HIGHER INTERNATIONAL MANAGEMENT INSTITUTE HIMI
ALGER
ET ECOLE SUPERIEURE DE GESTION ET DE DE PARIS (GROUPE
PGSM) MÉMOIRE DE FIN D'ETUDES POUR L'OBTENTION DU DIPLôME DE
MBA : SPéCIALITé : GESTION DES ENTREPRISES OPTION :
MANAGEMENT FINANCIER
Gestion de la trésorerie de la
SDA
(Filiale groupe SONELGAZ)
Présenté par : Encadreur :
Bouatta Adel Meberbeche Khaled
HIMI/Promotion
2011/2012
Remerciements
Je remercie mon promoteur Mr K. Meberbeche pour sa
présence ainsi que pour ses conseils et son soutien.
Je remercie également mon encadreur Mr Y.Belouze
pour son aide ainsi que pour sa contribution.
Je dis un grand merci à Mme N. Massli ainsi
qu'à Mme A. Belouenasse pour leurs contributions et leurs
conseils.
Je tiens à remercier également ma famille qui
m'a encouragé et soutenu tout au long de la préparation de ce
mémoire.
Enfin, je remercie toute personne ayant contribué
de près ou de loin à l'élaboration de ce travail.
A toutes ces personnes, je leur dis merci
infiniment.
Adel
Dédicaces
Je dédie ce projet de fin d'étude
Aux personnes qui m'ont encouragé, motivé et
qui n'ont cessé d'oeuvrer pour ma réussite.
A mes très chers parents, à mon frère
et à ma soeur.
A mes oncles, à mes tantes ainsi qu'à tous mes
camarades et amis.
A toute ma famille, mes proches et mes amis.
Table des matières
Introduction générale 1
Partie théorique
Chapitre I. Approche conceptuelle de la
trésorerie
I. 1 Concept de trésorerie 4
I. 2 La détermination de la trésorerie .5
I. 3 Définition de la fonction de trésorerie 5
I. 4 Utilité de la trésorerie ...6
I. 4.1 Motifs de transaction 6
I.4.2 Motifs d précaution 6
I.4.3 Motifs de spéculation .6
I.5 Objectifs de la gestion de la trésorerie 6
I.6 Fonction de trésorier 6
Chapitre II. Organisation de la trésorerie
II. 1 Gestion de la trésorerie dans l'entreprise ...8
II.1.1 Les encaissements 8
II.1.2 Les décaissements 10
II.1.3 Prévision de trésorerie 11
II.1.4 Plan de financement de la trésorerie 11
II.1.5 Budget de trésorerie 13
II.1.6 Les outils d'analyse de la trésorerie 14
II.1.7 Cash management 15
II.2 Le financement bancaire et la trésorerie 16
II.2.1 Les crédits par caisse ..16
II.2.2 Les crédits par signatures 25 Chapitre III.
Trésorerie et système d'information de l'entreprise
III.1 Rôle de l'Informatisation .29
III.2 Tableau de bord du système de trésorerie
30
III.2.1 Le budget de trésorerie ..30
III.2.2 Le plan de trésorerie glissant .30 Chapitre
IV. Tableau des flux de trésorerie
IV.1 Enjeux du tableau des .flux de trésorerie .31
IV.2 Caractéristiques du tableau de flux de
trésorerie .31
IV.2.1 Le tableau de flux de trésorerie selon les normes
IFRS 31
IV.2.2 Les flux de trésorerie liés aux
activités d'exploitation ..31
IV.2.3 Les flux de trésorerie liés aux
activités d'investissement .32
IV.2.4 Les flux de trésorerie liés aux
activités de financement 32 Chapitre V. La gestion de la
trésorerie groupe
V.1 Les intérêts et enjeux de la trésorerie
groupe 33
V.1.1 Les Objectifs du Groupe .33
V.1.2 Les fonctions du trésorier groupe
|
34
|
Partie pratique (Étude de cas SDA)
|
|
Chapitre VI. Présentation de l'organisme d'accueil
|
|
VI.1 Présentation de SONELGAZ
|
37
|
VI.1.1 SONELGAZ Groupe : Histoire et évolution
|
.37
|
VI.1.2 Organes de SONELGAZ
|
39
|
VI.1.3 Activités de SONELGAZ
|
..39
|
VI.1.4 Organisation de SONELGAZ en filiales
|
41
|
VI.2 Présentation de la société de
distribution d'Alger (SDA)
|
42
|
VI.2.1 Mission
|
..42
|
VI.2.2 Attributions
|
42
|
VI.2.3 Staff de la Société de Distribution d'Alger
|
43
|
VI.2.4 Organigramme de la SDA
|
.45
|
VI.3 Présentation de la direction des finances et de la
comptabilité
|
47
|
VI.3.1 Division centralisation
|
47
|
VI.3.2 Division finances
|
47
|
VI.3.3 Division finances et comptabilité siège
|
.49
|
VI.3.4 Division contrôle de gestion
|
..49
|
VI.3.5 Division inspection financière et comptable
|
.50
|
Chapitre VII. Gestion de la trésorerie de la SDA
VII.1 Présentation des bilans condensés de la SDA
|
.51
|
VII.1.1 Bilans .financiers condensés année 2009
|
.51
|
VII.1.2 Bilans .financiers condensés année 2010
|
.52
|
VII.1.3 Bilans .financiers condensés année 2001
|
.53
|
VII.1.4 Présentation et analyse des soldes
intermédiaire de gestion....54
|
VII.2 Les états prévisionnels de trésorerie
|
55
|
VII.2.1 Le plan de financement
|
55
|
VII.2.2 Le plan de trésorerie
|
.57
|
VII.2.3 Plan de trésorerie consolidé (2012/2013)
|
59
|
VII.3 Présentation du budget de trésorerie
réalisé 2011
|
..61
|
VII.3.1 Plan de financement de 2011
|
61
|
VII.3.2 Plan de trésorerie de 2011
|
62
|
VII.3.3 Plan de trésorerie réalisé 2011
|
.63
|
VII.3.4 Analyse des écarts
|
65
|
VII.4 Analyse de la position de la trésorerie
|
65
|
VII.4.1 Le fond de roulement net (F.R.N)
|
65
|
VII.4.2 Le besoin en fond de roulement (B.F.R)
|
66
|
VII.4.3 La trésorerie
|
.68
|
VII.4.4 Les ratios de liquidité
|
69
|
VII.4.5 Conclusion sur la position de trésorerie
|
71
|
Conclusion générale
|
..73
|
Bibliographie
|
|
Annexe
|
|
INTRODUCTILON GÉINÉIRALE
Introduction générale
Les entreprises pour leurs survies et leurs
développements, doivent faire face à un certain nombre de besoins
de financement en particulier ceux liés d'une part au cycle
d'exploitation et d'autre part au cycle d'investissement.
Pour satisfaire ces besoins qui absorbent les capitaux et
pèsent sur la trésorerie, les entreprises ont à leur
disposition des ressources (les fonds propres, les dettes à long et
moyen terme et les ressources liées au cycle d'exploitation).
Ces ressources sont destinées à financer :
les investissements matériels (terrains,
équipements, locaux...) qui répondent à des objectifs de
constitution, de potentiels de production, de remplacement ou de
renouvellement, de capacité, de productivité et d'innovation ;
ils apparaissent à l'actif du bilan de l'entreprise et constituent des
emplois stables.
Les investissements immatériels (recherche et
développement, formation, logiciels informatiques...) qui visent
à optimiser le fonctionnement de l'entreprise ; ils n'apparaissent pas
tous au bilan (à l'exception de certains actifs : le fonds de commerce,
brevets...) mais sont considérés comme des charges pour
l'entreprise.
Et enfin, les investissements financiers qui sont les prises
de participation financière qui peuvent répondre à une
stratégie de groupe (contrôle, croissance externe, recherche de
synergie). Ces investissements mis durablement à la disposition de
l'entreprise doivent être financés par des ressources durables et
ne sont récupérés qu'après être amortis, sauf
en cas de cession (plus-value).
Nous allons, tout au long de ce mémoire intitulé
"Gestion de la trésorerie de la SDA", entreprendre une gestion de la
trésorerie au sein de la Société de Distribution de
l'Electricité et du Gaz d'Alger ou SDA qui est une filiale du Groupe
SONELGAZ considérée comme l'une des plus grande entreprise en
Algérie. Nous nous intéressons à la manière dont
elle gère sa trésorerie, de ce fait notre principale
problématique à ce sujet est la suivante :
-Quel est l'impact d'une gestion optimale de la trésorerie
sur la SDA ?
Pour mieux éclairer notre travail de recherche, nous avons
opté pour les hypothèses suivantes:
· Hypothèse 1: la SDA jouie d'un équilibre
financier qui lui permet de dégager une trésorerie positive.
· Hypothèse 2: SDA a suffisamment de ressources
internes pour faire face au financement de ses acquisitions, sans avoir recours
à l'endettement.
Pour appréhender notre étude, nous ferons appel
aux techniques de gestion de la trésorerie qui comprend l'étude
des budgets de trésorerie prévisionnels ainsi que l'analyse de
l'équilibre financier et des ratios de liquidités.
Notre travail est constitué de deux parties : l'une
théorique, elle entamera le cadre théorique de la gestion de la
trésorerie et l'autre pratique elle comprend la présentation de
l'organisme d'accueil (SDA) ainsi qu'une analyse de la trésorerie au
sein de cette société après examen des documents de cette
dernière. Ce travail a été élaboré à
la mesure des informations mises à notre disposition au sein de la
structure financière de SDA.
PREMIèRE PARTIE
PARTIE THéORIQUE
Page 1
I. Approche conceptuelle de la trésorerie
Le concept de trésorerie est, comme le souligne M.
Levasseur l'un de plus difficiles à définir dans le domaine
financier. Il apparaît pourtant important d'essayer de cerner cette
notion car la trésorerie joue un rôle fondamental dans la gestion
financière d'un organisme qu'il s'agisse du secteur privé ou du
secteur public et que les considérations dans la pratique puissent
varier d'un secteur à l'autre.
La trésorerie d'une firme est la somme de son encaisse
monétaire et de ses comptes en banques, titres et effets
immédiatement négociables. Pour le comité de
réglementation comptable, la trésorerie correspond aux
disponibilités et leurs équivalents. Les placements à
court terme, très liquides, facilement convertibles en un montant connu
des liquidités et dont la valeur ne risque pas de changer de
façon significative sont considérés comme des
équivalents des disponibilités.
La Trésorerie d'une entreprise peut s'évaluer de
deux manières différentes selon l'approche retenue: Tout d'abord,
la Trésorerie d'une entreprise correspond à la différence
entre ses besoins et ses ressources de financement. Les besoins de l'entreprise
peuvent être évalués à l'aide du besoin en fonds de
roulement alors que les ressources de l'entreprise disponibles pour financer
ces besoins s'appellent le Fond de roulement.
La Trésorerie nette de l'entreprise correspond alors au
solde net entre ces besoins et ces ressources. Si les besoins excédent
les ressources, alors la Trésorerie de l'entreprise sera négative
(au passif du bilan), alors que si les ressources sont supérieures aux
besoins, la Trésorerie sera positive (à l'actif du bilan).
Mais, la Trésorerie d'une entreprise représente
aussi l'ensemble de ses disponibilités qui lui permettront de financer
ses dépenses à court terme. Dans ce cas, la Trésorerie
nette d'une entreprise se calcule en faisant la différence entre sa
Trésorerie d'actif et sa Trésorerie de passif.
La notion de trésorerie dans les entreprises est souvent
considérée sous deux approches1:
? La première correspond à une analyse
plutôt théorique de la trésorerie fondée sur
l'équilibre financier de l'entreprise consiste à définir
la trésorerie comme la différence entre le fonds de roulement et
le besoin en fonds de roulement.
? La deuxième se fonde sur les éléments
constitutifs de la trésorerie. Il s'agit en effet de recenser les
composants actifs et passifs de la trésorerie dont l'encaisse rassemble
l'ensemble des moyens monétaires détenus par l'entreprise et
immédiatement disponibles.
D'une manière générale, nous pouvons
retenir que la trésorerie est l'ensemble des moyens de financement
liquides ou à très court terme dont dispose une organisation
économique pour faire face à ses dépenses.
Il convient de préciser quelques remarques sur cette
définition.
1 Levasseur Michel, « Gestion de
trésorerie ». ECONOMICA, 1979.
Page 2
I. Approche conceptuelle de la trésorerie
En premier lieu, le concept de trésorerie ne se limite
pas, qu'il s'agisse du secteur public ou du secteur privé, à la
notion d'encaisse (caisse, comptes de dépôt auprès d'un
établissement de crédit ayant un solde positif), mais
s'étend également aux actifs et passifs financiers à court
terme (valeurs mobilières de placement, billets de trésorerie,
effets à recevoir escomptables, dettes, créances, crédits
de trésorerie, découvert bancaire...).
Néanmoins, étant donné que le
degré de liquidités des actifs et passifs financiers est
très variable, selon qu'il s'agit de la conception restrictive ou de la
conception étendue, la notion de trésorerie est
généralement prise avec atténuation.
En deuxième lieu, la trésorerie ne se borne pas
non plus qu'à la monnaie nationale mais aussi aux monnaies
internationales. Aujourd'hui, la gestion de trésorerie en devises
étrangères est, en pratique, devenue familière pour la
plupart des entreprises et certains gouvernements.
En dernier lieu, il est remarque que ce concept met l'accent
sur la détention physique de fonds d'une personne juridique (emplois) et
non sur sa propriété (ressources). L'important est de faire en
sorte que cette détention soit efficace en fonction de catégorie
de disponibilités, quel que soit leurs origines.
Selon le lexique de gestion DALLOZ 5ème édition
2000 « la trésorerie est l'ensemble des moyens de financements
liquides à court terme dont dispose un agent économique pour
faire face à ses dépenses de toute nature... ». La
trésorerie est constituée par l'ensemble des fonds dont dispose
l'entreprise pour assurer les paiements que génère son
activité.
En somme, le terme trésorerie se réfère
à l'ensemble des moyens disponibles de l'entreprise lui
permettant d'être solvable en tenant compte de
l'exigibilité des dettes. De ce fait, la trésorerie
satisfait aux trois exigences suivantes:
? La liquidité.
Elle est une aptitude de l'entreprise à faire face
à ses dépenses par une circulation optimale
de ses flux du cycle d'exploitation.
? L'exigibilité.
Elle exprime la capacité de l'entreprise à
respecter les dates d'échéance de règlement de ses
dettes.
? La solvabilité.
Elle est une aptitude de l'entreprise à rembourser
à terme l'ensemble de ses dettes.
