champ de l'orientation
scolaire, la nécessité de déborder le cadre d'un simple
droit de l'humain à l'éducation, pour s'orienter vers
La constitution d'un potentiel professionnel susceptible non
seulement de faire vivre, mais de déterminer tous les champs du besoin
tel que hiérarchisé par Maslow (1943), pour participer à
la réalisation de soi.
Une orientation professionnelle réussie, nous ne le
soulignerons jamais assez, doit au moins tenir compte des capacités
individuelles de l'apprenant, de sa perspective d'avenir et des demandes
objectives de l'environnement professionnel (Evola, 2005). Le conseiller
d'orientation doit être capable de discerner et de déceler le
talent de chaque apprenant. Généralement, l'intelligence des
apprenants est dévoilée par leurrs compétences scolaires.
La didactique moderne s'oriente vers la gratification et la reconnaissance des
champs d'excellence ou de compétence. Ceci contribue à valoriser
les domaines de savoirs particuliers de l'apprenant, quand même sa
performance globale est médiocre.
Au Cameroun, le système scolaire n'intègre pas
encore cette acception de la docimologie. Ce qui fait que les résultats
en général ne valorisent pas les compétences
particulières. Quelques fois, certains problèmes personnels et
familiaux peuvent justifier une mauvaise performance chez un apprenant qui par
ailleurs a du potentiel. Le conseil d'orientation doit pouvoir identifier
à chaque cas, ce qui justifie telle ou telle compétence de
l'apprenant.
7
Par ailleurs, la formation a de plus en plus une vocation
qualifiante. Ceci veut dire qu'elle dote les apprenants de savoir-faire qui
leur confèrent des compétences susceptibles de leur permettre de
se frayer une voie dans le monde de l'emploi. Le conseil scolaire doit donc
intégrer cette perspective dans ses interventions.
Enfin, la professionnalisation, qui consiste en la
capacitation de l'apprenant et son orientation vers
l'opérationnalité professionnelle, va orienter la formation et le
conseil d'orientation vers des besoins identifiés dans le marché
du travail. Ce qui, dans la conjoncture actuelle de l'emploi, est un atout
considérable.
La mondialisation progressive de l'emploi induit un voisinage
social de plus en plus inexorable. L'apprenant est de ce fait obligé de
se projeter dans son avenir professionnel. Il doit se situer au carrefour de la
mondialisation et se former pour être compétitif. L'école
dans son organisation, doit l'aider à cela. La modernité
technologique relative au domaine de la communication, a rapproché
divers pays du monde, qui tendent à constituer aujourd'hui un microcosme
social. Ainsi, l'apprenant se définit de plus en plus comme un citoyen
du monde. Son projet professionnel doit intégrer cette
réalité. La formation efficiente aujourd'hui est celle qui ouvre
les champs de l'emploi sinon dans tous les pays, du moins dans un large
répertoire de contextes. Car le voisinage social et la technocratie
récurrente uniformisent de plus en plus les champs professionnels dans
le monde. Le grand défi de l'heure pour chaque formation est de rendre
l'apprenant compétitif.
Dans la trajectoire de l'orientation scolaire, le conseiller
d'orientation trouve ainsi toute sa place, s'il est à même non
seulement d'orienter l'apprenant vers des formations capacitances, mais
également de booster l'autoformation, en aidant les apprenants à
en maîtriser les contraintes. La complexification du monde du travail qui
se transforme au jour le jour exige que le conseiller d'orientation de
même que l'apprenant, soient au courant de l'essentiel des mutations qui
surviennent dans les champs de la formation et de l'emploi. Ils pourront ainsi
répondre aux défis nouveaux qui se posent à l'orientation
scolaire et professionnelle.
Comme nous l'avons déjà fait remarquer dans les
préliminaires, les TIC offrent à cet égard une
réponse efficace à l'ouverture socioprofessionnelle et au besoin
d'autoformation, autant pour le conseiller d'orientaion que pour l'apprenant
(Ahearne & Schillewaert, 2000 ; Benraiss, Boujena & Tahssain, 2005 ;
Bibeau, 2004 ; Brynjolfsson & Yang, 1996; Commissariat
général du plan 2003 ; Conseil supérieur de
l'éducation 2000 ; Durpaire, 1997 ; Gervais 2000 ; Riverin-Simard &
Lévesque, 1998).
8
De manière spécifique, L'Afrique aujourd'hui,
à cause de la pauvreté ambiante et du sous-développement
prononcé, semble être peu préparée à faire
face aux défis actuels et sans cesse renouvelés de la
professionnalisation. Le conseil d'orientation tient peu ou prou de place dans
les séminaires de formation et de ré imprégnation, comme
cela tend à devenir la coutume dans les pays les plus avancés.
Ceci a pour conséquence le fait que le conseil d'orientation s'arrime
peu aux exigences de l'emploi : les méthodes de counseling scolaire et
professionnel n'étant pas toujours réadaptées en fonction
des exigences nouvelles. L'essentiel du conseil scolaire au Cameroun tient
strictement compte des notes de classe, pour orienter l'apprenant vers une
filière littéraire ou scientifique, dans le cas des lycées
et collèges d'enseignement général. L'ouverture aux champs
professionnels à l'intérieur du pays comme à
l'intérieur du continent est très difficile, du fait que les
conseillers d'orientations sont peu organisés en association,
réseaux ou autre groupe de pressions, tels que les syndicats. Ils n'ont
pas suffisamment et collectivement accès au GICAM (le Groupement Inter
patronal du Cameroun), qui regroupe l'essentiel des entreprises camerounaises,
pour connaître les besoins en qualification des personnels, en vue de
mieux orienter les élèves (surtout ceux en fin de formation
secondaire).
On peut légitimement affirmer, au regard de ce qui
précède, compte tenu de toutes les restrictions
socioprofessionnelles et socioéconomiques, que les TIC restent l'une des
meilleures voies pour le conseiller d'orientation, afin de réaliser son
arrimage aux besoins de formations professionnelles des élèves.
Comme le font remarquer Benraiss, Boujena et Tahssain (2005).
L'avènement des Technologies de l'Information et de la Communication
n'est pas sans effet sur l'environnement professionnel, puisque leur
intégration a induit de véritables mutations aussi bien dans le
champ de la professionnalisation que dans celui de la formation. De plus, les
TIC constituent une base de données informative irremplaçable.
L'appropriation des TIC est aujourd'hui pour l'élève comme pour
le conseiller, un portail irremplaçable pour choisir des options de
formation ou d'emploi. Voilà pourquoi l'OCDE (2002 : 3) affirme que :
« les TIC sont largement utilisées dans la prestation des
services d'information et d'orientation professionnelles. Cette utilisation
couvre une large gamme d'applications. Parmi les grandes tendances, on peut
citer une plus grande accessibilité et interactivité des TIC et
l'origine plus diffuse des ressources fondées sur ces technologies.
» Au regard de l'utilité accrue des TIC dans le domaine de
l'éducation en général et de l'orientation
socioprofessionnelle en particulier, l'auteur affirme que « Le TIC des
TIC dans l'orientation peut se décliner en trois variantes : un
instrument, une solution de rechange ou un agent de changement. »
9
Le fait aujourd'hui que les TIC soient partie
intégrante de l'environnement socioprofessionnel, notamment l'Internet
et l'intranet (qui offrent plusieurs possibilités d'orientation), les
met au rang d'instruments incontournables de la pratique professionnelle des
conseillers d'orientation.
Plusieurs produits d'aide à l'orientation s'abreuvent
largement à l'utilisation des technologies de l'information et de la
communication. Ce qui implique de la part des conseillers et des
élèves la nécessité d'un savoir sur leur
utilisation et leurs conditions d'utilisation. De plus, comme la situation
éducative, l'orientation scolaire implique de plus en plus un
répertoire élargi d'acteurs dont les parents et la
société globale. Les TIC peuvent être une plateforme
d'unification de ces acteurs.
Le concept d'éducation à l'orientation trouve de
plus en plus sa place dans le conseil d'orientation scolaire et se justifie du
besoin d'autoformation. Pour aider les apprenants à élargir
eux-mêmes leur répertoire de choix des formations, le conseiller
d'orientation doit pouvoir leur donner les informations nécessaires
à cet effet. Les TIC constituent une voie possible de l'autoformation
dans laquelle le conseiller d'orientation doit être capable de guider
l'apprenant.
De fait le concept d'éducation à l'orientation
s'organise autours de trois points saillants : la connaissance de soi, la
connaissance de l'environnement et la connaissance des formations. Ces trois
types de connaissance « recourent aux technologies de l'information et
de la communication [et] offrent des perspectives de développement de
pratiques d'autonomie qui intéressent à la fois les
décideurs et, en tout bien tout honneur, les éditeurs. Les
établissements de formation, sollicités
régulièrement, se trouvent devant une offre de produits aux
qualités inégales, destinées à
faciliter leur tâche d'orientation » (OCDE, 2002 : 3).
Internet, en l'occurrence, permet au conseiller d'orientation
de se tenir au courant de ce qui se passe ailleurs, en termes d'innovations
dans le champs du conseil d'orientation scolaire et professionnelle, afin de
modifier progressivement sa pratique, en lui offrant la connaissance des
exigences professionnelles les plus récentes, de même que celle
des nouveaux types de formations contemporaines à l'emploi. Puisque la
cybernétique est aujourd'hui la voie royale qui réalise le
voisinage social et l'inter territorialité, le conseiller d'orientation
doit intégrer dans sa profession, les perspectives ouvertes par la
mondialisation. Il peut et doit intégrer les formations qui se font en
dehors de son pays, de même que les opportunités professionnelles
d'ailleurs.
Puisqu'aujourd'hui l'essentiel des entreprises disposent d'un
site ou d'un portail web où s'expriment les besoins en formations et en
personnels, on peut affirmer sans crainte de se
10
tromper que les TIC constituent les outils par excellence du
conseil d'orientation, à l'heure de la post modernité.
1.2. Formulation du problème
Malgré la vulgarisation des TIC dans le monde, on ne
peut affirmer aujourd'hui qu'au Cameroun, elles constituent des outils de
travail dont se sont appropriés les conseillers d'orientation. Plusieurs
faits évidents semblent expliquer cet ordre de choses :
· Une faible rémunération
professionnelle
La faible rémunération professionnelle
apparaît comme le principal frein dans l'appropriation des TIC chez les
conseillers d'orientation au Cameroun. Ceci est dû entre autre, à
la récession économique et la conjoncture économique qui
ont entraîné au Cameroun une baisse drastique des salaires, ayant
amputé les fonctionnaires d'une partie importante de leurs revenus
· L'existence ou l'insuffisante distribution des
TIC dans les établissements
scolaires ou dans les lieux de travail des conseillers
d'orientation.
Jusqu'à présent au Cameroun, tous les
établissements scolaires ne sont pas encore équipés
d'ordinateurs, encore moins de connexion Internet. Ceux qui en disposent n'en
ont pas à suffisance pour satisfaire à la fois les apprenants,
les enseignants et les conseillers d'orientation. Généralement
donc, les conseillers d'orientation ne vont sur Internet que pour leurs besoins
personnels, qui bien souvent, se limitent aux correspondances.
· Le peu d'accessibilité des outils
informatique et d'Internet
C'est une conséquence de l'insuffisance des revenus
des conseiller d'orientation (CO). De ce fait, très peu de CO disposent
d'un ordinateur à la maison ou d'un accès Internet.
Plusieurs conséquences majeures sont à titrer de
toutes ces observations :
- Les conseillers d'orientation ne maîtrisent pas toujours
l'usage des TIC ;
- Les conseillers d'orientation ne sont pas toujours au
courant des nombreuses mutations académiques et professionnelles qui
surviennent ;
- Les conseillers d'orientation sont souvent en retard sur
les élèves par rapport à l'information
socioprofessionnelle, surtout quand ceux-ci appartiennent à des familles
nanties.
Puisque l'acception : ouverture aux TIC et performance
professionnelle des CO nous intéresse particulièrement, nous nous
proposons de mener notre recherche dans les lycées d'enseignement
secondaire. Les considérations ci-dessus évoquées ont
conduit à la formulation de la question de recherche suivante :
11
1.3. Question de recherche (QR)
QR : « L'ouverture des conseillers
d'orientation aux TIC influence-t-elle leur performance professionnelle dans
les lycées de Yaoundé ? »
Cette question de recherche, en interrogeant l'importance de
l'ouverture aux TIC dans la performance professionnelle des conseillers
d'orientation dans les lycées visités, se fonde sur
l'extrême richesse en informations et formations véhiculées
par les TIC. Cette question de recherche postule tacitement que
l'intégration TIC dans l'exercice de la profession de conseiller
d'orientation est sinon irremplaçable, du moins indispensable.
1.4. But de la recherche
Le but de la recherche se confond avec l'objectif global.
1.5. Objectifs de la recherche
Nous déclinons nos objectifs en un objectif global et
quatre objectifs spécifiques
1.5.1. L'objectif global
« Mettre en évidence la relation entre le niveau
d'ouverture au TIC chez les conseillers
d'orientation et leurs performances professionnelles, en
précisant les modalités. »
1.5.2. Les objectifs spécifiques
· Objectif spécifique n°1
« Faire une observation du niveau d'ouverture des
élèves et des conseillers d'orientation aux TIC dans quatre
lycées de la ville de Yaoundé au Cameroun. »
· Objectif spécifique n°2
« Démontrer que l'ouverture des conseiller
d'orientation aux TIC permet de mieux répondre aux perspectives d'avenir
des jeunes. »
· Objectif spécifique n°3
« Mettre en évidence l'importance de
l'ouverture aux TIC dans la performance du travail de CO au Cameroun.
»
· Objectif spécifique n°4
« Mettre en évidence la plus value des TIC dans
l'autoformation et le recyclage des CO. » 1.6.
Formulation des hypothèses et des variables
Il s'agit ici de la présentation des
différentes hypothèses de recherche, leurs variables,
modalités et indicateurs, de manière à circonscrire nos
hypothèses dans un processus de co-construction à partir du but
visé et des objectifs dégagés.
· 12
L'hypothèse générale
(HG)
La recherche présente une hypothèse
générale:
HG : « L'ouverture aux TIC dans les
Lycée du Cameroun influence la performance (l'efficacité et
l'efficience) du Conseiller d'orientation. »
Cette hypothèse postule que plus les CO sont ouverts
aux TIC, mieux, ils répondent aux besoins de formation et d'emploi des
apprenants. Deux raisons évidentes sont à souligner ici, à
l'appui de cette affirmation anticipée : la disponibilité de
connaissance sans cesse renouvelées sur Internet et le fait que toutes
les écoles de référence, toutes les entreprises de renom,
communiquent sur les besoins et leurs opportunités à travers
leurs sites respectifs. Le monde virtuel devient donc une source
inépuisable d'informations et de formations pour le conseiller
d'orientation.
· Hypothèses de recherche (HR)
Elles sont au nombre de cinq et constituent une tentative de
réponses provisoires aux préoccupations de la recherche.
HR1 : « L'ouverture actuelle des CO
des lycées de Yaoundé aux TIC est très limitée, en
raison du peu d'accessibilité desdites technologies. »
L'environnement socioéconomique au Cameroun semble
encore peu propice à l'utilisation maximale des TIC dans les
lycées et Collèges. Peu de lycées et collèges en
possèdent. Parmi ceux rares qui en possèdent, ces outils ne sont
ni suffisamment disponibles, ni suffisamment nombreux pour couvrir la masse des
utilisateurs. Les salles de conseils d'orientation ne sont
généralement pas équipées d'outils informatiques.
Les conseillers d'orientation se dirigent donc souvent vers des
cybercafés, encore relativement couteux. Peu d'entre eux disposent d'un
ordinateur chez eux. Très peu d'entre eux disposent également
d'une connexion Internet à domicile. Une situation qui ne peut
qu'infléchir leur ouverture aux TIC.
HR2 : « L'utilisation des TIC par
les CO permet de mieux répondre aux besoins d'orientation des
élèves dans un monde en pleine globalisation. »
Les nouvelles options du conseil d'orientation au Cameroun,
rencontrant de plus en plus celles des pays occidentaux, sont désormais
orientées vers les formations qualifiantes et la demande
professionnelle. L'orientation scolaire tient donc de plus en plus compte de
plusieurs facteurs, dont au moins : les capacités des apprenants, la
disponibilité des formations/emplois et les besoins des apprenants,
fondés sur leurs perspective d'avenir. L'hypothèse postule que le
conseil d'orientation qui s'appui sur les TIC permet de mieux répondre
à ces besoins (formation/emploi/ambitions des apprenants).
13
HR3 : « L'ouverture des CO aux TIC
influence l'efficacité de leurs interventions. »
Toute profession repose sur l'efficacité et
l'efficience. Ces deux termes résument les acceptions données
à la notion de « performance » dans cette étude.
L'efficacité est la capacité avec laquelle on
remplit une fonction. Elle est liée aux moyens. Elle permet de mettre en
évidence la fonction qu'ont les moyens utilisés de parvenir aux
fins escomptées.
Cette étude d'orientation surtout qualitative, va
observer l'efficacité au travers la satisfaction exprimée par les
apprenants.
HR4 : « L'ouverture des CO aux TIC
influence l'efficience de leurs interventions. »
L'efficience est liée à l'issue d'une
intervention. Elle traduit les bénéfices que l'on peut tirer
d'une intervention.
La quatrième hypothèse de recherche porte sur
l'efficience du conseil scolaire, favorisée par l'intégration des
TIC. L'efficience ici fait plus recours aux résultats à court,
moyen et long termes.
Puisque cette étude ne peut mesurer le long et le
moyen termes, l'efficience sera observée sur le court terme, à
travers la satisfaction exprimée par les conseiller d'orientation et les
apprenants sur les bénéfices d'un travail qui s'ouvre sur
l'interactivité des TIC, fondée sur le sentiment que le travail
accompli avec l'apport des TIC rencontre au moins les besoins de formations,
les besoins du monde professionnel actuel et les ambitions des apprenants (en
particulier leur besoins).
HR5 : « L'ouverture aux TIC permet
l'autoformation et le recyclage des CO en palliant les carences
éventuelles de formation. »
L'un des plus grands bénéfices attachés
à l'utilisation des TIC est l'autoformation. Les TIC mettent en effet
à la disposition des utilisateurs des espaces de formation,
d'autoformation et de recyclages divers. Leur utilisation peut donc être
pour les conseillers d'orientations au Cameroun, compte tenu du peu
d'opportunités qui leur sont offertes de participer à des
séminaires, conférences et formations sur l'évolution de
l'orientation scolaire, de se mettre constamment à niveau.
1.6. Intérêts de la recherche
Une étude comme celle-ci, qui se propose de mettre en
évidence, au Cameroun, l'intérêt de l'intégration
des TIC dans l'orientation scolaire présente plusieurs
intérêts, au plan didactique, pédagogique, taxonomique et
docimologique :
· 14
Au plan didactique
L'on peut souligner la place de l'autoformation induite par
les TIC, aussi Bien pour le conseiller d'orientation que pour
l'élève. En effet, la nécessité de l'autoformation
est soulignée avec force en ce siècle de
célérité dans tous les domaines de la vie intellectuelle
et professionnelle. L'autoformation apparaît comme un levier important
pour l'auto efficacité dans les domaines scolaires et professionnels.
Les TIC constituent des espaces d'enseignement et de formation en temps
réel, qui garantissent une didactique efficace à tous les
secteurs de la situation pédagogique.
· Au plan pédagogique
La nécessité d'une intégration des TIC
dans la formation et le conseil d'orientation implique nécessairement
des remaniements pédagogiques qui doivent intégrer cette nouvelle
donne. Etant donné les exigences de l'autoformation par les TIC, les
conseillers d'orientation doivent non seulement encourager les
élèves à s'orienter vers les TIC, mais ils doivent
également guider leur aventure virtuelle et s'assurer de
l'intégration des connaissances efficaces, afin que les TIC ne
constituent pas pour les élèves des outils inutiles
· Au plan de la taxonomie
La complexité des processus mentaux et des
tâches induite par l'utilisation des TIC implique également la
hiérarchisation des objectifs : quel site/portail, faut-il utiliser,
comment l'utiliser ? Ceci doit orienter une taxonomie rigoureuse et
efficace.
· Au plan de la docimologie
L'intégration des TIC induit une modification du
système d'évaluation qui doit intégrer la dimension de
l'autoformation.
1.7. Délimitation et type de la recherche
Ainsi présentée, la recherche que nous menons
sera nécessairement délimitée au triple plan
théorique, méthodologique et conceptuel.
· Au plan théorique
La recherche aura recours à un cadre de
référence portant sur le conseil d'orientation dans ses
différents aspects sociologiques, psychologiques, économiques et
pédagogiques, organisés autours de la principale théorie
que nous allons développer : la théorie de la perspective
d'avenir de Nutin qui s'intègre dans « l'école des
représentations d'avenir ».
· Au plan méthodologique
La recherche sera guidée par la nature/type
d'instruments utilisés. Une méthodologie d'échantillonnage
non probabiliste sera appliquée, fondé sur le choix
raisonné de quotas.
15
Chapitre 2 : Approche notionnelle et revue de la
littérature
2.1. Approche notionnelle
L'approche notionnelle s'oriente vers la définition
des termes techniques dont l'éclairage entre dans la
compréhension de ce travail. Les termes techniques pertinents à
définir seront présentés dans leurs acceptions les plus
couramment utilisées dans les sciences de l'éducation, avec une
préférence pour les dimensions applicables à ce
travail.
2.1.1. L'orientation scolaire
L'orientation scolaire est en même temps une discipline
et une pédagogie, visant à baliser et à canaliser les
compétences des apprenants et leur aspiration vers un avenir
socioprofessionnel. L'orientation scolaire dans ce sens, tient en même
temps compte des possibilités individuelles et des besoins collectifs
relatifs à l'emploi et à la formation professionnelle. Ainsi
approchée, l'orientation se situe à l'articulation de
l'éducation, de la pédagogie, de la taxonomie et de la
didactique. Elle suppose en même temps une gestion de l'information sur
les formations et sur les débouchés, fonde leur mise en
application dans le cadre des singularités. Ainsi, l'orientation
scolaire met à contribution la motivation des apprenants dans la
perspective de la réalisation de leurs projets professionnels. Certains
auteurs insistent sur la place primordiale de l'information scolaire
définie comme « l'information sur les métiers et les
études, mais aussi le choix de diriger un élève vers
l'enseignement professionnel, le faire redoubler, lui suggérer telle ou
telle option dans l'enseignement technique ou général. Au sortir
de l'enseignement secondaire, en fonction de l'orientation, des portes seront
ouvertes et d'autres parfois définitivement fermées »
Seron (2007 : 5). En tout état de cause, nous retiendrons l'acception
qui fait de l'orientation scolaire une discipline ou une spécialisation
qui s'occupe de former et de préparer les individus aux choix
socioprofessionnels, en intégrant des ressources multiples, subjectives
et objectivables. 2.1.2. L'éducation
Le terme éducation, malgré sa proximité
évidente de la vie contemporaine, est paradoxalement assez difficile
à définir. Comme le terme pédagogie, celui
d'éducation est essentiellement plurivoque, tant il est vrai qu'il
s'applique à des situations diverses et complexes. C'est ce à
quoi convient Hubert (1970 : 1) quand il écrit: « rien n'est
plus simple, semble-t-il, de définir les mots éducation,
pédagogie. Pourtant dès les premiers pas, les difficultés
surgissent, et de la définition que nous adopterons, dépendra
peut-être toute
16
l'orientation de notre étude. » Il
apparaît donc ici que le terme éducation prête à
plusieurs significations, en fonction des contextes et des centres
d'intérêt. Il serait oiseux de prétendre suivre ici toutes
les acceptions qu'aura pris au cours du temps le terme éducation. Nous
n'en explorerons que quelques unes.
De manière générale, le terme
éducation désigne une action que l'adulte exerce sur l'enfant, en
vue d'orienter ou d'infléchir son comportement. Le terme
éducation peut s'appliquer à une action formelle et
académique, ou à une action informelle individuelle ou sociale.
Très souvent, on parle d'éducation familiale, d'éducation
sociale, d'éducation académique, etc., pour signifier que
l'éducation intègre différents cadres, dimensions et
acteurs.
L'éducation apparaît nécessairement comme
une action exercée par différents acteurs, visant la formation
totale de l'homme. C'est ce qui a été souligné par
Piéron (1969), qui définit l'éducation comme «
l'ensemble des actions et influences exercées volontairement par un
être humain, en principe par un adulte sur un jeune et orienté
vers un but qui consiste en la formation dans l'être jeune des
dispositions de toutes espèces correspondant aux fins auxquels parvenu
à la maturité, il est destinée. » Dans l'optique
d'une telle définition de l'éducation, on peut comprendre que le
conseil scolaire, fait partie intégrante de l'action éducative,
puisqu'il constitue en même temps une action de formation et oriente les
individus vers des fins à caractère socioprofessionnel. C'est
dans ce sens que Bloch et al. (1997 : 413) définissent
l'éducation comme « action qui vise à développer
les potentialités d'un individu qui sont valorisées par le groupe
social auquel il participe. »
L'éducation vise par conséquent une action
formative qui prend racine dans la société et le corps social,
pour se continuer dans les systèmes formalisés/formels. Dans ce
sens, l'éducation constitue, selon Littré, un processus où
l'action de plusieurs acteurs convergent. C'est en définitive l' «
action d'élever un enfant, un jeune homme, ensemble des habitudes
intellectuelles ou manuelles qui s'acquièrent, et ensemble des
qualités morales qui se développent ».
De l'ensemble de ces définitions, nous retiendrons que
l'éducation constitue une action de transmission de l'héritage
social et intellectuel, qui a également en filigrane un idéal
moral. C'est cette acception de l'éducation qui place l'orientation
scolaire au centre des préoccupations éducatives.
2.1.3. La pédagogie
Comme déjà souligné, le terme
pédagogie semble familier. Mais sa définition ne coule pas de
source. De Claparède à Dewey, en passant par Decroly et les
théoriciens de
17
l'Education Nouvelle, la pédagogie a pris plusieurs
sens. Certains auteurs l'on tantôt abordé comme un art,
tantôt comme une science, tantôt une technique, tantôt comme
une philosophie. Bien souvent elle est comprise comme l'un ou plusieurs de ces
éléments.
Art d'enseigner, technique de transmission de la
connaissance, science de l'enseignement, philosophie de l'éducation,
toutes les approches ont été exploitées pour donner un
sens à la pédagogie que Bloch et al. (Op. Cit.) voient comme une
« méthode des pratiques éducatives ; science de
l'éducation ». Ces auteurs, dans cette approche, insistent sur
le fait que « la pédagogie désigne plus aujourd'hui
qu'une méthodologie des pratiques d'éducation » tant il
est vrai que la situation pédagogique s'est complexifiée et
intègre désormais des dimensions affectives et des dimensions
inconscientes. La pédagogie utilise non seulement les techniques de
transmission du savoir, mais également la dynamique de groupe et les
situations transférentielles décrites par Freud. C'est en tenant
compte de la complexité de la situation pédagogique que Hubert
(1970 : 1) déclare que « la pédagogie a pour objet
d'élaborer une doctrine de l'éducation, à la fois
théorique et pratique comme doctrine de la moralité dont elle est
le prolongement et qui n'est exclusivement ni une science, ni une technique, ni
une philosophie, ni un art, mais tout cela ensemble et ordonné selon des
articulations logiques ». On peut donc dire ici sans risque de se
tromper que l'orientation scolaire participe de la situation pédagogique
dans la mesure où elle s'oriente vers la formation et l'information.
