Abréviations et Acronymes
Th`eme : L'impact de la structure du PIB sur les PPA : Une
approche par les simulations xv
ACBF : Fondation pour le renforcement des
capacités en Afrique
ACP : Analyses en Composantes Principales
AFRIC : Monnaie Africaine d'intégration
régionale
AFRISTAT : Observatoire Economique et
Statistique d'Afrique Subsaha-rienne
BAD : Banque Africaine de
Développement
CEA : Commission Economique pour l'Afrique
CEDEAO : CommunautéEconomique des Etats
de l'Afrique de l'Ouest
CEMAC : CommunautéEconomique et
Monétaire des Etats de l'Afrique
Centrale
COFOG : Nomenclature des fonctions des
administrations
COICOP : Classification of Individual
Consumption
COMESA : MarchéCommun de l'Afrique de
l'ouest et de l'Afrique aus-
trale
COPNI : Nomenclature des fonctions des
Institutions Sans But Lucratif aux Services des Ménages (ISBLSM)
CPA : Statistical Classification by
Activities
CPC : Central Product Classification
CPD : Country Product Dummy
EKS : Elteto Kvoes Szuc
ERE : Equilibres Ressources Emplois
E.U : Etats Unis
FAB : Franco A Bord
FAD : Fonds Africain de
Dé
~ve
~loppement
M'emoire~y~1ofessionnel : Fonds
d'Assistanc0 Tinique ASSOGBA Kochikpa Norbert
iF'1BCF :
Formation Brut de Capital Fixe
xvi
Résuméanalytique
Le biais introduit par les taux de change dans les
comparaisons internationales a suscitéune attention particulière
de la part de la communautéinternationale. En effet, les taux de
change, contrairement aux Parités de Pouvoir d'Achat
(PPA), ne parviennent pas à éliminer les distorsions liées
aux effets prix, qui occupent cependant une proportion très importante
dans l'élaboration des agrégats de la
comptabiliténationale. Ces agrégats aboutissent aux calculs
d'indicateurs macroéconomiques et sociaux aux fins de comparaisons
nationale,
régionale et mondiale. Les taux de change sont aussi
soumis à des fluctuations brusques àcourt terme au
point d'entraîner des variations de niveaux de vie qui ne
réflètent pas la réalité.
Une alternative aux taux de change est l'utilisation
croissante des PPA dans les comparaisons internationales . Elles sont
déterminées à partir des pondérations de la
structure du Produit Intérieur Brut (PIB) en tenant compte des habitudes
de consommation des pays participants au programme de comparaison
internationle. Or, ces pondérations sont souvent sujettes à des
mesures erronées en raison d'une intégration encore marginale
voire nulle du secteur informel dans l'élaboration des comptes nationaux
(Kimberly, 2006).
En effet, selon les comptables nationaux d'Afristat, la part
du secteur informel dans l'éco-nomie nationale des pays africains au sud
du sahara avoisinerait 25 à 33% du PIB selon que l'agriculture est ou
non retenue (Leenhardt, 2005). Bon nombre de pays ne parviennent pas encore
à isoler l'informel dans leurs comptes nationaux; en revanche la plupart
d'entre eux l'appréhendent seulement de façon implicite.
Blaise Leenhardt, a proposé, dans son rapport sur :
« Le poids de l'informel en UE-MOA »une
méthodologie d'évaluation du poids du secteur informel sur une
base plus
Thème : L'impact de la structure du PIB
sur les PPA : Une approche par les simulations xvii
Mémoire professionnel BAD-Tunis ASSOGBA
Kochikpa Norbert
scientifique que subjective. L'application de cette
méthodologie à permis d'élaborer une première
estimation du poids du secteur informel au niveau national et régional
à partir des résultats des enquêtes 1-2-3
réalisées dans les capitales des pays membres de l'uemoa sur la
période 2001-2003. A la suite de ces travaux et au regard de
l'importance non négligeable du poids de l'informel dans PIB (conf`ere
tableau n°1), une question importante mérite d'être
posée à savoir : quelle serait l'impact d'une mesure
erronée des composantes du PIB sur les PPA?
Le présent travail a permis, grâce aux
simulations axées sur des études de cas, de
révéler que les PPA sont insensibles à court terme,
à la structure (pondérations) du PIB. Ce qui garantit leur
robutesse et donc les préserve, à l'opposé, des taux de
change, des fluctuations économiques.
Les PPA pourraient être considérées ainsi
comme des convertisseurs spatiaux assez solides pour traduire convenablement
les modifications dans les niveaux de vie et autres agrégats de
l'économie. Les simulations ont étépossibles grâce
à la conception sur Visual Basic for Application (VBA) de deux
méthodes de calcul des PPA : la méthode
Eltétö-Kvöes-Szuc (EKS) pour les parités binaires et la
méthode Geary-Khamis (GK) pour les parités globales.
Mots clés :
Positions Eléméntaires; Parités de Pouvoir d'Achat;
effets-prix; secteur informel
Mémoire professionnel BAD-Tunis ASSOGBA Kochikpa
Norbert
Thème : L'impact de la structure du PIB sur les
PPA : Une approche par les simulations XViii
1
|