I.1: Concept de trésorerie
Au plan conceptuel, la trésorerie d'une entreprise
représente « la différence entre les actifs et les dettes
c'est-à-dire le passif exigible dont la liquidité et
l'exigibilité sont immédiates ». Alors, une entreprise qui
n'arrive plus à honorer ses engagements (insolvable) finira par un
arrêt de son activité.
Page 3
I. Approche conceptuelle de la trésorerie
1.2 La détermination de la
trésorerie2
Une pratique efficiente de la gestion de la trésorerie
nous conduit à déterminer périodiquement le solde de la
trésorerie afin d'avoir une vision assez claire sur le futur de
l'entreprise. Ce solde, qui représente sa trésorerie nette se
détermine comme suit :
Trésorerie
nette(T.N)=Encaissements(E)-Décaissements(D) Trésorerie
nette(T.N)=Trésorerie active(T.A)-Trésorerie passive(T.P)
La trésorerie active fait référence
à la trésorerie que possède l'entreprise; soit les
disponibilités en banque, caisse, compte de chèque postaux. Alors
que la trésorerie passive concerne les concours bancaires.
Trésorerie nette(T.N)=Fonds de Roulement (F.R)-Besoin en
Fonds de Roulement (B.F.R)
Le fonds de roulement indique une couverture de l'actif
immobilisé par les capitaux permanents ou un surplus de l'actif à
court terme par rapport aux dettes à court terme. Cependant, le besoin
en fonds de roulement représente l'excédent de l'actif circulant
par rapport au passif circulant.
Fonds de roulement=Capitaux permanents-Actif immobilisé
Fonds de roulement=Actif à court terme-Dettes à court terme
Besoin en fonds de roulements=Actif circulant-Passif circulant
1.3 Définition de la fonction de
trésorerie3
La gestion de la trésorerie regroupe l'ensemble des
décisions, des règles et des procédures qui permettent
d'assurer au moindre coût le maintien de l'équilibre financier
instantané de l'entreprise. Sous-ensemble de la gestion
financière, elle en est une des composantes principales de la survie
à court terme dont dépend la possibilité pour l'entreprise
de faire aboutir les options stratégiques sur le plan industriel et
commercial, et de répondre ainsi aux objectifs qu'elle s'est
fixés.
A l'équilibre traditionnel des flux, la fonction de la
trésorerie doit aujourd'hui intégrer la gestion dynamique des
risques qu'induit l'aléa croissant des marchés sans laquelle il
ne peut y avoir de véritable maîtrise de la politique
financière.
2 Vizzanova Patrice, «Gestion financières»,
Berti Edition, 9eme édition, 2004.
3 Forget Jack, «Gestion de trésorerie»,
édition d'organisation, PARIS, 1998.
Page 4
I. Approche conceptuelle de la trésorerie
I.4: Utilité de la trésorerie4
Dans le souci de bien fonctionner, l'entreprise a besoin de
disposer d'une trésorerie pour les motifs suivants:
I.4.1 Motifs de transaction:
L'entreprise, en effectuant des opérations d'achats
ventes quotidiens dont la majeur partie est à crédit, est
obligée de disposer de liquidité suffisante à
échéance, tout en pouvant bénéficier de
réductions commerciales si l'exécution était
immédiate.
I.4.2 Motifs de précaution:
La trésorerie, telle que présentée dans
l'entreprise n'est pas une science tout à fait exacte. Les meilleurs
prévisions sont parfois prises en défaut ne serait-ce qu'à
cause des jours non ouvrés. Les précautions seront d'autant moins
nécessaires avec la diligence de la banque et la rapidité des
formalités.
I.4.3 Motifs de spéculation:
L'entreprise, dès lors qu'elle dispose de grandes
quantités de fonds, peut placer une partie dans des conditions
intéressantes, sur des produits financiers standards en particulier,
auprès des institutions financières ou des banques.
1.5 Objectifs de la gestion de la
trésorerie
La gestion de la trésorerie est
généralement assurée par le responsable financier de
l'entreprise. Ses objectifs sont entre autres:
? De minimiser le montant de ses charges d'exploitation en
procédant aux études des prix des différents articles
proposés par les fournisseurs et de ses charges financières
à court terme;
? D'éviter une situation de cessation de paiement de
ses fournisseurs, voire même de ses salariés par suite de la
baisse de ses rendements;
? De contrôler le mouvement de ses comptes bancaires, de
veiller à leurs avoirs;
? D'optimiser la gestion des liquidités par les
placements.
1.6 Fonction de trésorier5
Chargé de la gestion de la trésorerie, le
trésorier doit tout mettre en oeuvre pour assurer à l'entreprise
les ressources nécessaires dont elle a besoin dans le cadre de ses
activités.
Ainsi, il doit :
4 Some Camille, mémoire, La pratique de la
gestion de la trésorerie au BUMIGEB, 2006.
5 Vernimmen, Editions DALLOZ SIREY, PARIS, 1992.
Page 5
I. Approche conceptuelle de la trésorerie
· établir le budget de trésorerie qui
résulte du budget des encaissements et de celui des
décaissements;
· suivre la trésorerie en assurant la
liquidité générale de l'entreprise et en facilitant toutes
ses transactions financières;
· assurer le paiement à échéances
des factures et des engagements contractés;
· veiller à la réalisation des
opérations d'achats ventes de l'entreprise au moment opportun par le
biais du jeu encaissements-décaissements des disponibilités;
· gérer les écarts par un arbitrage des
différentes opportunités de placement à court terme et une
gestion des excédents, par une analyse des différents
financements possibles à court terme, et en équilibrant les
soldes des comptes de trésorerie à un coût minimum;
· confronter les réalisations aux
prévisions afin de déceler l'origine de l'écart de
coût susceptible de subvenir.
Page 6
II. Organisation de la trésorerie
La trésorerie occupe une place importante dans toute
entreprise et cela pour son fonctionnement et sa survie. Son organisation est
fonction de la taille de l'entreprise.
? Au niveau des petites et moyennes entreprises (PME), la
trésorerie est généralement assurée par le chef
d'entreprise avec l'appui d'un commissaire aux comptes et la participation des
comptables.
? Au niveau des grandes entreprises où il existe une
Direction Administrative et Financière (DAF), sa gestion est
assurée par cette dernière avec la désignation d'un
trésorier qui rend toujours comptes des flux de trésorerie
à son supérieur hiérarchique
II.1: Gestion de la trésorerie dans
l'entreprise1
Les deux aspects fondamentaux de la trésorerie sont
essentiellement les encaissements et les décaissements de l'entreprise
qui se répartissent selon leurs origines aux types d'opérations
suivantes:
? Les opérations d'exploitation:
Elles sont liées au cycle d'exploitation de l'entreprise
entraînant à la fois des augmentations et des diminutions de
trésorerie.
? Les opérations de financement:
Elles veillent à alimenter la trésorerie par des
rentrées de fonds nouvellement acquis qui nécessite par moment
des remboursements, d'où des sorties de trésorerie à
constater.
? Les opérations d'investissement:
Elles ne constatent que des sorties de trésorerie en vue
de leur transformation en immobilisation.
II.1.1 Les encaissements2
Ils regroupent les opérations de l'entreprise
générant des recettes, qui constituent des entrées de
trésorerie lui permettant d'honorer ses différents engagements.
Ces recettes s'articulent comme suit :
II.1.1.1 Les ventes des produits:
Elles concernent les ventes au comptant comme à
crédit des biens et services produits par l'entreprise. Les ventes
constituent la source importante des revenus.
1 Ngalula Kadima Auréline, Mémoire:
Appréciation de la performance financière des entreprises
publiques à travers leurs structures financières, cas de la
Regides.
2 Vizzanova Patrice, «Gestion financières»,
Berti Edition, 9eme édition, 2004.
Page 7
II. Organisation de la trésorerie
II.1.1.2 Les règlements des clients:
Ils représentent la contrepartie des ventes de biens
et services aux tiers clients. La périodicité des encaissements
est fonction du mode de règlement (comptant ou crédit).
Dans le dernier cas on tient compte des délais de
règlement fixés et qui peuvent être à 30 jours ; 60
jours ; 90 jours ; fin de mois.
II.1.1.3 Les avances et acomptes versés par les
clients:
Elles représentent les paiements anticipés ou
partiels reçus des tiers clients. II.1.1.4 Les cessions
d'immobilisations:
Elles représentent la vente des immobilisations de
l'entreprise aux tiers. Ces cessions acquièrent le caractère
d'opérations courantes si elles sont répétitives et
occasionnelles si elles sont hors activités.
II.1.1.5 Les aides financières:
Elles constituent les subventions accordées à
l'entreprise par l'Etat ou les collectivités en vue de compenser une
faiblesse de prix ou de faire face à des charges d'exploitation.
II.1.1.6 Les augmentations du capital:
Elles représentent les versements reçus des
actionnaires en vu d'accroître le capital.
II.1.1.7 Les emprunts et dettes assimilées:
Ils représentent les prêts contractés
auprès des établissements de crédit ou des tiers au profit
de l'entreprise. Généralement, ils sont remboursés selon
un échéancier préétabli.
II.1.1.8 Les intérêts et les dividendes:
Les intérêts constituent le rendement que
rapporte une somme d'argent placée auprès d'un
établissement financier ou prêtée à un tiers pendant
une certaine période. Les dividendes représentent
La portion de bénéfice qui revient à
l'entreprise en tant qu'actionnaire. En somme ces deux revenus sont des
rémunérations de capital.
II.1.1.9 Les encaissements des loyers:
Ce sont les règlements des loyers des immobilisations
par les tiers locataires. En général, la
périodicité des encaissements est le mois.
II.1.1.10 Les autres encaissements:
Ils constituent les recettes occasionnelles de
l'entreprise.
Page 8
II. Organisation de la trésorerie
II.1.2 Les décaissements3:
Ils constituent pour l'entreprise toutes les
opérations effectuées dans l'exercice de ses activités
aboutissant à des sorties de liquidité. Ces différents
décaissements sont:
II.1.2.1 Les achats de biens et services
Ils concernent les achats au comptant ou à
crédit des biens de consommation, des biens qui seront revendus en
l'état et des prestations de services reçus dans le cadre de la
poursuite des activités de l'entreprise.
II.1.2.2 Les règlements aux fournisseurs:
Ils constituent la contrepartie versée à ses
fournisseurs pour les divers achats et acquisitions de biens et services
réalisés. Les délais pour ces règlements doivent
être supérieurs à ceux que l'entreprise a accordés
à ses clients.
II.1.2.3 Les frais de productions et de distributions:
Ce sont les dépenses effectuées par elle en vue
de la production de ses biens et/ou services, du conditionnement et de leur
acheminement auprès des clients.
II.1.2.4 Les remboursements d'emprunt:
Ils consistent au règlement des emprunts à
court ou long terme auprès des établissements financiers. La
périodicité des remboursements est fixée par des
dispositions contractuelles.
II.1.2.5 Les intérêts et les dividendes
versés:
Les intérêts représentent la
rémunération du capital restant dû. Ils sont versés
au moment du remboursement de l'emprunt contracté. Quant aux dividendes,
Ils correspondent à la portion de bénéfice à
reverser aux actionnaires de l'entreprise.
II.1.2.6 Le règlement des loyers:
Il est la rémunération de l'utilisation des
immobilisations dont l'entreprise n'est pas propriétaire.
II.1.2.7 Le règlement des impôts et
taxes:
Au titre des taxes, il y'a la TVA, reversée au plus
tard le 20 de chaque mois ; la TPA. S'agissant des impôts, il y'a l'
IUTS, versé avant chaque 10 du mois suivant le mois au titre duquel ils
sont dus ; les acomptes BIC...
3 Vizzanova Patrice, «Gestion financières»,
Berti Edition, 9eme édition, 2004.
Page 9
II. Organisation de la trésorerie
II.1.2.8 Les frais de personnels:
Ils concernent les différentes
rémunérations versées mensuellement aux salariés de
l'entreprise en contrepartie du travail fourni ainsi que les charges sociales y
afférentes.
II.1.2.9 Les achats des titres:
Il s'agit des achats des titres de participation en vue
d'exercer une certaine influence sur l'entreprise émettrice ou des
titres immobilisées qui représentent des placements à long
terme.
II.1.2.10 Les autres dépenses:
Elles constituent des opérations auxquelles s'adonne
l'entreprise dans le but d'assurer certaines tâches.
II.1.3 Prévision de trésorerie4
La gestion de la trésorerie vise la solvabilité
à court terme et l'optimisation du résultat financier. De ce
fait, le responsable de la PME (petites et moyennes entreprises) doit
établir des prévisions de trésorerie à partir de
certains instruments.
Le plan de trésorerie est un plan prévisionnel
à court terme visant à identifier les encaissements et
décaissement futurs. Il concerne les flux de gestion courante mais aussi
les flux d'investissements et de financement. Cela permet à l'entreprise
d'avoir une certaine visibilité sur le mois à venir. On
établit l'état de la trésorerie à la fin du mois.
Pour y parvenir, l'entreprise doit disposer de certaine information. Il est
donc nécessaire d'être en possession d'un compte de
résultat prévisionnel ainsi que d'un plan de financement. En
effet, la trésorerie varie en fonction de tous ces
éléments. Dans les opérations de gestion courante, c'est
l'évolution des achats et des ventes qui va faire varier la
trésorerie, ainsi que toutes les charges lié à
l'activité telles que le versement des salaires. Le financement de
l'activité est également très important, ainsi un emprunt
aura des conséquences importantes sur la trésorerie. Il a dans un
premier temps la faire croître du montant de l'emprunt mais par la suite
il faudra supporter des charges d'intérêts qui augmenteront le
besoin en fond de roulement. Enfin, l'investissement, s'il est rentable, aura
une incidence positive sur la trésorerie et amènera des cash
flows nécessaires à l'entreprise si elle souhaite se
développer.
II.1.4 Plan de financement de la trésorerie5
« Est un tableau de synthèse qui globalise les
besoins et ressources projetés sur trois à cinq ans, il sert
beaucoup plus à la stratégie financière qu'à la
gestion de la trésorerie. Il détermine annuellement, le besoin de
financement ou les disponibilités; il peut alors être à
l'origine d'une augmentation de capital ou d'un investissement, ou encore d'un
rachat de société »
4 Sion Michel, «Gérer la trésorerie et la
relation bancaire», 3eme édition, DUNOD, PARIS, 2003.
5 Poloniato Bruno, Voyenne Didier, «La nouvelle
trésorerie d'entreprise», 2eme édition, PARIS, 1995.
Page
10
II. Organisation de la trésorerie
Il présente les prévisions des emplois et
ressources sur plusieurs années, ces prévisions permettent de
mesurer la trésorerie dans les années à venir (3 à
5 ans), il permet de:
? Négocier des prêts.
? Prévenir des difficultés.
? Assurer la cohérence et contrôler la mise en
oeuvre de la stratégie dans l'entreprise.