Avec l'évolution des sciences et la complexification des
apprentissages, plusieurs modèles et procédés
pédagogiques sont nées, avec des niveaux variables de pertinence
et d'efficacité. Ce qui a conduit à leur étude et à
leur applicabilité, faisant émerger la didactique. 2.1.4.
La didactique
Bien souvent, des confusions sont faites entre la didactique
« science qui étudie les pratiques et les méthodes de la
pédagogie » (Bloch et al. Op. Cit.) et la pédagogie, la
science qui traite des procédés de transmission de la
connaissance. Cette confusion entre didactique et pédagogie a
été introduite d'ailleurs dès les débuts de l'Ecole
Nouvelle. Dans l'ouvrage de Comenius, La Grande Didactique, le terme
didactique est utilisé comme synonyme de pédagogie. Cependant,
l'évolution de la pédagogie et la pratique pédagogique ont
permis de distinguer le contenu des deux termes dont la distinction est
capitale aujourd'hui en spécialisation (Brousseau, 1998 ; Chevallard,
1985 ; Delacôte, 1996). Le rapport direct entre didactique et
étude des pratiques et méthodes est donné par
l'Encyclopédie libre Wikipédia selon lequel « la
didactique est l'étude des questions posées par l'enseignement et
l'acquisition des connaissances dans les différentes disciplines
scolaires ». Selon cette
18
encyclopédie en ligne, la didactique se distingue de la
pédagogie « par le rôle central des contenus
disciplinaires et par sa dimension épistémologique. »
On peut donc dire que la didactique se pose comme une science qui a pour objet
la pédagogie. Elle est science de la pédagogie comme
l'épistémologie est science des sciences. Elle permet à
cet égard l'étude des systèmes pédagogiques et leur
classification, pour constituer une sorte de taxonomie des approches
pédagogiques.
2.2. Revue de la littérature
La revue de littérature portera sur l'orientation
socioprofessionnelle et l'usage progressif qui y est fait des technologies de
l'information et de la communication, autant par les éducateurs que par
les apprenants
2.2.1. L'orientation socioprofessionnelle
L'orientation scolaire aujourd'hui, est une
réalité inséparable de l'école. On l'instaure de
plus en plus tôt dans les cursus scolaires. Cette précocité
s'explique à différents niveaux, par la professionnalisation de
l'orientation scolaire et par la demande de plus en plus précise des
spécialisations dans les filières professionnelles, en fonction
des exigences des milieux professionnels. Puisque dans la plupart des
systèmes éducatifs les élèves sont concernés
par l'orientation scolaire dès les débuts de leur scolarisation,
l'orientation scolaire doit s'adapter à cette réalité. Ce
besoin d'orientation va s'accroître de plus en plus pour trouver son pic
à l'adolescence, tranche d'âge où l'élève
fait face à des mutations et à des crises identitaires.
L'orientation scolaire va s'articuler à ce niveau- comme d'ailleurs
à tous les niveaux de l'orientation scolaire, mais avec moins d'urgence
-, au carrefour de la pédagogie, de la psychologie, de la sociologie et
de l'économie, pour répondre au besoin d'identification et
d'accomplissement du jeune. Au Cameroun, surtout dans les lycées
d'enseignement général, les adolescents se trouvent
inévitablement confrontés au choix des filières, à
partir de la classe troisième, qui auront une incidence immédiate
sur son orientation universitaire et sur son choix professionnel.
· L'orientation scolaire et la crise
identitaire
Dans son ouvrage intitulé : Le sens de
l'orientation : une approche clinque de l'orientation scolaire et
professionnelle, Baudouin (2007) pose le problème psycho clinique
inhérent à toute orientation socioprofessionnelle visant les
adolescents. Il montre en l'occurrence comment en France, l'orientation
scolaire, devient imposante à partir de quinze ans. Non seulement le
choix d'un métier ou d'une formation devient obligatoire à cet
age, l'adolescent est confronté à la crise identitaire. Pour
l'auteur, le fait que l'adolescent se trouve
19
confronté à des choix qui orienteront sa vie
future à un moment de sa vie où il se cherche des repères
à différents niveaux de sa personnalité sociale et
individuelle, impose la prise en considération d'éléments
cliniques intégrant le counseling au conseil d'orientation. Ainsi, les
difficultés de choisir une orientation scolaire sous-tendues par des
choix identificatoires difficiles à cette période
charnière de la vie de l'adolescent, doivent être abordées
concomitamment à la crise d'adolescence. En faisant
référence à la psychanalyse et à d'autres travaux
de spécialiste de l'adolescence, l'auteur souligne l'importance des
références inconscientes qui déterminent les choix
à l'adolescence. Des interrogations saillantes sur les
déterminismes psychologiques et socioculturelles amènent l'auteur
à interpeller l'orientation scolaire sur les choix et la liberté
de choisir qui sont posés avec pertinence par l'adolescence. L'auteur
souligne également ici la responsabilité des parents, des
spécialistes du conseil et des pédagogues, en vue d'amener les
adolescents à une plus grande lisibilité des choix qui tiennent
compte des valeurs réelles de l'apprenant, de ses potentialités
mais aussi de ses fantasmes et de son imaginaire.
· Les bases socioéducatives de l'orientation
socio professionnelle
Publiée en 2007, sous le titre : Activité
d'orientation et développement des métiers,
la revue Education permanente, dans son numéro 17,
s'est appesantie sur les bases socioéducatives de l'orientation. Ce
thème y est abordé sur divers plans, à partir de
situations diverses : l'école, la validation des acquis et les bilans de
compétences. Cette revue montre comment les ressources multiples entrent
en synergie pour servir l'orientation scolaire. Les articles qui y sont
présentés sont issus d'une collaboration entre des professionnels
de l'orientation scolaire et des chercheurs sur divers domaines de
l'éducation. Ces différents spécialistes, conseillers
d'orientation, psychologues, formateurs associés au travail de
validation des acquis, s'interrogent sur les récents
développements qui sont survenus dans l'exercice de l'orientation et
soulignent l'importance de la situation pédagogique sur l'orientation
socioprofessionnelle. L'orientation scolaire n'est plus l'apanage des seuls
membres du corps éducatif formel, ou des conseillers
spécialisés, mais utilise toutes les ressources
socioéducatives pour répondre à sa vocation.
Diverses problématiques sont abordées dans
cette revue, qui vont de la didactique de l'information sur les métiers,
« à l'activité et aux conditions de son
développement, dans les situations de travail ordinaires et dans les
périodes de transition inhérentes au travail d'orientation.
»
· 20
Orientation et genre
La question du genre occupe une place importante dans la
littérature publiée sur l'orientation scolaire. En effet, il a
été remarqué concernant le genre que les filles et les
garçons n'ont pas toujours les mêmes préférences
pour les formations universitaires et pour les métiers. Seron (2007 : 1)
note qu' « alors que les bancs des auditoires de psychologie sont
remplis de jeunes femmes, ceux de sciences appliquées grouillent de
garçons. Dans les Hautes Ecoles, les filles représentent plus de
75% des étudiants dans le secteur paramédical, et seulement 10 %
des élèves du secteur technique. Bien des influences expliquent
ces écarts et la persistance d'une ségrégation scolaire
puis professionnelle, mais certaines sont spécifiques à
l'orientation scolaire. » L'orientation scolaire encore aujourd'hui,
se heurte donc à des préjugés socioculturels relatifs au
statut de l'homme et de la femme, à la représentation du jeu de
rôle et à la configuration sociale des rapports sociaux de sexe.
Ainsi, en Afrique comme en Occident, persistent encore, quoique qu'en
proportion dissymétrique, la représentation du métier et
de la formation de la fille en rapport avec le ménage ou la famille
(Alaluf, Imatouchan, Marage, Pahaut, Sanvura, Valkeneers &
Vanheerswynghels, 2003 ; Ernst, 2003 ; Gottfredson & Lapan, 1997 ; Morgan,
2001 ; Zeldin & Pajares 2000). L'on a notamment souligné que les
filles choisissent généralement volontiers les filières
à orientation moins prestigieuse et moins technique que les
garçons. Ceci se soutient toujours des préjugés sociaux
qui entourent encore l'orientation professionnelle, malgré les
avancées majeure enregistrées dans la promotion de
l'égalité des genres.
Il a été enregistré quelques facteurs de
causalité qui se repartissent entre les préjugés de genre
dans le système d'orientation, les représentations sociales du
genre et le sentiment d'efficacité personnelle : « à
côté des influences directes des orienteurs, deux autres
phénomènes, que nous avons déjà abordés par
ailleurs, jouent sur les choix que posent les adolescentes : le manque de
confiance en leurs capacités et la représentation très
masculine du métier d'informaticien. Dans les domaines scientifiques et
technologiques, les filles ont des niveaux d'efficacité personnelle
inférieurs aux garçons, et ce, en dépit de
résultats scolaires parfois supérieurs. » Seron (2007 :
Op. Cit.). Les filles auraient plus d'attrait pour les filières
littéraires, les sciences humaines et sociales, et s'orienteraient peu
dans les filières techniques et scientifiques. Gottfredson et Lapan
(1997) identifient trois critères qui orientent le champ de
carrières possibles : la compétence perçue, le prestige de
la profession et la compatibilité au genre. Les étudiants qui
sont confrontés aux problèmes de l'orientation se
réfèrent souvent à ces trois critères pour
éliminer les choix qui sont incompatibles.
· 21
Orientation et information
Plusieurs travaux ont été effectués dans
le domaine de l'orientation scolaire en rapport avec l'information. Au fond,
tout le métier de conseiller d'orientation se fonde sur la notion
d'information. Certains auteurs (Ernst, 2003 ; Gottfredson & Lapan, 1997
; Morgan, 2001 ; Zeldin & Pajares 2000)
insistent sur le rôle de l'information dans l'orientation scolaire et
socioprofessionnelle. A l'heure de la mondialisation de l'information, le monde
scolaire et professionnel est extrêmement mouvant et dynamique. Les
domaines de compétences et de formations évoluent à une
vitesse vertigineuse. Il apparaît donc crucial pour les apprenants et
pour les professionnels de l'orientation d'être informés de
l'essentiel de ces mutations.
2.2.2. La place des TIC dans l'orientation scolaire et
professionnelle
L'éducation en général et la
pédagogie en particulier - et par ricochet l'orientation scolaire -,
sont des disciplines qui requièrent des ressources multiples pour
répondre à leurs objets. Puisque ces disciplines sont à
l'articulation des productions matérielles et intellectuelles, ils sont
la charnière des acquisitions, des qualifications et compétences
aussi bien des apprenants que des éducateurs, les professionnels de
l'orientation en particulier.
Les défis de la pédagogie comme ceux de la
l'orientation scolaire, à cause de leur importance incommensurable pour
le développement, la formation de l'homme et l'émancipation des
sociétés, se fondent sur des enrichissements divers,
multisectoriels et sur des références à des ressources
multiples. Trois points importants sont à souligner qui illustrent le
besoin de pourvoir ces disciplines en ressources diverses, pour renforcer leur
efficacité opérationnelle :
· L'articulation de la pédagogie à la
formation totale de l'homme et à l'autonomie de sa
pensée
Toute science en général doit participer
à la formation totale de l'homme, de manière à le doter
d'outils indispensables à son émancipation. Cette formation
requiert des ressources pédagogiques enrichies de différentes
sources, pour permettre à l'apprenant comme à l'enseignant et au
conseiller d'orientation, de parvenir à une autonomie de la
pensée et, surtout, à une autodétermination. Cette
autodétermination trouve sa concrétisation dans l'accomplissement
socioprofessionnel que l'orientation a pour rôle de préparer et
d'enrichir, notamment, en favorisant l'auto apprentissage et la prise de
conscience de soi et de des capacités personnelles (Zeldin, &
Pajares, 2000 ; Brynjolfsson & Yang 1996).
·
22
L'articulation de la pédagogie à la
connaissance et à la maîtrise de la nature La
pédagogie comme science de la transmission de la connaissance est
charnière à toute acquisition intellectuelle qui permet à
l'homme de maîtriser le monde et de pouvoir s'y adapter. Ainsi,
l'orientation scolaire si elle est efficace, permet l'émancipation des
connaissances et des potentialités à leur plus haut niveau de
rentabilité (Education permanent, 2007 ; Durpaire, 1997).
· Articulation au développement humain,
social et économique
La pédagogie est enfin, à l'articulation de
tout développement humain et sociétal. Elle utilise à cet
effet le conseil scolaire pour la formation des métiers et
l'éclosion des capacités en favorisant l'expression du talent et
l'exploration des ressources intellectuels des apprenants (Guichard &
Huteau, 2007). La pédagogie est envisagée ici comme un art qui
porte et oriente le conseil d'orientation.
Cette triple articulation de la pédagogie à
l'orientation, induit de manière inévitable, une
démultiplication de références et de ressources qui ont
été diversement utilisées au fil des siècles et du
développement de la pensée humaine.
2.2.3. La contribution des multimédias et TIC
à l'essor de la pédagogie contemporaine
Avec la révolution pédagogique introduite par
l'Ecole Nouvelle, un nouveau paradigme pédagogique a été
mis en place, intégrant l'apprenant dans la situation
pédagogique, comme ressource. Cependant, les connaissances
technologiques de l'époque ne permettaient pas d'intégrer dans la
situation pédagogique, des ressources nouvelles, comme celles que l'on
connaît aujourd'hui dans le domaine du multimédia ou plus
généralement des TIC.
Le moins que l'on puisse dire est que le
20ème siècle a été le siècle du
développement technologique et de la mise à contribution des
technologies de la communication et de l'information dans les champs de la
pédagogie. Ce qui l'a enrichi beaucoup enrichie. Progressivement, avec
le développement des ressources technologiques, la pédagogie
s'est enrichie de ressources nouvelles. L'avènement de l'écran
cathodique et de la cinématographie a permis d'introduire de nouvelles
ressources visuelles importantes en pédagogie. Par le moyen des films
documentaires, des films éducatifs, des projections sur diapositives, la
pédagogie est devenue une science de proximité. La
découverte de l'outil informatique, et surtout, son application à
l'Internet et à l'Intranet ont complètement
révolutionné le champ de la pédagogie de l'orientation
scolaire. Aujourd'hui, l'école formelle ne constitue qu'une interface de
la réalité pédagogique plus que jamais dynamique. Les
apprentissages à distance
23
se sont de plus en plus multipliés, jusqu'à
atteindre le domaine universitaire. Le choix des formations et des
carrières passe largement aujourd'hui dans les champs du
numérique au travers des TIC (Bibeau, 1996 ; 2003 ; Brynjolfsson &
Yang, 1996).
Cet ensemble de faits a été à l'origine
de la préoccupation majeure qui nous a permis de fonder notre sujet de
recherche. Au vue de cette intégration progressive des TIC dans
l'éducation, la formation et l'emploi, où se place l'orientation
scolaire au Cameroun ? En posant cette question, nous nous situons dans la
nécessité actuelle de l'ouverture de tout le système
éducatif aux TIC, et spécialement, celui de l'orientation
scolaire. En effet, l'ouverture aux TIC constitue en même temps un
apport, un enrichissement et un défi pour le conseiller d'orientation
dans un contexte de sous-développement qui est celui du Cameroun,
où la documentation devenue de plus en plus hors de portée, est
d'ailleurs loin de répondre aux besoins. Ceci est encore plus vrai dans
un monde où la connaissance évolue à une vitesse
vertigineuse, au même titre que les ressources informatiques, dont les
champs de maîtrise et de culture doivent être sans cesse
actualisés, si l'on veut répondre à la vocation de
l'orientation scolaire moderne.
Plusieurs travaux publiés dans ce domaine soulignent
l'importance des TIC dans l'orientation scolaire et professionnelle.
Les technologies de l'information et de la communication
(TIC) qui ont progressivement envahi le champ de l'orientation scolaire,
sont aujourd'hui incontournables (Conseil supérieur de
l'éducation, 2000 ; Matmati, 2001). Trois dimensions principales ont
été identifies : l'observation, l'analyse des flux et le suivi
individualisé des élèves ; la documentation et la mise
à disposition de l'information ; l'aide personnalisée à la
connaissance de soi, aux choix et à la décision, utilisant des
logiciels à caractère interactif et/ou psychologique.
Le concept d'éducation à l'orientation a ainsi
été mis en exergue, pour signifier trois axes de connaissance :
la connaissance de soi, la connaissance de l'environnement
socioéconomique et la connaissance des formations. La mise en oeuvre du
concept d'éducation à l'orientation a abouti aujourd'hui,
inexorablement, à la mise à contribution des TIC dans l'auto
information et dans l'autonomisation des apprentissages.
Il faut cependant noter que malgré l'importance accrue
des TIC dans le champ de l'orientation scolaire, un certain nombre de
difficultés s'opposent encore à leur intégration dans le
champ de la pédagogie en général. Pour Larose, Grenon et
Palm (2004 : 114), « Les obstacles à une mise en oeuvre plus
efficace, plus diversifiée et surtout mieux intégrée des
TIC en enseignement sont nombreux. Outre ceux qui relèvent des contenus
et de la cohérence
24
de la formation initiale ou continue qui leur est offerte,
les praticiennes et les praticiens sont confrontés à plusieurs
irritants environnementaux qui à la fois réduisent la
probabilité qu'ils utilisent plus et mieux ces ressources et qu'ils en
diversifient le profil d'intégration. Qu'il s'agisse de la
disponibilité des équipements, de leur qualité [...] de
celles des ressources humaines qualifiées ou compétentes qui sont
rapidement accessibles pour la praticienne ou le praticien, nos données
confirment la réalité de ces obstacles. ». Des auteurs
(Bibeau, 2004 ; Dufort et Bibeau, 2003 ; Gervais, 2000 ; Danvoye, 2002) ont
analysé ces difficultés. On peut globalement les classer en cinq
catégories:
· Les difficultés
économiques
Ces difficultés sont notamment liées au
financement des TIC, à l'acquisition de certaines applications et
contenus « qui entraînent des coûts récurrents pour
les commissions scolaires », au coût des abonnements annuels
à des périodiques ou à des vidéos en ligne,
à l'accès aux services d'animation pédagogique en ligne.
On peut également inclure dans cette rubrique le développement et
la mise à jour de banques de ressources numérique - qui est
également très coûteuse en temps et en personnels.
· L'indexation normalisée et la diffusion
des ressources numériques
Selon (Gervais, 2000) « Les enseignants et les
élèves éprouvent de grandes difficultés à
trouver l'information sur les contenus disponibles dans Internet.
L'appropriation par ceux-ci de matériel pédagogique et didactique
complémentaire en soutien aux apprentissages des élèves et
en complément aux ressources imprimées (manuels scolaires
notamment) semble toujours difficile même si les technologies sont
disponibles à l'école depuis le milieu des années
quatre-vingts. »
Au Cameroun, encore aujourd'hui, l'on n'a même pas
à disposition dans les universités, les ressources
numériques et les technologies de l'information et de la communication
à la portée de tous. Ce qui souligne évidemment que la
situation est plus dramatique dans les lycées et collèges.
· La qualité et l'évaluation des
ressources numériques éducatives
Il est très difficile pour l'élève
d'évaluer la masse d'informations disponibles dans le web, puisque
plusieurs contenus posent légitiment le problème de la
validité et crédibilité de l'information disponible,
« alors que le personnel enseignant désire utiliser des
ressources numériques parfaitement adaptées aux approches
pédagogiques ainsi qu'aux orientations. »
Au Canada par exemple, lors d'une enquête
effectuée sur l'utilisation des ressources du web à des fins
d'orientation scolaire (Karsenti, 2004) indique que « 42 % des
enseignants en formation ont déclaré avoir utilisé
Internet pour faire des recherches pendant leur dernier
25
stage » ; Larose, Grenon et Palm (2004)
quant à eux, soulignent que seulement « 62 % des enseignants
répondants demandent à leurs élèves de faire des
recherches d'informations sur Internet » .Ce qui prouve que
même dans les pays avancés, l'utilisation des ressources
numériques à des fins pédagogiques et d'orientation pose
encore quelques problèmes.
26
Chapitre 3 : La théorie de la
représentation d'avenir
La théorie de la représentation d'avenir est
une des théories les plus adaptées pour décrire les choix
professionnels des adolescents et servir à l'orientation scolaire et
socioprofessionnelle. Les principaux auteurs qui ont développé
cette théorie sont Evola (1996, 2005) ; Ginsberg (1951) ; Guichard
(1993), Guichard et Huteau (2007) et Nuttin (1980).
La représentation d'avenir est une modalité
importante dans la relation qu'un individu, et particulièrement un
adolescent, entretient avec son avenir. La représentation d'avenir
suppose que l'adolescent se projette dans le temps social, pour anticiper son
statut social futur, de même que l'avenir socioprofessionnel qu'il
aimerait avoir. Les théoriciens de la représentation d'avenir
mettent en exergue les modalités de formation de projets d'avenir chez
les adolescents.
3.1. Fondements théoriques
Des auteurs ont montré que la représentation
d'avenir a des fondements socioculturels. D'après Guichard, (1993 :16),
la représentation d'avenir recouvre tant en pédagogie qu'en
sociologie, en psychologie sociale ou cognitive, l'ensemble des projets
d'avenir qui s'établissent « sur un futur qu'on souhaite
atteindre, c'est-à-dire sur un ensemble de représentations de ce
qui n'est pas encore là, mais que l'on juge pus souhaitable que ce que
l'on perçoit de la situation présente. Le projet s'appuie donc
aussi nécessairement sur des représentations de ce présent
qu'il s'agit sûrement de dépasser ».
Il apparaît, à la lecture de cette
déclaration, que la représentation d'avenir est
consécutive à une expérience passée, scolaire et
sociale, qui éclaire l'instant présent et permet aux sujets, de
se représenter le futur comme voulu, comme projet à atteindre.
Une telle entreprise renvoit nécessairement à la constitution
d'une histoire de la personnalité. Guichard (1993) note que la
représentation du choix d'avenir repose sur les caractéristiques
d'une personnalité, elle-même redevable d'une histoire
personnelle. L'interaction entre le sujet et son milieu de vie est importante.
La socialisation joue ici un rôle de premier plan. Une bonne
socialisation a pour conséquence de prédisposer l'enfant à
s'engager dans la réalité sociale à laquelle il
appartient, pour jouer un rôle au milieu de ses congénères.
On observe dans cette situation, selon Allport (1982) des
phénomènes de coopération, d'inhibition et d'influence.
Les adolescents peuvent s'engager dans des actions de compétitions et de
leadership. Ce qui montre déjà leur propension à jouer un
rôle social. A l'adolescence, observe Evola (1996), les sujets forment
des projets plus ou moins fantasmatiques des métiers fondés sur
le rôle social de leurs parents
27
ou des proches de la famille. Ces constitutions sont
d'ailleurs plus de l'ordre de l'imagination, que celui de la projection de
l'individu dans le futur. Les adolescents abandonnent
généralement cette rêverie primaire pour d'autres modes de
pensées, d'idéations et d'identifications. Guichard, (1993 :19)
va préciser que « le projet, réfléchi par
définition, ne peut ainsi éviter ni la question du sens de
l'existence, ni celle de l'identité. » Question que
manifestement ne peut se poser l'enfant à l'âge de la
socialisation. Il va donc admettre avec Evola (1996) : « qu'une
personne mature, est celle qui sait ce qu'elle fait, qui connaît ses
possibilités et ses limites qui est responsable devant ses choix, bref
qui est réaliste. » La représentation d'avenir inclut
donc entre autre chez les jeunes, le choix professionnel qui se construit bien
avant l'entrée des sujets dans la vie active.
Des auteurs ont décrit la maturation du choix
professionnel en étapes. Cette ontogenèse du choix professionnel
fera l'objet de la prochaine rubrique
3.2. Les stades de maturation du choix
professionnel
Sur la base des considérations énoncées
ci-dessus et en invoquant les travaux de Ginsberg (1951), cité par Evola
(1996, 2005), on peut distinguer différents stades de maturation du
choix professionnel :
· La période du choix
fantaisiste
Elle correspond, dans la classification de Ginsberg, aux
classes d'âges 6-7 7 et 7-11 ans, qui est représentée par
deux stades :
- Un stade qui va de 6 à 7 ans et correspond au choix
des activités liées aux besoins de l'enfant et rattaché
à son biotype et à son système écologique
Ce stade comprend des activités qui font plaisir
à l'enfant ou qui représentent des intérêts
pratiques. Ces activités sont visées par l'enfant sous un mode
ludique.
- Le stade du goût héroïque (7-11 ans)
Ce stade est également caractérisé par
des activités ludiques pendant lesquelles l'enfant cherche par le moyen
du jeu, à manifester des actes héroïques à accomplir
des exploits. D'après Ginsberg, ces activités permettent à
l'enfant de revêtir des personnalités idéalisées ou
fantasmées, des personnages que Wallon met sous le syncrétisme,
c'est-à-dire dans la non dissociation Moi/non Moi. Pendant le stade du
syncrétisme il n'existe pas de distinction entre le fondamental et
l'accessoire.
Ces deux premiers stades sont caractérisés par
l'imitation où, au travers du jeu, l'enfant mime différents
rôles sociaux.
· 28
La période des choix provisoires
Cette période recouvre deux stades qui sont repartis
entre 11 et 12 ans et 17 -18 ans. C'est généralement une
période qui se termine par l'achèvement des études
secondaires et l'entrée dans le cursus universitaire.
Pendant cette période, le préadolescent imite
des modèles qui correspondent à la réalité. Il a un
progrès dans la connaissance de lui-même et des facteurs externes.
Les besoins, les désirs et les intérêts se
précisent. Adolescent, il intègre progressivement de façon
de plus en plus précise, sa perspective professionnelle future.
La période des choix provisoires comprend chez
Ginsberg quatre stades :
- Le stade des intérêts
Ce stade recouvre la période de 11 à 12 ans et
est caractérisé par l'adoption par le préadolescent d'une
attitude de réalité et d'une attirance vers « une
certaine catégorie d'objet ». Il y a introduction des
paramètres temps et espaces à la réalisation des
désirs.
- Le stade des capacités
Ce stade recouvre la période qui va de 13 à 14
ans et est caractérisé non seulement par l'émergence des
facteurs externes, mais aussi par des possibilités de réalisation
des désirs de l'adolescent. Le sujet s'interroge sur ses
possibilités et potentialités. Il y a émergence là,
selon l'expression de Freud, de l'épreuve de réalité.
