La participation des populations dans la construction des équipements publics marchands financés par le Programme National de Développement Participatif (PNDP )( Télécharger le fichier original )par Loà¯c Bertrand BIANGO NYAMA Université catholique d'Afrique centrale - Master 2008 |
Paragraphe 2 : Les populations face à la « démission» de l'Etat de la sphère économique.Cette riposte se manifeste par le refus de payer le loyer des boutiques et place de marché et par le refus de participer aux ateliers Paragraphe 2.1 : Refus de payer le montant de la location des boutiques et des places de MarchéDeux éléments permettent d'expliquer cet état de chose à savoir l'incapacité de se défaire de la providence de l'Etat et l'envie de ne plus être en contact avec l'Etat. Paragraphe 2.2 : Présence dans l'esprit des populations la notion d'Etat providentielAutrefois au Cameroun, l'Etat fut le maillon essentiel de l'activité économique. Car, il finançait les secteurs tels que l'agriculture et l'élevage en fournissant des semences sélectionnées et les races de bovins et porcins très facile à élever. En plus de cela on pouvait avoir une récompense si on était le meilleur agriculteur ou le meilleur éleveur à travers un comice agro- pastoral organisé à cette intention. Suite à la crise économique l'Etat à dégraisser ses effectifs, supprimer les subventions accordées à l'agriculture et l'élevage. L'Etat était dans l'incapacité d'assurer son rôle d'autrefois. Ainsi, Certains anciens fonctionnaires se sont lancés dans l'agriculture sans une aide quelconque de l'Etat. C'est pourquoi certains agriculteurs estiment que c'est l'Etat qui leur est redevable et non l'inverse ; alors ils ne peuvent pas payer les droits de place au marché. Un entretien avec une des commerçantes du marché de Ngoumou nous rapporte les propos suivant : « je préfère payer 6000frs chez tel que de payer 2500frs61(*) à la mairie car le maire est un escroc ». * 61 Représente le montant d'un comptoir élaborer par le conseil municipal de la mairie de Ngoumou. Le montant de la location d'une boutique lui étant de 15 000 FCFA. |
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