Le plan de financement se présente sous la forme d'un
tableau qui synthétise les besoins de l'entreprise d'une part et ses
ressources d'autre part. Le total de chacune des parties (Besoins/Ressources)
doivent être équilibrées.
Le plan de financement est indiscutablement est un des
éléments majeurs d'un business plan ou d'une demande de
financement professionnel. Il permet en outre d'identifier de façon
précise les besoins de financement bancaire, qu'il s'agisse de
financement court terme comme moyen et long terme. Il y recense
également en détails les ressources composées des apports
personnels, des prêts d'honneur, des crédits bancaires et des
subventions. Seules les ressources à caractère non
aléatoire y sont incluses.
C'est à partir du plan de financement que le
trésorier peut déterminer les prévisions à court
terme, en élaborant le budget de trésorerie ou le plan de
trésorerie, puis les prévisions à très court terme,
au jour le jour.
Présentation du Plan de Financement
|
|
N+1 N+2 N+3 N+4 N+5
Ressources
Capacité d'autofinancement (CAF)
Prix de cession des éléments d'actifs
cédés
Augmentation de capital (nominal et prime
d'émission)
Subventions d'investissements
Apports d'associes en comptes courants
Nouveaux emprunts souscrits
|
Prélèvements sur le fonds de roulement
Autres
|
ressources
|
= Total des ressources (1)
Emplois
Dividendes à payer
Programme d'investissements (nouvelles
immobilisations)
Besoins supplémentaires en BFR (+ou -)
à financer
(b)
Reconstitution du fonds de roulement
|
Remboursements du capital des anciens emprunts
|
Autres besoins à financer
|
|
Page
11
II. Organisation de la trésorerie
II.1.5 Budget de trésorerie6
Le budget de trésorerie est établit sur une
durée d'un an sur la base de ses recettes et dépenses
prévisionnelles, a pour but de réaliser un équilibre entre
les encaissements et les décaissements tout en tenant compte du solde
initiale de la période et en mettant en évidence le solde final
de la trésorerie à la fin de chaque période. Ce dernier
solde prend le caractère de solde initial pour la période
suivante. Ce budget n'est pratiqué qu'après que le Conseil
d'Administration ne se soit assiégé. Il est
déterminé théoriquement car dans la pratique, il n'est pas
effectif. Cependant les éléments d'informations pour sa
construction émanent principalement du budget d'exploitation et de celui
des investissements qui concourent à former le budget des encaissements
et des décaissements.
II.1.5.1 Le budget d'exploitation.
Il prend en compte les prévisions en charges et
produits des différents postes qui entrent dans l'exploitation courante
de l'entreprise tout en faisant ressortir un résultat
prévisionnel. Ce budget, est une synthèse du budget des charges
et des produits qui la compose.
a)Le budget des charges.
Il regroupe l'ensemble des charges prévisionnelles
d'exploitation des différentes structures de l'entreprise pour le
déroulement des activités, évaluées et
affectées conformément au plan comptable de la
société.
Il renferme principalement les produits prévisionnels
constitués de la contrepartie de l'Etat et des prestations de services.
Les prévisions sont faites préalablement au sein de chaque
direction technique avant leur centralisation. La budgétisation est
faite à la fois sur la base des attentes de l'exercice concerné
et selon les réalisations des exercices précédents.
II.1.5.2 Le budget des investissements.
D'abord déterminé en quantité physique
puis chiffré par la suite en fonction du coût des
différents matériels, il constitue un état des
prévisions des investissements destinés à renforcer les
capacités techniques d'intervention des services par l'acquisition des
immobilisations, le réaménagement des locaux.
a)Le budget des encaissements.
Il regroupe toutes les opérations
budgétisées de l'entreprise qui génèrent des
recettes. Son établissement tient compte du budget des produits.
6 Rousselot Philippe, Verdie Jean François, «La
gestion de trésorerie», 2eme édition, PARIS, 2004.
Page
12
II. Organisation de la trésorerie
b) Le budget des décaissements7.
Il regroupe l'ensemble des opérations de l'entreprise
aboutissant à des sorties de liquidité qui, en fonction de leur
nature, proviennent du budget des approvisionnements, des investissements, de
production, des diverses charges et de la TVA.
Ainsi, le budget des décaissements qui est une
résultante de ces budgets intermédiaires est
élaboré à partir du budget des investissements et des
charges. Nous constatons l'absence de budgets tels que celui des
approvisionnements, de la production, des autres charges ainsi que de la TVA
qui se révèle obligatoire même si ses sommes sont moindres,
car l'ensemble de ses budgets permettent de mieux percevoir les
décaissements afin de se rapprocher le plus possible de la
réalité.
Présentation du budget de trésorerie :
II.1.6 Les outils d'analyse de la trésorerie8
Dans le souci d'une gestion de trésorerie efficiente,
l'entreprise se doit d'utiliser des outils de gestion pertinents qui lui
permettront de suivre la trésorerie ainsi que ses éléments
constitutifs afin qu'ils soient apurés.
·Le bon de décaissement provisoire:
C'est un document qui sert à effectuer des
dépenses urgentes à l'intention des personnes se trouvant dans le
besoin et nécessitant une régularisation à terme. Il
permet de connaître les
7 Ngalula Kadima Auréline, Mémoire:
Appréciation de la performance financière des entreprises
publiques à travers leurs structures financières, cas de la
Regides.
8 Levasseur Michel, « Gestion de trésorerie ».
ECONOMICA, 1979.
Page
13
II. Organisation de la trésorerie
affectations auxquelles ont servi les différents frais
des opérations dont le total récapitulé correspond
à son montant.
Le bon de décaissement provisoire alors repris au
niveau du journal de caisse à hauteur de la somme
déboursée prend le caractère de bon de décaissement
définitif.
· Le carnet des entrées de caisse:
Ce document servant de justificatif est constitué de
plusieurs bons d'entrée de caisse dont l'unité
représentée en quatre exemplaires avec une souche restant au
niveau de la comptabilité, permet de constater les règlements
quotidiens des différents clients de l'entreprise.
· L'état hebdomadaire des recettes:
C'est un document qui permet au comptable d'avoir une
idée sur l'ensemble des encaissements qu'il a perçus au cours de
la semaine avant de procéder aux dépôts des fonds dans ses
différentes banques. Ce document est soumis à la signature du
contrôleur interne pour contrôle de l'efficacité des
encaissements.
· Le registre des clients:
Le registre des clients est un document dans lequel sont
répertoriés l'ensemble de ses clients ainsi que les mouvements
entretenus en ce qui concerne le règlement des factures. Il permet de
détecter non seulement les clients qui ne se sont pas
exécutés de l'entièreté de leurs créances
afin de procéder à des relances pour le solde des factures
à honorer, mais aussi les clients insolvables en vue de les contraindre
à honorer leurs règlements.
· Le registre des fournisseurs:
Ce document contient la liste des fournisseurs de
l'entreprise et les mouvements qu'ils effectuent. Il permet de détecter
les factures impayées de ses différents fournisseurs venues
à échéance dans le but de procéder à leurs
règlements dès disposition de liquidités.
II.1.7 Cash management9
Le cash management est l'activité qui permet de
gérer et optimiser les flux d'argent entrant et sortant dans une banque
ou dans une structure commerciale. Une approche logistique basée sur le
bon équipement et les bons intervenants permet de simplifier les
procédures, de sécuriser les masses monétaires
engagées et de baisser les coûts impartis.
Dans le domaine de la banque, le cash management est un terme
de management pour désigner des services offerts pour augmenter le
nombre de consommateurs. Il fait partie de la branche du management de la
qualité (ISO 9001).
L'expression cash management peut servir à
désigner tous les comptes bancaires (comme les comptes chèques)
fournis aux entreprises de grande taille, mais il est plus utilisé pour
désigner
9 Vizzanova Patrice, «Gestion financières»,
Berti Edition, 9eme édition, 2004.
Page
14
II. Organisation de la trésorerie
une concentration de capitaux ou une institution de
compensation (clearing financier) permettant une optimisation des placements en
trésorerie.
Il désigne à la fois le conseil et mise en
place de solutions de gestion à une problématique
financière. On lui adjoint souvent un outil de reporting, pour avoir une
vue d'ensemble et contrôler l'activité financière au cours
d'une période sous la forme de tableaux ou de graphiques.
II.2: Le financement bancaire et la
trésorerie
II.2.1 Les crédits par caisse
L'entreprise est souvent confrontée à des
insuffisances passagères de trésorerie au cours de son cycle
d'exploitation, et ce en raison du décalage résultant de
l'exigibilité immédiate des décaissements et de la
disponibilité tardive des encaissements.
Pour faire face à ces insuffisances, l'entreprise a
recours à des crédits d'exploitation appelés aussi
crédits par caisse.
On peut faire la distinction entre les crédits par
caisse globaux destinés à financer globalement l'actif circulant
et les crédits par caisse spécifiques adaptés à
certains postes du bilan.
II.2.1.1 Les crédits par caisse globaux
Les crédits par caisse globaux ne sont pas liés
au financement d'un poste d'actif déterminé ou d'une
opération particulière mais de l'activité de
manière globale. Ils ont pour objet de palier une insuffisance du fonds
de roulement (FR) par rapport au besoin de fonds de roulement (BFR) et de
compléter la trésorerie. Ces concours font courir à la
banque un risque plus important que les autres formes de crédit, du fait
de leur caractère global. En effet, ces crédits ne sont pas
affectés à un élément de l'actif. Dans cette
catégorie, on distingue la facilité de caisse, le
découvert, le crédit de campagne, le crédit de soudure.
a)La facilité de caisse
La facilité de caisse est un concours bancaire à
court terme qui permet de palier de courts décalages entre les
dépenses et les recettes d'une entreprise. Cette forme de crédit
est souvent sollicitée pour honorer les échéances de fin
de mois tel que: salaires, sécurité sociale ...etc. Bien qu'ayant
une validité annuelle, elle ne doit être octroyée en
principe que pour une période très limitée (quelques jours
par mois).
Pour déterminer le plafond de l'autorisation d'une
facilité de caisse et son montant le banquier se base sur le chiffre
d'affaires mensuel confié à la banque et sur le plan de
trésorerie de l'entreprise. En générale, le banquier
accorde jusqu'à (15) jours de chiffre d'affaire.
L'entreprise qui sollicite une facilité de caisse est
une entreprise qui fait face à des dépenses dont les recettes ne
seront encaissées que quelques jours plus tard. Ceci entraîne donc
une évolution alternative du compte tantôt créditeur,
tantôt débiteur.
Page
15
II. Organisation de la trésorerie
Le banquier doit donc bien surveiller le compte client afin
d'éviter les abus qui se traduiraient par un basculement d'une
facilité de caisse à un découvert permanent.
Le banquier ne doit alors accorder cette forme de
crédit qu'aux clients les plus sérieux et les plus importants
d'autant plus que ce crédit n'est pas éligible au
réescompte.
b) Le découvert
C'est certainement le concours à court terme le plus
sollicité et le plus utilisé. Il peut être autorisé
dans le cas où l'entreprise est en attente d'une rentrée de fonds
et qu'elle souhaite disposer à l'avance des fonds attendus.
Le découvert est donc un crédit à court
terme qui a pour principale fonction de répondre à des besoins
(insuffisances) temporaires de trésorerie provenant :
· Soit d'un gonflement des besoins de fonds de roulement
qui peut provenir d'une augmentation rapide de l'activité et du chiffre
d'affaires. Dans ce cas, il faut s'assurer qu'il s'agisse d'un besoin
temporaire et qu'il soit appelé à disparaître avec un
retour aux conditions normales de l'exploitation.
· Soit d'une diminution du fonds de roulement et cela
est plus préoccupant pour le banquier. Cette diminution peut receler des
causes dangereuses (remboursement d'une dette à long ou moyen terme, la
démission d'un associé, l'acquisition d'un investissement....
etc.)
En aucun cas le découvert ne saurait apporter une aide
structurelle, donc permanente à la trésorerie.
Le découvert peut être simple ou mobilisable.
b.1) Le découvert simple
Il s'agit seulement d'autoriser l'évolution en
position débitrice du compte client. Sa durée est de (15) jours
à quelques mois par an jusqu'à ce que le client n'ait plus un
besoin de trésorerie. Quant au montant, celui-ci ne doit pas
dépasser (15) jours du chiffre d'affaire puisqu'il est fixé par
l'article 23 de l'instruction 47/94 de la BA qui dispose : « les
découverts en compte courant doivent diminuer afin de ne pas
dépasser l'équivalent de (15) jours du chiffre d'affaires
»
b.2) Le découvert mobilisable
Cette forme de découvert permet de créditer le
compte client du montant plafond (l'autorisation) au lieu de le laisser
évoluer en position débitrice.
Le découvert mobilisable est généralement
consenti pour le financement d'une opération bien précise
(exemple : un crédit documentaire relayer par un découvert
mobilisable).
Les intérêts seront dans ce cas calculés
sur le montant total du prêt. Le banquier fait signer à son client
un billet à ordre d'échéance (90) jours.
Contrairement au découvert simple, celui-ci est
éligible au réescompte.
Page
16
II. Organisation de la trésorerie
c)Le crédit relais10
« Comme son nom l'indique, le crédit relais est
une forme de découvert qui permet d'anticiper une rentrée de
fonds qui doit se produire dans un délai déterminé et pour
un montant précis » Appelé aussi « crédit de
soudure », il est destiné à permettre à l'entreprise
d'anticiper sur une rentrée de fonds à provenant soit de la
cession d'un bien (immeuble ou fonds de commerce) soit d'une opération
financière (augmentation de capital ou déblocage d'un emprunt
obligataire), soit de la TVA payée sur un investissement.
Donc pour gagner du temps l'entreprise sollicite ce type de
crédit.
d) Le crédit de campagne
« Le crédit de compagne est accordé dans le
cas où sont saisonniers : le cycle de fabrication, le cycle de vente de
l'entreprise, ou les deux successivement »
Le crédit de campagne est donc accordé aux
entreprises dont l'activité est saisonnière pour leur faciliter
le stockage de leurs marchandises entre le moment où elles sont
achetées ou fabriquées et celui où elles pourront
être vendues.
Il faut cependant classer ces entreprises en deux types :
d'une part, celles qui à l'entrée du cycle supportent de
très importants décaissements puis réalisent des ventes
échelonnées (exemple : un fabricant de sucre, achète
rapidement la betterave au moment de la récolte et fabrique du sucre et
le revend par quantité modérée tout au long de
l'année) ; d'autre part, celles qui décaissent pendant un temps
mais revendent d'un coup leurs produits en fermant le cycle (exemple : le
fabricant de cahiers ; achète peu à peu ses matières
premières, procède également progressivement à la
fabrication mais est toutefois obligé de stocker sa production
jusqu'à l'approche de la rentrée scolaire où la vente est
massive).