- Le stade des valeurs
Il recouvre la période de 15 à 16 ans et se
caractérise par la formulation des buts et objectifs fondés sur
des projets précis. L'adolescent prend conscience que la
réalisation de ses projets passe par de « nombreux
éléments qui obéissent à certaines exigences
définies par l'environnement et la société. »
- Le stade transitoire
Ce stade « est marquée par la recherche de
l'efficacité ». A ce stade, l'adolescent prend conscience non
seulement des conditions subjectives de la réalisation d'un projet dans
ses capacités personnelles, mais aussi des conditions objectives
socialement et temporairement situées. Il y a donc évaluation des
possibilités et des limites. Pour Ginzberg, cité par Evola
(1996), c'est un stade qui marque la fin de la période transitionnelle
du choix professionnel et constitue « un stade de spécification
où les jeunes énoncent clairement leur choix sans
ambiguïté (...) il semble qu'à ce moment là les
représentations professionnelles engendrent auprès de la personne
des comportements dynamiques qui conduisent à la réalisation de
son projet, lequel se rectifie et se confirme sans toutefois remettre en cause
l'essentiel du choix initialement effectué » (Evola, 1996 :
52).
· 29
La période des choix réalistes
Cette période succède directement au stade
transitoire, dernier stade de la période des choix transitionnels.
L'individu se fait une idée claire de ce qu'il voudra être demain
et du rôle social qu'il devra jouer. C'est la période du
développement vocationnel qui « apparaît alors comme le
résultat d'un processus interactionniste » qui s'opère
entre la personne et les facteurs externes sur la base des mécanismes
cognitifs (imitations, exploration, cristallisation, spécification,
etc.), mécanismes eux-mêmes sous-tendus par des comportements
motivationnels, par exemple, le besoin de réussir.
Une bonne orientation scolaire doit donc articuler la
perspective temporelle et la préparation des jeunes à jouer un
rôle
3.3. Perspective d'avenir et préparation des
adolescents aux choix professionnels
Cette section abordera la notion de perspective temporelle et
montrera comment elle doit aider à orienter les apprenants pour susciter
la plus grande motivation.
3.3.1. la perspective temporelle
La perspective temporelle est une notion assez ancienne, elle
prend son origine dans les sciences physiques et désigne d'après
Nuttin (1980) l'impression de profondeur des formes graphiques sur une surface
plane. D'après le dictionnaire encyclopédique Larousse,
la perspective désigne « l'aspect des objets vus de
loin, représentation de ces objets suivant leur apparence. »
Ce même dictionnaire, dans une tentative d'explication psychologique de
la notion de perspective, définit celle-ci comme : projection «
visuelle de la structure du champ d'un objet. » partie des
considérations spatiales et temporelles, la notion de perspective va
évoluer considérablement et entrer dans le champ social avec des
auteurs comme Nuttin (1980), Rodriguez et Bariaud (1987), qui vont lui ajouter
une valeur personnelle et projective, pour théoriser la perspective
temporelle.
La perspective temporelle, est développée par
Nuttin (1980) pour mettre en évidence l'importance du temps dans les
choix professionnels et l'engagement social des individus. Elle va concerner
essentiellement la manière dont un sujet vit son passé et
entrevoit son futur. L'idée ici est que le passé et le
présent de l'individu sont capitalisés pour anticiper le
futur.
La psychologie de la temporalité qui a connu une
très grande expansion ces dix dernières années, essaye de
mettre en valeur l'importance de la temporalité sur le comportement des
individus. Le jeu et l'action se faisant dans le temps, les individus sont
fortement influencés par les considérations du temps et les
conceptions vivaces de leur environnement socioculturel. La projection
temporelle induit donc un projet temporel, une
30
vision particulière du temps comme espace de
réalisation de soi. De cette vision est née l'idée du
temps comme grandeur, mais surtout comme grandeur psychologique, issue d'un
vécu ayant un début et une fin, réalisant des
comportements et des actions. C'est pourquoi Tomé et Rodriguez et
Bariaud (1987 :16) définissent la perspective temporelle comme «
une participation de la personnalité totale de la conception que
chacun se fait, aujourd'hui de sa propre histoire et de son devenir, les
repères significatifs qu'il y reconnaît, l'appropriation qu'il
réalise d'un passé et d'un avenir qui dépasse les
frontières de sa propre histoire, le sentiment qu'il a du présent
fugace et de l'irréversible marche vers la mort. » Ces auteurs
montrent ici avec beaucoup de profondeur, une signification du temps comme lieu
de projet et comme lieu de réalisation ; du temps comme lieu de
déroulement, comme déterminant du déroulement de l'action
sociale. En tant que tel le temps appelle à des actions et à des
comportements. Rodriguez et Bariaud (Op. Cit.), citant Fraisse (1967),
déclarent que « la perspective temporelle `se situe' au niveau
supérieur des conduites d'adaptation qui impliquent évocation,
représentation, conceptualisation. »
On voit profiler dans cette conception de la perspective
temporelle l'idée d'un projet temporel et d'une représentation.
Lewin (1931 :36) soulignera que la perspective temporelle est «
l'extension temporelle à côté de l'extension spatiale,
du monde comportemental. » Sans utiliser spécifiquement la
notion de perspective temporelle, Lewin parle d'une extension construite chez
l'enfant, de ce qu'il appelle « les trois raisons du présent
dans ses directions spatiales, sociales et temporelles. » Cette
même notion est reprise par Fraisse (1967) dans la Psychologie du temps
où il parlera de l'influence de la personnalité. En 1939, dans le
même sillage que Lewin, Lawrence Frank dans un article de philosophie
culturelle, parlera de « perspectives temporelles. » Plus tard,
Leshan (1952), ramènera le singulier en parlant d'orientation
temporelle, pour caractériser la qualité qu'a le temps de marquer
la conscience et d'orienter le comportement ultérieur des sujets. C'est
lui le véritable auteur de la perspective temporelle vue comme «
l'élaboration cognitive du besoin en terme d'objets/buts et de
projets qui, chez l'homme, naît l'orientation future. Grâce
à la souplesse des constructions cognitives et la disponibilité
quasi illimitée des objets symboliques, l'objet/but se présente
à l'esprit avant d'être réalisé ou d'avoir atteint
le niveau réel. »
Il existe actuellement dans les lycées et
collèges du Cameroun, un corps de professionnels de l'orientation
scolaire. Il y a encore quelques années le counseling scolaire se
limitait à l'inventaire des différentes filières et
à leur mise en relation avec les potentialités de l'enfant. Il
s'agissait alors d'évaluer les compétences d'un
élève et de l'orienter vers les filières scientifiques,
littéraires ou techniques. Mais aujourd'hui, la complexification du
monde
31
professionnel et du statut social du travailleur rendent
caduque cette approche. Orienter actuellement un élève, c'est
réussir « l'articulation entre les attentes de l'individu et la
nécessité économique et sociale » Guichard (1963
: 21). Dans cette perspective, apparaît une nécessité
d'intégrer la psychologie des aptitudes.
La psychologie du conseil scolaire tiendra donc compte de la
complexification des réalités sociales qui peuvent justifier une
performance, mais aussi et surtout les besoins et aspirations de
l'élève, dans un monde professionnel de plus en plus exigeant.
Deazc~me fta~tie :
~~~~~ mét~od~~~~~~~e
32
33
Chapitre 4 : Choix de la méthode d'enquête
et justification
4.1. La méthode d'enquête
Notre orientation dans la présente recherche sera
essentiellement qualitative. Nous avons choisi, en raison de la nature des
objectifs à atteindre, d'opter pour des entretiens semi directifs. Les
entretiens semi directifs offrent l'avantage, non seulement d'avoir des
réponses argumentées, mais d'explorer plus largement les
bénéfices secondaires attachés à l'utilisation des
TIC. Apprenants et conseillers d'orientation, non seulement pourront dire si
oui ou non les TIC leur sont accessibles et leur apportent du
bénéfice, mais aussi en quoi et pourquoi. Étant
donné la nature de la recherche qui est effectuée ici, les
élèves et les CO peuvent être considérés
comme informateurs clés.
Deux guides d'entretien pour élève et pour
conseillers ont été construits, sur les bases des objectifs et
des variables pertinentes de l'étude. Nous confronterons ensuite les
deux séries de résultats pour tirer les meilleures
conséquences possibles, des réponses apportées. Ceci nous
permettra de faire ressortir des modulations qualitativement signifiantes et
significatives susceptibles de permettre de comprendre la place et le
rôle des TIC dans le conseil d'orientation camerounais. La
présente section sera donc consacrée à la justification de
l'intérêt du choix d'une approche qualitative dans la
fiabilité de l'information collectée et la significativité
des données recueillies.
4.1.1. Le Focus Group Discussion
Le Focus Group Discussion est une technique efficiente
largement utilisée dans la recherche sociale. Il consiste
essentiellement en entretiens ouverts en groupes. Généralement,
une discussion en groupe focal réunit des individus appartenant à
un même milieu ou ayant des expériences similaires pour discuter
sur un thème défini (Dawson et al., 1993). Le group de discussion
focal diffère de l'entretien individuel et même de l'entretien de
groupe. L'entretien est orienté vers des échanges ou des
dialogues, entre un chercheur et des informateurs, alors que le groupe de
discussion focal, même s'il utilise un guide, laisse de l'initiative aux
participants. Les échanges sont orientés vers les participants
eux-mêmes qui discutent librement sur un sujet d'intérêt (le
focus) organisé autour des questions que pose le chercheur. Le but d'une
telle démarche est de permettre de saisir non seulement le point de vue
des participants sur un sujet, mais également leurs modes de
pensées, attitudes et émotions (Basch, 1987). Dans cette
étude, l'option première de coupler les entretiens aux
34
groupes de discussion a été abandonnée.
Seuls les entretiens ont été menés, puisque les cibles
peuvent être considérées ici comme « informateurs
clés ».
4.1.2. L'entretien de recherche
Les entretiens de recherche constituent des modalités
qualitatives de recueil de données verbales. Cette technique est
très utilisée en recherche clinique. L'on distingue
généralement les entretiens semi structurées des
entretiens libres, comme des entretiens structurés. Chaque type
correspond à une modalité particulière de recueil de
données. L'entretien semi directif nous a paru plus indiqué dans
cette étude, étant à la lisière des deux autres. Il
peut permettre de mesurer des phénomènes semi-quantitatifs.
Puisqu'une partie - résiduelle il est vrai- de cette recherche concerne
l'identification du niveau d'ouverture aux TIC, les entretiens sont
indiqués ici pour permettre de comprendre pourquoi le niveau d'ouverture
est-il ou non important, et quelle incidence cela aura sur le travail du
conseil d'orientation en termes d'efficacité et d'efficience.
Le prochain chapitre sera consacré à la
présentation des instruments.
4.2. La pertinence des méthodes qualitatives en
recherche sociale
L'on définit généralement la recherche
qualitative en sciences sociales comme « une activité
permettant d'acquérir des connaissances sur les réalités
culturelles et sociales définies, dans des contextes précis
» (Baudry, 1975 : 50). Plus souvent, l'acquisition des connaissances
qualitatives sur un objet peut relever de plusieurs techniques allant de
l'analyse documentaire aux entretiens individuels et de groupes, de même
qu'aux groupes de discussion focaux. De manière globale, nous signalons
qu'il existe une multitude d'instruments qualitatifs, qui se repartissent entre
les techniques individuelles et les techniques collectives. L'on peut citer
l'observation, l'analyse documentaire, les entretiens individuels, les
entretiens collectifs, les groupes de discussion focaux, les drames, etc.
La caractéristique essentielle des méthodes
qualitatives porte sur leur ouverture et leur souplesse. Elles sont ainsi
à même d'expliquer ce qui est susceptible d'éclairer la
causalité d'un phénomène qui se répète ; les
raisons de son apparition dans tel contexte plutôt que dans tel autre :
« en permettant aux gens d'exprimer librement leurs opinions, points
de vue et expérience, les méthodes qualitatives visent à
cerner la réalité telle que la définit le groupe à
étudier, sans imposer à la population un questionnaire ou un
cadre pré structuré » (Maier et Goergen, 1994 :3).
35
On peut donc dire que souples et peu structurées, les
méthodes qualitatives permettent de recueillir une quantité
importante d'informations sur la causalité et les enjeux d'une situation
sociale donnée.
En sciences sociales, le choix d'une technique quantitative
ou d'une technique qualitative dépend souvent du sujet que l'on souhaite
traiter et de la stratégie mise en oeuvre pour collecter les
informations. Une revue des avantages et des limites des approches et
techniques qualitatives ou quantitatives nous permettra de maîtriser les
inconvénients et d'optimiser la prise en compte des avantages.
Ces considérations justifient le choix que nous avons
fait, d'utiliser des techniques qualitatives.
36
Chapitre 5 : Instrument de la recherche, population et
échantillon
5.1. Présentation des instruments
La présentation des instruments concerne ici
l'enquête et la pré-enquête. Ces instruments sont
essentiellement constitués d'un guide pour Focus Group, d'un guide
d'entretien l'usage des élèves et d'une échelle
d'évaluation de la connaissance des TIC pour CO et pour
élèves (pour l'enquête). A l'issue de la pré
enquête, le guide de discussion a été converti en guide
d'entretien, puisque le Focus Group est apparu assez contraignant et inhibitif.
Beaucoup de conseillers d'orientation ayant honte de parler de leur «
retard » en manière de TIC devant des collègues. Cette
observation a également été faite chez les
élèves. Afin d'éviter les biais relatifs aux «
mensonges », les deux guides de discussion ont été convertis
en guides d'entretien. Ce qui a permis de collecter les données avec
plus de fiabilité.
5.1.1. Les instruments de pré-enquête
La recherche, pour être pertinente, a défini au
préalable des instruments d'observation, construits autour des
hypothèses de recherche. Ces instruments d'observation étaient
essentiellement des guides de discussion et des échelles
d'évaluation. Une première mouture des différents
instruments a été construite et testée sur le terrain.
Etaient particulièrement testés :
- La compréhension des outils par les populations
cibles
Les guides de discussion à l'usage des conseillers
d'orientation et ceux à l'usage des élèves ont
été testés sur 2 établissements et ont visé
successivement 8 conseillers d'orientation (organisées autours d'un
groupe de discussion focal) et 26 élèves (organisées
autours de 02 groupes de discussion focaux). Nous avons ensuite testé la
compréhension de l'échelle d'évaluation des connaissances
sur les TIC.
- La fiabilité des instruments
Il fallait voir si les instruments permettaient effectivement
de mesurer ce qu'ils étaient sensés mesurer et de limiter les
biais. Ceci nous a permis de passer des discussions en groupes focaux aux
entretiens, pour les raisons évoquées plus haut.
Le dépouillement et l'analyse des instruments de la
pré enquête ont permis de corriger les erreurs, d'adapter
l'instrument aux sujets en surmontant les difficultés observées.
La pré enquête a permis d'aboutir à la construction
d'instruments adaptés à l'enquête finale.
37
5.1.2. Les instruments d'enquête
Les outils d'enquête retenus sont essentiellement :
guides d'entretien pour conseillers d'orientation, des guides d'entretien pour
élèves et des échelles d'évaluation des
connaissances sur les TIC (respectivement pour élèves et pour
conseillers d'orientation). Ces outils ont été construits autours
des hypothèses et des variables pertinentes de l'étude, en vue
d'en respecter la validité interne.
5.1.3. Validité des instruments
La validité exprime la capacité d'un instrument
à mesurer ce qu'il est sensé mesurer effectivement. Ainsi, la
validité renvoit selon (Batram, 1994) « à la pertinence
et à la possibilité de justifier les affirmations que l'on peut
faire à partir des scores à un test, elle concerne
également les éléments dont on dispose pour justifier les
inférences que l'on peut faire à partir des scores à un
test ».
Amin (2005) distingue la validité interne et la
validité externe d'un instrument. La première, portant sur la
logique interne des instruments, la deuxième sur sa cible. La
validité interne d'un instrument exprime sa congruence avec les
hypothèses et variables pertinentes, alors que la validité
interne exprime son adéquation avec la population cible, ainsi que sa
représentativité.
· Présentation de l'échelle
d'évaluation des connaissances sur les TICS
L'échelle de connaissance d'évaluation des TIC
est un instrument de base qui a pour fonction de donner une vision de la
connaissance et de la pratique des TIC par les différentes populations
cibles.
Cette échelle est organisée autours de deux
sections : la connaissance et l'utilisation de l'outil informatique ; la
connaissance et l'utilisation du Web
- La connaissance et l'utilisation de l'outil informatique
La connaissance et l'utilisation de l'outil informatique sont
les premiers indicateurs de la pratique des TIC que nous avons
identifiés. En effet, les TIC, quels qu'ils soient, s'utilisent à
partir de la connaissance l'outil de base que constitue l'ordinateur. L'on a
coutume de dire que les analphabètes du vingt et unième
siècle sont ceux qui ne savent pas utiliser un ordinateur. Mais en
raison de contingences diverses, économiques, sociologiques et
culturels, nombre de personnes au Cameroun n'ont pas accès à
l'informatique, n'utilisent pas un ordinateur, encore moins un logiciel de
base. L'observation a permis de comprendre que le secteur de l'éducation
n'est pas épargné. Pour parler de l'appropriation des TIC et leur
mise à contribution dans le secteur de l'orientation scolaire et
professionnelle, il faut que les acteurs de ce secteur sachent d'abord au
préalable utiliser l'outil informatique. C'est pourquoi la
38
première section de l'échelle
d'évaluation des TIC va s'appesantir sur la connaissance et
l'utilisation de l'outil informatique.
La première préoccupation que doit
nécessairement avoir une étude comme celle-ci, qui vise la
compréhension du niveau d'intégration des TIC dans les
métiers de l'orientation scolaire au Cameroun, est d'abord de faire un
état de lieu de la connaissance et de l'utilisation desdites TIC.
L'enquête préliminaire a permis d'identifier sous cette rubrique,
6 questions, qui reposent en fait sur 03 préoccupations :
- La connaissance du sigle TIC
La connaissance du sigle TIC et de sa signification constitue
la première préoccupation de l'échelle. En effet, la
connaissance de la signification du sigle est le point de départ de
toute notre investigation. C'est cette connaissance qui habilite les sujets
à continuer l'enquête, faute de quoi, un dialogue de sourd va
s'installer. Mais ici, l'ignorance de la signification de ce sigle n'est pas
disqualifiant, puisque l'entame des entretiens consistera, entre autre,
à éclairer sa signification, afin que tous les répondants
aient une compréhension univoque du sigle.
- La connaissance et l'utilisation effective de l'outil
informatique
La deuxième préoccupation de l'échelle
porte sur la connaissance et l'utilisation effective de l'outil
informatique.
Deux « sous-préoccupations » sont ici
concernées : la connaissance des logiciels et la fréquence de
leur utilisation.
- Connaissance et utilisation du Web
La connaissance du web fait partie aujourd'hui, sans
contredit, des indicateurs efficients portant sur la connaissance et
l'utilisation des TIC. En effet, le web valorise l'information virtuelle, la
communication et les apprentissages virtuels. A ce titre, elle fait partie des
sources de formation qui, de plus en plus, trouvent leurs lettres de noblesse
dans la recherche (avec des sites/moteurs très puissants de recherche)
et les formations à distances, autrement qualifiantes, pour
certaines.
La connaissance d'Internet, en l'occurrence, si elle est
appliquée au renforcement des capacités, peut avoir une incidence
majeure dans l'efficacité et l'efficience de l'exercice de la profession
de conseiller d'orientation. Est-ce que cela est le cas au Cameroun ? Telle est
l'interrogation majeure de cette section.
Trois niveaux de connaissance sont envisagés ici : la
connaissance théorique d'Internet, la connaissance pratique
(l'utilisation) d'Internet et la connaissance des sites d'organisations
professionnelles et scolaires.
Les questions concernées par cette deuxième
rubrique sont :
39
Cette première question évalue l'ouverture des
conseillers d'orientations aux secteurs nationaux de l'emploi. Cette ouverture
permet aussi d'évaluer l'efficacité du travail qu'il fait,
puisque son objet entier est tourné vers la formation idoine, en
fonction des capacités et des aspirations de chacun, en vue de la
valorisation de l'emploi (ou de l'auto emploi). Chez les élèves,
une telle connaissance est un indicateur de l'autoformation, mais aussi
permettra, par une comparaison avec le niveau de connaissance des
professionnels de l'orientation, d'évaluer les défis potentiels
à ce niveau.
Le même souci que celui présenté à
la question précédente a orienté l'énonciation de
cette question. Mais ici, il y a prise en compte de l'ouverture au monde du
travail et à l'organisation du monde en village planétaire, avec
l'amélioration de l'intercommunication et le voisinage social (rendu
possible par les outils modernes de communication). La possibilité
d'orienter les apprenants vers des formations qualifiantes à
l'étranger et éventuellement vers l'emploi à
l'étranger, est visée en filigrane.
Les deux questions suivantes sont organisées sur la
même logique. Elles visent l'évaluation du niveau de connaissance
de l'offert par la formation au Cameroun et à l'étranger. Ce qui
indique aussi, une capacité du conseiller d'orientation à
répondre à la demande croissante de formation que pose la
démultiplication des apprentissages.
· Présentation du guide d'entretien pour
conseillers.
De manière globale, le guide d'entretien pour
conseillers d'orientation est un instrument permettant d'apprécier, du
point de vue des cibles, le niveau de réalisation des variables
dépendantes, c'est-à-dire :
- Le niveau d'ouverture aux TIC
- L'impact d'une telle ouverture sur :
- La facilitation du travail de conseiller d'orientation ;
- L'efficacité de leurs interventions ;
- L'efficience de leur intervention ;
- La correction d'éventuelles insuffisances de formation
ou de professionnalisation.
Ce guide d'entretien, pour des raisons de mise à
l'aise, est orienté comme une grille de discussion et comporte trois
grandes parties autour desquelles sont organisées les questions :
40
- Les préliminaires
Les préliminaires sont essentiellement
constitués par la consigne et par l'obtention du consentement libre et
éclairé.
En première partie des préliminaires, nous
éclairons les sujets sur le but et les objectifs de la recherche ; sur
son intérêt et l'utilisation que nous ferons de la contribution
apportée. Nous insistons également sur les clauses de
confidentialité avant de requérir un consentement volontaire.
- L'entame
Ici, l'entame est essentiellement la mise en condition des
participants, la préparation des esprits à la discussion. Nous
racontons aux participants une histoire construite autours des faits
vécus et nous leur demandons de se prononcer là-dessus.
L'histoire relatée est la suivante :
« Un jour de fin d'année académique,
un collègue, lors d'une séance d'orientation des
élèves de classe terminale, fit un brillant discours sur les
filières de formation qu'offrent les deux Universités d'Etat de
la ville de Yaoundé. Un élève posa alors une question sur
les débouchés desdites formations, ce à quoi le
collègue donna des réponses argumentées. Une autre
question fut posée par un autre élève. Elle concernait les
profils recherchés par les entreprises camerounaises, notamment celles
appartenant au Gicam. Prit au dépourvu, le collègue
répondit qu'il n'en savait rien, puisque le Gicam (Groupement
Interpatronal du Cameroun) était un groupe trop fermé. «-
Mais monsieur, rétorqua l'élève, les entreprises du Gicam
ont un site Internet ! - je ne les connais pas, répondit le
collègue. Lorsque je vais sur Internet, c'est pour consulter ma
boîte » ».
Sur la base des interventions, nous lançons
l'entretien en tendant progressivement vers le focus.
- Le focus
Il est le point névralgique de l'entretien. Il essaie
ainsi d'amener les participants à faire le tour de la thématique
principale de recherche qui organise les questions-débats.
· Présentation du guide d'entretien pour
élèves
Le guide d'entretien pour élèves est
essentiellement organisé autour de l'appréciation faite par les
élèves de :
- L'importance d'Internet selon les élèves,
dans les informations sur les opportunités de formation et d'emploi ;
- L'appréciation de l'ouverture de leurs conseillers
d'orientation aux TIC ;
41
- Leur sentiment sur l'apport des TIC dans l'efficacité
et l'efficience du travail des conseillers d'orientation.
Le guide de discussion des élèves a la
même structure que celui des conseillers d'orientations :
- Les préliminaires
Ils jouent ici le même rôle que chez les
conseillers d'orientation. Il s'agit d'éclairer les élèves
sur l'objet de la recherche qui est menée et sur ce que nous attendons
d'eux lors des discussions de groupe. Il s'agira ensuite de recueillir leur
consentement volontaire et éclairé, tout en garantissant
l'anonymat des réponses données et des interventions faites.
- L'entame
Elle a également la même fonction que chez les
conseillers d'orientation. Elle vise la mise en condition des
élèves par une histoire qui détend et invite aux
commentaires tout à la fois. L'histoire relatée est la suivante
:
« Des élèves qui voulaient faire des
études à l'étranger, étaient en train de rechercher
des informations sur le Net. Ils n'arriveraient pas à réunir les
informations qu'ils recherchaient. Après quelques temps, un de leurs
conseillers d'orientation entra. Les élèves tout contents lui
posèrent leur problème. Celui-ci répondit : «
moi-même, je viens à Internet pour chercher des correspondants.
C'est un moniteur qui m'aide à naviguer. Je ne sais pas comment on
cherche de telles informations ».
- Le focus
Jouant le même rôle que chez les conseillers, le
focus permet d'explorer les préoccupations que nous avons
soulevées plus loin, concernant les perceptions qu'ont les
élèves du niveau d'ouverture de leurs conseillers aux TIC et des
éventuelles conséquences qu'un tel état de chose peut
avoir sur l'efficacité et l'efficience de leurs prestations
professionnelles.
5.2. Population et échantillon
Cette rubrique présente la population et
l'échantillon de la recherche, ainsi que les raisons et critères
de ce choix
· La population de l'étude
La population de l'étude est constituée
essentiellement des lycées de la ville de Yaoundé au Cameroun.
Nous rappelons ici que Yaoundé, capitale du Cameroun, a
été choisie en raison de sa situation de grande métropole
camerounaise. L'on y trouve de ce fait les plus grandes structures et
infrastructures. On peut légitimement supposer que les
élèves et conseillers
42
d'orientation des lycées de cette ville sont plus
exposés aux technologies de l'information et de la communication, dont
plus à même de répondre aux objectifs de cette recherche.
Pour cette raison, trois lycées ont été choisis : le
Lycée de Tsinga, le Lycée d'Elig-Essono et le lycée de
Nkol-Eton.
- Critères de choix
Ces trois lycées ont été choisis en
raison de leur situation géographique : ils appartiennent à trois
arrondissements différents de la ville de Yaoundé et
reflètent une certaine diversité sociale : le lycée
d'Elig-Essono se trouve dans un quartier administratif, celui de Nkol-Eton dans
un quartier résidentiel huppé, et celui de Tsinga dans un
quartier semi-résidentiel (une partie est populaire, et une autre
résidentielle). En raison de cette situation, la disponibilité et
l'accessibilité des TIC est variable.
- Le lycée de Tsinga
Ce lycée n'est pas doté d'infrastructures TIC.
L'on ne dispose pas de salle informatique opérationnelle à
l'usage des élèves. Les élèves qui
fréquentent ce lycée sont issues des différentes couches
sociales, mais en majorité de couches sociales
défavorisées.
