Section 2 : Amélioration au niveau des
entités privées et des consommateurs
On a vu précédemment que l'Etat et les
organismes étatiques constituent le premier acteur de la lutte contre la
contrefaçon. Cependant, ces derniers ne sont pas les seuls pris en
compte, les consommateurs et les producteurs sont tout autant impliqués
par ce problème, étant donné que ce sont eux en
particulier qui subissent ses méfaits. Ils se doivent donc, de ce fait,
de contribuer promptement à la lutte.
§1 : Amélioration au niveau des industries
et sociétés
Déjà, les industries et les
sociétés sont les premiers propriétaires des marques et
des brevets relatifs aux produits victimes de frelatage. Ainsi, pour
protéger leurs oeuvres, il leur appartient en premier lieu de
revendiquer et de mettre en place la protection de ces derniers, notamment par
un dépôt et un enregistrement à l'OMAPI.
Ensuite, s'ils veulent séduire les consommateurs
et les empêcher de se ruer à l'achat des produits
falsifiés, ils sont obligés d'améliorer la qualité
de leurs productions et effectuer des sensibilisations efficaces pour inciter
les consommateurs à ne pas acheter des produits cosmétiques
contrefaisants comme les artistes le font contre le piratage.
Enfin, la création d'une association des
professionnels définit un des meilleurs atouts de la lutte contre la
contrefaçon cosmétique à l'étranger, de même
pour Madagascar cette alternative pourrait également nous être
bénéfique.
§2 : Amélioration
au niveau des consommateurs
L'existence de la demande de ces produits
contrefaisants par les consommateurs détermine un des premiers
facteurs qui stimule ce marché. Par conséquent, un plus grand
engagement de ce dernier en dénonçant leurs existences et en
s'abstenant à l'achat permettrait définitivement d'y mettre fin.
Comme avant nous dit précédemment cela dépend de leur
pouvoir d'achat. La création d'une ligue de consommateurs est donc
nécessaire pour, justement, essayer de négocier avec les
professionnels sur le prix des produits et en même temps faire pression
sur les contrefacteurs et donner plus de poids à leur cause.
Tout ceci revient à dire qu'effectivement la lutte
contre la contrefaçon à Madagascar et dans la capitale
présente de multiples failles, il est ainsi indispensable d'appliquer
les améliorations précédentes et de sensibiliser les
acteurs y afférents ; déjà pour mettre en
évidence le fait que ces produits sont nocifs sur tous les plans, mais
également qu'il est nécessaire et essentiel d'y
remédier.
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