L'utilisation d'un crédit de campagne se fait par le
débit du compte client à concurrence d'un plafond
préalablement déterminé.
Pour déterminer la durée et le montant d'un
crédit de campagne, le banquier examine le plan de financement de la
campagne. Le plafond d'autorisation est le pic négatif des cumuls des
soldes de trésorerie ; quant à la durée de ce
crédit, elle dépend de la longueur de la compagne. La banque ne
finance pas tous les besoins de l'entreprise, le reste doit être
assuré par les propres moyens de l'entreprise : l'autofinancement.
II.2.1.2 Les crédits par caisse
spécifiques
Contrairement aux crédits par caisse globaux, les
crédits spécifiques financent des postes bien précis de
l'actif circulant en l'occurrence les postes stocks et clients. Ils ont donc un
objet bien déterminé ; c'est pour cela qu'on les qualifie de
«crédits causés ».
Ils présentent l'avantage pour l'entreprise
d'accélérer la rotation de son actif cyclique en allégeant
certain poste du bilan (stocks, créances) et ainsi disposer plus de
liquidité.
10 Bouyacoub Farouk, L'entreprise et le Financement Bancaire ;
casbah édition ; Alger ; 2003.
Page
17
II. Organisation de la trésorerie
Et pour le banquier, cette forme de crédit lui offre la
possibilité de financer postes bien définis destinés ainsi
au recouvrement des sommes avancées d'une part et à servir de
sûretés réelles (sauf pour l'escompte commercial qui
bénéficie des garanties du droit cambiaire1) d'autre part.
Parmi ces crédits, nous traiterons l'escompte
commercial, l'avance sur marchandise, les avances sur délégation
de marché, les avances sur titres et l'affacturage.
a)L'escompte commercial11
L'escompte commercial peut être défini comme :
«l'opération de crédit par laquelle le banquier met à
la disposition d'un client le montant d'une remise d'effets sans attendre leur
échéance. Le recouvrement des effets qui lui sont
cédés en pleine propriété doit normalement procurer
au banquier escompteur le remboursement de son avance.» (J.
Féronnière)
Il fait donc intervenir trois parties : l'entreprise
bénéficiaire de l'escompte appelée «cédant
», le débiteur appelé « le cédé » et
le banquier lui est «le cessionnaire ».
Son objectif est de faire bénéficier le client
d'une rentrée de fonds avant échéance, ce qui
accélère son cycle de rotation et renforce sa
trésorerie.
La technique qui permet la réalisation de l'escompte
est l'endossement plus précisément «l'endossement translatif
de propriété » c'est-à-dire que le banquier signe au
verso de l'effet à escompter.
Ce type de crédit est accordé sous forme d'une
ligne d'escompte annuelle appelée autorisation globale d'escompte dont
le plafond sera fixé en fonction du CA, de la durée du cycle
commercial (délai clients) et des risques en courus.
a.1) Aspects juridiques
Alors que pour l'encaissement le banquier est simple
mandataire, en cas d'escompte, il devient créancier cambiaire et
bénéficie dans ce cas de :
· La transmission de la provision : La provision
représente la créance du fournisseur sur le débiteur.
Celle-ci est transmise de plein droit au banquier escompteur.
· La solidarité des signatures : Le porteur d'un
effet peut réclamer le paiement de l'effet à tous ceux qui ont
apposé leur signature comme il est stipulé dans l'article 432 du
Code de commerce que : «Tous ceux qui ont tiré, accepté,
endossé ou avalisé une lettre de change sont tenus solidairement
envers le porteur. Le porteur a le droit d'agir contre les personnes
individuellement ou collectivement, sans être astreint à observer
l'ordre dans lequel elles se sont obligées ».
· L'inopposabilité des exceptions : Le
débiteur ne peut opposer au porteur les litiges éventuels qu'il a
avec le créancier (ex : le commerçant qui a accepté une
traite ne peut invoquer la mauvaise qualité de la marchandise pour
refuser de payer la traite).
11 Bouyacoub Farouk, L'entreprise et le Financement Bancaire ;
casbah édition ; Alger ; 2003.
Page
18
II. Organisation de la trésorerie
a.2) Les risques de l'escompte
Lorsque le banquier accorde l'escompte, il consent un
crédit à l'un de ses clients, mais sera payé à
l'échéance par un tiers. Il doit donc s'assurer non seulement de
la qualité de son client (le cédant) mais aussi de celle qui doit
payer l'effet (le cédé).
a.3) Etude du risque cédant
Avant d'accorder une ligne d'escompte (appelée
autorisation d'escompte alors que l'utilisation réelle est
appelée encours), le banquier doit étudier la qualité de
l'emprunteur : sa santé financière, sa situation commerciale, ses
besoins, ...etc.
En effet, si le cédé est défaillant, le
banquier pourra se retourner contre le cédant pour se faire rembourser
l'avance consentie.
a.4) Etude du risque cédé12
Avant d'accepter d'escompter un effet, le banquier prend des
renseignements auprès de la centrale des risques de la BA pour se mettre
au courant d'éventuels incidents de paiement. Le banquier doit,
également, surveiller le déroulement de toutes les phases de
l'opération pour se prémunir contre les tentatives de fraude qui
peuvent revêtir plusieurs formes:
· Papier de complaisance : Le tirage est fait sans qu'il y
ait relation commerciale.
· Papier creux (tirage sur Bottin) : L'effet est
tiré sur une entreprise qui ne doit rien.
· Papier de famille : C'est un tirage de complaisance
entre des unités du même groupe d'affaires pour se procurer de la
trésorerie en escomptant les effets.
· Papier brûlant : C'est un effet dont
l'échéance est très proche. Dans ce cas le banquier ne
peut pas procéder à la collecte de renseignements.
Pour distinguer le «vrai » papier du «faux
», le banquier a la possibilité de demander les factures
commerciales justifiant la transaction.
a.5) Les avantages de l'escompte
Pour le banquier :
· L'escompte présente un moindre risque de non
remboursement par rapport aux autres crédits par caisse : cette
opération donne à la banque un double recours, l'un contre le
cédant et l'autre contre le cédé.
· Les risques liés à cette opération
sont, relativement, faibles en raison des différentes
particularités que lui confère le Droit Cambiaire;
· Possibilité de refinancement par le biais du
réescompte auprès de la Banque d'Algérie;
· L'escompte est un crédit
générateur de dépôts. En effet, il arrive que les
fonds escomptés soient supérieurs aux besoins de l'entreprise,
qui ne les utilisera que partiellement. Le banquier tire profit de la partie
des fonds non encore usitée, formant des ressources
12 Bouyacoub Farouk, L'entreprise et le Financement Bancaire ;
casbah édition ; Alger ; 2003.
Page
19
II. Organisation de la trésorerie
supplémentaires au même titre que les autres
comptes créditeurs d'où l'expression générale
« LoansmakeDepots »;
· La courte durée de l'escompte fait qu'il
immobilise peu les fonds de la banque.
Pour l'entreprise:
· Il lui permet de transformer ses créances
à terme en liquidités reconstituant ainsi sa
trésorerie.
· Le taux de l'escompte est inférieur à
celui des crédits par caisse.
b) Avances sur marchés publics
Un marché public est un contrat passé dans les
conditions prévues au code des marchés entre un entrepreneur et
une administration publique en vue de la réalisation de travaux ou la
fourniture de biens.
Il existe deux modes de passation des marchés publics:
L'appel d'offre: L'appel d'offres est la procédure
visant à obtenir des offres de plusieurs soumissionnaires entrant en
concurrence et à attribuer le marché au soumissionnaire
présentant les offres jugées les plus favorables.
Selon l'article 23 du décret présidentiel du
24/07/2002 portant sur les marchés publics, l'appel d'offre peut se
faire sous l'une des formes suivantes:
· L'appel d'offres ouvert : tout candidat peut
soumissionner.
· L'appel d'offres restreint : seuls les candidats
répondant à certaines conditions particulières peuvent
soumissionner.
· La consultation sélective : les candidats
invités à soumissionner sont sujets à une
présélection (pour les opérations complexes ou
d'importance particulière)
· Le concours : mise en concurrence d'hommes de l'art en
vue de la réalisation d'une opération comportant des aspects
techniques, économiques, esthétiques particuliers.
Le gré à gré: C'est la procédure
d'attribution d'un marché à un partenaire contractant sans appel
formel à la concurrence. Elle concerne les marchés passés
avec les entreprises jouissant d'une position monopolistique.
b.1) Le nantissement du marché
Le nantissement des marchés publics peut être
défini comme étant l'affectation en garantie au profit de la
banque des créances que le titulaire du marché détiendra
envers l'administration contractante, pour couvrir les avances que la banque
est appelée à lui consentir dans le cadre du même
marché.
Cette procédure consiste à établir un
acte précisant que le banquier est le seul habilité à
encaisser les paiements dû par l'administration contractante. Ainsi le
comptable assignataire ne pourra s'exécuter qu'entre les mains du
banquier.
Le contrat est remis au banquier avec la mention dite de
« titre unique » apposée sur l'un des exemplaires du
marché pour lequel l'entreprise a été
déclarée adjudicataire. Ceci afin de s'assurer que le
marché est domicilié auprès d'une seule banque.
Page
20
II. Organisation de la trésorerie
Après avoir vérifié la
régularité du titre unique présenté par le client,
le banquier fait signer à ce dernier un acte de nantissement. C'est cet
acte qui donnera au banquier la qualité de créancier gagiste.
Un exemplaire du titre unique sera envoyé avec l'acte
de nantissement au comptable assignataire. Dès que le comptable
assignataire aura reçu les documents, il deviendra tiers
détenteur des sommes représentatives des créances sur
l'administration et se verra obligé d'exécuter le paiement de ces
sommes directement au profit du banquier.
b.2) L'exécution du marché public
Le marché s'exécute en deux phases distinctes :
D'abord, la phase des "créances à naître"
durant laquelle le titulaire du marché doit faire face à de
nombreuses dépenses, notamment pour ses approvisionnements, avant
d'être en mesure d'effectuer les travaux au maître de l'ouvrage.
Ensuite, après l'achèvement des travaux,
intervient la phase des "créances nées" qui commence à la
fin de l'exécution du marché jusqu'à son
règlement.
b.3) Le financement des marchés publics
L'Etat et les administrations publiques ayant souvent l'habitude
de régler leurs fournisseurs dans des délais dépassant
très largement ceux des entreprises privées, les titulaires de
marchés se sont vus proposer des modes de financement particuliers
adaptés à ce type de contrat. Il peut se faire selon trois
techniques : des cautions, des paiements à titre d'avance et des
crédits de préfinancements.
· Crédits de préfinancement :
Ils lui sont accordés durant la période des
créances à naître. Il s'agit d'avances consenties au
titulaire d'un marché afin de lui permettre sa préparation, son
démarrage en vue d'assurer une partie de la trésorerie
nécessaire aux premières dépenses (les
approvisionnements).
· Les avances sur délégation de
marché :
Des avances sont accordées durant la période des
créances nées. En cette phase, l'exécution du
marché par l'entrepreneur étant achevée, la facturation
des travaux réalisés donne naissance à des créances
sur l'administration. Dans l'attente de l'encaissement de ces sommes dues,
l'entrepreneur peut bénéficier de deux formes d'avances : les
Avances sur Créances Nées Non Constatées et les Avances
sur Créances Nées Constatées.
· Les Avances sur Créances Nées Non
Constatées :
Après constat des livraisons reçues ou des
travaux faits, l'administration établit un décompte des sommes
dues par la délivrance d'un certificat de droits à paiement
signé par le comptable assignataire, qui constitue l'engagement à
payer le montant figurant sur l'attestation.
L'avance bancaire, dans ce cas, peut atteindre 80% du montant
inscrit sur l'attestation.
Page
21
II. Organisation de la trésorerie
Ce type d'avance est le plus usité, en raison du niveau
élevé de sécurité qu'il confère. b.4) Les
avances sur marchandises13
« L'avance sur marchandise est un crédit par
caisse qui finance un stock, financement garanti par les marchandises remises
en gage au banquier »
On retient de cette définition que l'avance sur
marchandise est une avance accordée aux entreprises sur les stocks
qu'elles détiennent. Le client est dépossédé du
stock financé remis en gage au banquier comme garantie.
La mise engage de la marchandise peut revêtir 02
formes:
· La marchandise peut être déposée
dans les locaux de la banque ou ceux du client à condition que le
banquier conserve les clés de l'entrepôt.
· Par warrantage des marchandises entreposées dans
un magasin général.
En générale le banquier exige que la marchandise
soit déposée dans un magasin général. Les magasins
généraux sont des établissements agréés par
l'Etat dont les entrepôts permettent de recevoir en dépôt et
de conserver les biens que leur confient les industriels ou les
commerçants. En contrepartie des marchandises déposées,
les magasins généraux émettent des titres extraits d'un
registre à souche appelés "récépissés
warrants" comportant deux parties dissociables:
· Le récépissé : Ce papier constate
le droit de propriété sur la marchandise au profit du porteur ;
c'est le titre de propriété.
· Le warrant : Ce titre constate, au profit du porteur,
le droit de gage sur les marchandises entreposées; c'est le titre de
garantie.
La délivrance des marchandises entreposées dans
les magasins généraux ne peut se faire que sous
présentation des documents réunis et cités ci-dessus.
Si l'entreprise a besoin de capitaux, elle peut
procéder au «warrantage » c'est-à-dire le
détachement de ces deux titres pour bénéficier d'une
avance sur les marchandises déposées dans un magasin
général. Par cette opération, le warrant devient un effet
de commerce, soumis au droit de timbre, transmissible par voie d'endossement,
et pouvant faire l'objet d'un escompte. Le client conserve le
récépissé et remet au banquier le warrant.
Le montant de l'avance représentera un certain
pourcentage de la valeur de la marchandise sans dépasser un plafond de
80%. En l'évaluant le banquier prend une marge de sécurité
appelée «quotité » pour se prémunir d'une
éventuelle dépréciation de la marchandise prise en gage ;
Cette marge dépend donc de la nature de cette dernière et du
secteur d'activité de l'entreprise.
Le remboursement de l'avance se fera au fur et à mesure
de la vente des marchandises ; pour cela la, il faudrait que le client les
retire par fractionnement pour lui permettre de les vendre. En cas de
non-remboursement du crédit le banquier établira un protêt
et procèdera à la vente aux enchères de la marchandise
gagée au plutôt dans les (08) jours et plus tard un mois
après la date d'établissement du protêt selon l'article 543
bis 4 du code de commerce. La vente se fait généralement à
des prix cassés. Si la banque a bien évalué la
dépréciation de la marchandise, elle recouvrera la
totalité de sa créance.