- Le lycée d'Elig-Essono
Il est situé près du centre administratif. Lui
aussi est fréquenté par des élèves de couches
sociales variées. Mais ici, l'équilibre est plus prononcé
(classes sociales défavorisées, classes sociales moyennes,
classes sociales privilégiées). Le lycée ne dispose pas
non plus de salle informatique viable, ni d'accès internet disponible
pour tous.
- Le lycée de Nkol-Eton
Comme signalé, c'est un des lycées les plus
huppés de la Capitale. Ce lycée est moderne et dotés
d'infrastructures TIC. Il ya une salle informatique avec accès internet
pour les élèves. Les CO et autres personnels d'encadrement
pédagogiques ne disposent toutefois pas de salle informatique.
L'essentiel des élèves est issue de familles aisées.
· L'échantillon
L'échantillonnage a été choisi en raison
du caractère prioritairement qualitatif de la recherche. Dans chaque
lycée, il a été reproduit la même procédure
d'échantillonnage :
- Concernant les élèves
Puisque les classes d'examen sont généralement
celles qui mobilisent le plus l'attention de l'orientation scolaire au
Cameroun, nous avons choisi d'office: les classes de troisième, de
première et de terminale. De plus, ces trois niveaux sont ceux où
émerge un certain niveau de conscience des choix futurs,
académiques et professionnels, puisque diplômant et ouvrant les
portes de la spécialisation.
43
Un quota de 30 élèves de l'effectif des
élèves par lycée a été jugé
raisonnable, avec équilibre de niveaux et de genres, pour donner une
vision représentative de l'appréciation de l'ouverture des
élèves aux TIC et de leur perception concernant l'intervention
des CO, selon qu'ils sont ouverts ou non aux TIC. En vue de limiter des
spéculations, les questions posées ont été
orientées vers une plus grande prise en compte de l'efficacité
réelle, notamment, dans l'orientation pratique vers des choix
professionnels.
L'échantillon est présenté dans le tableau
ci-dessous :
Tableau n°1 : caractéristiques
générales de l'échantillon des
élèves
|
|
Etablissement Niveaux
d'étude
|
Hommes
(n) % N=45
|
Femmes
(n) % N=45
|
Ensemble (n) % N=90
|
Lycée de Tsinga
|
3ème
|
(5) 16,66
|
(5) 16,66
|
(10) 33,32
|
|
1ère
|
(5) 16,66
|
(5) 16,66
|
(10) 33,32
|
|
Tle
|
(5) 16,66
|
(5) 16,66
|
(10) 33,32
|
Total
|
03
|
(15) 50
|
(15) 50
|
(30) 100
|
Lycée d'Elig-
|
3ème
|
(5) 16,66
|
(5) 16,66
|
(20) 33,32
|
Essono
|
1ère
|
(5) 16,66
|
(5) 16,66
|
(20) 33,32
|
|
Tle
|
(5) 16,66
|
(5) 16,66
|
(20) 33,32
|
Total
|
03
|
(15) 50
|
(15) 50
|
(30) 100
|
Lycée de Nkol-
|
3ème
|
(5) 16,66
|
(5) 16,66
|
(20) 33,32
|
Eton
|
1ère
|
(5) 16,66
|
(5) 16,66
|
(20) 33,32
|
|
Tle
|
(5) 16,66
|
(5) 16,66
|
(20) 33,32
|
Total
|
03
|
(15) 50
|
(15) 50
|
(30) 100
|
- Concernant les CO
Les CO des lycées et collèges ne sont
généralement pas en grand nombre. On compte dans certaines villes
du Cameroun des établissements sans CO. Mais dans la capitale, les
lycées, notamment ceux qui ont été
sélectionné, en ont parfois en nombre supérieur à
10. Pour cette raison, nous avons choisi un quota de 10 CO par lycée.
L'échantillon des CO est présenté dans le
tableau ci-dessous :
Tableau n°2 : caractéristiques
générales de l'échantillon des conseillers
d'orientation
Etablissement
|
Hommes
|
Femmes
|
Ensemble
|
|
(n) % N=15
|
(n) % N=15
|
(n) % N=30
|
Lycée de Tsinga
|
(5) 50
|
(5) 50
|
(10) 100
|
Lycée d'Elig-Essono
|
(5) 50
|
(5) 50
|
(10) 100
|
Lycée de Nkol-Eton
|
(5) 50
|
(5) 50
|
(10) 100
|
Total
|
(15) 50
|
(15) 50
|
(30) 100
|
5.3. Techniques d'analyse et d'exploitation des
résultats
Comme nous l'avons déjà souligné, la nature
des instruments impose les techniques de
traitement et d'exploitation des données.
44
Puisque les instruments utilisés sont de nature
quantitative (l'échelle d'évaluation) et qualitatives (les guides
d'entretien), nous appliquerons à chaque cas la technique d'analyse qui
convient).
Pour ce qui est de l'échelle d'évaluation des
TIC, nous appliquerons une analyse statistique minimale. Nous utiliserons donc
uniquement des statistiques qui peuvent nous donner des indices de performances
des sujets dans la connaissance des diverses TIC envisagées. Nous
utiliserons essentiellement la moyenne, le pourcentage. Les données
quantitatives ont été saisies sous le logiciel Epi Info, et,
après épuration, ont été transférés
sous SPSSS (Statistical package for Social Sciences) pour analyses et
tabulations.
Le traitement appliqué à la partie qualitative a
été l'analyse de contenu, organisée autours des
thématiques saillantes qui sont ressorties des entretiens et des groupes
de discussion. Les constantes verbales pourront être estimées de
manière chiffrée, à partir d'un traitement sous le
logiciel d'analyse qualitative NUD IST N6.
~~~c~~~me fta~tie ~
a~~~~ae et d~~ca~~~~~
45
46
Chapitre 6 : Analyse des résultats
L'analyse des résultats va concerner les
résultats de l'échelle d'évaluation passée aux
élèves et conseillers d'orientations (CO), de même que les
entretiens à l'usage des élèves et des conseillers
d'orientation.
6.1. Analyse des résultats de l'échelle
d'évaluation des TIC
Comme déjà souligné plus haut, cette
analyse va concerner deux groupes cibles : les élèves et les
conseillers d'orientation. L'analyse de l'échelle d'évaluation
des TIC va concerner les deux principales rubriques : connaissance et
utilisation de l'outil informatique et connaissance et utilisation du Web.
En vue d'apprécier l'incidence éventuelle des
caractéristiques sociales et géographiques des différents
établissements, l'analyse de l'échelle se fera lycée par
lycée. L'option statistique a été de considérer les
caractéristiques démographiques telles que le sexe, le niveau
scolaire, ou le type d'établissement fréquenté, dans les
tableaux présentés en annexe. Ainsi, le dénominateur N
changera en fonction de ces caractéristiques. Dans les tableaux
présentés dans le texte, seule la variable sexe a
été mise en exergue. Ainsi, l'effectif total a été
chaque fois divisé par 2, puisque la parité des genres a
été totale dans l'échantillon. Le dénominateur,
« N » sera donc a chaque fois le nombre total de sujets (de sexe
masculin ou de sexe féminin). Le numérateur « n » quant
lui désignera le nombre de sujets ayant réalisé un
résultat dans une catégorie. Le pourcentage (%) est donné
par la formule n/N x 100 (nombre de sujet d'une catégorie, divisé
par le nombre de sujets de toutes les catégories, fois 100). A chaque
fois, les résultats seront présentés sous la forme
suivante : (n)% N= x, où petit n est le nombre de sujet de la
catégorie, % le pourcentage de cette catégorie, obtenu en
divisant n par N et N le nombre de sujets de toutes les catégories.
6.1.1. Analyse des résultats de l'échelle
d'évaluation des TIC chez les conseillers d'orientation
La distribution des résultats obtenus par
l'échelle d'évaluation des TIC chez les CO est donnée par
le tableau n°3.
Tableau n°3 : distribution des résultats
de l'échelle de connaissance des TIC chez les CO dans les trois
lycées
Hommes (n)% N=15 Femmes (n)% N=15
Rubrique B : Connaissance et utilisation de l'outil
informatique
1. Connaissez-vous la signification du sigle TIC ?
2. Connaissez-vous l'utilisation de l'outil informatique ?
3. A quelle fréquence (nombre de jours par semaine)
estimez-vous avoir recours à l'outil informatique par semaine?
4. Combien de logiciels connaissez-vous ?
1. Avez-vous déjà utilisés Internet ?
2. A quelle fréquence mensuelle (nombre de jours par mois)
utilisez-vous Internet ?
3. Combien de sites web Connaissez-vous ?
4. Combien de sites professionnels connaissez-vous ?
5. Avez-vous souvent recours à Internet pour exercer votre
travail ?
Oui Non
(13)86,66 (2)13,34
Oui Non
(15) 100 (0)0
0 1 2 3 4
(2)
13,34
(2)
13,34
(1)
6,34
(3)
20
0 1-5 6-10 11-
15
(12) (3) 20
80
16-
20
Oui Non
(15) 100 (0) 0
0 1-5 6-10 11-
15
(2) (9) 60 (2) (2)
13,34 13,34 13,34
16-
20
0 1-5 6-10 11-
15
(9) 60 (3) 20
0 1-5 6-10 11-
15
(8) (4) (3) 20
16-
20
16-
20
53,33 26.67
Oui Non
(10) 66,66 (5) 33,33
Rubrique C : Connaissance et utilisation du
Web
|
Oui
|
|
|
non
|
|
|
|
(13) 86,66
|
|
(2) 13,34
|
|
|
Oui
|
|
non
|
|
|
|
(15) 100
|
|
(0)0
|
|
|
5 +
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5+
|
(5)
33,33
|
(2)
13,34
|
(5)
33,33
|
|
(5)
33,33
|
|
(3)
20
|
21-
25
|
0
|
1-5
|
6-
10
|
11-15
|
16-
20
|
21-
25
|
|
(1)
6,34
|
(10)
66,66
|
(3)
20
|
(1)
6,34
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Oui
|
|
|
non
|
|
|
|
(12) 80
|
|
|
(3) 20
|
|
|
21-
25
|
0
|
1-5
|
6-
10
|
11-15
|
16-
20
|
21-
25
|
|
(1)
6,34
|
(10)
66,66
|
(1)
6,34
|
(3) 20
|
|
|
21-
25
|
0
|
1-5
|
6-
10
|
11-15
|
16-
20
|
21-
25
|
(3)
20
|
(3) 20
|
(10)
66,66
|
(1)
6,34
|
(1)
6,34
|
|
|
21-
25
|
0
|
1-5
|
6-
10
|
11-15
|
16-
20
|
21-
25
|
|
(8) 53,33
|
(7)
46,67
|
|
|
|
|
|
Oui
|
|
|
non
|
|
|
|
(9) 60
|
|
|
(6) 40
|
|
|
|
47
L'analyse de ce tableau souligne un certain nombre de faits
saillants :
48
- La connaissance de l'outil informatique est assez bien
répandue chez les conseillers d'orientation, même si un certain
nombre d'entre eux reste en marge.
- Le recours à l'outil informatique est assez disparate
dans l'échantillon.
- On note tout de même que ce recours reste assez
sommaire, puisque chez les hommes comme chez les femmes, il ne dépasse
pas les 4 jours par semaine.
- La connaissance des logiciels est assez médiocre,
puisque dans l'ensemble, la plupart des CO connaît moins de 5
logiciels.
- L'on note également que la connaissance d'Internet
est assez partagée dans l'échantillon, contrastant avec son
utilisation qui n'est pas très régulière (moins de 15
jours par mois, dans l'ensemble).
- La connaissance des sites de formation et des entreprises au
Cameroun et à l'étranger est très médiocre. La
moyenne générale est en dessous de 02.
Les tableaux présentés en annexes permettent de
constater certaines spécificités par lycées.
Si de manière générale le lycée de
Tsinga observe les mêmes tendances que le lycée d'Elig-Essono, au
lycée de Nkol-Eton, l'on constate une légère
différence concernant la connaissance pratique et l'utilisation des TIC
par les CO.
Au total, l'ensemble des CO des trois lycées n'ont pas
constamment recours aux TIC dans l'exercice de leur profession. Ils ne
connaissent que très peu les sites des d'écoles de formation et
d'entreprises.
6.1.2. Analyse des résultats de l'échelle
d'évaluation des TIC chez les élèves
L'option d'analyse des résultats de l'échelle
d'évaluation des TIC dans les différents lycées est le cas
par cas. Mais par souci d'économie d'espace, seul le tableau
synthétique des trois lycées sera présenté dans le
texte. Les autres tableaux figureront en annexe. Cette présentation se
justifie aussi du fait qu'il n'a pas été constaté une
différence très significative entre les résultats à
l'échelle dans les différents lycées, à l'exception
du lycée de Nkol-Eton où ont été observées
une meilleure connaissance et une meilleure pratique des TIC chez les
élèves.
La distribution des résultats à l'échelle
d'évaluation des TIC chez les élèves des trois
lycées est donnée par le tableau n° 4 ci-dessous :
Tableau n°4 : distribution des résultats de
l'échelle de connaissance des TIC chez les élèves dans les
trois lycées
Garçons (n) % N=45 Filles (n) % N=45
Rubrique B : Connaissance et utilisation de l'outil
informatique
1. Connaissez-vous la signification du sigle TIC ?
|
Oui Non Oui non
|
(38)84,45 (7)15,55 (34)75,55 (11) 24,45
|
2. Connaissez-vous l'utilisation de l'outil informatique ?
4. A quelle fréquence (nombre de jours par semaine)
estimez-vous avoir recours à l'outil informatique par semaine?
Oui Non Oui non
(29)6,45 (16)35,55 (27)60 (18)40
0 1 2 3 4 5 + 0 1 2 3 4 5+
(3)6,67 (9)20 (9)20 (16)35,55 (2)4,45 (6)13,33 (9)20 (17)37,78
(13)28,88 (6)
13,33
|
4. Combien de logiciels connaissez-vous ?
0 1-5 6-10 11-15 16-20 21-25 0 1-5 6-10 11-15 16 21-25
20
|
|
(11) (28) (3) (3) 6,67 (11) (28) (6) 13,33
|
24,45 22,22 6,67 24,45 62,22
|
Rubrique C : Connaissance et utilisation du
Web
1. Avez-vous déjà utilisés Internet ?
3. A quelle fréquence mensuelle (nombre de jours par
mois) utilisez-vous
Internet ?
4. Combien de sites web Connaissez-vous ?
6. Combien de sites professionnels connaissez-vous ?
Oui Non Oui non
(36) 80 (9)20 (41) 91,11 (4) 24,45
0 1-5 6-10 11-15 16-20 21-25 0 1-5 6-10 11-15 16 21-25
20
|
|
(30) (2)4,45 (3)6,67 (3)6,67 (3)6,67 (41) (1) 2,22 (3)6,67
|
66,66 91,11
|
0 1-5 6-10 11-15 16-20 21-25 0 1-5 6-10 11-15 16 21-25
20
|
(40) (2) (3) 6,67 (42) (3) 6,67
88,89 4,45 93,33
|
0 1-54 6-10 11-15 16-20 21-25 0 1-5 6-10 11-15 16 21-25
20
|
(39) (5) (1) (1) 2,22 (39) (14)
86,66 11,11 2,22 86,66 31,11
49
5. Avez-vous souvent recours à Internet pour exercer votre
travail ?
|
Oui Non Oui non
|
(16)35,55 (29) 62,22 (13) 28,89 (32)71,11
|
Les résultats ainsi observés permettent de faire
outre le constat général - celui de la connaissance relativement
sommaire des TIC - présenté déjà chez les
conseillers d'orientation, les remarques spécifiques suivantes :
- La connaissance de l'outil informatique est assez bien
répandue, mais légèrement moins importante que chez les
conseillers d'orientation.
- Le recours à l'outil informatique est plus important
chez les élèves que chez les conseillers l'échantillon.
- La connaissance des logiciels est aussi plus importante chez
les élèves que chez la plupart des CO.
50
- Le recours à Internet est également plus
important que chez les conseillers d'orientation
- La connaissance et la pratique des TIC sont plus
élevées chez les élèves du lycée de
Nkol-Eton qui est plus dotés d'infrastructures TIC que les deux autres
lycées.
- De manière générale, la connaissance et
la pratique des TIC chez les élèves croissent avec le niveau
d'étude.
Après cette présentation des résultats
obtenus par les sujets à l'échelle d'évaluation sur les
TIC, nous passons maintenant aux entretiens.
6.2. Analyse des entretiens avec les sujets
échantillonnés
Le dépouillement des guides d'entretien n'ayant pas
montré une ségrégation significative des réponses
par établissement et par niveau d'étude, l'analyse ne tiendra pas
compte de ces variables.
Le protocole d'analyse ayant opté pour une analyse
sémantique, les réponses apportées aux différentes
questions ont été regroupées dans différentes
thématiques argumentées. Les différentes grilles
d'analyses sont présentées ci-après :
6.2.1. Orientation de la grille d'analyse de l'entretien
avec les CO
L'analyse des entretiens avec les conseillers d'orientation
est présentée dans le tableau ci-dessous :
Accessibilité limitée aux TIC « cette histoire
est
vraisemblable elle montre qu'il est nécessaire que les CO
s'initie aux TC
« cette histoire est
regrettablement vraisemblable et reflète la non adaptation
de l'orientation scolaire aux progrès technologiques au Cameroun
»
14/30
Oui : actualité des informations sur les formations et les
professions
« cette importance est liée à l'information
qui constitue la clé de voûte du travail du CO « les TIC
permettent à l'orientation d'être à la page »
30/30
Le manque de conscience de l'intérêt professionnel
des TIC
|
« c'est vrai. Les CO n'ont pas encore pris conscience des
avantages des TIC dans le conseil d'orientation scolaire »
|
24/30
|
Utilisation limitée des TIC par les CO
|
C'est malheureusement vrai. Mais celui qui n'est pas ouvert
aujourd'hui au TIC ne peut même pas discuter avec des enfants
|
16/30
|
Manque de formation des CO aux TIC
« les CO n'ont pas été formés aux TIC,
surtout les anciens.
12/30
Orientation du conseil vers les filières universitaires
|
« cette histoire montre que les CO ne focalisent leur
attention sur les université et grandes écoles locales sans
ouverture à d'autres horizons
|
06/30
|
La non / (le) peu d'utilisation professionnelle des TIC
« cette histoire nous montre que les CO ne travaillent pas
beaucoup avec les TIC
24/30
Non - 0/30
Accès à l'information
Actualisation des connaissances Le monde professionnel change
à une vitesse vertigineuse. Il faut être à la
page
18/30
Ouverture aux formations 02/30
Oui - 0/30
Oui : Autoformation Formation assistée
Pro-activité
|
« les TIC peuvent permettre aux élèves
d'améliorer leur connaissance, même s'il faut encadrer la gestion
des informations obtenues
S'ils sont guidés
« les élèves sont ainsi initiés
à la recherche, pallient aux insuffisances et sont mime proactifs
»
|
22/30
|
Echange d'expériences « en permettant la
collaboration avec les autres
18/30
Recyclage /Autoformation « en permettant le
renouvellement des
informations et des formation »
12/30
Non
importance de l'information actuelle
« il est nécessaire aujourd'hui de s'informer pour
mieux orienter, de peur de sa faire coincer »
On ne peu pas suivre efficacement quelqu'un qui connait un
domaine que soi-même on ignore.
28/30
Perfectionnement « les TIC permettent aux CO
d'améliorer ses compétences »
28/30
51
Tableau n°5 : grille thématique des
entretiens avec les conseillers d'orientation
Questions Thématiques Verbatim Occurrences
1. Que pensez-vous de cette histoire ?
|
2. Un CO a dit un jour : l'utilisation des TIC par les conseiller
d'orientation reste un grand défi au Cameroun. Quel commentaire
faites-vous de cette déclaration ?
3. Pensons-Vous que les TIC aient une grande importance dans
l'orientation scalaire ?
4. Qu'est-ce qui pourraient justifier cette importance/non
importance ?
5. Plusieurs élèves sont de plus en plus ouverts
aux TIC, est-il possible aujourd'hui de les orienter efficacement sans
être soi-même profondément ouvert sur les TIC/ pourquoi ?
6. A quels titres l'ouverture aux TIC peut-elle permettre au
conseiller d'orientation de mieux accomplir son travail ?
7. On rencontre quelque fois des insuffisances dans la formation
des élèves, pensez vous que les TIC peuvent permettre aux
élèves de parfaire leur formation/ Pourquoi ?
|
Non « Les élèves à travers les TIC
sont là pour couler leurs enseignants »
3/30
Un obstacle pour les jeunes « nous déplorons ici que
la non
maitrise des TIC par les CO est-un obstacle pour les jeunes
»
26/90
Une aberration « je pense que ce n'est pas
normal. Les TIC sont aujourd'hui très
évolués et s'appliquent à tous les domaines c'est un
scandale qu'un CO en soit ignorant » (une élève du
Lycée de Nkol-Eton)
20/90
Manque d'appropriation des TIC par certain CO
|
« nous pouvons dire que le fait d'être CO ne garantit
pas la connaissance de l'outil informatique »
« plusieurs CO ne connaissant pas suffisamment les
opportunités offertes par les TIC
|
34/90
|
52
Oui
Renforcement des capacités Informations sur les formations
et les professions
« le monde de l'orientation est dynamique les TIC permette
au CO de s'y adapter »
« « dans la mesure où les CO peuvent avoir des
informations sur les filières et les profils »
21/30
Non
Oui :
Échange d'expérience Formations
complémentaires Intercommunication
« à travers les TICS, le CO voit ce qui est ailleurs
»
« l'autoformation par des cas pratiques d'ailleurs »
27/30
Non 1/30
14/30
Mise à disposition de moyens financiers et logistiques
« il faut donner des moyens au CO d'avoir accès aux
Tic sans ronger ses maigres ressources »
Sensibilisation et formations « il faut le leur prescrire
à la
suite des différentes sessions de formations ».
03/30
Mise à disposition des TIC dans les lycées et
collèges
« les intégrer progressivement dans les institutions
académiques »
28/30
8. Les TIC peuvent-elles, à votre avis permettre à
un conseiller d'orientation de pallier à des insuffisances
professionnelles/à quels niveaux ?
9. Les TIC peuvent-elles constituer pour le métier de
conseiller d'orientation, une base pour l'autoformation/ en quoi ?
10. Que faut-il faire pour maximiser l'intégration des TIC
dans l'exercice de la profession de conseiller d'orientation au Cameroun
aujourd'hui ?
|
On note ici qu'en général, les verbalisations
sur l'intérêt des TIC dans la performance professionnelle des CO
s'organisent autour de certaines thématiques saillantes. En
général, les CO s'accordent à dire que
l'accessibilité des TIC est limitée, et de ce fait, les CO
manquant de formation à cet égard, en ont un recours
limité. Tout ceci induit un manque de conscience de
l'intérêt professionnel éventuel des TIC, par exemple aux
niveaux de l'accès à l'information, aux formations et aux
recyclages. Cette situation apparait à l'essentiel des
interviewés comme particulièrement handicapante.
6.2.2. Orientation de la grille d'analyse de l'entretien
avec les élèves
L'analyse des entretiens avec les élèves est
présentée dans le tableau n°6 ci-dessous :
Tableau n°6 : grille thématique des
entretiens avec les conseillers d'orientation
Questions Thématiques Verbatim
Occurrences
1. Quel commentaire faites-vous de cette histoire
?
|
« C'est l'une des réalités que nous vivons
tous les jours au Cameroun. On parle beaucoup d'informatique, d'ordinateur
d'internet, etc. Mais plus de la moitié des camerounais ne
maîtrisent- pas l'outil informatique. Moi par exemple, c'est à
peine que j'arrive à mettre en marche un ordinateur ».
|
2. Pour vous, les technologies de l'information et de la
communication c'est quoi ? (En cas d'ignorance, corriger)
|
3. Pensez-vous qu'un conseiller
d'orientation doit bien connaître les TIC pour mieux
vous orienter/pourquoi ?
|
4. A votre avis les conseillers d'orientations connaissent-il les
TIC de manière à satisfaire vos attentes/Pourquoi ?
|
5. A votre avis, la plupart de vos conseillers d'orientation
connaissent-il les possibilités de formation offertes par les
TIC/pourquoi ?
|
6. Qu'est-ce que vous attendez qu'un conseiller d'orientation
vous apporte concernant votre autoformation par les TIC ?
|
7 En quoi les TIC en général et Internet en
particulier peuvent-il vous aider dans le choix de vos filières et des
vos professions futures ?
|
8. A votre avis, que doit-on faire pour que les conseillers
d'orientation puissent vous aider à exploiter les opportunités de
formation et d'insertion professionnelle offertes par les TIC ?
46/90
Créer des centres informatiques pour CO et enseignants des
les établissements scolaires
« on doit mettre à leur disposition une salle
complète d'informatique »
« on doit laisser l'opportunité à ces CO de
consulter internet comme les élèves »
48/90
Information sur les filières et les bourses
« ma famille et moi même faisons attentions aux
bourses et aux informations sur les filières sur le net »
« en, regardant l'évolution du monde sur le Net, on
pourra choisir des filières rentables dans le futur ».
74/90
Information sur les sites de formation et d'emploi
« ils doivent nous fournir des informations sur les sites
renfermant des informations pour l'emploi »
« j'attends qu'un conseiller m'informe sur les sites
importants et sur les filières qui payent ou qui ont de l'avenir
»
36/90
« nous voulons qu'ils nous orientent sur les méthodes
d'exploitation des TIC »
Orientation sur l'exploitation efficiente des TIC
Non « il ne perdent pas leur temps
à chercher »
« ils n'ont pas le temps de s'informer et ne vivent que la
réalité locale »
« les femmes doivent s'occuper de leurs foyers »
31/90
Oui, mais « généralement, les conseillers
d'orientation connaissent les TIC, malgré quelques
exceptions (élève, Nkol-Eton)
09/90
Ne sais pas « il n'en parlent pas souvent
dans le conseil »
26/90
Pas toujours « pas toujours, parce qu'il faut
que ces conseillers se soient intéressés un jour
à ce sujet pour pouvoir en être informé » C'est leur
devoir de s'informer, mais il ya encore beaucoup d'effort à faire
»
14/90
Information sur les débouchés des
différentes formations
« internet nous permet de nous informer sur
l'évolution du monde professionnel »
68/90
Offrir des formations en TIC « on doit les former dans
des
écoles informatiques »
88/90
54
Les réactions des élèves concernant le
recours des CO aux TIC sont variées. Un nombre important d'apprenants
pensent que le niveau d'ouverture des CO aux TIC est lacunaire. De ce fait, les
CO manquent d'appropriation de cet outil essentiel. Ce qui constitue un
obstacle pour les jeunes, concernant notamment des possibilités de
formation à distance, les profils recherchés par les entreprises
et la disponibilité des formations. Les apprenants soulignent le fait
que les CO ne leur sont pas très utiles quand il s'agit de donner des
informations permettant d'améliorer leurs connaissances des orientations
socioprofessionnelles ; ce qu'aurait pu, dans une certaine mesure, corriger une
plus grande utilisation des TIC.
