4.2) Détermination de la représentation
VAR optimale :
Après avoir stationnarisé les variables, nous
construirons un modèle VAR (Vector Auto Regressive).
Ces modèles permettent, d'une part d'analyser les effets d'une variable
sur l'autre à travers des simulations de chocs aléatoires et
d'autre part de mener une analyse en termes de causalité. Dans le cas
d'un processus VAR chacune des variables est modélisée en
fonction de ses propres retards et des retards des autres variables.
Un modèle VAR à k variables et p décalage
s'écrit :
Yt= ?0 +?iYt-i +V Avec: ?i= BÏ Ai i [0, P]
Vt= BÏ åt tZ
Dimension (K, 1) et Vt le vecteur des résidus.
Pour déterminer le nombre de retards optimal pour la
représentation VAR nous estimerons plusieurs
modèles pour un ordre allant de 1 à h (h
étant le retard maximum admissible par la théorie
économique ou par les données disponibles). Le retard P qui
minimisera les critères d'Akaike (AIC) et Schwartz (SC) sera retenu.
4.3) Etude de la cointégration :
L'analyse de la cointégration permet d'identifier si
une relation de long terme existe entre plusieurs variables. Si les variables
sont de même ordre d'intégration, l'existence d'un ou de plusieurs
vecteurs de cointégration sera possible.
Pour déterminer le nombre de relations de
cointégration nous utiliserons le test de Johansen. Si le test
révèle l'existence de la cointégration nous aurons besoin
d'une correction du modèle (modèle à correction d'erreur)
qui tient compte de cette relation.
4.4) Etude du modèle VAR (ou VECM) :
Si l'étape précédente met en
évidence une relation de cointégration, l'étude se fera
à ce niveau sur le modèle VECM, si le test de Johanson indique
qu'il n'y a pas de relation de cointégration, on poursuivra l'analyse
à l'aide du modèle VAR.
Nous construisons le modèle VAR qui comportera les
variables suivantes : PRO, DEM, OFFRE, STOCK, NAPHTA, GAZ et WTI ce qui nous
permettra d'étudier les interactions entre les variables.
Le modèle VAR permet d'analyser les effets de la
dynamique des prix spot américains à travers deux outils :
- L'analyse des fonctions de réponse impulsionnelle qui
permettent de mesurer l'impact d'un choc sur les variables,
- La décomposition de la variance de l'erreur de
prévision à chaque variable par rapport à un choc : si un
choc sur l'erreur de prévision de Y1t n'affecte pas la variance de
l'erreur de Y2t celle ci est considérée comme exogène, car
elle évolue de manière indépendante.
Il est alors possible d'étudier les impacts que les
variables ont les unes sur les autres.
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