13 Bouyacoub Farouk, L'entreprise et le Financement Bancaire ;
casbah édition ; Alger ; 2003.
Page
22
II. Organisation de la trésorerie
c)Les avances sur factures
Traiter avec l'Etat présente l'avantage d'une
quasi-certitude d'être payé, mais aussi l'inconvénient d'un
paiement retardé qui pourrait être préjudiciable pour la
trésorerie de l'entreprise. Pour alléger le poste « client
administratif », l'entreprise peut demander une mobilisation des
créances auprès de sa banque en lui présentant les
factures ou les bons de commandes visés par l'administration. Le montant
de l'avance ne doit pas dépasser 80% du montant de la facture.
d) Les avances sur titres
L'avance sur titres est un crédit dont le remboursement
est garanti par des titres. Pour l'octroi de ces avances, le banquier doit
faire signer au client un acte de nantissement des titres.
Cette dernière est consentie aussi bien aux entreprises
qu'aux particuliers et concerne tous les titres de placement (bons de caisse,
dépôts à terme, ...) et de négociation (valeurs
mobilières, actions, ..)
Ces avances peuvent revêtir deux formes :
1. Mise à disposition de l'emprunteur d'une somme
correspondante à 80% de la valeur des titres. Les 20% restants
serviront, le cas échéant, au paiement des
intérêts.
2. Autorisation de rendre le compte débiteur à
hauteur de 80% de la valeur des titres. Cette forme est
privilégiée par les entreprises parce que, d'une part, elles
affichent un compte débiteur envers le fisc et, d'autre part, les
intérêts ne seront calculés que sur le montant
réellement utilisé.
d) L'affacturage «Factoring»
Selon l'article 543 bis 14 du code de commerce algérien
le contrat d'affacturage ou factoring : «...est un acte aux termes duquel
une société spécialisée, appelée factor,
devient subrogée aux droits de son client, appelé
adhérent, en payant ferme à ce dernier le montant intégral
d'une facture à échéance fixe résultant d'un
contrat et en prenant à sa charge, moyennant rémunération,
les risques de non-remboursement. »
L'affacturage est, donc, une activité exercée
par des entreprises financières qui consiste à acheter les
créances que possède un fournisseur sur ses clients pour les
recouvrer en suite sur ceux- là. L'opération de factoring met fin
à toute relation financière entre l'acheteur et le vendeur, qui
devient débiteur du seul factor.
Le contrat d'affacturage comporte à la fois un
transfert de créances et une garantie de bonne fin. C'est-à-dire
que le vendeur est déchargé du souci de la gestion du poste
client et que les risques d'insolvabilité et de non-paiement sont pris
en charge par le factor.
Page
23
II. Organisation de la trésorerie
II.2.2 Les crédits par signatures
Le plus souvent la banque aide l'entreprise en mettant
à sa disposition des fonds sous forme de crédits de
trésorerie, mais elle peut lui apporter son concours sous forme
d'engagement appelé «crédits par signatures ».
Ces crédits sont préférés par les
banquiers car il n'y a pas mobilisation de fonds mais un simple engagement par
signature. Cependant, le risque est aussi important que pour les crédits
par caisse et une fois lié par signature le banquier ne peut plus se
dégager.
C'est un engagement irrévocable du banquier à
honorer et exécuter au lieu et place de son client l'obligation à
laquelle il est astreint en cas de défaillance de celui-ci.
Dans la catégorie crédits par signature nous allons
aborder les crédits suivants :
1. L'aval
2. L'acceptation
3. Le cautionnement
4. Le crédit documentaire
II.2.2.1 L'aval
Selon l'art 409 du code de commerce, l'aval est un engagement
solidaire pris par un tiers (généralement la banque) de payer une
partie ou la totalité d'une créance matérialisée
par un effet de commerce en cas de défaillance du principal
obligé à l'échéance.
Il peut se faire de deux manières : soit sur un acte
séparé ou sur l'effet lui-même en apposant au recto la
mention «bon pour aval » ou autre mention équivalente suivie
de la signature du banquier et du montant avalisé. Dans le cas où
il serait fait sur acte séparé le banquier ne sera tenu que sur
la personne qu'il a garantie et non à l'égard des porteurs
successifs.
Le but de ce crédit, est de mettre en confiance les
partenaires auprès desquels l'entreprise s'est engagée.
Cependant, le banquier doit s'interroger sur les relations qu'entretient son
client avec ses fournisseurs si celui-ci sollicite un aval pour chaque
livraison.
II.2.2.2 L'acceptation
L'acceptation est l'engagement pris par la banque de payer un
effet tiré sur elle à échéance. C'est à dire
que le banquier devient le principal obligé envers le tireur en
substituant sa signature à celle de son client. Ça consiste
à apposer la mention «accepté » ou la simple apposition
de la signature du banquier au recto de l'effet de commerce.
L'acceptation est consentie dans le cadre:
· Du commerce international où le banquier
substitue sa signature (acceptation) sur un effet de commerce à celle de
son client (importateur), s'engageant ainsi à payer le fournisseur
à l'échéance (crédit documentaire contre
acceptation).
· Du commerce interne où le banquier, ne pouvant
pas escompter une traite à son client par gêne de
trésorerie, accepte l'effet. Ainsi, il permet à sa relation
d'escompter la traite acceptée auprès d'un autre banquier, qui,
au regard de l'engagement d'un confrère, ne peut refuser son
Page
24
II. Organisation de la trésorerie
concours. Ici, le banquier accepteur assume le risque, mais
laisse le soin à son confrère de supporter la charge de
trésorerie.
II.2.2.3 Le cautionnement14
L'article 644 du code civil stipule : « le cautionnement
est un contrat par lequel une personne garantit l'exécution d'une
obligation, en s'engageant, envers le créancier, à satisfaire
à cette obligation, si le débiteur n'y satisfait pas
lui-même ».
Nous déduisons de cette définition que le
cautionnement est un contrat par lequel une personne appelée
«caution » (dans notre cas la banque) s'engage à honorer les
obligations du débiteur en cas de défaillance de celui-ci.
Si la caution s'engage à exécuter
elle-même l'obligation principale en cas de défaillance du
principal débiteur, le cautionnement est dit : « personnel »
(c'est ce type que propose la banque à sa clientèle). Si, la
caution affecte un de ses biens en garantie de l'exécution de cette
obligation, ce cautionnement est dit : « réel ».
Le client sollicite une caution pour différer un
paiement, éviter un décaissement ou accélérer une
rentrée de fonds.
? Les cautions pour différer un paiement a)Obligations
cautionnées:
Les obligations cautionnées sont sollicitées
pour différer le paiement de certains droits et taxes comme les droits
de douanes et la TVA.
En effet, l'entreprise importatrice doit s'acquitter des
droits de douanes au moment ou elle retire la marchandise.
Cependant, la douane peut accepter de lui accorder un
différé de 04 mois au plus à condition que ce
différé soit cautionné par une banque.
Ainsi, le client peut revendre les marchandises ou les
utiliser pour produire les biens dont la vente assurera le règlement des
droits dus. Cette caution est matérialisée par la signature du
banquier d'un billet à ordre établi par la direction des
douanes.
Le même mécanisme existe pour le règlement
de la TVA. Sauf qu'elle est matérialisée par le tirage d'un
billet à ordre sur le client.
b) Soumission de Crédits d'enlèvement:
Elle permet à l'importateur de prendre possession de la
marchandise importée sans avoir à attendre le calcul des droits
de douanes.
L'importateur s'engage auprès de l'administration des
douanes à régler le montant des droits de douane dû dans la
quinzaine qui suit l'enlèvement de la marchandise. Cette
opération
14 Bouyacoub Farouk, L'entreprise et le Financement Bancaire ;
casbah édition ; Alger ; 2003.
Page
25
II. Organisation de la trésorerie
consiste pour la banque à contresigner « la
soumission de crédit à l'enlèvement » par laquelle
l'importateur sollicite cette caution.
c)Caution pour impôts contestés:
Si l'entreprise conteste le montant des impôts à
l'administration fiscale, elle peut obtenir un différé de
paiement pour une partie ou la totalité du montant à condition de
présenter une caution bancaire.
Par cette caution le banquier s'engage à payer
l'administration fiscale dans le mois qui suit la notification de la
décision finale.
Le banquier doit être très vigilent quant
à l'octroi de cette caution car il pourra se trouver obliger de
supporter non seulement le montant des impôts mais aussi les
pénalités de retards et, éventuellement, les frais de
justice dus au litige.
d) Caution pour entrepôt fictif:
Cette caution permet au client de différer le paiement
des droits sur des marchandises entreposées dans un local qui n'est pas
géré par les services des douanes, dans l'attente que celles-ci
soient mises à la consommation.
Par cette caution, la banque s'engage solidairement avec
l'importateur (son client) à assurer la conservation des marchandises,
ne pas les modifier, ne pas les réexporter et payer les droits en cas de
mise à la consommation.
En cas de mise en jeu de la caution (pour cause de
détournement par exemple), la banque est tenue de payer par simple
réquisition de la douane, tous les droits et amendes liés
à cette marchandise.
e)Caution pour soumission contentieuse :
Cette caution est délivrée lorsqu'une entreprise
a fait une fausse déclaration douanière. Elle engage la banque
à payer pour le compte de son client en cas de défaillance de
celui-ci le montant des pénalités.
? Les cautions pour éviter un décaissement a)
Caution de soumission ou d'adjudication :
La caution de soumission est délivrée pour les
entreprises «soumissionnaires", afin de leur éviter le blocage de
sommes importantes pour la constitution du cautionnement en espèces,
prévu par le cahier des charges et pour assurer à
l'administration que l'entreprise ne se rétractera pas.
L'article 45 du décret présidentiel n°2-250
de la 24/07/2002 portante réglementation des marchés publics
stipule: « Le montant de la caution ne peut, en aucun cas, être
inférieur à 1% du montant de la soumission »
Page
26
II. Organisation de la trésorerie
« Lorsque la soumission n'est pas retenue, la caution est
restituée un jour après la date de publication de l'avis
d'attribution provisoire du marché. Cette publication est
effectuée, à l'instar de celle des avis d'appels d'offre ; par
l'insertion de celui-ci dans le Bulletin Officiel des Marchés de
l'Opérateur Public(BOMOP) et dans, au moins, deux quotidiens nationaux
»
« Lorsque le soumissionnaire est attributaire du
marché, la caution de soumission est libérée à la
date de mise en place de la caution de bonne exécution »
b) Caution de bonne exécution:
Elle permet à l'administration de se prémunir
contre une mauvaise exécution ou l'abandon du marché.
Le montant de la caution de bonne exécution est
fixé entre 5% et 10% du montant du marché, et son extinction
intervient par main levée constatant la réception provisoire des
travaux pour se transformer en caution de dispense ou de libération de
garantie.
c) La caution pour admission temporaire:
Les marchandises importées dans le but d'être
réexportées après transformation ou utilisation sont
admises en suspension des droits de douanes si l'importateur présente
une caution bancaire appelée «caution pour admission temporaire
».
S'il n'y a pas réexportation ou réexportation
partielle, la banque est tenue de payer au titre de son engagement.
? Les cautions pour accélérer un encaissement a)
Caution de retenue de garantie:
Dans le cadre des marchés publics, après
exécution du contrat, l'administration veut s'assurer de la bonne
qualité des travaux effectués ou des produits fournis. Pour cela,
elle prévoit une période qui permettra à l'entreprise
d'effectuer les réparations nécessaires en cas de
malfaçons ou de défauts de fabrication. A ce titre, certains
marchés prévoient à titre de garantie qu'un montant,
généralement de5%, ne soit réglé qu'une
année après réception des travaux. Ainsi, pour
alléger sa trésorerie, l'entreprise demande à sa banque de
se porter caution à hauteur du montant de la retenue de garantie.
b) Caution de restitution d'avances15:
Il s'agit d'une caution qui garantit au maître de
l'ouvrage la restitution ou le remboursement des avances qu'il a consenties au
titulaire d'un marché public pour le lancement de ses travaux. Sa mise
en jeu intervient en cas de non-exécution du marché en
question.
Il est à rappeler que ces avances sont prévues
par les cahiers des charges et que leur montant oscille entre 10 et 20%.
15 Bouyacoub Farouk, L'entreprise et le Financement Bancaire ;
casbah édition ; Alger ; 2003.
Page 27
III. Trésorerie et système d'information de
l'entreprise
A côté de la solution internet, qui offre
aujourd'hui une bonne alternative, de nombreux logiciels sont disponibles sur
le marché et restent abordables et simples d'utilisation. L'offre se
décompose en deux outils distincts qui peuvent être acquis
séparément :
Le logiciel de communication bancaire:
La télétransmission permet de rapatrier
automatiquement, tous les matins par ex., le détail des flux bancaires
de la veille. Cet outil permet d'envoyer des virements, des effets de commerce,
des bons à payer, des transferts... (normeEtebac 3 ou 5) et permet de
récupérer les relevés de comptes (en date
d'opération et en date de valeur), les domiciliés de LCR-BOR, les
avis d'impayés... Les avantages sont multiples :
· Des gains de productivité grâce à
l'automatisation des procédures et à un accès rapide
à l'information;
· Des gains financiers grâce à la
réduction des frais bancaires et à la diminution des
délais de remise en banque;
· Une plus grande sécurité et
fiabilité grâce à la dématérialisation,
à un mot de passe personnel et à la réduction des risques
d'erreurs de saisie.
Le logiciel de gestion de trésorerie:
Il permet, grâce à un tableau de bord et à
des outils de simulation, de prendre des décisions d'équilibrage,
de placement, d'utilisation d'une autorisation de découvert ou de
négociation d'un crédit CT. Dans beaucoup de cas, surtout en PME,
un développement sur tableur « excel » pourra suffire... Sur
une base hebdomadaire, les prévisions ne nécessitent pas de tenir
compte des dates de valeur. Si l'on souhaite aller plus loin et notamment
contrôler ses conditions de banque, piloter en dates de valeur, suivre la
répartition entre les établissements ou envisager un cash
pooling, un logiciel du marché s'imposera.
III.1: Rôle de l'Informatisation1
L'automatisation du système apportera des solutions aux
problèmes rencontrés par les
trésoriers En effet:
· Une automatisation des rapprochements, des données
de prévision et de réalisation des flux
de trésorerie ceci à travers la gestion de
trésorerie prévisionnelle en valeur.
· Un positionnement des mouvements au jour le jour.
· Un accès plus facile aux informations saisies par
le comptable.
· Une gestion plus sécurisée de
l'information.
1 Vizzanova Patrice, «Gestion financières»,
Berti Edition, 9eme édition, 2004.