55
Les résultats qui sont présentés dans ces
deux tableaux soulignent un certain nombre de problèmes et
d'observations que pose le niveau d'ouverture des CO aux TIC. Ces
problèmes et observations ont été soulevés aussi
bien par les élèves que les conseillers d'orientations. La
discussion reviendra largement sur ces problèmes, de même que sur
les significations qui s'en dégagent.
56
Chapitre 7 : Discussion des résultats
La discussion des résultats se fera sur la base des
instruments utilisés et des hypothèses de recherche.
7.1. Discussion des résultats des données
de l'échelle d'évaluation des TIC
L'on discutera dans cette première rubrique, les
résultats enregistrés à l'échelle
d'évaluation des TIC chez les conseillers d'orientation et chez les
élèves. Ce qui est visé, ici, c'est le niveau d'ouverture
aux TIC. Deux principaux indicateurs présideront à la discussion
: la connaissance et la pratique des TIC. Ces deux indicateurs seront
observés uniquement sur l'outil informatique et l'Internet.
L'échelle d'évaluation des TIC est surtout un
instrument visant à donner une idée du niveau d'ouverture des
élèves et des conseillers d'orientation aux TIC, dans les
différents lycées cibles. Seront explorés dans cette
évaluation :
La connaissance de l'outil informatique chez les conseilles
d'orientation, les élèves et la récurrence des recours
à ces outils ;
La connaissance d'Internet chez les mêmes publics cibles
et la récurrence du recours à cet outil.
Concernant la connaissance et le recours à Internet,
l'on observera surtout l'utilisation des sites professionnels de formation et
d'emploi.
7.1.1. Discussion des résultats des données
de l'échelle d'évaluation des TIC chez les CO
Les résultats enregistrés par l'échelle
d'évaluation sur les TIC chez les conseillers d'orientation sont assez
variés. Il s'y dégage toutefois des éléments
saillants.
Comme cela a déjà été
souligné, la connaissance théorique générale des
TIC est assez partagée chez les conseillers d'orientation. Mais la
connaissance pratique est lacunaire. L'on note déjà que la
connaissance de l'outil informatique est assez sommaire chez l'essentiel des
conseillers d'orientation, qui ne maîtrisent pas l'utilisation de plus de
5 logiciels. Il existe un nombre important de conseillers d'orientation qui
déclarent ne connaître qu'un ou deux logiciels.
La pratique de l'outil informatique est également assez
sommaire. Le recours à cet outil est assez inégalement reparti
chez les conseillers d'orientation qui n'y ont généralement
57
pas recours plus de trois fois par semaine. Ceci souligne que
cet instrument n'est pas suffisamment intégré dans la pratique
quotidienne de leur profession.
Le recours à Internet est également sommaire
chez les conseillers d'orientation. L'on trouve même certains conseillers
d'orientation qui n'ont jamais eu recours à Internet. Le recours
à Internet est lui-même assez intermittent et ne dépasse
généralement pas le cap de 15 jours par mois, chez les plus
grands utilisateurs parmi les conseillers d'orientation. L'on note même
que le recours à Internet est surtout pour les correspondances par
courriel sur les Yahoo. Peu ou prou de recours à des moteurs de
recherche come Google.
La connaissance des sites professionnels au Cameroun et
à l'étranger est, elle aussi, très réduite dans
l'ensemble de l'échantillon des conseillers d'orientation. De plus, les
conseillers d'orientations n'y ont pas souvent recours pour leur travail. Les
sites d'entreprises sont peu ou mal connus, que ce soit ceux des entreprises
camerounaises ou des entreprises étrangères. Les sites des
écoles de formation au Cameroun comme à l'étranger, sont
également mal connus.
De manière générale, l'on ne note pas une
grande discrimination des réponses en fonction du genre, même si
les hommes manifestent une plus grande connaissance des logiciels et ont un peu
plus recours à l'outil informatique que les femmes. La différence
n'est cependant pas assez prononcée.
7.1.2. Discussion des résultats des données
de l'échelle d'évaluation des TIC chez les
élèves
Chez les élèves, les tendances
générales sont similaires à celles observées chez
les conseillers d'orientation. De manière globale, la connaissance et
l'utilisation de l'outil informatique sont peu partagées dans
l'échantillon des élèves, comme dans l'échantillon
des conseillers d'orientation. Le recours à Internet est
également assez restreint dans l'échantillon, de même que
la connaissance des logiciels et des sites.
Il faut cependant souligner qu'en dehors des classes
troisièmes, les élèves ont un niveau de connaissances des
TIC légèrement plus importante que celui des conseillers
d'orientation, dans l'ensemble des lycées. Ils connaissent plus de
logiciels, ont plus souvent recours à l'informatique et à
l'Internet, connaissent plus de sites. L'on note aussi que le niveau
d'ouverture aux TIC chez les élèves augmente avec le niveau,
même si la différence est assez minime entre la première et
la terminale.
Dans l'ensemble, les élèves du Lycée de
Nkol-Eton ont une plus grande connaissance et une plus grande pratique des TIC.
Ceci pourrait s'expliquer par l'existence dans ce lycée
58
d'une salle informatique accessible aux élèves
et au niveau socioéconomique de la plupart de ces
élèves.
Après cette brève discussion de la connaissance
et de la pratique des TIC chez les élèves et conseillers
d'orientation, nous discutons maintenant les résultats des
entretiens.
7.2. Discussion des résultats des entretiens
Ces résultats sont relatifs à la perception que
les élèves et les conseillers d'orientation ont de l'apport des
TIC dans la performance (efficacité et efficience) du travail du
conseiller d'orientation. Ce travail n'étant pas de nature
expérimentale, il restera assez circonspect sur l'affirmation du niveau
de performance induit par l'ouverture aux TIC. Puisque nous n'avons pas eu
recours à des groupes de contrôle et à des mesures
quantitatives, nous introduirons les notions d'efficacité/efficience
réelles et d'efficacités/efficience perçues.
L'analyse n'ayant pas montré une discrimination
prononcée des réponses en fonction des établissements
scolaires chez les conseillers d'orientation et les élèves,
l'analyse et la discussion n'ont pas tenu compte de ces facteurs. Les
résultats ont donc été groupés chez les
élèves et chez les conseillers d'orientations, les mêmes
thématiques étant récurrentes dans chaque
catégorie.
7.2.1. Discussion des résultats des entretiens avec
les CO
La discussion des entretiens se fera d'abord question par
question. L'on aura ensuite recours à une perspective synthétique
et holistique.
L'on note tout d'abord, de l'avis des conseillers
d'orientation eux-mêmes que la connaissance et l'accessibilité des
TIC sont limités dans cette catégorie. De manière
générale, les conseillers d'orientation n'ont pas souvent recours
aux TIC, du fait du manque de culture, et surtout, du fait
l'accessibilité réduite desdites TIC. D'autre part, il n'existe
qu'une conscience faible chez les CO que les TIC ont une articulation
professionnelle et peuvent servir de base de travail.
L'organisation même du travail des conseillers
d'orientation camerounais est en soi un obstacle à l'utilisation des
TIC. Bien souvent, leur travail se limite à la conception des fiches
techniques, à la planification des études et aux entretiens
d'orientation concernant le choix des filières scientifiques dans les
lycées ou dans les universités. Quelquefois, ils font le
counseling auprès des élèves. La conscience de leur
responsabilité dans l'ouverture aux formations et à l'emploi est
très peu cultivée, d'où ils ne perçoivent pas
toujours la nécessité ou même l'importance/utilité
des TIC dans leur profession.
59
Par ailleurs, l'on n'inclut pas l'usage des TIC dans la
formation des conseillers d'orientation. Il n'existe même pas
d'unité de formation/enseignement orienté vers les
bénéfices professionnels des TIC, dans la formation des
conseillers d'orientation. Toute chose qui contribue à limiter leur
ouverture aux TIC.
Malgré ces lacunes, les conseillers d'orientation sont
tous convaincus que l'ouverture aux TIC est absolument indispensable à
l'exercice de leur profession. Ce qui peut poser le problème de
l'illusion technologique, objet d'échange avec notre directeur.
Cependant, des faits probants dans la pratique, suggèrent de nuancer
cette position. Face aux besoins croissants de formation et en faveur de la
mondialisation des TIC, plusieurs conseillers d'orientation ont
été confrontés à des besoins nouveaux chez les
apprenants, nés de leur ouverture aux TIC. Par exemple, nombre d'entre
eux ont été confrontés aux besoins des formations à
distance des apprenants, aux besoins d'orientation vers les filières
à l'étranger et n'ont pas pu y répondre
adéquatement, à moins d'avoir ces informations ou de les chercher
via Internet. Face à leurs manquements, il est ainsi né chez
certains conseillers d'orientation l'idée que l'ouverture des
élèves aux TIC ne sert qu'à « coincer les enseignants
».
Ainsi, la perception générale de l'importance
des TIC dans la performance du travail de conseiller d'orientation ne
relève pas seulement de l'illusion technologique mais des
difficultés réelles auxquelles ils ont été
confrontées et que les TIC permettent - ou auraient permis de
résoudre. Les TIC renforcent des facteurs concrets de performance tels
que :
- L'information
Certaines informations disponibles via Internet permettent une
meilleure orientation scolaire et professionnelle des élèves.
- La formation et le recyclage
Les conseillers d'orientation, de même que les
élèves, ont souligné l'importance des TIC dans la
formation et l'autoformation permettant de palier certaines lacunes. D'autre
part les TIC sont des interfaces pour des formations à distance, des
offres de stage, des bourses qui permettent effectivement d'améliorer
les formations et les performances.
La perception et l'argumentaire des élèves
soulignent l'intérêt concret des TIC dans l'orientation scolaire,
puisque l'entretien avec les élèves a visé non seulement
à avoir leur perception sur l'apport des TIC dans la performance des
conseiller d'orientation, mais aussi, à partir de leur
expérience, d'obtenir des exemples concrets.
60
7.2.2. Discussion des résultats des entretiens avec
les élèves
La plupart des élèves soulignent le fait que peu
des conseillers sont effectivement ouverts aux TIC. Ce qui, de leur avis,
constitue un problème réel pour les jeunes apprenants en
quête de formation.
La perception que les élèves ont des TIC
s'oriente essentiellement sur trois axes principaux : l'information,
l'échange et la formation. Leur attente à l'égard de leurs
conseillers d'orientation relativement aux TIC ne peut donc qu'être
importante, puisque cette profession s'oriente naturellement vers ces trois
axes.
Pour l'essentiel des élèves donc, il est
impérieux que tous les conseillers d'orientation soient ouverts aux TIC.
Nous avons déjà souligné l'intérêt que les
jeunes - les élèves en particuliers - portent sur les TIC. Les
données recueillis ont même montré qu'ils y sont plus
ouverts que les CO. Cette ouverture les amène à avoir des
informations de plus en plus actuelles sur différents domaines de la
formation et de l'emploi. Quelquefois, les conseillers d'orientation n'ont pas
ces informations. Ce qui introduit souvent des malaises dans la pratique de
leur profession, surtout lorsqu'ils sont confrontés à des
élèves qui en savent plus qu'eux.
De plus en plus, les élèves sont ouverts aux
formations à l'étranger. Souvent, ils consultent les conseiller
d'orientation à ces sujets. Ceux qui ne s'informent pas via Internet ou
qui n'ont pas d'autres sources actuelles d'information sont souvent perplexes.
Il en est ainsi des bourses de formation et des masters professionnels au
Cameroun comme à l'étranger.
Pour l'essentiel des élèves, les conseillers
d'orientation doivent connaître impérativement les TIC, pour trois
principales raisons :
- Etre à la pointe de l'information dans leur domaine
d'intervention
Ceci leur permettrait, de répondre un peu mieux aux
besoins des élèves ; besoins qui sont de plus en plus
variés, nécessitant des informations de plus en plus
actuelles.
- Susciter l'intérêt des élèves
De l'avis des répondants, beaucoup
d'élèves ne consultent pas les conseillers d'orientation parce
qu'ils n'y trouvent pas d'intérêt. Pour eux, « la plupart
sont limités, bloqués sur des filières qui ont fait leur
temps et qui vont à l'encontre des nouvelles attentes du monde » ou
encore « généralement aux petites choses tels que l'emploi
du temps ».
- Permettre aux élèves de réussir
Etant donné la situation de plus en plus difficile de
l'emploi des jeunes, les apprenants camerounais jadis tournés vers
l'enseignement général, s'orientent de plus en plus vers les
formations professionnelles ayant plus de débouchés. Ils ont donc
de plus en plus besoin
61
d'information sur les formations professionnelles
recherchées par les entreprises. Il arrive souvent que les conseillers
d'orientation ne puissent pas répondre à ces besoins. Un tel
manquement pourrait être corrigé par le recours aux TIC, la
plupart des écoles et des entreprises disposant d'un site où ces
informations sont disponibles.
Les attentes des apprenants à l'égard des
conseillers d'orientation concernent également l'utilisation des TIC.
Les apprenants interrogés souhaiteraient que les conseillers
d'orientation les guident dans l'exploration des TIC, notamment en leur
indiquant les sites pouvant les informer sur les filières et les
formations, sur les offres de bourses, etc.
L'on peut donc voir ici que dans un contexte comme celui du
Cameroun où l'appropriation des TIC est loin d'être l'apanage de
tous, l'ouverture aux TIC peut amener les conseillers d'orientation à
mieux répondre aux attentes des élèves. Loin d'être
une panacée, l'ouverture aux TIC, au-delà des simples illusions
de perceptions, peut aider concrètement les conseillers d'orientation
à répondre à certains problèmes qu'ils rencontrent
dans l'exercice de leur profession et aux attentes qui y sont sous-jacentes.
Après cette discussion des éléments des
différents entretiens, nous discutons maintenant la pertinence de nos
hypothèses.
7.3. Discussion des hypothèses
La discussion des hypothèses fera le point de leur
pertinence par rapport à la population étudiée. Les
mesures n'étant pas quantitatives, la discussion sera circonscrite sur
des modalités non chiffrées, des variables
étudiées. Nous rappelons ici que l'hypothèse
générale postule que l'ouverture aux TIC chez les conseillers
d'orientation au Cameroun influence leur performance professionnelle. Cette
formulation souligne surtout le fait que l'utilisation professionnelle des TIC
chez les conseillers d'orientation renforce leur efficacité et leur
efficience.
Nous rappelons tout d'abord l'hypothèse
générale : « L'ouverture aux TIC dans les Lycée du
Cameroun influence la performance (l'efficacité et l'efficience) du
Conseiller d'orientation. »
Sous sa forme actuelle, cette hypothèse n'est pas
opérationnelle, c'est pourquoi nous discuterons ses modalités
formulées en hypothèses de recherche.
62
7.3.1. Discussion de l'hypothèse de recherche
n° 1
La première hypothèse de recherche
s'énonce comme suit : « l'ouverture actuelle des CO des
lycées de Yaoundé aux TIC est très limitée, en
raison du peu d'accessibilité desdites technologies. »
Cette hypothèse qui anticipe le niveau de recours aux
TIC chez les conseillers d'orientation, s'est fondée sur des
observations empiriques et sur une connaissance pratique du contexte
camerounais. La situation économique du pays, le niveau de
rémunération des conseillers d'orientation la situation
développementale générale, ne sont pas favorables à
l'appropriation des TIC. Plusieurs obstacles physiques et structurels
s'opposent à l'utilisation régulière des TIC par les
conseillers d'orientation. Il y a encore 10 ans, l'on comptait sur les doigts
de la main, le nombre de cybercafés existant par quartier et le nombre
de familles disposant d'un ordinateur à domicile. Aujourd'hui encore,
l'accessibilité des TIC est limitée chez les conseillers
d'orientation. Un entretien informel avec les conseillers d'orientation a
montré que moins de 30% d'entre eux avaient un ordinateur à
domicile, et moins de 10% disposaient d'une connexion Internet à
domicile.
Les données recueillies par l'échelle
d'évaluation des TIC soulignent de manière chiffrée cet
état de chose. De manière globale, les CO utilisent peu les TIC.
Ils n'y ont pas souvent recours et ce recours, quant il existe, n'est souvent
pas à des fins professionnelles, mais personnelles ou de loisir.
L'ensemble des ces résultats montre bien que
l'ouverture actuelle des CO des lycées de Yaoundé aux TIC est
très limitée, en raison du peu d'accessibilité desdites
technologies. Notre hypothèse de recherche est donc validée
7.3.2. Discussion de l'hypothèse de recherche
n° 2
L'hypothèse de recherche n°2 se formule comme suit
: « l'utilisation des TIC par les CO permet de mieux répondre
aux besoins d'orientation des élèves dans un monde en pleine
globalisation. »
La formulation de cette hypothèse a volontairement
orienté l'évaluation de la performance sur les besoins des
élèves. Ceci permet non seulement d'évaluer cette
performance du point de vue des conseillers d'orientation, mais
également du point de vue des élèves. Ce qui contribue
à enrichir les perceptions d'éléments matériels
concrets, montrant en quoi cette performance est renforcée par
l'ouverture aux TIC.
Globalement, tous les conseillers d'orientation affirment que
l'ouverture aux TIC renforcerait leur performance dans l'orientation des
élèves. Des éléments ont été
donnés à l'appui de cette affirmation : en permettant
l'information sur les formations et les emplois, les
63
TIC permettent de répondre aux demandes de plus en plus
pressantes des élèves qui s'ouvrent au monde. Bien souvent,
à cause du peu d'ouverture aux TIC, les conseillers d'orientation se
disent souvent coincés par des élèves plus informés
qu'eux, par les moyens des TIC, justement.
Les élèves, en majorité, se disent
déçus de la prestation de leurs conseillers d'orientation,
puisque certains de leurs conseillers d'orientation ne peuvent pas
répondre à leurs besoins de formation, parce qu'ils ne peuvent
pas leur donner des informations à la pointe sur les formations, les
profils les plus recherchés. Ceci relève, de leur point de vue,
du fait que lesdits conseillers d'orientation n'ont pas souvent recours aux
TIC. De plus, peu de conseillers d'orientation, dans l'exercice de leur
fonction, parlent des TIC. Ils ne peuvent souvent pas répondre aux
questions concernant les sites de formation, les sites des universités,
les bourses en ligne, etc. ce qui, de l'avis de certains élèves,
« enlève l'intérêt de les consulter ».
Il ressort des différents résultats que nous
venons de discuter que de l'avis des élèves comme de celui des
conseillers d'orientation, l'utilisation des TIC par les CO permet de mieux
répondre aux besoins d'orientation des élèves dans un
monde en pleine globalisation. Ce qui permet de valider la deuxième
hypothèse de recherche.
7.3.3. Discussion de l'hypothèse de recherche
n° 3
Une troisième hypothèse de recherche a
été formulée, comme conséquence immédiate de
la précédente : « L'ouverture des CO aux TIC influence
l'efficacité de leurs interventions. »
Puisque l'ouverture des CO aux TIC permet de répondre
efficacement à certains besoins précis des élèves,
à cet égard, elle renforce l'efficacité des interventions.
Lorsque l'on se fonde sur leur cahier de charge, les conseiller d'orientation
ont une fonction d'anticipation et d'encadrement de la perspective d'avenir des
élèves. Du fait que cet encadrement passe par l'information et la
formation, des insuffisances à ce niveau- qui peuvent aisément
être comblées par le recours aux TIC -, réduisent souvent
l'efficacité du travail des conseillers d'orientation.
A contrario, le recours aux TIC est susceptible de renforcer
l'information sur les formations et les débouchés au Cameroun et
à l'étranger et ainsi permettre non seulement de répondre
aux attentes des élèves, mais également au cahier de
charge des conseillers d'orientation. Ici, l'efficacité n'est pas
seulement perçue, puisqu'elle se fonde sur ses attentes concrètes
du cahier de charge d'un conseiller d'orientation et celles des
élèves.
64
Deux faits saillants ont été soulignés
ici : premièrement, l'ouverture progressive des élèves aux
TIC pose des problèmes d'adaptation et de réajustement
relativement aux TIC chez les CO. Deuxièmement, diverses contraintes
liées aux formations et à l'information, font des TIC une
alternative efficace pour le CO camerounais. En tout état de cause,
l'ouverture des CO aux TIC influence l'efficacité de leurs
interventions. Notre troisième hypothèse de recherche est de ce
fait validée.
7.3.4. Discussion de l'hypothèse de recherche
n° 4
Comme dans le cas de la précédente
hypothèse, l'hypothèse de recherche n° 4 découle de
la deuxième comme conséquence. Elle s'énonce comme suit :
« l'ouverture des CO aux TIC influence l'efficience de leurs
interventions. »
L'efficience ici est liée aux résultats, de
l'action alors que l'efficacité est liée aux processus de
l'action, aux moyens. La réalisation du cahier de charge constitue un
important indicateur de résultat. Du point des élèves, les
conseillers d'orientation ne répondent pas toujours à leur cahier
de charge, puisque les éléments relatifs au besoin de formation
ne sont pas souvent satisfaits. Une ouverture des conseillers d'orientation
pourrait corriger, de l'avis de ces élèves, cet état de
fait. Les attentes des élèves relativement à l'impact de
l'ouverture des CO aux TIC peuvent être surfaites, mais il reste que
certaines des informations qu'ils attendent sur les formations, les bourses et
les emplois, sont disponibles sur Internet. Y avoir recours peut permettre aux
conseillers d'orientation de répondre à ces besoins et de
renforcer à cet égard l'efficience de leurs interventions.
Les interventions des élèves se sont
focalisées à ce niveau, sur le fait que les conseillers
d'orientation répondent peu ou prou à leurs besoins de choix des
métiers et des formations. Ils soulèvent le problème du
peu de recours des CO dans leur travail/leurs interventions aux TIC. Pour
certains élèves, « le travail des CO se réduit
à des fiches et aux emploi de temps », faisant peu de place
à l'orientation proprement dite. De l'avis des élèves, ce
fait relève de leur manque d'information sur les filières et les
formations à débouchés et/ou recherchées par les
entreprises et les administrations. Le recours des CO aux TIC pourrait, de
l'avais des élèves palier à cette carence, puisque
eux-mêmes sont souvent obligés de recourir à Internet pour
trouver ces information. Ainsi, l'ouverture des CO aux TIC influence
l'efficience de leurs interventions. Cette observation souligne la pertinence
de notre quatrième hypothèse de recherche qui est
également validée.
65
7.3.5. Discussion de l'hypothèse de recherche
n° 5
La cinquième hypothèse est une
conséquence de toutes les autres. Elle se formule comme suit : «
L'ouverture aux TIC permet l'autoformation et le recyclage des CO en palliant
les carences éventuelles de formation. »
Cette affirmation a été corroborée par
l'essentiel des répondants, qu'ils soient élèves ou CO.
Une telle perception peu être redevable à l'illusion que les
technologies permettent de résoudre tous les problèmes humains ;
que les technologies constituent la panacée de la société
contemporaine. Il n'en demeure pas moins que les éléments
invoqués par les uns et les autres sont concrets et réels,
soulignant l'apport des TIC dans la performance du travail du conseiller
d'orientation. Les TIC ne sauraient être le remède miracle
à cette profession, mais leur apport, entre autre facteur de
performance, n'est pas négligeable, pour permettre aux conseillers
d'orientation camerounais de mieux répondre à leur cahier de
charge. D'où la nécessité d'une facilitation de
l'appropriation des TIC dans cette catégorie socioprofessionnelle.
Les CO, dans leurs différentes interventions, ont fait
état des lacunes de formation, et surtout, de l'évolution rapide
des connaissances dans leur domaine de compétence. Cette
évolution vertigineuse des connaissances induit la
nécessité pour les conseillers d'orientation d'être ouverts
à ces mutations, par les formations et le recyclage. A cet effet, faute
d'offre de séminaires et de formation par l'Etat du Cameroun, les TIC
pourraient permettre l'autoformation, les formations à distance et
servir à l'information. On peut donc affirmer que l'ouverture aux TIC
permet l'autoformation et le recyclage des CO en palliant aux carences
éventuelles de formation. Notre cinquième hypothèse de
recherche est donc validée.
66
Conclusion Générale
Les Technologies de l'information et de la communication
apparaissent de plus en plus comme des outils pédagogiques à part
entière dans le champ des Sciences de l'éducation. Cependant, au
Cameroun, ils sont encore loin de constituer un élément naturel
de la pratique pédagogique. Ceci est lié tant à
l'environnement économique et social du pays qu'à la culture et
la pratique pédagogique. De ce fait, l'on ne note pas un
intérêt suffisant des professionnels des sciences de
l'éducation à en faire un outil de travail à part
entière.
Ce travail est parti du constat que les TIC sont peu
accessibles au Cameroun, à la plupart des fonctionnaires du
système éducatif. Très peu de conseillers d'orientation en
particulier disposent d'une bonne accessibilité aux TIC. Les
Lycées du pays ne sont pas encore systématiquement
équipés de salles informatiques et de connexion Internet. Toutes
choses qui influencent l'intégration des TIC dans le travail de
conseiller d'orientation, tout en limitant leur ouverture auxdites TIC. Partant
du fait que les TIC fournissent une batterie de travail utile aux sciences de
l'éducation, leur intégration dans l'exercice de la profession de
conseiller d'orientation est susceptible de renforcer les performances.
La mise au test des hypothèses a montré un
certain niveau de pertinence. Dans l'échantillon, il est apparu
clairement que les conseillers d'orientation ne sont pas très ouverts
aux TIC. Cet état de fait s'explique aussi bien du fait des moyens
économiques limités, que de la culture de leur métier au
Cameroun qui n'intègre pas encore les TIC comme outil professionnel
à part entière.
Bien souvent les conseillers d'orientation sont
confrontés à des difficultés concernant l'orientation de
leurs élèves dans des champs relatifs aux TIC ou qui
requièrent leur utilisation. Ils sont souvent incapables de donner des
orientations précises sur les filières et les formations au
Cameroun et à l'étranger. Ceux qui ont recours aux TIC
répondent mieux aux attentes des élèves. De plus,
plusieurs élèves explorent Internet pour rechercher des
éventuelles formations et débouchés. A ce niveau, la
plupart d'entre eux affirment ne pas bénéficier de l'aide des
conseillers d'orientation.
L'on doit souligner ici l'importance des pesanteurs
conjoncturelles, au point de vue sociologique, économique et culturel,
relativement à l'environnement socioéducatif camerounais. Trois
recommandations sont donc à faire à ces différents niveaux
:
67
- Au niveau de la culture éducative, il convient
d'encourager l'intégration des TIC comme outil pédagogique
à part entière de même que leur utilisation professionnelle
par les conseillers d'orientation.
- Au niveau économique et structurel, il convient de
mettre à la disposition des conseillers d'orientation un parc
informatique équipé de connexion Internet.
- Au niveau sociologique, nous recommandons la mise en oeuvre
des mécanismes de sensibilisation sur l'intérêt
professionnel des TIC de manière à en faciliter une pleine
appropriation.
