3.4 Source de données
L'étude sur les déterminants des emplois
secondaires au Cameroun utilise essentiellement des données
collectées dans le cadre de l'Enquête sur l'Emploi et le Secteur
Informel (EESI). Ce genre d'enquête, d'une envergure nationale, est la
toute première menée en 2005 par l'Institut National de la
Statistique (INS) en deux grandes phases. Elle s'inscrit dans la perspective du
suivi ainsi que de l'évaluation de l'emploi et du secteur informel. La
première phase a permis d'appréhender l'emploi et, la seconde,
les activités économiques des ménages dans le secteur
informel.
Lors de la phase 1, un total de 8 540
ménages8 ont étéenquêtés.
La sélection de ces ménages s'est faite de façon
aléatoire à partir de la cartographie du troisième
Recensement Général de la Population et de l'Habitat. Les
ménages ont étérépartis en 32 strates selon les
provinces et le milieu de résidence. Cette stratification a permis
d'obtenir, à cette phase, des résultats représentatifs en
matière d'analyse des conditions d'activités, de la formation des
revenus, des caractéristiques du chômage, du sous-emploi et des
emplois secondaires.
La seconde phase s'est appuyée sur une base de sondage
de 6 000 unités de productions
8EESI, Phase 1, Rapport principal, pp.7
7Alban Thomas (2000) ; «
Econométrie des variables qualitatives»,
Dunod, Paris, pp.130-131
Déterminants de la pluriactivitéau
Cameroun 16
c Norbert ASSOGBA & Edouard KALAWA Groupe de
travail
du secteur informel identifiées lors de la
première phase. Ces unités de production ont
étéréparties dans 12 régions
d'enquête (les 10 provinces plus les villes de Douala et de
Yaoundé).
In fine, les résultats obtenus sur le secteur informel
ont étéélaborés sur la base d'un total de 4 815
unités de productions et concernent d'une part le secteur informel
lui-même ainsi que sa contribution à l'économie en termes
d'emplois et de valeurs ajoutées.9
En ce qui concerne la base mise à notre disposition
pour faire ce travail, elle comporte environ 300 variables réparties
selon 5 grandes rubriques. Elle est d'une qualitéacceptable. En effet,
25,3% des enquêteurs ont jugél'enquête de
très bonne qualité; 55,1% de bonne qualité;
18,6% de qualitémoyenne; 0,8% de mauvaise
qualitéet enfin 0,1% seulement de très mauvaise
qualité.
Dans le cadre de notre travail, nous utiliserons pour
l'analyse descriptive la Version 13 du logiciel SPSS; pour l'analyse
factorielle la version 4 du logiciel SPAD et, réaliserons les
régressions économétriques avec la version 9 du logiciel
STATA. Aussi avons-nous, par moments, résolu certains problèmes
de transfert de données avec le progiciel Excel de Microsoft.
|