Page 28
III. Trésorerie et système d'information de
l'entreprise
III.2: Tableau de bord du système de
trésorerie
Deux types de tableau de bord de trésorerie doivent
être envisagés : III.2.1 Le budget de trésorerie:
Il prévoit l'évolution de la trésorerie
de l'année suivante, mois par mois. Il est construit en fin d'exercice
comptable à partir des autres budgets déjà
réalisés. Le dirigeant doit d'abord valider les budgets amonts
(achats, ventes, ressources humaines...) et les pondérer s'ils sont trop
ambitieux. Ensuite, il procède à deux retraitements : passer les
flux de date comptable en date de flux et calculer le décaissement
mensuel de TVA. Pour cela, il applique aux ventes les délais de paiement
moyens constatés dans le passé et définit des
règles pour les différentes charges...
III.2.2 Le plan de trésorerie glissant:
À l'inverse du budget qui constitue une
prévision figée à un moment donné, le plan
glissant, issu du budget, est actualisé en permanence. Le financier en
fait progresser l'horizon au fur et à mesure du déroulement de
l'année. Il peut être mensuel ou hebdomadaire et les
prévisions des 12 semaines à venir côtoient le
réalisé des 9 mois écoulés. Il permet, de
positionner les décaissements en face des encaissements et de justifier
des demandes de crédits à court terme (Escompte, Dailly,
découvert,...). A chaque intervalle de temps, le financier compare les
flux réalisés avec les prévisions, calcule les
écarts ce qui le conduit à actualiser les prévisions.
Page 29
IV. Tableau des flux de trésorerie
Un tableau de flux de trésorerie est un tableau de
financement qui mesure les flux de trésorerie directement par variation
de valeurs de postes comptables pendant une période de temps, au moyen
du solde des comptes sans report.
IV.1 Enjeux du tableau de flux de
trésorerie1
La comptabilité standard (comptabilité
générale) est une comptabilité d'engagements, qui
étudie les variations de valeur du patrimoine sans faire une distinction
entre leurs formes. Dans le vocabulaire contemporain, le mot flux
désigne parfois seulement les flux monétaires de
liquidités, qu'on isole des autres "flux de fonds", c'est-à-dire
des autres flux de valeur patrimoniale de toutes formes. Cette importance
particulière donnée aux flux de liquidité prétend
échapper à l'arbitraire de certaines conventions à la base
de la comptabilité d'engagement.
IV.2 Caractéristiques du tableau de flux
de trésorerie2
IV.2.1 Le tableau de flux de trésorerie selon les
normes IFRS
Selon les normes IFRS, l'état de flux de
trésorerie comporte 3 grandes catégories qui évaluent
l'encaissement et le décaissement de chacune de ses composantes.
L'état financier démontre la différence entre la
liquidité et la quasi-liquidité pour l'exercice financier en
question en analysant les flux de trésorerie liés aux
activités d'exploitation, de financement et d'investissement.
IV.2.2 Les flux de trésorerie liés aux
activités d'exploitation
Les flux de trésorerie d'exploitation
définissent la variation des liquidités détenues par
l'entreprise liée à son activité principale. Par exemple,
une compagnie d'assurance a pour principale mission de vendre des assurances.
Si par exemple, elle décide de céder une immobilisation, cette
transaction n'est pas enregistrée comme une activité
d'exploitation, mais bien une activité d'investissement. Toutefois, un
agent immobilier qui vend une propriété comptabilise cet
échange comme produit d'exploitation.
Les flux de trésorerie liés à
l'exploitation sont calculés par la somme de la capacité
d'autofinancement et la variation du besoin en fonds de roulement. Le total de
la capacité d'autofinancement se calcule par l'addition des charges et
la soustraction des produits sans incidence sur la liquidité
(entrée ou sortie de fonds) au résultat net de l'exercice. Ces
charges et produits incluent l'amortissement et les gains et pertes sur cession
d'actif. La variation du besoin en fonds de roulement est calculée par
la somme des changements de comptes de fonds de roulement
représentés par la différence entre le solde des comptes
au bilan d'ouverture et le bilan de clôture.
1 Vizzanova Patrice, «Gestion financières»,
Berti Edition, 9eme édition, 2004.
2 Vizzanova Patrice, «Gestion financières»,
Berti Edition, 9eme édition, 2004.
Page 30
IV. Tableau des flux de trésorerie
IV.2.3 Les flux de trésorerie liés aux
activités d'investissement
Les flux de trésorerie d'investissement sont
représentés par l'ensemble des dépenses et revenus
associés aux acquisitions et cessions d'immobilisations. « Ils
permettent de cerner la politique d'investissement menée par le
dirigeant, et d'évaluer la rentabilité de ses décisions.
»
IV.2.4 Les flux de trésorerie liés aux
activités de financement
Les flux de trésorerie de financement concernent les
produits et charges reliés aux fonds propres et aux emprunts. Cette
section de l'état permet de faire l'analyse des politiques de
financement d'une entreprise. Le total des flux est comptabilisé en
additionnant les opérations liées au financement telles que
l'émission d'actions, les remboursements d'emprunts et les versements de
dividendes.
Page 31
V. La gestion de la trésorerie groupe
V.1 Les intérêts et enjeux de la
trésorerie groupe
Le trésorier groupe est le résultat de la
volonté des dirigeants d'optimiser les flux de cette trésorerie,
alors cette restructuration va répondre à un certain nombre
d'objectifs d'optimisation, ces objectifs étant sous-jacents au
métier de trésorier groupe.
V.1.1 Les Objectifs du Groupe
V.1.1.1 Optimisation de la Structure de Gestion
La centralisation de la gestion permet une optimisation de
structure sur deux points : a)Allègement de la Structure
Dû à l'informatisation et la
télétransmission, ce qui fait que le nombre de personnes
nécessaire à la gestion de trésorerie n'est pas
directement proportionnel au nombre d'entités.
b) Augmentation de la Technicité des Personnes
Ayant à traiter chaque jour un nombre significatif
d'opérations plus au moins complexes les personnes de la structure
centrale accèdent nécessairement à un rendement accru.
V.1.1.2 Optimisation Financière
Cette optimisation repose sur l'effet de la taille et
l'optimisation des ressources a)L'Effet de Taille
· L'accroissement du rapport de force vis-à-vis
des banques et du marché, le rapport de force dû à une
taille accrue conduit à une négociation des conditions bancaires
sur les mouvements, les placements, les instruments financiers de couverture de
risques, de taux, de change et de contrepartie, meilleurs que celles obtenues
entité par entité. Car il n'est pas rare que deux
sociétés du même groupe en relation avec la même
banque (mais pas la même agence) aient des conditions
différentes.
· Atteindre la taille critique pour l'accès aux
marchés financiers:
La prise du groupe dans sa globalité va permettre en
cas d'émission de billets de trésorerie pour financer les besoins
du groupe, l'obtention des conditions attractives dues à la taille, la
surface financière est un encours d'émission rarement obtenus par
les entités prises individuellement.
b) L'Optimisation des Ressources1
b.1) Réduction des déperditions
financières:
1 Vizzanova Patrice, «Gestion financières»,
Berti Edition, 9eme édition, 2004.
Page 32
V. La gestion de la trésorerie groupe
En l'absence d'une trésorerie groupe chaque filiale
empruntera des fonds au prêt de ses banques au taux du marché
augmenté d'une marge et placera ses excédents au taux du
marché diminué d'une marge et la mise en place d'un cash pooling
permettra au groupe d'économiser sur le montant, compenser les deux
marges.
b.2) Réduction des risques de change et de taux
d'intérêts2:
Toujours en l'absence d'une trésorerie de groupe une
filiale, exportatrice en USD, donc longue dans cette devise, sera amenée
à céder (au comptant ou à terme) ces USD à ses
banques, alors qu'une autre filiale du même groupe importatrice en USD,
donc courte dans cette devise, devra acheter (au comptant ou à terme)
des USD, opérations qui génèrent toutes les deux des
commissions. La mise en place d'une trésorerie de groupe permet,
directement ou indirectement, une compensation (totale ou partielle) des
positions de change, ce qui élimine ou réduit, le risque de
change du groupe (et éventuellement des sociétés) et
diminue les coûts bancaires.
V.1.2 Les fonctions du trésorier groupe3
La centralisation de gestion des opérations de
trésorerie intra-groupe est un système qui permet une
optimisation de la gestion de la trésorerie groupe en assurant la
mobilité de leurs capitaux et en matérialisant au mieux les
opérations financières. Cette gestion centralisée va
réussir si le trésorier groupe arrivera à atteindre ces
objectifs.
V.1.2.1 La Fonction de Gestion Quotidienne et
Prévisionnelle
a) Les Prévisions de Trésorerie
Une des fonctions du trésorier est de mettre en place
un système d'information sur les prévisions d'encaissements et de
décaissements pour lequel il faut définir des modalités de
fonctionnement.
La première modalité repose sur un
système de formulaire de prévisions de recettes et de
dépenses des différentes filiales faisant circuler l'information
entre les filiales et le trésorier Groupe, par la suit le
trésorier doit être au courant de tout mouvement risquant de
modifier à court terme la position du trésorerie Groupe. Enfin
une négociation d'un circuit d'information sur les flux réels
doit permettre au trésorier Groupe d'obtenir une priorité sur
toutes les informations se rapportant aux opérations financières
du Groupe.
b) La Gestion Quotidienne
Chaque jour le trésorier se retrouve devant un nombre
de situations demandant des décisions rapides, le premier type de
décisions consiste à faire des affectations des opérations
en premier et opérer un équilibrage des comptes par la suite. Il
devra aussi s'assurer qu'il n'y a
2 Poloniato Bruno, Voyenne Didier, «La nouvelle
trésorerie d'entreprise», 2eme édition, PARIS, 1995.
3 Delienne Belier Annie, Khath Sarun, «Gestion de
trésorerie», PARIS, 2000.
V. La gestion de la trésorerie groupe
pas de solde en contre phase «un solde positif dans une
banque et de solde négatif dans une autre », vérifier
également le montant de son plus fort découvert qui ne devra pas
dépasser l'autorisation signée préalablement.
Apres l'équilibrage des comptes le trésorier se
retrouve devant une seule position globale, afin de prendre une décision
de placement ou de financement. En dernier lieu, il lui restera à
effectuer un suivi de sa gestion, avec notamment le suivi des encours et de
l'endettement, et le suivi du chiffre d'affaire par la banque.
c) La Fonction de Contrôle et de Signal
d'Alarme4
C'est la position de trésorier Groupe au milieu du
circuit d'information et en étroite relation avec la direction
générale qui lui permet de détecter tout dérapage
pouvant intervenir, et c'est en ça que consiste la fonction de signal
d'alarme.
Sa fonction de contrôle va s'apparaitre dans son
accès sur les conditions bancaires nombreuses et complexes et veiller es
qu'elle soient respecter au niveau de chaque entreprise en mettant en place des
procédures de contrôle permanent pour réclamer le cas
échéant des remboursements auprès des banques.
Son contrôle va être sur:
? Le contrôle des opérations (date de valeur,
exonération des commissions de mouvements)
? Le contrôle des frais financier.
? Le contrôle de la qualité de la gestion de
trésorerie.
En conclusion la fonction de trésorier Groupe lui
permet d'être au centre de toute la trésorerie, c'est à
partir de lui que va s'appliquer la politique décidé de la
direction générale et les trésoriers des divisions ne sont
plus qu'a son service pour gérer la trésorerie.
En revanche, le trésorier Groupe doit choisir
correctement l'entité financière sur laquelle va reposer la
centralisation de trésorerie ce qui va lui offrir et à la
direction générale plusieurs possibilités.
Page 33
4 Gaugain Marc, Crambert Roselyne Sauvée, «Gestion de
trésorerie», PARIS, 2004.
DEUXIèME PARTIE
CAS PRATIQUE: SDA
Page 35
VI. Présentation de l'organisme d'accueil
VI.1 Présentation de SONELGAZ
La SONELGAZ est une EPIC (Établissement public à
caractère industriel et commercial) régie au même titre
qu'une entreprise publique économique (EPE), car elle applique la
comptabilité commerciale.
VI .1.1 SONELGAZ Groupe: Histoire et évolution
Dénomination sociale de l'entreprise:
Société Algérienne de l'Electricité et du Gaz
« SONELGAZ. Spa ».
VI.1.1.1 Historique
? 1947: Création d'Electricité et Gaz
d'Algérie (EGA)
L'entreprise EGA créée en 1947 détenait
le monopole de la production, du transport, de la distribution de
l'énergie électrique à travers tout le territoire
algérien.
? 1969: Création de la Société Nationale de
l'Electricité et du Gaz «SONELGAZ»
Par ordonnance n° 69-59 du 26 juillet 1969, portant
dissolution «d'Electricité et Gaz d'Algérie » et
création de la société nationale de
l'électricité et du gaz, la Société Nationale de
l'électricité et du Gaz (SONELGAZ) est créée en
substitution à EGA dissoute par ce même décret. Le monopole
de la production, du transport, de la distribution, de l'importation de
l'énergie électrique attribuée à SONELGAZ a
été renforcé. De même, SONELGAZ s'est vue attribuer
le monopole de la commercialisation du gaz naturel à l'intérieur
du pays, et ce pour tous les types de clients (industries, centrales de
production de l'énergie électriques). Pour ce faire, elle
réalise et gère des canalisations de transport et un
réseau de distribution.
? 1983 : Restructuration de SONELGAZ
Toutes les unités SONELGAZ de travaux et de fabrication
de matériels, créées pour palier au manque de
capacités nationales, ont été transformées en 1983
en entreprises autonomes. C'est ainsi que Kahrif, Khanagaz, Inerga, Etterkib,
Kahrakib et AMC ont été créées et relèvent
de Sociétés de Gestion de Participations de l'Etat (SGP).
? 1991 : Nouveau statut de SONELGAZ
SONELGAZ change de nature juridique par décret
exécutif n° 91-475 du 14 Décembre 1991, portant
transformation de la nature juridique de la société nationale
d'électricité et du gaz en Etablissement Public à
Caractère Industriel et Commercial (EPIC).
? 1995 : SONELGAZ EPIC
Le décret exécutif n° 95-280 du 17
Septembre 1995 portant statuts de l'établissement public à
caractère industriel et commercial « SONELGAZ » confirme la
nature de SONELGAZ en tant qu'Etablissement Public à Caractère
Industriel et Commercial. SONELGAZ est placé
Page 36
VI. Présentation de l'organisme d'accueil
sous tutelle du Ministre chargé de l'énergie et
des mines et doté de la personnalité morale tout en jouissant de
l'autonomie financière.
? Juin 2002 : SONELGAZ devient SPA
Le décret présidentiel n° 02-195 du 1er
juin 2002 a transformé l'EPIC SONELGAZ en holding de
sociétés par actions dénommé SONELGAZ. Spa qui
exerce par le biais de ses filiales les activités de production, de
transport et de distribution de l'électricité et de transport et
de distribution du gaz.