Il apparaît saillant que les conseillers d'orientation
éprouvent souvent des difficultés d'ordre professionnel à
orienter les élèves sur les formations et les
débouchés, qui pourraient être corrigés par un
recours aux TIC. Ce travail ouvre donc un champ de recherche sur les
possibilités diverses et variées que pourraient constituer en
Afrique noire en général et au Cameroun en particulier, une plus
grande ouverture aux TIC, concernant notamment les échanges avec les
autres cultures éducatives pertinentes.
L'ensemble des résultats soulignent le fait que les TIC
peuvent servir de système de renforcement de la performance de l'action
pédagogique, dans l'ensemble du système éducatif
camerounais, puisque l'on constate dans l'ensemble que ce système, peu
informatisé, est doté d'un minimum de technologies de
l'information. L'on pourrait se demander si le manque d'informatisation, et
plus généralement le manque de disponibilité des TIC ne
réduit pas la performance des acteurs du système
éducatif.
Le monde éducatif, de plus en plus, au point de vue
pédagogique, comme souligné dans la revue de littérature,
intègre la plus-value apportée par les TIC. L'évaluation
des performances des apprenants est devenue toute une discipline avec des
règles et des prétentions à la standardisation. De
manière spécifique, l'intégration des TIC dans le
système éducatif ne pourrait-il pas harmoniser les performances
dans les systèmes d'évaluation et la docimologie au Cameroun ?
Il convient de souligner à l'issue de ce travail, des
limites importantes au niveau méthodologique.
Ce travail est de nature qualitative. Il ne permet pas de
quantifier précisément les bénéfices
attachés à l'utilisation des TIC chez les conseillers
d'orientation. De plus, il ne permet pas de voir clairement la
différence entre efficacité réelle et efficacité
perçue, puisqu'il n'a pas eu recours à la démarche
expérimentale intégrant la manipulation des variables
contrôlées sur une population cible et une population
témoin.
68
Références bibliographiques
Ahearne, M. & Schillewaert, N. (2000). The effect of
information technology on
salesperson Performance. Working paper of e-business
Research Center. Pennsylvania State University.
Alaluf, M., Imatouchan, N., Marage, P., Pahaut, S., Sanvura,
R., Valkeneers, A., &
Vanheerswynghels, A. (2003). Les filles face aux
études scientifiques. Réussite scolaire et
inégalités d'orientation. Bruxelles : Éditions de
l'Université de Bruxelles.
Baudouin, N. (2007). Le sens de l'orientation : une
approche clinique de l'orientation scolaire et professionnelle. Paris :
L'Harmattan.
Benraiss, L. Boujena, O & Tahssain, L. (2005). TIC et
performance des salariés : quel rôle pour la
responsabilité sociale de l'entreprises ? Revue internationale sur
le travail et la société, 3,2, 915- 9333
Bernaud, J.-L. Di Fabio A. & Mpouki B. C.
Caractéristiques perçues du conseiller d'orientation et
intention de consultation dans deux pays de la communauté
Européenne, OSP, 35, 4, 55-66
Bibeau, R. (1996). Catalogue de logiciels éducatifs
produits avec la collaboration du ministère de l'Éducation du
Québec. Montréal : Direction des ressources didactiques.
Bibeau, R. (2003). Des contenus numériques pour
l'éducation. Montréal : Direction des ressources
didactiques.
Bibeau, R. (2004). Répertoire des répertoires de
scénarios pédagogiques et d'activités d'apprentissage avec
les TIC. Récupéré sur <
http://thot.cursus.edu/rubrique.asp?no=20976>,
le 22 août 2008.
Bloch H. et al. (1997). Dictionnaire fondamental de la
psychologie, A-K. Paris : Larousse.
Bloch H. et al. (1997). Dictionnaire fondamental de la
psychologie, L-Z. Paris : Larousse.
Brynjolfsson, E. & S. Yang (1996). Information
Technology and Productivity, A Review of the Littérature.
Advances in Computers, 43, p.179-214.
Commissariat général du plan (2003). Les
métiers face aux technologies de l'Information. La documentation
française, coll. Méthode, Métier Données.
Brousseau G. (1998) Théorie des situations
didactiques. Grenoble : La Pensée Sauvage
Feuillet J. (1981) Réflexions méthodologiques
sur l'enseignement des langues, CRINI
69
CEFRIO (2001). Guide sur les places d'affaires
électroniques. Tirez profit des portails.
Québec : CEFRIO.
Chevallard, Y. (1985). La transposition didactique.
Grenoble : La Pensée Sauvage. (Nouvelle édition
augmentée de "Un exemple de la transposition didactique" avec
M.-A. Johsua)
Conseil supérieur de l'éducation (2000).
Éducation et nouvelles technologies. Rapport annuel 1999-2000 sur
l'état et les besoins de l'éducation. Québec :
Gouvernement du Québec. Delacôte, G. (1996). Savoir apprendre:
les nouvelles méthodes. Paris : Odile Jacob
Durpaire, J-L. (1997). Internet à l'école en
France. Guide d'usages pédagogiques. Les dossiers de
l'Ingénierie éducative. Paris : Centre National de Documentation
Pédagogique. Gervais, M. (2000). Recherche sur les besoins du
personnel enseignant en regard de l'intégration des TIC dans des
écoles ou des classes innovatrices du primaire. Montréal :
Direction des ressources didactiques.
Guichard, J. & Huteau, M. (2005). L'orientation scolaire
et professionnellement. Paris : Dunod. Education permanente (2007)
Activité d'orientation et développement des
métiers, 171, 2007-2
Ernst, S. (2003). Femmes et école. Une
mixité inaccomplie. Paris : Institut National de Recherche
Pédagogique.
Evola, R. (1996). Introduction à la psychologie du
choix professionnel. Approches théoriques : Déterminants
génétiques, environnementaux et temporels. Yaoundé :
Unité Offset de l'ESSTIC.
Evola, R. (2005). L'influence de la perspective sociale dans
les projets professionnels des jeunes en Afrique : Le cas des classes
terminales des établissements scolaires de la ville de Yaoundé au
Cameroun. Université de Yaoundé : Yaoundé.
Thèse de doctorat d'Etat non publiée.
Gottfredson, L.S., & Lapan, R.T. (1997). Assessing
gender-based circumscription of occupational aspirations. Journal of Career
Assessment, 5, 419-441.
Guichard, J. & Huteau, M. (2007). Orientation et
insertion professionnelle. Paris : Dunod
Henri Luc (1931). L'importance économique de
l'orientation professionnelle. Binop, 1, 12-17
Henri Luc (1931). L'importance morale et sociale l'orientation.
Binop, 6, 149-155.
Hubert, R. (1970). Traité de pédagogie
générale. Paris : Presses Universitaires de France.
70
Larose, F., Grenon, V. et Palm S.B. (2004). Enquête
sur l'état des pratiques d'appropriation et de mise en oeuvre des
ressources informatiques par les enseignantes et les enseignants du
Québec. CRIE-CRIFPE. Sherbrooke : CRIE-CRIFPE.
Maslow, A. H. (1943). Theory of human motivation.
Psychosocial review 80, 370-396. Matmati, M. (2001). Les enjeux
de l'intranet dans la GRH. La GRH dans/et/ou la société
de l'information. Actes du XII congrès de l'AGRH,
Liège.
Mooney, J. G., Gurbaxani Vijay & Kenneth L. Kraemer
(1996). A Process Oriented Framework for Assessing the Business Value of
Information Technology. The DATA BASE for Advances in Information
Systems, 27, 2, 68-81.
Morgan, C. (2001). The role of interest in understanding the
career choices of female and male college students - statistical data included.
Sex Roles.
Moumoula I. A. (2006). Etude d'adaptation du questionnaire
d'intérêts professionnels au contexte burkinabé.
OSP 35 ; 4, 55-77.
Nouvelles De l'Association internationale d'orientation
scolaire et professionnelle ; 44, 1-6
OCDE (2002). Examen de l'OCDE sur l'orientation
professionnelle. Lettre d'information, 2, 1-6.Onisep (2008).
Education.gouv.fr,
Media.education.gouv.fr,
Ac-versailles.fr,
Mairie3.paris.fr
Nuttin, J. (1980). Motivation et perspective d'Avenir.
Paris : Presses Universitaires de France.
Plante, J. & Beattie, D. (2004). Connectivité et
intégration des TIC dans les écoles élémentaires
et secondaires au Canada : Premiers résultats de l'Enquête sur les
technologies de l'information et des communications dans les écoles
2003-2004. Éducation, compétences et apprentissage.
Documents de recherche. Ottawa : Statistique Canada. no 81-595-MIF.
Piéron, H. (1969). Examen et Docimologie.
Paris : Presses Universitaires de France.
Pineau, G. & Riverin-Simard, D. (1997). Autoformation et
histoire de vie professionnelle, Première rencontre internationale
sur l'autoformation (L'information : présent et à
venir: CIRAT-UQUAM). Montréal: Université du Québec
à Montréal.
Reuchlin, M. (1977). Interrogations sur l'orientation.
OSP, 1, 21-51.
Riverin-Simard, D. et Lévesque, M. (1998). Un mode
d'identification des visées professionnelles à l'aide des TIC,
L'ACFAS. Québec: Université Laval.
Riverin-Simard, D. (1996). Développement vocationnel et
autoformation existentielle au cours de la vie professionnelle.
Troisième Colloque Européen sur l'Autoformation. France:
Université de Bordeaux.
71
Riverin-Simard, D. (1978). Evaluation du projet Vire-Vie,
(projet de sensibilisation à l'importance de la carrière chez les
adolescentes). Colloque des conseillers d'orientation du
Québec, Québec.
Riverin-Simard, D. (1977b). Conception des objectifs de
développement en éducation. Colloque de la commission des
psychologues et des conseillers d'orientation des Cégeps du
Québec, Québec: Beauport.
Rodriguez, T.H., & Bariaud, F. (1987). Les
perspectives temporelles à l'adolescence. Paris : Presses
Universitaires de France.
Rogers, C. (1972). Liberté pour apprendre ? Paris
: Dunod.
Wikidepia, l'encyclopédie libre,
récupéré dans ;
http://fr.wikipedia.org/wiki/taxonomie.
Young, R. A. (2006). Théorie de l'action, projets
carrière, conseil, OSP, 35, 4, 12-24.
Zeldin, A. L., & Pajares, F. (2000). Against the odds :
Self-efficacy beliefs of women in mathematical, scientific, and
technological careers. American Educational Research Journal, 37,
215-246.
Annexes
ii
Echelle d'évaluation des connaissances sur les
TIC
A. Caractéristiques générales
A1 Statut socioprofessionnel :
élève Li Li CO
A2 Sexe : masculin Li Li
féminin
A3 Etablissement : Li
Lycée de Tsinga Li Lycée d'Elig-Essono
Li lycée de Nkol-
Eton
A4 Classe (si élève) :
troisième Li Li première Li
terminale
B. Connaissance et utilisation de l'outil informatique
1) Connaissez-vous la signification du sigle TIC ?
Li oui Li non
Pouvez-vous donner sa signification littérale ?
2) Connaissez-vous l'utilisation de l'outil informatique ?
Li oui Li non
3) A quelle fréquence (nombre de jours par semaine)
estimez-vous avoir recours à l'outil informatique par semaine?
...
4) Combien de logiciels connaissez-vous ?
Pouvez-vous les citer ?
C. Connaissance et utilisation du Web
1) Avez-vous déjà utilisés Internet ?
Li oui Li non
2) A quelle fréquence mensuelle (nombre de jours par
mois) utilisez-vous
Internet ?
3) Combien de sites web Connaissez-vous ?
Pouvez-vous les citer ?
4) Combien de sites professionnels connaissez-vous ?
Pouvez-vous les citer ?
5) Avez-vous souvent recours à Internet pour exercer
votre travail ?
Ll oui Li non
Pouvez-vous dire pourquoi ?
6) Combien de sites d'entreprises camerounaises connaissez-vous
?
Pouvez-vous les citer ?
7) Combien de sites d'entreprises étrangères
connaissez-vous ?
Pouvez-vous les citer ?
8) Combien de sites d'écoles de formation camerounaises
connaissez-vous ?
Pouvez-vous les citer ?
9) Combien de sites d'écoles de formation
étrangères connaissez-vous ?
Pouvez-vous les citer ?
iii
Je vous remercie pour votre collaboration
iv
Guide d'entretien des élèves
Bonjour chers élèves
Je m'appelle Madame Sikali, je suis conseiller d'orientation.
Je mène également un travail de recherche sur l'importance des
Technologies de l'Information et de la communication (TIC) sur l'orientation
scolaire des élèves. Lorsque vous allez à Internet par
exemple, vous trouvez souvent des informations sur les formations que vous
pouvez suivre et les ouvertures professionnelles que peuvent offrir ces
formations. Je souhaiterais discuter avec vous sur les possibilités de
formation et d'emploi qu'offrent les TIC ainsi que sur l'ouverture que vous
attendez de vos conseillers d'orientation sur les TIC.
Je souhaiterais également, compte tenu des exigences de la
recherche, que vous m'apportiez votre consentement éclairé. Je
m'engage, pour ma part, à garantir la confidentialité des
informations données par les uns et les autres, de manière
à garantir l'anonymat de tous. Êtes-vous d'accord pour que nous
commencions la discussion ?
Oui
Non? Fin de l'entretien
J'aimerais commencer par vous raconter une histoire qui s'est
déroulée dans un cybercafé de la place. Des
élèves qui voulaient faire des études à
l'étranger, étaient en train de rechercher des informations sur
le Net. Ils n'arriveraient pas à réunir les informations qu'ils
recherchaient. Après quelques temps, un de leurs conseillers
d'orientation entra. Les élèves tout contents lui posèrent
leur problème. Celui-ci répondit : « moi-même, je
viens à Internet pour chercher des correspondants. C'est un moniteur qui
m'aide à naviguer. Je ne sais pas comment on cherche de telles
informations ».
1. Quel commentaire faites-vous de cette histoire ?
2. Pour vous, les technologies de l'information et de la
communication c'est quoi ? (En
cas d'ignorance, corriger)
3. Pensez-vous qu'un conseiller d'orientation doit bien
connaître les TIC pour mieux
vous orienter/pourquoi ?
4. v
A votre avis les conseillers d'orientations connaissent-il les
TIC de manière à
satisfaire vos attentes/Pourquoi ?
5. A votre avis, la plupart de vos conseillers d'orientation
connaissent-il les possibilités
de formation offertes par les TIC/pourquoi ?
6. Qu'est-ce que vous attendez qu'un conseiller d'orientation
vous apporte concernant
votre autoformation par les TIC ?
7. En quoi les TIC en général et Internet en
particulier peuvent-il vous aider dans le
choix de vos filières et des vos professions futures ?
8. A votre avis, que doit-on faire pour que les conseillers
d'orientation puissent vous aider à exploiter les opportunités de
formation et d'insertion professionnelle offertes
par les TIC ?
Je vous remercie pour votre disponibilité
vi
Guide d'entretien des CO
Bonjour chers collègues
Je m'appelle Madame Sikali, conseiller d'orientation comme
vous. Je mène un travail de recherche en master 2 sur
l'intégration des technologies de l'information et de la communication
(TIC) dans l'orientation scolaire au Cameroun. Compte tenu de l'importance
accrue que prennent de plus en plus les TIC dans tous les secteurs de la vie
scolaire et professionnelle, j'aimerais discuter avec vous sur la place
qu'occupe actuellement les TIC dans notre travail au Cameroun. Faire un
inventaire des difficultés rencontrées dans l'intégration
des TIC et des solutions que l'on peut y apporter.
Je souhaiterais, compte tenu des exigences de la recherche,
que vous m'apportiez votre consentement éclairé. Je m'engage,
pour ma part, à garantir la confidentialité des informations
données par les uns et les autres, de manière à garantir
l'anonymat de tous.
Êtes-vous d'accord pour que nous commencions la
discussion ?
Oui
Non ? fin de la discussion
J'aimerai commencer par vous raconter une histoire. Un jour de
fin d'année académique, un collègue, lors d'une
séance d'orientation des élèves de classe terminale, fit
un brillant discours sur les filières de formation qu'offrent les deux
Universités D'Etat de la ville de Yaoundé. Un élève
posa alors une question sur les débouchés desdites formations, ce
à quoi le collègue donna des réponses argumentées.
Une autre question fut posée par un autre élève. Elle
concernait les profils recherchés par les entreprises camerounaises,
notamment celles appartenant au Gicam. Prit au dépourvu, le
collègue répondit qu'il n'en savait rien, puisque le Gicam
(Groupement Interpatronal du Cameroun) était un groupe trop
fermé. «-Mais monsieur, rétorqua l'élève,
les entreprises du Gicam ont un site Internet ! - je ne les connais pas,
répondit le collègue. Lorsque je vais sur Internet, c'est pour
consulter ma boîte ».
1. Que pensez-vous de cette histoire ?
2. Un CO a dit un jour : l'utilisation des TIC par les
conseiller d'orientation reste un
grand défi au Cameroun. Quel commentaire faites-vous de
cette déclaration ?
3. Pensons-Vous que les TIC aient une grande importance dans
l'orientation scalaire ?
4.
vii
Qu'est-ce qui pourraient justifier cette importance/non
importance ?
5. Plusieurs élèves sont de plus en plus
ouverts aux TIC, est-il possible aujourd'hui de les orienter efficacement sans
être soi-même profondément ouvert sur les TIC/
pourquoi ?
6. A quels titres l'ouverture aux TIC peut-elle permettre au
conseiller d'orientation de
mieux accomplir son travail ?
7. On rencontre quelque fois des insuffisances dans la formation
des élèves, pensez vous que les TIC peuvent permettre aux
élèves de parfaire leur formation/ Pourquoi ?
8. Les TIC peuvent-elles, à votre avis permettre à
un conseiller d'orientation de pallier à
des insuffisances professionnelles/à quels niveaux ?
9. Les TIC peuvent-elles constituer pour le métier de
conseiller d'orientation, une base
pour l'autoformation/ en quoi ?
10. Que faut-il faire pour maximiser l'intégration des
TIC dans l'exercice de la profession
de conseiller d'orientation au Cameroun aujourd'hui ?
Je vous remercie pour votre aimable collaboration
Tableau n°7 : distribution des résultats
de l'échelle de connaissance des TIC chez les CO au lycée de
Tsinga
Femmes (n) % N= 5
Hommes (n) % N= 5
Quest ions
non
non
oui
1. Connaissez-vous la signification du sigle TIC ? Oui
B1
(4)
(1)
(1)
(4)
non
non
oui
2. Connaissez-vous l'utilisation de l'outil informatique ? Oui
B2
(0)0
(0)0
(5)0
(5)100
B3
Nombre de jours
3. A quelle fréquence (nombre de jours par semaine)
estimez-vous avoir recours à l'outil informatique par semaine?
2
1
5
0
3
4
5
6
7
0
1
2
3
4
6
7
(2)40
-
-
(3)
60
(1)
20
(1)
20
(3)
20
-
-
-
-
-
-
-
-
Nombre de logiciels
4. Combien de logiciels connaissez-vous ?
B4
5
3
2
1
-
2
5
2
6
-
3
0
1
6
-
2
0
2
6
-
3
0
2
1
-
2
5
1
6
-
2
0
0
6-
10
2
4
11-
15
1
11-
15
0
1
6-
10
3
4
5
2
(2)
40
(3)
60
(1)
20
(2)
40
(1)
20
(1)
20
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
non
non
oui
1. Avez-vous déjà utilisés Internet ?
Oui
C1
(1)20
(0)0
(4)80
(5)100
Fréquence (nbre de jours)
2. A quelle fréquence mensuelle (nombre de jours par mois)
utilisez-vous Internet ?
3
5
2
6
-
3
0
1
6
-
2
0
2
1
-
2
5
2
1
-
2
5
2
6
-
3
0
1
6
-
2
0
0
1
3
5
6-
10
4
0
11-
15
11-
15
2
4
1
6-
10
2
(2)
40
(2)
40
(1)
20
(1)
20
(1)
20
(2)
40
(1)
20
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
C3
Nombre de sites
3. Combien de sites web Connaissez-vous ? 3. Combien de sites web
Connaissez-vous ?
3
5
2
1
-
2
5
2
6
-
3
0
2
6
-
3
0
1
6
-
2
0
2
1
-
2
5
1
6
-
2
0
0
4
1
2
11-
15
6-
10
11-
15
1
0
6-
10
4
5
3
2
(3)
60
(1)
10
(1)
10
(1)
10
(1)
10
(3)
60
(1)
10
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
C4
Nombre de sites
4. Combien de sites professionnels connaissez-vous ?
3
5
1
6
-
2
0
2
1
-
2
5
2
6
-
3
0
2
1
-
2
5
1
6
-
2
0
2
6
-
3
0
0
0
4
6-
10
5
1
3
11-
15
4
2
1
11-
15
6-
10
2
(3)
60
(1)
20
(1)
20
(3)
60
(2)
40
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
C5
non
non
oui
5. Avez-vous souvent recours à Internet pour exercer votre
travail ? Oui
(3) 60 (2) 40 (3) 60 (2) 40
C6
Nombre de sites
6. Combien de sites d'entreprises camerounaises connaissez-vous
?
5
3
2
1
-
2
5
2
6
-
3
0
2
6
-
3
0
1
6
-
2
0
2
1
-
2
5
1
6
-
2
0
0
4
1
2
11-
15
6-
10
11-
15
0
1
6-
10
4
5
3
2
(3)
60
(2)
40
(2)
40
(1)
20
(2)
40
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
C7
Nombre de sites
7. Combien de sites d'entreprises étrangères
connaissez-vous ?
3
5
2
1
-
2
5
2
6
-
3
0
1
6
-
2
0
2
1
-
2
5
2
6
-
3
0
1
6
-
2
0
0
0
6-
10
4
5
3
1
11-
15
4
11-
15
1
2
6-
10
2
viii
(2)
40
(2)
40
(1)
20
(3)
60
(2)
40
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
C8
Nombre de sites
8. Combien de sites d'écoles de formation camerounaises
connaissez-vous
3
5
1
6
-
2
0
2
6
-
3
0
2
6
-
3
0
2
1
-
2
5
1
6
-
2
0
2
1
-
2
5
0
11-
15
6-
10
2
5
1
11-
15
6-
10
5
5
0
3
1
2
(3)
60
(2)
40
(3)
60
(1)
20
(1)
20
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
C9
Nombre de sites
9. Combien de sites d'écoles de formation
étrangères connaissez-vous ?
3
5
1
6
-
2
0
2
6
-
3
0
2
1
-
2
5
1
6
-
2
0
2
6
-
3
0
2
1
-
2
5
0
0
3
5
5
6-
10
1
11-
15
11-
15
1
6-
10
2
5
2
(2)
40
(3)
60
(3)
60
(1)
20
(1)
20
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Tableau n°8 : distribution des résultats
de l'échelle de connaissance des TIC chez les CO au lycée
d'Elig-Essono
Hommes (n) % N= 5
Femmes (n) % N= 5
Ques tions
non
non
oui
1. Connaissez-vous la signification du sigle TIC ? Oui
B1
(1)20
(1)20
(4)80
(4)80
non
non
oui
2. Connaissez-vous l'utilisation de l'outil informatique ?
Oui
B2
(0)0
(0)0
(5)0
(5)100
B3
3. A quelle fréquence (nombre de jours par semaine)
estimez-vous avoir recours à l'outil informatique par semaine?
Nombre de jours
2
2
5
1
0
3
4
5
6
7
0
1
3
4
6
7
-
(2)40
-
(2)40
(1)
20
(2)
40
(2)
40
(3)
20
-
-
-
-
-
-
-
-
B4
4. Combien de logiciels connaissez-vous ?
Nombre de logiciels
1
6
-
2
0
1
6
-
2
0
2
6
-
3
0
2
1
-
2
5
2
6
-
3
0
1 1 - 1 5
2
1
-
2
5
0
2
5
5
3
2
11
-
15
6-
10
3
4
1
5
6-
10
0
1
(1)
20
(2)
40
(2)
40
(2)
40
(1)
20
(1)
20
(1)
20
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
non
non
oui
1. Avez-vous déjà utilisés Internet ?
Oui
C1
(0)
(2)40
(3)60
(5)
2. A quelle fréquence mensuelle (nombre de jours par mois)
utilisez-vous Internet ?
Fréquence (nbre de jours)
2
6
-
3
0
1
6
-
2
0
1 1 - 1 5
1
6
-
2
0
2
6
-
3
0
2
1
-
2
5
2
1
-
2
5
0
1
3
0
2
5
11
-
15
4
5
4
6-
10
2
3
6-
10
1
(2)
40
(1)
20
(2)
40
(1)
20
(2)
40
(1)
20
(1)
20
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
C3
3. Combien de sites web Connaissez-vous ? 3. Combien de sites web
Connaissez-vous ?
Nombre de sites
1
6
-
2
0
1
6
-
2
0
2
1
-
2
5
2
6
-
3
0
1 1 - 1 5
2
6
-
3
0
2
1
-
2
5
0
5
3
2
5
11
-
15
4
6-
10
1
3
4
2
6-
10
0
1
(2)
40
(2)
20
(1)
10
(2)
40
(1)
10
(2)
40
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
C4
Nombre de sites
4. Combien de sites professionnels connaissez-vous ?
2
6
-
3
0
1
6
-
2
0
1 1 - 1
5
1
6
-
2
0
2
6
-
3
0
2
1
-
2
5
2
1
-
2
5
0
1
3
0
2
11
-
15
5
5
4
6-
10
4
2
3
6-
10
1
ix
(2)
60
(1)
20
(1)
20
(1)
20
(2)
40
(2)
40
(1)
20
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
non
non
oui
5. Avez-vous souvent recours à Internet pour exercer votre
travail ?
C5
(2) 40
(2) 40
(3) 60
(3) 60
C6
6. Combien de sites d'entreprises camerounaises connaissez-vous
?
Nombre de sites
1
6
-
2
0
1
6
-
2
0
2
1
-
2
5
2
6
-
3
0
2
6
-
3
0
2
1
-
2
5
1 1 - 1 5
0
5
5
3
2
6-
10
1
6-
10
3
2
11
-
15
4
4
0
1
(1)
20
(2)
40
(1)
20
(1)
20
(1)
20
(2)
40
(2)
40
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Nombre de sites
7. Combien de sites d'entreprises étrangères
connaissez-vous ?
C7
2
6
-
3
0
1 1 - 1
5
1
6
-
2
0
1
6
-
2
0
2
6
-
3
0
2
1
-
2
5
2
1
-
2
5
0
11
-
15
5
0
3
1
4
5
2
4
2
6-
10
6-
10
3
1
(2)
40
(2)
40
(1)
20
(1)
20
(1)
20
(2)
40
(1)
20
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
C8
8. Combien de sites d'écoles de formation camerounaises
connaissez-vous
Nombre de sites
1
6
-
2
0
1
6
-
2
0
2
6
-
3
0
1 1 - 1
5
2
1
-
2
5
2
6
-
3
0
2
1
-
2
5
0
5
5
2
3
6-
10
2
1
6-
10
5
11
-
15
3
5
0
1
(3)
60
(1)
20
(1)
20
(2)
60
(1)
20
(1)
20
(1)
20
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
C9
9. Combien de sites d'écoles de formation
étrangères connaissez-vous ?
Nombre de sites
2
6
-
3
0
1
6
-
2
0
1 1 - 1 5
1
6
-
2
0
2
1
-
2
5
2
1
-
2
5
2
6
-
3
0
0
5
5
2
4
3
11
-
15
1
0
5
2
6-
10
3
6-
10
1
(2) 40
(1)
20
(1)
20
(1)
20
(1)
20
(4) 60
(1)
20
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Tableau n°9 : distribution des résultats
de l'échelle de connaissance des TIC chez les CO au lycée
Nkol-Eton
Femmes (n) % N= 5
Hommes (n) % N= 5
Ques tions
non
non
oui
1. Connaissez-vous la
signification du sigle TIC ? Oui
B1
(0)0
(0)0
(5)0
(5)100
non
non
oui
2. Connaissez-vous l'utilisation de l'outil informatique ?
Oui
B2
(0)0
(0)0
(5)0
(5)100
B3
Nombre de jours
3. A quelle fréquence (nombre de jours par semaine)
estimez-vous avoir recours à l'outil informatique par semaine?
7
6
2
1
5
0
3 4 5
7 0 1
2
3 4
6
-
-
-
-
(2)
40
(3)
60
(1)
20
(1)
20
(3)
20
-
-
-
-
-
-
-
B4
Nombre de logiciels
4. Combien de logiciels connaissez-vous ?
3
2
6
-
3
0
1
6
-
2
0
0
2
16
-
20
6-
10
26
-
30
5
3
4
5
11
-
15
0
21
-
25
1
2
5
6-
10
1
11
-
15
21-
25
(2)
40
(2)
40
(1)
20
(2)
40
(1)
20
(2)
20
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
non
non
oui
1. Avez-vous déjà utilisés Internet ? Oui
C1
(0)0
(0)0
(5)0
(5)100
Fréquence (nbre de jours)
2. A quelle fréquence mensuelle (nombre de jours par mois)
utilisez-vous Internet ?
0
1
2
3
4
5
11
-
15
1
6
-
26
-
30
0
1
2
3
4
5
11
-
15
16
-
20
21
-
25
2
6
-
6-
10
21-
25
6-
10
x
2
0
3
0
(2)
40
(2)
40
(1)
20
(1)
20
(1)
20
(1)
20
(2)
40
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
C3
Nombre de sites
3. Combien de sites web Connaissez-vous ?
3
2
6
-
3
0
1
6
-
2
0
0
2
5
3
16
-
20
6-
10
11
-
15
11
-
15
6-
10
2
26
-
30
0
4
1
1
5
21
-
25
4
21-
25
(1)
20
(1)
20
(3)
60
(3)
60
(1)
20
(1)
20
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Nombre de sites
C4
4. Combien de sites professionnels connaissez-vous ?
3
2
6
-
3
0
1
6
-
2
0
0
1
2
11
-
15
4
6-
10
3
5
4
0
5
21
-
25
26
-
30
1
2
6-
10
11
-
15
16
-
20
21-
25
(3)
60
(1)
20
(1)
20
(3)
60
(2)
40
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
C5
non
non
oui
5. Avez-vous souvent recours à Internet pour exercer votre
travail ?
Oui
(4) 80 (1) 20 (3) 60 (2) 40
C6
Nombre de sites
6. Combien de sites d'entreprises camerounaises connaissez-vous
?
3
2
6
-
3
0
1
6
-
2
0
0
2
11
-
15
5
6-
10
21
-
25
16
-
20
4
2
11
-
15
1
6-
10
3
5
26
-
30
0
4
1
21-
25
(1)
20
(2)
40
(2)
40
(1)
20
(2)
40
(2)
40
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Nombre de sites
7. Combien de sites d'entreprises étrangères
connaissez-vous ?
C7
3
2
6
-
3
0
1
6
-
2
0
0
1
11
-
15
6-
10
4
2
3
5
0
5
26
-
30
21
-
25
1
16
-
20
4
2
6-
10
11
-
15
21-
25
(1)
20
(1)
20
(1)
20
(2)
40
(1)
20
(1)
20
(3)
60
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
C8
Nombre de sites
8. Combien de sites d'écoles de formation camerounaises
connaissez-vous ?
3
2
6
-
3
0
1
6
-
2
0
0
2
6-
10
5
5
16
-
20
11
-
15
2
1
21
-
25
6-
10
1
5
3
0
26
-
30
5
11
-
15
21-
25
(2)
40
(2)
40
(1)
20
(1)
20
(1)
20
(1)
20
(2)
40
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
C9
Nombre de sites
9. Combien de sites d'écoles de formation
étrangères connaissez-vous ?
3
2
6
-
3
0
1
6
-
2
0
0
1
5
11
-
15
2
5
6-
10
3
0
5
16
-
20
26
-
30
5
1
2
21
-
25
6-
10
11
-
15
21-
25
(2)
40
(2)
40
(1)
20
(2)
40
(1)
20
(1)
20
(1)
20
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Tableau n°10 : distribution des résultats
à l'échelle d'évaluation, lycée de Tsinga classes
de 3ème
Questio ns
Garçons (n) % N=5
Filles (n) % N=5
non
non
oui
1. Connaissez-vous la signification du sigle TIC ? Oui
B1
(4) 80
(3)60
(1) 20
(2) 40
Non
non
oui
2. Connaissez-vous l'utilisation de l'outil informatique ?
Oui
B2
(4) 80
(3)60
(1) 20
(2) 40
Nombre de jours
3. A quelle fréquence (nombre de jours par semaine)
estimez-
B3
xi
vous avoir recours à l'outil informatique par semaine?
7
6
0
1
2
3 4 5
7
0
1
2
3 4
5
6
1
3
1
2
3
B4
Nombre de logiciels
4. Combien de logiciels connaissez-vous ?
4
5
5
6 - 1 0
2
2
1
6-
1
0
4
3
3
26
-
30
11
-
15
11
-
15
16
-
20
26
-
30
21
-
25
21
-
25
16
-
20
1
0
0
(1 ) 2 0
(4 ) 8 0
(2)
40
(2)
40
(1) 20
non
non
oui
1. Avez-vous déjà utilisés Internet ?
Oui
C1
(1)20
(2)40
(4) 80
(3)60
Fréquence (nbre de jours)
2. A quelle fréquence mensuelle (nombre de jours par mois)
utilisez-vous Internet ?
5
5
4
6 - 1 0
3
3
1
2
6-
1
0
4
2
16
-
20
11
-
15
21
-
25
21
-
25
26
-
30
16
-
20
11
-
15
26
-
30
1
0
0
(2 ) 4 0
(2 ) 4 0
(1 ) 2 0
(2 ) 4 0
(3)6
0
C3
Nombre de sites
3. Combien de sites web Connaissez-vous ? 3. Combien de sites web
Connaissez-vous ?
4
5
5
6 - 1 0
2
6-
1
0
4
1
2
3
3
26
-
30
11
-
15
16
-
20
11
-
15
21
-
25
21
-
25
26
-
30
16
-
20
1
0
0
(2 ) 4 0
(1 ) 2 0
(2 ) 4 0
(2 ) 4 0
(1 ) 2 0
(1
)
20
(1)
20
C4
Nombre de sites
4. Combien de sites professionnels connaissez-vous ?
5
5
4
6 - 1 0
3
3
1
2
4
2
6-
1
0
11
-
15
16
-
20
21
-
25
26
-
30
11
-
15
16
-
20
26
-
30
21
-
25
1
0
0
(5)
100
(5)1
0
C5
non
non
oui
5. Avez-vous souvent recours à Internet pour exercer votre
travail ? Oui
(5)100
(4) 80
(1) 20
(0)0
C6
Nombre de sites
6. Combien de sites d'entreprises camerounaises connaissez-vous
?
4
5
5
6 - 1 0
2
4
1
2
6-
1
0
3
3
26
-
30
16
-
20
11
-
15
11
-
15
21
-
25
26
-
30
21
-
25
16
-
20
1
0
0
(5)1
00
(5)1
00
C7
Nombre de sites
7. Combien de sites d'entreprises étrangères
connaissez-vous ?
5
5
4
6 - 1 0
3
1
3
2
4
6-
1
0
2
16
-
20
11
-
15
11
-
15
26
-
30
21
-
25
21
-
25
26
-
30
16
-
20
1
0
0
(1 ) 2 0
(1 ) 2 0
(5)1
00
(3)6
0
C8
Nombre de sites
8. Combien de sites d'écoles de formation camerounaises
connaissez-vous ?
4
5
5
6 - 1 0
2
6-
1
0
2
4
1
3
3
26
-
30
11
-
15
16
-
20
11
-
15
26
-
30
21
-
25
21
-
25
16
-
20
1
0
0
(5)1
00
(5)1
0
Nombre de sites
9. Combien de sites d'écoles de formation
étrangères connaissez-
C9
xii
vous ?
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6-
|
11
|
16
|
21
|
26
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
11
|
16
|
21
|
26
|
|
|
|
|
|
|
1
|
-
|
-
|
-
|
-
|
|
|
|
|
|
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
|
|
|
|
|
|
0
|
15
|
20
|
25
|
30
|
|
|
|
|
|
|
1
|
15
|
20
|
25
|
30
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
|
|
|
(4)
|
(1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(3)6
|
(1)
|
(1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
80
|
)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
20
|
)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Tableau n°11 : distribution des résultats
à l'échelle d'évaluation, lycée de Tsinga classes
de 1ère
Questio ns
|
|
Garçons (n) % N=5
|
|
Filles (n) % N=5
|
|
|
1. Connaissez-vous la signification du sigle TIC ? Oui
|
|
non
|
|
oui
|
|
non
|
B1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(4) 80
|
|
(1) 20
|
|
(5)100
|
|
(0)0
|
|
|
2. Connaissez-vous l'utilisation de l'outil informatique ? Oui
|
|
non
|
|
oui
|
|
non
|
B2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
B3
B4
C1
C3
C4
C5
(4) 80
|
|
(1) 20
|
|
(3)60
|
|
(2) 40
|
3. A quelle fréquence (nombre de jours par semaine)
estimez-vous avoir Nombre de jours recours à l'outil informatique par
semaine?
|
4
5
6-
1
0
11
-
15
16
-
20
21
-
25
(2 ) 4 0
5
3 4
6 7
non
0
|
1
|
2 3 4 5
|
6
|
7 0 1
|
2
|
|
|
|
(1) 20
|
(2
|
|
(2
|
|
|
|
(2
|
(3)60
|
|
|
|
|
)
|
|
)
|
|
|
|
)
|
|
|
|
|
|
4
|
|
40
|
|
|
|
4
|
|
|
|
|
|
0
|
|
|
|
|
|
0
|
|
4. Combien de logiciels connaissez-vous ?
|
Nombre de logiciels
|
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
11
|
16
|
21
|
26-
|
0
|
1
|
2
|
3
|
|
|
|
|
|
|
|
-
|
-
|
-
|
-
|
30
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
15
|
20
|
25
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(2)
|
|
(1)
|
|
(2
|
|
|
|
|
|
|
|
(2
|
|
(1
|
|
40
|
|
20
|
|
)
|
|
|
|
|
|
|
|
)
|
|
)
|
|
|
|
|
|
4
|
|
|
|
|
|
|
|
4
|
|
2
|
|
|
|
|
|
0
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
0
|
1. Avez-vous déjà utilisés Internet ? Oui
|
non
|
oui
|
|
(4) 80
|
(1) 20
|
(5)100
|
(1) 20
|
2. A quelle fréquence mensuelle (nombre de jours par mois)
utilisez-vous Internet ?
|
Fréquence (nbre de jours)
|
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6 - 1 0
|
11 -
15
|
16 -
20
|
21 -
25
|
26-
30
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
61
0
|
11 -
15
|
16 -
20
|
21 -
25
|
|
|
|
|
(1 )
2
0
|
(1 ) 2 0
|
|
|
(2 )
40
|
(1 )
20
|
|
|
|
|
(2)
40
|
(1 )
2
0
|
(1 ) 2 0
|
(1 ) 2 0
|
|
|
|
|
|
3. Combien de sites web Connaissez-vous ? 3. Combien de sites web
Connaissez-vous ?
|
Nombre de sites
|
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6 - 1 0
|
11 -
15
|
16 -
20
|
21 -
25
|
26-
30
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
61
0
|
11 -
15
|
16 -
20
|
21 -
25
|
|
|
|
(3)
60
|
(1 )
2
0
|
|
(1 ) 2 0
|
|
|
|
|
|
|
|
(3)
60
|
|
(2 ) 4 0
|
|
|
|
|
|
4. Combien de sites professionnels connaissez-vous ?
|
Nombre de sites
|
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6 - 1 0
|
11 -
15
|
16 -
20
|
21 -
25
|
26-
30
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
61
0
|
11 -
15
|
16 -
20
|
21 -
25
|
(4) (1) (5)
80 20 100
|
5. Avez-vous souvent recours à Internet pour exercer
votre travail ? Oui
|
non
|
oui
|
non
|
(1) 20 (4) 80 (1) 20 (4) 80
|
|
6. Combien de sites d'entreprises camerounaises connaissez-vous
?
|
|
Nombre de sites
|
C6
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0 1 2
26- 0 1 2
3 4 5 6 11 16 21
xiii
3 4 5 6- 11 16 21
30
1
0
-
1
0
-
15
-
20
-
25
-
15
-
20
-
25
(5)1
00
(4)
80
(1)
20
(5)1
00
C7
Nombre de sites
7. Combien de sites d'entreprises étrangères
connaissez-vous ?
6 - 1 0
4
3
3
6-
1
0
1
5
5
4
21
-
25
21
-
25
16
-
20
11
-
15
11
-
15
16
-
20
1
2
2
0
26-
30
0
(2)
40
(3)
60
(2)
40
(3)
60
C8
Nombre de sites
8. Combien de sites d'écoles de formation camerounaises
connaissez-vous ?
6 - 1 0
5
3
1
5
4
6-
1
0
4
3
11
-
15
21
-
25
11
-
15
16
-
20
21
-
25
16
-
20
2
2
1
0
0
26-
30
(5)1
00
(5)1
00
Nombre de sites
C9
9. Combien de sites d'écoles de formation
étrangères connaissez-vous ?
6 - 1 0
3
3
6-
1
0
4
1
5
5
4
21
-
25
21
-
25
11
-
15
16
-
20
11
-
15
16
-
20
1
2
2
0
26-
30
0
(2 ) 4 0
(5)
100
(3)
60
Tableau n°12 : distribution des résultats
à l'échelle d'évaluation, lycée de Tsinga classes
Tle
Questio ns
Filles (n) % N=5
Garçons (n) % N=5
non
non
1. Connaissez-vous la signification du sigle TIC ? Oui
oui
B1
(0)0
(0)0
(5)100
(5)100
non
non
2. Connaissez-vous l'utilisation de l'outil informatique ? Oui
oui
B2
(1) 20
(1) 20
(4) 80
(4) 80
B3
Nombre de jours
3. A quelle fréquence (nombre de jours par semaine)
estimez-vous avoir recours à l'outil informatique par semaine?
2
6
2
0
1
3 4 5
7
0
1
3 4
5
6 7
(2 ) 4 0
(3 ) 6 0
(1)
20
2(2) 40
(2) 40
B4
Nombre de logiciels
4. Combien de logiciels connaissez-vous ?
4
6 - 1 0
1
5
2
6-
1
0
4
5
21
-
25
11
-
15
11
-
15
16
-
20
21
-
25
16
-
20
2
3
0
3
1
26-
30
0
(1 ) 2 0
(1 ) 2 0
(2)
40
(3)
60
(3)
40
non
non
1. Avez-vous déjà utilisés Internet ?
Oui
oui
C1
|
(5)100
|
(0)0
|
(5)100
|
(0)0
|
2. A quelle fréquence mensuelle (nombre de jours par
mois) utilisez-vous Internet ?
|
Fréquence (nbre de jours)
|
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6-
|
11
|
16
|
21
|
26-
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
11
|
16
|
21
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
-
|
-
|
-
|
30
|
|
|
|
|
|
|
-
|
-
|
-
|
-
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
15
|
20
|
25
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
15
|
20
|
25
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
|
|
|
|
|
|
(2)
|
|
(2
|
|
|
|
(1
|
|
|
|
|
(3)
|
|
(1
|
|
(1
|
|
|
|
|
|
|
40
|
|
)
|
|
|
|
)
|
|
|
|
|
60
|
|
)
|
|
)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4
|
|
|
|
20
|
|
|
|
|
|
|
2
|
|
20
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
|
|
|
3. Combien de sites web Connaissez-vous ? 3. Combien de sites
web
|
Nombre de sites
|
|
C3
xiv
Connaissez-vous ?
6 - 1 0
5
4
6-
1
0
11
-
15
21
-
25
11
-
15
16
-
20
16
-
20
21
-
25
2
1
3
26-
30
0
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
|
|
(2
|
|
|
(2
|
|
|
)
|
|
|
)
|
|
|
4
|
|
|
4
|
|
|
0
|
|
|
0
|
(1
)
20
(1)
20
(3)
60
(1)
20
C4
Nombre de sites
4. Combien de sites professionnels connaissez-vous ?
4
6 - 1 0
4
5
2
5
1
6-
1
0
21
-
25
21
-
25
11
-
15
11
-
15
16
-
20
16
-
20
2
3
1
3
0
0
26-
30
(1 ) 2 0
(4)
80
(1)
20
(4)
80
C5
non
non
5. Avez-vous souvent recours à Internet pour exercer votre
travail ? Oui
oui
(4) 80
(2) 40
(3)60
(1) 20
C6
Nombre de sites
6. Combien de sites d'entreprises camerounaises connaissez-vous
?
4
6 - 1 0
1
5
2
4
5
6-
1
0
11
-
15
21
-
25
11
-
15
16
-
20
16
-
20
21
-
25
2
3
0
3
1
26-
30
0
(1 ) 2 0
(4)
80
(5)1
00
C7
Nombre de sites
7. Combien de sites d'entreprises étrangères
connaissez-vous ?
4
6 - 1 0
5
4
2
5
6-
1
0
1
21
-
25
21
-
25
11
-
15
11
-
15
16
-
20
16
-
20
2
3
1
0
3
0
26-
30
(1)
20
(4)
80
(3)
60
(2)
40
C8
Nombre de sites
8. Combien de sites d'écoles de formation camerounaises
connaissez-vous ?
4
6 - 1 0
1
5
2
5
4
6-
1
0
11
-
15
11
-
15
21
-
25
16
-
20
21
-
25
16
-
20
2
3
3
0
1
26-
30
0
(3)
60
(2)
40
(2)
40
(2)
40
(1)
20
C9
Nombre de sites
9. Combien de sites d'écoles de formation
étrangères connaissez-vous ?
4
6 - 1 0
5
4
2
5
6-
1
0
1
21
-
25
21
-
25
11
-
15
11
-
15
16
-
20
16
-
20
2
1
0
3
3
0
26-
30
(3)
60
1)
20
(1)
20
(5)1
00
Tableau n°13 : distribution des résultats
à l'échelle d'évaluation, lycée d'Elig-Essono
classes de 3ème
Questio ns
Garçons (n) % N=5
Filles (n) % N=5
non
non
oui
1. Connaissez-vous la signification du sigle TIC ? Oui
B1
(4) 80
(2)40
(1) 20
(3) 60
non
non
oui
2. Connaissez-vous l'utilisation de l'outil informatique ? Oui
B2
(4) 80
(4)80
(1) 20
(1) 20
B3
Nombre de jours
3. A quelle fréquence (nombre de jours par semaine)
estimez-vous avoir recours à l'outil informatique par semaine?
5
7
6
0
1
2
3
4 5
3 4
6
(1)
20
(3)60
(1)
20
xv
B4
Nombre de logiciels
4. Combien de logiciels connaissez-vous ?
0
1
2
3
4
5
11
-
15
16
-
20
21
-
25
26
-
30
0
1
2
3
4
5
11
-
15
16
-
20
21
-
25
26
-
30
6-
1
0
6-
1
0
(1 ) 2 0
(2 ) 4 0
(4
)
8
0
(1)
20
(2)
40
non
non
oui
1. Avez-vous déjà utilisés Internet ? Oui
Oui
C1
(1)20
(1)20
(4)80
(4) 80
Fréquence (nbre de jours)
2. A quelle fréquence mensuelle (nombre de jours par mois)
utilisez-vous Internet ?
0
1
2
3
4
5
11
-
15
16
-
20
21
-
25
26
-
30
0
1
2
3
4
5
11
-
15
16
-
20
21
-
25
26
-
30
6-
1
0
6-
1
0
(1 ) 2 0
(2 ) 4 0
(2 ) 4 0
(2
)
40
(3)6
0
C3
Nombre de sites
3. Combien de sites web Connaissez-vous ? 3. Combien de sites web
Connaissez-vous ?
0
1
2
3
4
5
11
-
15
16
-
20
21
-
25
26
-
30
0
1
2
3
4
5
11
-
15
16
-
20
21
-
25
26
-
30
6-
1
0
6-
1
0
(2 ) 4 0
(1 ) 2 0
(1 ) 2 0
(2 ) 4 0
(2 ) 4 0
(1
)
20
(1)
20
C4
Nombre de sites
4. Combien de sites professionnels connaissez-vous ?
0
1
2
3
4
5
11
-
15
16
-
20
21
-
25
26
-
30
0
1
2
3
4
5
11
-
15
16
-
20
21
-
25
26
-
30
6-
1
0
6-
1
0
(5)1
0
(5)1
0
C5
non
non
oui
5. Avez-vous souvent recours à Internet pour exercer votre
travail ? Oui
(4)80
(4) 80
(1) 20
(1) 20
C6
Nombre de sites
6. Combien de sites d'entreprises camerounaises connaissez-vous
?
0
1
2
3
4
5
11
-
15
16
-
20
21
-
25
26
-
30
0
1
2
3
4
5
11
-
15
16
-
20
21
-
25
26
-
30
6-
1
0
6-
1
0
(1 ) 2 0
(4)8
0
(5)1
00
C7
Nombre de sites
7. Combien de sites d'entreprises étrangères
connaissez-vous ?
0
1
2
3
4
5
11
-
15
16
-
20
21
-
25
26
-
30
0
1
2
3
4
5
11
-
15
16
-
20
21
-
25
26
-
30
6-
1
0
6-
1
0
(1 ) 2 0
(1 ) 2 0
(3)6
0
(5)1
00
C8
Nombre de sites
8. Combien de sites d'écoles de formation camerounaises
connaissez-vous ?
0
1
2
3
4
5
11
-
15
16
-
20
21
-
25
26
-
30
0
1
2
3
4
5
11
-
15
16
-
20
21
-
25
26
-
30
6-
1
0
6-
1
0
(5)1
00
(5)1
0
C9
Nombre de sites
9. Combien de sites d'écoles de formation
étrangères connaissez-vous ?
0
1
2
3
4
5
11
-
15
16
-
20
21
-
25
26
-
30
0
1
2
3
4
5
11
-
15
16
-
20
21
-
25
26
-
30
6-
1
0
6-
1
0
(1 ) 2 0
(1 ) 2 0
(1 ) 2 0
(4)
80
(3)6
0
xvi
Tableau n° 14: distribution des résultats
à l'échelle d'évaluation, lycée d'Elig-Essono
classes de 1ère
Questio ns
Filles (n) % N=5
Garçons (n) % N=5
non
non
oui
1. Connaissez-vous la signification du sigle TIC ? Oui
B1
(1) 20
0)0
4) 80
(5)100
non
non
oui
2. Connaissez-vous l'utilisation de l'outil informatique ? Oui
B2
(2) 40
(1) 20
(3)60
(4) 80
B3
Nombre de jours
3. A quelle fréquence (nombre de jours par semaine)
estimez-vous avoir recours à l'outil informatique par semaine?
2
2
1
0
3 4 5
6
7
0
1
3 4
5
6
7
( 2 ) 4 0
( 2 ) 4 0
( 2 ) 4 0
( 2 ) 4 0
(1) 20
(1) 20
Nombre de logiciels
B4
4. Combien de logiciels connaissez-vous ?
5
6 - 1 0
4
4
5
6 - 1 0
3
1
1
6-
2
0
2 12 5
1
1-
1
5
2 12 5
2
6-
3
0
1
1-
1
5
2
6-
3
0
1
6-
2
0
2
2
1
3
0
0
(
1
)
2
0
( 2 ) 4 0
( 2 ) 4 0
(1)
20
(2)
40
(2)
40
non
non
oui
1. Avez-vous déjà utilisés Internet ? Oui
C1
(4) 80 (1) 20 (5)100 (0) 0
Fréquence (nbre de jours)
2. A quelle fréquence mensuelle (nombre de jours par
mois) utilisez-vous Internet ?
6 - 1 0
5
1
3
4
4
6 - 1 0
5
2
6-
3
0
1 11 5
2
6-
3
0
1
6-
2
0
2 12 5
2 12 5
1 11 5
1
6-
2
0
2
3
1
2
0
0
(
1
)
2
0
(
1
)
2
0
(
1
)
2
0
( 2 ) 4 0
(1 ) 2 0
(2 ) 4 0
(2)
40
(1)
20
C3
Nombre de sites
3. Combien de sites web Connaissez-vous ? 3. Combien de sites
web Connaissez-vous ?
5
6 - 1 0
4
3
4
5
6 - 1 0
1
1
6-
2
0
2 12 5
1
1-
1
5
2
6-
3
0
2 12 5
2
6-
3
0
1
1-
1
5
1
6-
2
0
2
1
3
2
0
0
( 2 ) 4 0
(
1
)
2
0
(
1
)
2
0
(3)
60
(2)
40
(1)
20
C4
Nombre de sites
4. Combien de sites professionnels connaissez-vous ?
5
6 - 1 0
1
3
4
4
6 - 1 0
5
2
6-
3
0
2
6-
3
0
1
6-
2
0
1 11 5
2 12 5
2 12 5
1 11 5
1
6-
2
0
2
2
3
1
0
0
(4)
80
(1)
20
(5)1
00
C5
non
non
oui
5. Avez-vous souvent recours à Internet pour exercer
votre travail ?
Oui
(3) 60
(3) 60
(2) 40
(2) 40
C6
Nombre de sites
6. Combien de sites d'entreprises camerounaises connaissez-vous
?
5
6 - 1 0
5
3
4
4
6 - 1 0
1
1
6-
2
0
2 12 5
2
6-
3
0
1
1-
1
5
2 12 5
2
6-
3
0
1
1-
1
5
1
6-
2
0
2
3
2
1
0
0
(4)
80
(3)
60
(5)1
00
Nombre de sites
7. Combien de sites d'entreprises étrangères
connaissez-vous ?