· La loi n° 02-01 du 5 février 2002 relative
à l'électricité et à la distribution du gaz par
canalisation stipule dans son article 165 que « l'Etat est, et demeurera,
l'actionnaire majoritaire de SONELGAZ Spa ».Cette loi stipule que la
distribution de l'électricité et du gaz est une activité
de service public en précisant les objectifs, les opérateurs et
les modalités de son financement. Les mesures qui sont
édictées visent la sécurité, la continuité
et la qualité de la fourniture, la politique tarifaire ainsi que la
protection de l'environnement.
· Forme juridique
SONELGAZ est une société par actions
régie par la législation en vigueur sous réserve des
dispositions statutaires définies dans le décret
législatif: n° 02-195 du 1er juin 2002. Son capital social est de
cent cinquante milliards de dinars (150. 000. 000.000 DA).
VI.1.1.2 Objet social de SONELGAZ
SONELGAZ a pour objet :
1. La production, le transport, la distribution et la
commercialisation de l'électricité, tant en Algérie
qu'à l'étranger.
2. Le transport du gaz pour les besoins du marché
national.
3. La distribution et la commercialisation du gaz par
canalisation, tant en Algérie qu'à l'étranger.
4. Le développement et la fourniture de toutes
prestations en matière de services énergétiques.
5. L'étude, la promotion et la valorisation de toutes
formes et sources d'énergie.
6. Le développement par tout moyen de toute
activité ayant un lien direct ou indirect avec les industries
électriques et gazières et de toute activité pouvant
engendrer un intérêt pour « SONELGAZ. Spa » et
généralement toute opération de quelque nature qu'elle
soit pouvant se rattacher directement ou indirectement à son objet
social, notamment la recherche, l'exploitation, la production et la
distribution d'hydrocarbures.
7. Le développement de toute forme d'activités
conjointes en Algérie et hors d'Algérie avec des
sociétés algériennes ou étrangères.
8. La création de filiales, les prises de
participation et la détention de tous portefeuilles d'actions et autres
valeurs mobilières dans toute société existante ou
à créer en Algérie et à l'étranger.
Page 37
VI. Présentation de l'organisme d'accueil
Par ailleurs, « SONELGAZ. Spa » assure une mission de
service public conformément à la législation et à
la réglementation en vigueur.
VI.1.2 Organes de SONELGAZ
VI.1.2.1 SONELGAZ est dotée des organes suivants
· L'Assemblée Générale
· Le Conseil d'Administration
· Le Président Directeur Général
VI.1.2.2 Assemblée générale
L'assemblée générale est composée
des représentants de l'Etat, à savoir :
· Le Ministre chargé de l'énergie et des
mines,
· Le Ministre chargé des finances,
· Le Ministre chargé des participations de
l'Etat,
· Le Représentant de la Présidence de la
République,
· Le Responsable de l'institution chargée de la
planification.
Elle est présidée par le Ministre chargé de
l'énergie et des mines.
Le Président Directeur Général de «
SONELGAZ. Spa » assiste aux travaux de l'Assemblée
Générale.
Le secrétariat de l'Assemblée
Générale est assuré par « SONELGAZ. Spa »
L'Assemblée Générale statue sur les
matières suivantes:
· Les programmes généraux
d'activités
· Les rapports des commissaires aux comptes
· Le bilan social et les comptes de résultats
· L'affectation des résultats
· L'ouverture, l'augmentation et la réduction du
capital social
· La création de sociétés et prises de
participation tant en Algérie qu'à l'étranger
· La désignation des commissaires aux comptes
· Les propositions de modification des statuts
· Le transfert du siège social de « SONELGAZ.
Spa »
L'Assemblée Générale se réunit au
moins une fois par an en session ordinaire et, en tant que de besoin, en
session extraordinaire sur convocation de son président.
Elle peut être réunie en session extraordinaire
à l'initiative de son président ou à la demande d'au moins
deux de ses membres, du ou des commissaires aux comptes ou du Président
Directeur Général.
VI.1.3 Activités de SONELGAZ
SONELGAZ est composée des trois branches
d'activités suivantes :
Page 38
VI. Présentation de l'organisme d'accueil
VI.1.3.1 Activité production
La nature non stockable de l'électricité, impose
à l'Entreprise une intégration complète de toutes les
phases de son activité, depuis la production jusqu'à sa mise
à disposition au consommateur final.
VI.1.3.2 Activité transport
a) Transport Electricité
Le transport est réalisé à partir des
lignes haute tension (60 KV) et permet de se rapprocher des consommateurs
finaux (gros clients industriels et postes de distribution).
b) Transport Gaz
Le transport du gaz naturel se fait en haute pression par
canalisation aux fins de mise à disposition des abonnés
industriels et domestiques.
Pour desservir le marché, SONELGAZ
prélève des gazoducs de SONATRACH les quantités de gaz
nécessaires.
SONELGAZ a réalisé en moins de six
années, d'importants travaux sur les réseaux, les installations
internes et les appareils.
La fin 2005, SONELGAZ totalise plus de 35 000 Kms de
canalisations entre le réseau de distribution et de transport gaz.
VI.1.3.3 Activité distribution
a) Distribution Electricité
La distribution se fait par lignes et câbles de moyenne et
basse tensions. Elle consiste à alimenter l'ensemble des petits clients
industriels et les abonnés domestiques.
Dans le sud, les réseaux autonomes
hétérogènes sont alimentés par des centrales
implantées localement le plus souvent ce sont les turbines diesel,
fonctionnant au gasoil, ce qui explique que leurs charges d'exploitation soient
importantes.
La distribution assure la satisfaction en énergie
électrique des trois grandes catégories de clients:
· Les clients industriels (alimentés par les
réseaux hauts tension);
· Les clients industriels de moyenne importance
(alimentés par les réseaux moyenne tension);
· Les ménages et artisans (alimentés par les
réseaux basse tension).
b) Distribution Gaz
La distribution du Gaz assure la satisfaction des trois grandes
catégories de clients:
· Les clients industriels sont alimentés par les
réseaux hauts pression;
· Les clients industriels de moyenne importance sont
alimentés par les réseaux moyens pression;
· Les ménages et artisans sont alimentés par
les réseaux basse pression.
Page 39
VI. Présentation de l'organisme d'accueil
1.4 Organisation de SONELGAZ en filiales
Depuis la promulgation de la loi sur
l'électricité et la distribution du gaz par canalisations,
SONELGAZ s'est restructurée pour s'adapter au nouveau contexte. Elle
est, aujourd'hui, érigée en Groupe industriel composé de
29 filiales. Elle emploie 40 000 travailleurs.
La quasi-totalité des filiales SONELGAZ ont
été créées en 1998 dans le cadre d'une
stratégie de recentrage sur les métiers de base qui a permis
l'externalisation des activités périphériques : l'objectif
essentiel qui leur est assigné est de rationaliser l'utilisation des
moyens qui leur sont confiés en s'ouvrant sur des marchés autres
que SONELGAZ, d'assurer leur autonomie financière et de promouvoir leurs
activités.
Les activités touchées par ces transformations
sont les suivantes:
1. Imprimerie
2. Maintenance des transformateurs
3. Maintenance des véhicules
4. TRANSMEX (Entreprise de transport exceptionnel)
5. HMP (Hôtel le Mas des Planteurs)
6. SPAS (Société de Prévention et d'Action
en Sécurité).
Les actions concrétisées en 2004 portent sur la
filialisation des activités « médecine du travail » et
« recherche et développement ».
L'exercice 2005 a connu la création de la direction des
centres de formation en préparation de la filialisation de cette
activité, ainsi que le lancement du projet d'organisation de la fonction
informatique en perspective de sa filialisation en associant l'ensemble des
informaticiens de l'entreprise. Cette entité sera chargée de la
modernisation et du développement des systèmes informatiques du
groupe SONELGAZ.
SONELGAZ a également souscrit au capital de plusieurs
sociétés telles que: AEC, SKS, ALGESCO, CREDEG, etc.
La loi n° 02-01 du 5 février 2002 relative
à l'électricité et à la distribution du gaz par
canalisation consacre non seulement l'ouverture de la production de
l'électricité à la concurrence mais aussi la
séparation, sous forme de filiales érigées en SPA, des
fonctions de production, de transports de l'électricité et du gaz
ainsi que de la distribution.
Ce processus a donné lieu à partir du 1er
janvier 2004 à la création de trois nouvelles filiales que
sont:
1. Le GRTE (Gestionnaire Réseau Transport
Electricité) : assumant les fonctions de gestionnaire du réseau
transport de l'électricité et celles de la coordination du
système « production - transport »
2. Le GRTG (Gestionnaire Réseau Transport Gaz) :
assumant les fonctions de gestionnaire du réseau transport du gaz et
celles du système gazier pour le marché national du gaz;
3. La SPE (SONELGAZ Production Electricité): pour la
production de l'électricité. Conformément aux statuts de
ces filiales, SONELGAZ est, dans une première phase, actionnaire unique.
La maison mère, en cas d'ouverture du capital de ces filiales, demeurera
actionnaire majoritaire. Elle détient également le pouvoir
d'orientation et de contrôle de ses filiales et veille à la
cohérence globale du Groupe.
Page 40
VI. Présentation de l'organisme d'accueil
L'exercice 2005 a connu aussi l'accélération du
rythme de restructuration de la distribution par la création de quatre
Directions Générales autonomes (Est, Ouest, Centre et Alger) en
vue de leur filialisation en 2006.
Il faut relever en particulier pour l'exercice 2005,
l'installation officielle de l'autorité de régulation de
l'électricité et du gaz (CREG), et la décision des
pouvoirs publics, pour une meilleure efficacité dans la
réalisation des ouvrages énergétiques, du rattachement des
entreprises de travaux (KAHRIF, KANAGAZ, INERGA, ETTERKIB, KAHRAKIB) au groupe
SONELGAZ.
Au-delà de cette évolution assurer le service
public reste la mission essentielle de SONELGAZ ; l'élargissement de ses
activités et l'amélioration de sa gestion économique
bénéficient en premier lieu à cette mission qui constitue
le fondement de sa culture d'entreprise.
VI.2 Présentation de la société de
distribution d'électricité et du
gaz d'Alger (SDA) filiale de SONELGAZ
VI.2.1 Mission
La Société de Distribution d'Alger (SDA) est
chargée, dans les limites de ses attributions, de la distribution de
l'énergie électrique et gazière et de la satisfaction des
besoins de la clientèle aux conditions requises de coût, de
qualité de service et de sécurité.
VI.2.2 Attributions
· Acheter l'énergie électrique et
gazière et la revendre aux clients HT, MT, BT, HP, MP et BP.
· Participer à l'élaboration de la
politique commerciale du Groupe (en matière de tarification, prestation
aux clients, développement des ventes, conditions commerciales,...).
· Mettre en oeuvre la politique commerciale du Groupe en
élaborant les règles de gestion de la clientèle et les
règles commerciales et en Contrôler l'application.
· Satisfaire aux meilleures conditions la demande de
raccordement des clients électricité et gaz et leur Apporter
conseil et assistance dans les limites du cahier des charges et des
règles en vigueur.
· Assurer la gestion (conduite, exploitation et
maintenance), et le développement des réseaux MT/BT, MP/BP et des
installations annexes.
· Participer à l'élaboration des
spécifications techniques, aux choix des matériels et leur
homologation.
· Valider les programmes d'investissement
· Participer à l'élaboration du PNE et des DPN
et en en Assurer la maîtrise d'oeuvre,
· Participer à la maintenance des systèmes de
gestion
· Elaborer les études d'organisation propres
à la distribution en cohérence avec les décisions du
Groupe.
Page 41
VI. Présentation de l'organisme d'accueil
· Assurer la gestion et le développement de la
ressource humaine et des moyens matériels nécessaires au
fonctionnement de la distribution.
· Assurer la sécurité des personnes et des
biens en rapport avec les activités de la distribution.
VI.2.3 Staff de La Société de Distribution
d'Alger
VI.2.3.1 Assistant de direction
· Réaliser toutes les opérations
nécessaires au fonctionnement de la société de
distribution,
aux relations internes et externes et à l'organisation du
temps.
· Traiter les dossiers confiés.
· Rédiger et faire la frappe de documents divers en
fonction des directives données.
· Préparer les réunions et les
déplacements.
· Constituer et mettre à jour les dossiers.
· Réceptionner et diffuser le courrier.
VI.2.3.2 Assistant de communication:
· Communication externe : incidents, politiques du Groupe,
événements spéciaux,....
· Communication interne : en matière de gestion de la
SDA (la structure des Ressources Humaines s'occupant des autres types de
communication au personnel).
· Développement de propositions d'études et
d'action de diffusion, dans le Groupe et en dehors du Groupe, de l'image de
marque la SDA et de ses missions.
VI .2.3.3 Assistants audit:
· Inspecter les structures centralisées et
décentralisées de la SDA.....
· Suivre la prise en charge des anomalies
constatées.
· Proposer les adaptations nécessaires pour une
meilleure prise en charge des activités.
· Coordonner les opérations d'audit avec la direction
de l'audit groupe et les auditeurs
extérieurs mandatés par le COS.
VI.2.3.4 Assistant charge des relations avec la CREG:
· Assurer une collaboration totale avec la Commission de
Régulation de l'Electricité et du Gaz, en particulier sur les
dossiers à orientation comptable et budgétaire
(éligibilité des coûts, fixation des tarifs,...).
· Traiter et analyser les réclamations.
Page 42
VI. Présentation de l'organisme d'accueil
VI.2.3.5 Assistant affaires juridique:
· Assurer les études d'ordre juridique
intéressant la marche de la SDA en relation avec les
structures techniques.
· Clarifier pour les utilisateurs les textes
réglementaires qui ont un impact sur la marche de la
SDA.
· Traiter des cas soumis par les unités et les
conseiller en matière juridique.
· Collaborer avec la structure juridique centrale du
Groupe à la prise en charge des affaires
contentieuses relevant du niveau national.
· Développer une expertise en matière de
marchés pour l'assistance et le Contrôler.
· Tenir et développer le fonds documentaires et
diffuser l'information à caractère juridique.
· Elaborer les rapports et bilans d'activités de
l'ensemble de la SDA.
VI.2.3.6 Assistant charge des systèmes
d'information:
· Assurer la coordination de toutes les activités
informatiques des structures de la SDA.
· Assurer la coordination avec les projets groupe (SAP,
SIG et Systèmes d'information).
· Animer la mise en oeuvre des nouveaux systèmes
d'information (SIG, SID, SAP,
SCADA/DMS,...).
· Veiller à la mise en oeuvre et à la mise
à jour de l'Intranet de la SDA.
· Informer, le Directeur Général, de
manière régulière, de l'état d'avancement des
différents
projets informatiques et du fonctionnement des applications
existantes.