C7
0
1
2
3
4 5 6 1 1 2 2
0
1
2
3 4 5 6 1 1 2 2
xvii
C8
C9
(
1
)
2
0
(2)
40
(2)
40
5
3
4
6 - 1 0
1
1
6-
2
0
1
1-
1
5
2 12 5
2
6-
3
0
2
0
Nombre de sites
(5)1
00
Nombre de sites
3
4
6 - 1 0
5
2
6-
3
0
1 11 5
1
6-
2
0
2 12 5
0
(2)4
0
2
(1)
20
1
(
2
)
4
0
-
1
0
1-
1
5
6-
3
0
6-
2
0
1-
2
5
6 - 1 0
4
5
2 12 5
1
1-
1
5
2
6-
3
0
1
6-
2
0
1
2
3
0
5
6 - 1 0
4
2
1-
2
5
2
6-
3
0
1 11 5
1
6-
2
0
2
3
(2)
40
(3)
60
8. Combien de sites d'écoles de formation camerounaises
connaissez-vous ?
(5)1
00
10. Combien de sites d'écoles de formation
étrangères connaissez-vous ?
0
(4)8
0
1
(1)
20
-
1
0
1-
1
5
6-
2
0
1-
2
5
6-
3
0
xviii
Tableau n°15 : distribution des résultats
à l'échelle d'évaluation, lycée d'Elig-Essono
classes de Tle
Questio ns
|
Garçons (n) % N=5
|
Filles (n) % N=5
|
B1
|
1. Connaissez-vous la signification
|
non
|
oui
|
non
|
|
du sigle TIC ? Oui
|
|
|
|
|
(5)100
|
(0)0
|
(5)100
|
(0)0
|
B2
|
2. Connaissez-vous l'utilisation de
|
non
|
oui
|
non
|
|
l'outil informatique ? Oui
|
|
|
|
|
(4) 80
|
(1) 20
|
(4) 80
|
(1) 20
|
B3
|
3. A quelle fréquence (nombre de jours par semaine)
estimez-
|
Nombre de jours
|
|
vous avoir recours à l'outil informatique par semaine?
|
|
|
0 1
|
2
|
3 4 5
|
6
|
7 0 1
|
2
|
3 4 5 6
|
7
|
|
|
|
|
(2) 40
|
(1
|
|
(2
|
|
|
(1)
|
|
(2) 40
|
(2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
)
|
|
)
|
|
|
20
|
|
|
)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
|
4
|
|
|
|
|
|
4
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
0
|
|
|
|
|
|
0
|
|
|
|
|
B4
|
4. Combien de logiciels connaissez-vous ?
|
Nombre de logiciels
|
|
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6-
|
1
|
1
|
2
|
2
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
1
|
1
|
2
|
2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
1-
|
6-
|
1-
|
6-
|
|
|
|
|
|
|
-
|
1-
|
6-
|
1-
|
6-
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
1
|
2
|
2
|
3
|
|
|
|
|
|
|
1
|
1
|
2
|
2
|
3
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
5
|
0
|
5
|
0
|
|
|
|
|
|
|
0
|
5
|
0
|
5
|
0
|
|
|
|
(1
|
|
(3)
|
|
|
(1
|
|
|
|
|
|
(3)
|
|
(2)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
)
|
|
60
|
|
|
)
|
|
|
|
|
|
40
|
|
40
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
|
|
|
|
2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
|
|
|
0
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C1
|
1. Avez-vous déjà utilisés Internet ?
|
non
|
oui
|
non
|
|
Oui
|
|
|
|
|
(5)100
|
(0)0
|
(5)100
|
(0)0
|
|
2. A quelle fréquence mensuelle (nombre de jours par
mois)
|
Fréquence (nbre de jours)
|
|
utilisez-vous Internet ?
|
|
|
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6-
|
1
|
1
|
2
|
2
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
1
|
1
|
2
|
2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
1-
|
6-
|
1-
|
6-
|
|
|
|
|
|
|
-
|
1-
|
6-
|
1-
|
6-
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
1
|
2
|
2
|
3
|
|
|
|
|
|
|
1
|
1
|
2
|
2
|
3
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
5
|
0
|
5
|
0
|
|
|
|
|
|
|
0
|
5
|
0
|
5
|
0
|
|
|
|
|
|
(2)
|
|
(2
|
|
|
|
(1
|
|
|
|
|
(3)
|
|
(1
|
|
(1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
40
|
|
)
|
|
|
|
)
|
|
|
|
|
60
|
|
)
|
|
)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4
|
|
|
|
2
|
|
|
|
|
|
|
2
|
|
2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
|
|
0
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
0
|
|
|
|
C3
|
3. Combien de sites web Connaissez-vous ? 3. Combien de sites
|
Nombre de sites
|
|
web Connaissez-vous ?
|
|
|
0 1 2 3 4 5 61 1 2 2 0 1 2 3 4 5 6 1 1 2 2
|
|
1 1616- 1616-
|
|
0 1 2 2 3 1 1 2 2 3
|
5 0 5 0
0 5 0 5 0
(2 ) 4 0
(2 ) 4 0
(1 ) 2 0
(1)
20
(3)
60
(1)
20
C4
Nombre de sites
4. Combien de sites professionnels connaissez-vous ?
4
6 - 1 0
5
5
6-
1
0
1
2
4
2
6-
3
0
2 12 5
1 11 5
1 11 5
2 12 5
2
6-
3
0
1
6-
2
0
1
6-
2
0
1
0
3
2
0
3
(1 ) 2 0
(3)
60
4
(1)
20
(1)
20
C5
non
5. Avez-vous souvent recours à Internet pour exercer votre
travail ? Oui
oui
non
|
|
|
(2) 40
|
|
3
|
4
|
5
|
6
|
1
|
1
|
2
|
2
|
|
|
|
-
|
1-
|
6-
|
1-
|
6-
|
|
|
|
1
|
1
|
2
|
2
|
3
|
|
|
|
0
|
5
|
0
|
5
|
0
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3
|
4
|
5
|
6
|
1
|
1
|
2
|
2
|
|
|
|
-
|
1-
|
6-
|
1-
|
6-
|
|
|
|
1
|
1
|
2
|
2
|
3
|
|
|
|
0
|
5
|
0
|
5
|
0
|
|
|
3
|
4
|
5
|
6
|
1
|
1
|
2
|
2
|
|
|
|
-
|
1-
|
6-
|
1-
|
6-
|
|
|
|
1
|
1
|
2
|
2
|
3
|
|
|
|
0
|
5
|
0
|
5
|
0
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3
|
4
|
5
|
6
|
1
|
1
|
2
|
2
|
|
|
|
-
|
1-
|
6-
|
1-
|
6-
|
|
|
|
1
|
1
|
2
|
2
|
3
|
|
|
|
0
|
5
|
0
|
5
|
0
|
(2) 40
(3)60
(3) 60
C6
6. Combien de sites d'entreprises camerounaises connaissez-vous
?
Nombre de sites
4
2
6-
1
0
5
1
2
6-
3
0
1
6-
2
0
1 11 5
2 12 5
0
0
1
3
2
(1 ) 2 0
(1)
20
(4)
80
(4)
80
C7
7. Combien de sites d'entreprises étrangères
connaissez-vous ?
Nombre de sites
4
5
1
6-
1
0
2
2 12 5
1 11 5
2
6-
3
0
1
6-
2
0
0
1
3
2
0
C8
8. Combien de sites d'écoles de formation camerounaises
connaissez-vous ?
Nombre de sites
4
2
6-
1
0
5
1
1
6-
2
0
2
6-
3
0
1 11 5
2 12 5
0
1
0
3
2
(2 ) 4 0
(3)
60
(3)
60
(2)
40
C9
9. Combien de sites d'écoles de formation
étrangères connaissez-vous ?
Nombre de sites
4
5
1
2
6-
1
0
2 12 5
1 11 5
2
6-
3
0
1
6-
2
0
0
1
3
2
0
(1 ) 2 0
(4)
80
(3)
60
(1)
20
(1)
20
Tableau n°16 : distribution des résultats
à l'échelle d'évaluation, lycée de Nkol-Eton
classes de 3ème
Question s
Filles (n) % N=5
Garçons (n) % N=5
non
non
oui
1. Connaissez-vous la signification du sigle TIC ? Oui
B1
(2) 40
(1) 20
(3)60
(4) 80
non
non
oui
2. Connaissez-vous l'utilisation de l'outil informatique ? Oui
B2
(4) 80
(3)60
(2) 40
(1) 20
B3
Nombre de jours
3. A quelle fréquence (nombre de jours par semaine)
estimez-vous avoir recours à l'outil informatique par semaine?
5
2
0
|
1
|
2
|
3
|
4 5
|
6
|
7
|
(1)
|
(3)60
|
|
(1
|
|
|
|
20
|
|
|
)
|
|
|
|
|
|
|
20
|
|
|
|
0
1
3 4
6 7
(2)
40
(3)6
0
xix
xx
B4
|
4. Combien de logiciels connaissez-vous ?
|
Nombre de logiciels
|
|
|
|
|
|
|
0 1 2 3 4 5 611 16 21 26 0 1
10 - - - -
15 20 25 30
(1) (4 (2) (2)
20 ) 40 40
80
|
2
|
3
(1 )
20
|
4
|
5 6-
1
0
|
11 -
15
|
16 -
20
|
21 -
25
|
C1
|
1. Avez-vous déjà utilisés Internet ?
|
non
|
oui
|
|
|
|
|
non
|
|
|
|
|
Oui
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(3)60
|
(2)40
|
(4) 80
|
|
|
|
|
(1)20
|
|
|
|
|
2. A quelle fréquence mensuelle (nombre de jours par mois)
utilisez-vous Internet ?
|
Fréquence (nbre de jours)
|
|
|
|
|
|
|
0 1 2 3 4 5 611 16 21 26 0 1
|
2
|
3
|
4
|
5 6-
|
11
|
16
|
21
|
|
10 - - - -
|
|
|
|
1
|
-
|
-
|
-
|
|
15 20 25 30
|
|
|
|
0
|
15
|
20
|
25
|
|
(1 (2 (2 (3)6
|
|
|
(2
|
|
|
|
|
|
) ) ) 0
|
|
|
)
|
|
|
|
|
|
20 40 40
|
|
|
40
|
|
|
|
|
C3
|
3. Combien de sites web Connaissez-vous ? 3. Combien de sites
web
|
Nombre de sites
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Connaissez-vous ?
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0 1 2 3 4 5 611 16 21 26 0 1
|
2
|
3
|
4
|
5 6-
|
11
|
16
|
21
|
|
10 - - - -
|
|
|
|
1
|
-
|
-
|
-
|
|
15 20 25 30
|
|
|
|
0
|
15
|
20
|
25
|
|
(1 (1 (2 (1 (1)
|
|
(2
|
(2
|
|
|
|
|
|
) ) ) ) 20
|
|
)
|
)
|
|
|
|
|
|
20 20 40 20
|
|
40
|
40
|
|
|
|
|
C4
|
4. Combien de sites professionnels connaissez-vous ?
|
Nombre de sites
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0 1 2 3 4 5 611 16 21 26 0 1
|
2
|
3
|
4
|
5 6-
|
11
|
16
|
21
|
|
10 - - - -
|
|
|
|
1
|
-
|
-
|
-
|
|
15 20 25 30
|
|
|
|
0
|
15
|
20
|
25
|
|
(5)10 (5)10
|
|
|
|
|
|
|
|
C5
|
5. Avez-vous souvent recours à
|
non
|
oui
|
|
|
|
|
non
|
|
|
|
|
Internet pour exercer votre travail ?
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Oui
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(1) 20
|
(4) 80
|
(0)0
|
|
|
|
|
(5)100
|
|
|
|
C6
|
6. Combien de sites d'entreprises camerounaises connaissez-vous
?
|
Nombre de sites
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0 1 2 3 4 5 611 16 21 26 0 1
|
2
|
3
|
4
|
5 6-
|
11
|
16
|
21
|
|
10 - - - -
|
|
|
|
1
|
-
|
-
|
-
|
|
15 20 25 30
|
|
|
|
0
|
15
|
20
|
25
|
|
(5)10 (5)10
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0 0
|
|
|
|
|
|
|
|
C7
|
7. Combien de sites d'entreprises étrangères
connaissez-vous ?
|
Nombre de sites
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0 1 2 3 4 5 611 16 21 26 0 1
|
2
|
3
|
4
|
5 6-
|
11
|
16
|
21
|
|
10 - - - -
|
|
|
|
1
|
-
|
-
|
-
|
|
15 20 25 30
|
|
|
|
0
|
15
|
20
|
25
|
|
(3)60 (1 (1 (5)10
|
|
|
|
|
|
|
|
|
) ) 0
|
|
|
|
|
|
|
|
|
20 20
|
|
|
|
|
|
|
|
C8
|
8. Combien de sites d'écoles de formation camerounaises
connaissez-vous ?
|
Nombre de sites
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0 1 2 3 4 5 611 16 21 26 0 1
|
2
|
3
|
4
|
5 6-
|
11
|
16
|
21
|
|
10 - - - -
|
|
|
|
1
|
-
|
-
|
-
|
|
15 20 25 30
|
|
|
|
0
|
15
|
20
|
25
|
|
(5)10 (5)10
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
|
|
|
|
|
|
C9
|
Nombre de sites
|
Nombre de sites
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0 1 2 3 4 5 611 16 21 26 0 1
|
2
|
3
|
4
|
5 6-
|
11
|
16
|
21
|
|
10 - - - -
|
|
|
|
1
|
-
|
-
|
-
|
|
15 20 25 30
|
|
|
|
0
|
15
|
20
|
25
|
|
(4) (1 (3)60 (1)
|
(1
|
|
|
|
|
|
|
|
80 ) 20
|
)
|
|
|
|
|
|
|
|
20
|
20
|
|
|
|
|
|
|
Tableau n°17 : distribution des résultats
à l'échelle d'évaluation, lycée de Nkol-Eton
classes de 1ère
Questio ns
|
|
Garçons (n) % N=5
|
|
Filles (n) % N=5
|
|
|
1. Connaissez-vous la signification du sigle TIC ? Oui
|
|
non
|
|
oui
|
|
non
|
B1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(5)100 (0) 0 (5)100 (0)0
|
|
2. Connaissez-vous l'utilisation de l'outil informatique ? Oui
|
|
non
|
|
oui
|
|
non
|
B2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(4) 80
|
|
(1) 20
|
|
(3)60
|
|
(2) 40
|
B3
B4
C1
C3
C4
C5
C6
C7
xxi
3. A quelle fréquence (nombre de jours par semaine)
estimez-vous Nombre de jours
avoir recours à l'outil informatique par semaine?
5
6 7
3 4
4
5
6-
1
0
11
-
15
16
-
20
21
-
25
-
--
(2 ) 4 0
-
-
-
non
0
|
1
|
2 3 4 5
|
6
|
7 0 1
|
2
|
|
|
|
(1) 20
|
(2
|
|
(2
|
|
|
|
(2
|
(3)60
|
|
|
|
|
)
|
|
)
|
|
|
|
)
|
|
|
|
|
|
4
|
|
40
|
|
|
|
4
|
|
|
|
|
|
0
|
|
|
|
|
|
0
|
|
4. Combien de logiciels connaissez-vous ?
|
Nombre de logiciels
|
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
11
|
16
|
21
|
26
|
0
|
1
|
2
|
3
|
|
|
|
|
|
|
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
15
|
20
|
25
|
30
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(1)
|
-
|
(1
|
-
|
-
|
(1
|
-
|
(2
|
-
|
-
|
-
|
-
|
(2
|
-
|
(1
|
|
20
|
|
)
|
|
|
)
|
|
)
|
|
|
|
|
)
|
|
)
|
|
|
|
2
|
|
|
2
|
|
40
|
|
|
|
|
4
|
|
2
|
|
|
|
0
|
|
|
0
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
0
|
1. Avez-vous déjà utilisés Internet ? Oui
|
non
|
oui
|
(4) 80
|
(1) 20
|
(5)100
|
(0) 00
|
2. A quelle fréquence mensuelle (nombre de jours par mois)
utilisez-vous Internet ?
|
Fréquence (nbre de jours)
|
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
11
|
16
|
21
|
26
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6-
|
11
|
16
|
21
|
|
|
|
|
|
|
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
|
|
|
|
|
|
1
|
-
|
-
|
-
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
15
|
20
|
25
|
30
|
|
|
|
|
|
|
0
|
15
|
20
|
25
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(1
|
(1
|
|
|
(2
|
(1
|
|
|
|
|
(2)
|
|
(1
|
(2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
)
|
)
|
|
|
)
|
)
|
|
|
|
|
40
|
|
)
|
)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
2
|
|
|
40
|
20
|
|
|
|
|
|
|
2
|
4
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
0
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
0
|
|
|
|
|
3. Combien de sites web Connaissez-vous ? 3. Combien de sites
web
|
Nombre de sites
|
Connaissez-vous ?
|
|
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
11
|
16
|
21
|
26
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6-
|
11
|
16
|
21
|
|
|
|
|
|
|
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
|
|
|
|
|
|
1
|
-
|
-
|
-
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
15
|
20
|
25
|
30
|
|
|
|
|
|
|
0
|
15
|
20
|
25
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(3
|
(1
|
|
(1
|
|
|
|
|
|
|
(3
|
|
(2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
)
|
)
|
|
)
|
|
|
|
|
|
|
)
|
|
)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
6
|
2
|
|
2
|
|
|
|
|
|
|
6
|
|
4
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
0
|
|
0
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
0
|
|
|
|
|
|
|
4. Combien de sites professionnels connaissez-vous ?
|
Nombre de sites
|
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
11
|
16
|
21
|
26
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6-
|
11
|
16
|
21
|
|
|
|
|
|
|
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
|
|
|
|
|
|
1
|
-
|
-
|
-
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
15
|
20
|
25
|
30
|
|
|
|
|
|
|
0
|
15
|
20
|
25
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(4) (1) (5)
|
80 20 100
|
5. Avez-vous souvent recours à Internet
|
non
|
oui
|
non
|
pour exercer votre travail ?
|
|
|
|
Oui
|
|
|
|
|
(1) 20
|
(4) 80
|
(1) 20
|
(4) 80
|
6. Combien de sites d'entreprises camerounaises connaissez-vous
?
|
Nombre de sites
|
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6 - 1 0
|
11 -
15
|
16 -
20
|
21 -
25
|
26 -
30
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
61
0
|
11 -
15
|
16 -
20
|
21 -
25
|
(4) (1) (5)
80 20 100
|
7. Combien de sites d'entreprises étrangères
connaissez-vous ?
|
Nombre de sites
|
|
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6 - 1 0
|
11 -
15
|
16 -
20
|
21 -
25
|
26 -
30
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
61
0
|
11 -
15
|
16 -
20
|
21 -
25
|
(2) (3)6 (2) (3)6
40 0 40 0
|
C8
C9
Nombre de sites
8. Combien de sites d'écoles de formation camerounaises
connaissez-vous ?
|
|
0
|
|
1
|
|
2
|
|
3
|
|
4
|
|
5
|
|
6 - 1 0
|
|
11
-
15
|
|
16
-
20
|
|
21
-
25
|
|
26
-
30
|
|
0
|
|
1
|
|
2
|
|
3
|
|
4
|
|
5
|
|
6-
1
0
|
|
11
-
15
|
|
16
-
20
|
|
21
-
25
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(5)1
00
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(5)1
00
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Nombre de sites
9. Combien de sites d'écoles de formation
étrangères connaissez-vous ?
6 - 1 0
5
3
2
4
16
-
20
21
-
25
11
-
15
26
-
30
1
1
3
5
4
6-
1
0
21
-
25
11
-
15
16
-
20
2
0
(3)6 (2
0 )
4
0
0
(5)1
00
21
-
25
16
-
20
21
-
25
16
-
20
21
-
25
16
-
20
21
-
25
16
-
20
Questio ns
|
Garçons (n) % N=5
|
Filles (n) % N=5
|
B1
|
1. Connaissez-vous la signification
|
non
|
oui
|
non
|
|
du sigle TIC ? Oui
|
|
|
|
|
(5)100
|
(0)0
|
(5)100
|
(0)0
|
B2
|
2. Connaissez-vous l'utilisation de
|
non
|
oui
|
non
|
|
l'outil informatique ? Oui
|
|
|
|
|
(4) 80
|
(1) 20
|
(4) 80
|
(1) 20
|
B3
|
3. A quelle fréquence (nombre de jours par semaine)
estimez-vous
|
Nombre de jours
|
|
avoir recours à l'outil informatique par semaine?
|
|
|
0 1 2 3 4 5
|
6
|
7 0 1
|
2
|
3 4
|
5
|
|
|
|
|
(2) 40
|
3
|
|
|
|
|
(1)
|
|
(2) 40
|
(2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
20
|
|
|
)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
|
B4
|
4. Combien de logiciels connaissez-vous ?
|
Nombre de logiciels
|
|
0 1 2 3 4 5 61116 21 26 0 1 2 3 4 5 611
|
|
1 15 - - - 1 -
|
|
0 20 25 30 0 15
|
|
|
|
(1
|
|
|
|
|
(1
|
(3)6
|
|
|
|
|
|
|
(3)
|
|
|
(2
|
|
|
|
|
)
|
|
|
|
|
)
|
0
|
|
|
|
|
|
|
60
|
|
|
)
|
|
|
|
|
2
|
|
|
|
|
2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4
|
|
|
|
|
0
|
|
|
|
|
0
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
C1
|
1. Avez-vous déjà utilisés Internet ?
|
non
|
oui
|
non
|
|
Oui
|
|
|
|
|
(5)100
|
(0)0
|
(5)100
|
(0)0
|
|
2. A quelle fréquence mensuelle (nombre de jours par
mois)
|
Fréquence (nbre de jours)
|
|
utilisez-vous Internet ?
|
|
|
0 1 2 3 4 5 61116 21 26 0 1 2 3 4 5 611
|
|
1 15 - - - 1 -
|
|
0 20 25 30 0 15
|
|
|
|
|
|
(2
|
|
(2
|
|
|
|
(1
|
|
|
|
|
(3)6
|
|
(1
|
|
(1
|
|
|
|
|
|
)
|
|
)
|
|
|
|
)
|
|
|
|
|
0
|
|
)
|
|
)
|
|
|
|
|
|
4
|
|
4
|
|
|
|
20
|
|
|
|
|
|
|
2
|
|
20
|
|
|
|
|
|
0
|
|
0
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
|
C3
|
3. Combien de sites web Connaissez-vous ? 3. Combien de sites
|
Nombre de sites
|
|
web Connaissez-vous ?
|
|
|
0 1 2 3 4 5 61116 21 26 0 1 2 3 4 5 611
|
|
1 15 - - - 1 -
|
|
0 20 25 30 0 15
|
|
|
|
|
(2
|
|
|
(2
|
|
(1)
|
|
|
|
|
(1)
|
(3)6
|
(1)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
)
|
|
|
)
|
|
20
|
|
|
|
|
20
|
0
|
20
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4
|
|
|
4
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
|
0
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C4
|
4. Combien de sites professionnels connaissez-vous ?
|
Nombre de sites
|
|
0 1 2 3 4 5 61116 21 26 0 1 2 3 4 5 611
|
|
1 15 - - - 1 -
|
|
0 20 25 30 0 15
|
|
(4) (1 (4) (1)
|
|
80 ) 80 20
|
|
2
|
6 7
xxii
Tableau n°18 : distribution des résultats
à l'échelle d'évaluation, lycée de Nkol-Eton
classes de Tle
(3)60
non
(2) 40
5. Avez-vous souvent recours à Internet pour exercer votre
travail ? Oui
1
3
5
0
2
4
6-
1
0
21
-
25
16
-
20
26
-
30
11-
15
(1 ) 2 0
(4)
80
1
3
5
0
2
4
6-
1
0
21
-
25
16
-
20
26
-
30
11-
15
(2 ) 4 0
(3)6
0
1
3
5
0
2
4
6-
1
0
21
-
25
16
-
20
26
-
30
11-
15
(2 ) 4 0
(3)6
0
0
6. Combien de sites d'entreprises camerounaises connaissez-vous
?
7. Combien de sites d'entreprises étrangères
connaissez-vous ?
8. Combien de sites d'écoles de formation camerounaises
connaissez-vous ?
C5
C6
C7
C8
1
3
5
0
2
4
6-
1
0
21
-
25
16
-
20
26
-
30
11-
15
9. Combien de sites d'écoles de formation
étrangères connaissez-vous ?
(3)6
0
(1
)
2
0
(1 ) 2 0
C9
xxiii
oui
|
non
|
(1) 20
|
(4) 80
|
Nombre de sites
|
0 1 2 3 4 5 611 16 21
1 - - -
0 15 20 25
|
(5)
100
|
(4) 80( 4) 80
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Nombre de sites
|
0 1 2 3 4 5 611 16 21
1 - - -
0 15 20 25
|
(4)
80
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Nombre de sites
|
0 1 2 3 4 5 611 16 21
1 - - -
0 15 20 25
|
(2) 40
|
(2)
40
|
(1)2 0
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Nombre de sites
|
0 1 2 3 4 5 611 16 21
1 - - -
0 15 20 25
|
(5)1
00
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Mots clés : conseiller
d'orientation, efficacité, efficience, performance professionnelle,
Technologies de l'Information et de la Communication (TIC).
Mme SIKALI née LAURENCE ANNIE WAFING
FOTSA
Titre : Ouverture aux technologies
de l'information et de la communication et performance professionnelle des
conseillers d'orientation au Cameroun : le cas des lycées de
Yaoundé.
Résumé
Les TIC constituent une des innovations technologiques
majeures de la deuxième moitié du 20ème
siècle. Leurs applications professionnelles variées ont
été capitalisées dans plusieurs secteurs
d'activités. Leur utilisation en pédagogie a permis, sous divers
aspects, d'améliorer la performance des interventions, de même
qu'en faciliter l'exercice. Ce travail, qui s'inscrit dans le champ des
Sciences de l'éducation, porte sur l'incidence de l'ouverture aux TIC
dans le travail du conseiller d'orientation camerounais. L'interrogation
fondamentale qui fonde sa problématique est la suivante : «
l'ouverture des conseillers d'orientation aux TIC influence-t-elle leur
performance professionnelle dans les lycées de Yaoundé ?
»
Une réponse provisoire à cette question de
recherche a tenu lieu d'hypothèse générale : «
L'ouverture aux TIC influence la performance (l'efficacité et
l'efficience) du Conseiller d'orientation. »
La vérification de la pertinence de cette
hypothèse générale a conduit à la formulation de
cinq hypothèses de recherche. En fonction de sa nature et de son objet,
la recherche a eu recours à un questionnaire, construit autours des
modalités de la première hypothèse de recherche, et
à des entretiens, organisés autours des variables pertinentes des
quatre autres hypothèses. L'analyse et la discussion ont eu recours
à un protocole théorique relatif aux travaux de l'école
des représentations d'avenir des adolescents. L'orientation des
résultats permet de souligner trois ordres de faits :
- L'ouverture actuelle des CO des lycées de
Yaoundé aux TIC est très limitée, en raison du peu
d'accessibilité desdites technologies ;
- Cette limitation ne permet pas de répondre aux
attentes des élèves, comme l'aurait fait une plus grande
ouverture ;
- La performance du travail des CO est significativement
influencée par leur niveau d'ouverture aux TIC.
|