· Initier et mettre en oeuvre, avec les informaticiens
(niveaux SD et DD), toute action visant à
améliorer l'usage de l'outil informatique
(Interconnexion des différents sites, mise à niveau du
parc informatique, déploiement de nouveaux outils
logiciels).
· S'assurer du déploiement de la messagerie
Tensik-OX à tous les niveaux de la SDA.
· Mettre en oeuvre une politique de
sécurité informatique au niveau de la SDA.
· Participer à l'élaboration du plan de
formation en informatique de la SDA.
· Procéder à l'acquisition des logiciels et
des matériels informatiques (Cahiers des charges,
Evaluation, etc....)
VI.2.3.7 Assistant de sécurité:
· Analyse des rapports d'accidents, des P.V de CHS et
bilans des Directions régional,
· Elaboration et diffusion des affiches d'accidents
types,
· Réalisation des visites de chantiers et
ouvrages,
· Liaison avec les structures préventions et
sécurités des Directions régional et juridiques
(accidentologies, dossier préventions, constructions
à proximité, ouvrages de Sonelgaz
enclavés, ouvrages dangereux,..),
· Animation des séances de sensibilisation et
d'information pour l'ensemble de la SDA,
· Participation à la mise au point du programme
annuel d'action sur la sécurité préventive,
· Prévision et suivi du matériel de
sécurité,
· Programmation des réunions de CHS au niveau de
la SDA,
Page 43
VI. Présentation de l'organisme d'accueil
· Vulgariser les textes réglementaires, les
nouvelles directives et procédures en matière de
sécurité préventive à l'ensemble des directions
régional,
· Programmation des réunions de coordination avec
les structures de prévention et sécurité des Directions
régional, pour l'examen des différents problèmes
liés à l'hygiène et sécurité et l'analyse
des bilans et l'état d'avancement des plans d'actions.
· Mettre au point des actions de formation permanentes et
continues, avec la DRH, pour tous les travailleurs soumis aux risques de nos
métiers avec une priorité pour ceux dont la maîtrise doit
être améliorée (les risques électrique, les chutes
de hauteurs, les risques routiers).
· Poursuivre les campagnes de sensibilisation aux tiers sur
les risques électriques et l'utilisation du gaz.
VI.2.3.8 Assistant charge de la sureté
interne:
· Animer la fonction SIE (Sécurité Interne de
l'Etablissement) au sein des DD (direction de distribution).
· Assister les DD dans l'élaboration du PSI (Plan de
Sûreté Interne).
· Suivre de manière permanente tous les aspects de
la sûreté interne de la SDA à travers des inspections, des
rondes téléphoniques et des bulletins de renseignement
hebdomadaires.
· Informer régulièrement le conseiller SIE du
PDG Groupe sur l'état de la SIE à travers tout le territoire de
la SDA.
· Traiter, synthétiser des Bulletins de
Renseignement Hebdomadaires (BRH) et comptes rendus d'événement
pour transmission au conseiller SIE du PDG Groupe.
· Suivre les radioélectriques en collaboration avec
la Direction Technique Electricité.
VI.2.4 Organigramme de la SDA
L'organisation de SDA est présentée selon
l'organigramme suivant :
VI. Présentation de l'organisme d'accueil
PDG-SDA
Secrétaire de Direction : 01
Page 44
Assistant Affaires Juridiques : 02
Assistant Chargé des Systèmes
d'Informations : 01
|
|
Assistant de Sécurité: 01
Assistant Chargé de la Sûreté
Interne : 01
Direction Finances et Comptabilité
Direction Commerciale et Marketing
Direction Technique Electricité
Direction Technique Gaz
Direction des Grandes Infrastructures
Assistant de Direction : 01
Assistant de Communication : 01
Assistant Audit : 02
Assistant Chargé des relations avec la CREG :
01
Service Affaires Générales
Directions de Distributions:
El Harrach, Bologhine, Belouizdad Boumerdes, Tipaza,
Birkhadem
Département des Ressources Humaines
Page 45
VI. Présentation de l'organisme d'accueil
VI.3Présentation de la direction des finances
et de la comptabilité (DFC)
VI.3.1 Division centralisation
? Comptabilité centralisatrice:
· Coordonner l'activité de l'ensemble des structures
Finances et comptabilité décentralisées.
· Centraliser et Contrôler les documents
comptables.
· Etablir et analyser les résultats
périodiques et annuels de la SDA.
· Enregistrer les opérations particulières
réalisées en fin d'exercice au niveau des structures finances et
comptabilité décentralisées.
· Assurer la coordination entre l'ensemble des structures
Finances et Comptabilité décentralisées.
· Centraliser toutes les informations susceptibles de
faciliter l'analyse des comptes.
· Traiter les rejets de l'informatique (CNC) en relation
avec les structures Finances et Comptabilité
décentralisées.
· Elaborer et transmettre les documents comptables
centralisés destinés à l'administration fiscale, la
tutelle et à tout organisme qui en Faire la demande.
? Gestion fichiers et contentieux fiscales:
· Assurer les études relatives aux procédures
comptables.
· Effectuer les mises à jour du plan comptable.
· Veiller au respect de l'application de la
réglementation comptable et fiscale en vigueur.
· Etablir les déclarations fiscales
centralisées.
· Contrôler, coordonner et assister les unités
de la SDA.
? Gestion des immobilisations (fichier central):
· Tenir à jour les immobilisations du fichier
central.
· Procéder à la clôture des AP.
· Animer les compagnes des inventaires.
· Traiter les inventaires physiques des immobilisations.
VI.3.2 Division finances
? Trésorerie centrale (gestion des opérations
financières & contrats):
· Prendre en charge le plan de financement à moyen
terme à pas annuel et son suivi.
· Etablir le budget de trésorerie à court
terme de la SDA: -annuel à pas mensuel,
Page 46
VI. Présentation de l'organisme
d'accueil
-mensuel à pas quotidien (CTM),
· Analyser les écarts entre les prévisions et
réalisations.
· Assurer les règlements centralisés (ER et
autres).
· Gérer en date de valeur les flux financiers.
· Contrôler l'application des conditions de
banque.
· Gérer les besoins et excèdent à
court terme et rechercher constamment l'optimisation de la gestion des
excédents.
· Assurer le suivi des contrats avec le Ministère de
l'énergie et des mines, financés par l'état (ER, DP et
autres).
· Assurer le paiement devise (vers l'étranger) de la
partie cash des contrats financés (crédit documentaire,
crédit fournisseurs, crédit acheteur).
· Assurer le règlement des frais de mission à
l'étranger.
· Mettre à disposition les fonds aux unités
décentralisées par le biais d'accréditifs ou d'ordres de
virement.
· Assurer le rapprochement quotidien des mouvements
bancaires et postaux et veiller à leur apurement.
· Prendre en charge la pré-comptabilisation des
opérations par le biais de synthèse transmise à la
comptabilité accompagnées des extraits bancaires et postaux (avis
de débit...etc.)
? Engineering financier et gestion des engagements (garanties):
En matière d'engineering financier:
· Préparer les éléments
nécessaires à toute définition ou modification de la
politique financière.
· Rechercher et analyser les différentes
possibilités de financement offertes sur le marché. Assurer le
montage financier des projets d'investissement.
· Assurer le suivi et le Contrôler de
réalisation des projets d'investissement financés.
· Assurer les négociations des conventions de
crédit avec les institutions financières nationales et
internationales.
· Suivre la réglementation des marchés.
En matière de gestion des engagements (garanties):
· Assurer la gestion de conventions d'endettement et des
échéanciers de remboursement.
· Suivre et Assurer le remboursement des emprunts
contractés auprès des bailleurs de fonds nationaux à bonne
date d'échéance et à bonne valeur.
· Veiller au Contrôler des modalités et
conditions de remboursement des prêts (frais et commissions sur
emprunts).
· Assurer la gestion des tirages et mobilisations.
· Gérer les garanties bancaires.
· Prendre en charge la pré comptabilisation des
flux.
Page 47
VI. Présentation de l'organisme d'accueil
? Assurances:
· Mettre en oeuvre la politique d'assurance définie
par la maison mère. · Conseiller les unités en
matière d'assurance.
· Assurer la négociation et le renouvellement des
polices d'assurance. · Assurer le règlement des primes
d'assurance
· Assurer les déclarations et le remboursement des
sinistres.
· Représenter la SDA dans les expertises.
VI.3.3 Division finances et comptabilité
siège:
· Assurer la comptabilisation des actes de gestion du
siège de la SDA.
· Produire et analyser les états de rapprochement de
l'ensemble des comptes de bilan relevant
de sa compétence.
· Tenir les livres légaux.
· Assurer les Contrôles comptables et financiers des
unités et services de la SDA.
· Veiller de façon rigoureuse à la
conformité des actes de gestion, et de réglementation en
vigueur.
· Traiter, Contrôler et consolider la
comptabilité de la filiale.
VI.3.4 Division contrôle de gestion:
? Contrôle de gestion (budget):
· Participer à la définition des
règles, procédures et méthodes d'élaboration des
budgets
annuels et pluriannuels pour tous les niveaux.
· Etablir les contrats de gestion de la SDA avec les
directions régionales.
· Animer et élaborer les budgets.
· Elaborer, avec les structures concernées, des
instruments de pilotage en vue de prendre en
charge les mesures correctives (tableaux de bord,
synthèses...).
· Contrôler de gestion, études et analyses de
toutes natures sur la rentabilité économique des
activités des directions régionales. (Analyse des
coûts,...etc.)
· Participer à la définition et diffuser les
hypothèses d'élaboration des budgets.
· Consolider les plans moyens et longs termes de la
distribution.
? Gestion investissements:
· Consolider et suivre les budgets d'investissements
· Participer à l'établissement et au suivi de
réalisation des budgets de trésorerie pour la partie
investissement.
· Suivre les ouvertures et la clôture des AP pour le
compte de la SDA.
· Participer à la définition et Maintenir les
procédures de gestion des investissements.
· Suivre les coûts unitaires de réalisation.
· Elaborer les études et prospectives (MT et LT).
Gest.Investisse ments: 2 CE
Contrôle de Gestion
: 2 CE
Chargé d'études
: 3
Comptable
: 1
Règlements : 1 CE
Comptable
: 1
Liaison & Synthèse
: 2 CE
Exploitation : 1 CE
Page 48
VI. Présentation de l'organisme d'accueil
VI.3.5 Division inspection financière et comptable:
· Effectuer les contrôles nécessaires
auprès des directions régionales, en vue d'assurer la protection
et la sauvegarde du patrimoine.
· Vérifier la bonne application - en matière
de finances, comptabilité et fiscalité - des règles et des
dispositions légales et réglementaires internes et externes.
· Assurer les missions ponctuelles ou particulières
demandées par la SDA.
L'organisation de la DFC est présentée selon
l'organigramme suivant:
DIRECTION DES FINANCES
ET COMPTABILITE
|
Secrétaire de
Coordination
Division Finances
Division Centralisation
Division Finances et
Comptabilité Siège
Division
Contr/Gest.
Division
Comptabilité Centralisatrice
: 2 CE
Etudes Comptables & Fiscales : 2
CE
Gestion
Immobilisations
: 1 CE
Comptable
: 1
Inspect/FC
Fiscalités &
Assurances
: 2 CE
|
Trésorerie Centrale (Gest. des opér.
Fin. & contrats) : 3 CE
Engineering Financier &
Gest.
Engagements (Garanties) : 1CE
( Garanties ) :
Comptable
: 1
Page 49
VII. Gestion de la trésorerie de la SDA
VII.1 Présentation des bilans condensés
de la SDA
VII.1.1 Bilans financiers condensés année
2009
VII.1.1.1 Présentation du bilan condensé
de l'année 2009
ACTIF
|
MONTANT
|
%
|
PASSIF
|
MONTANT
|
|
%
|
actif fixe
|
36 929 233 555,94
|
70,03%
|
capitaux permanents
|
41
|
831
|
377
|
685,41
|
79,32%
|
actif circulant
|
15 805 521 689,01
|
29,97%
|
dettes à court terme
|
10
|
903
|
377
|
559,54
|
20,68%
|
valeur d'exploitation
|
16 432 379,79
|
0,03%
|
|
|
|
|
|
|
valeur réalisables
|
12 591 571 511,83
|
23,88%
|
|
|
|
|
|
|
valeur disponibles
|
3 197 517 797,39
|
6,06%
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL
|
52 734 755 244,95
|
100,00%
|
TOTAL
|
52
|
734
|
755
|
244,95
|
100,00%
|
Tableau N°1: Bilan condensé 2009
VII.1.1.2 Interprétation du bilan
condensé année 2009
a) Pour l'actif
On remarque que l'actif est répartit comme suit:
Plus de 70% comme actif fixe (immobilisation), 29.97% comme
actif circulant, ce dernier contient une part majoritaire de créances
qui est égale à 23.88%
b) Pour le passif
On remarque que les capitaux permanents constituent une part
très importante du passif qui est égale à 79.32%, ainsi
les dettes à court terme constituent une part égale à
20.68%, cela revient à dire que les capitaux permanents couvre la
totalité des immobilisations et une partie du cycle d'exploitation.
Ces résultats sont caractérisés par les
représentations graphiques suivantes:
29,97%
70,03%
actif fixe
acfif circulant
Graphique N°1: Représentation de l'actif
Page 50
VII. Gestion de la trésorerie de la SDA
20,68%
79,32%
capitaux permanents
dettes à court terme
Graphique N°2: Représentation du passif
VII.1.2 Bilans financiers condensés année
2010
VII.1.2.1 Présentation du bilan condensé
de l'année 2010
ACTIF
|
MONTANT
|
%
|
PASSIF
|
MONTANT
|
|
%
|
actif fixe
|
39 683 371 849,41
|
71,29%
|
capitaux permanents
|
43
|
142
|
472
|
357,41
|
77,51%
|
actif circulant
|
15 977 654 081,05
|
28,71%
|
dettes à court terme
|
12
|
518
|
553
|
573,05
|
22,49%
|
valeur d'exploitation
|
25 720 774,81
|
0,05%
|
|
|
|
|
|
|
valeur réalisables
|
13 290 347 989,59
|
23,88%
|
|
|
|
|
|
|
valeur disponibles
|
2 661 585 316,65
|
4,78%
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL
|
55 661 025 930,46
|
100,00%
|
TOTAL
|
55
|
661
|
025
|
930,46
|
100,00%
|
Tableau N°2: Bilan condensé 2010
VII.1.2.2 Interprétation du bilan financier
condensé année 2010
a) Pour l'actif
On remarque que l'actif est répartit comme suit:
Plus de 71% comme actif fixe (immobilisation), 28.71% comme
actif circulant, ce dernier contient une part majoritaire de créances
qui est égale à 23.88%
b) Pour le passif
On remarque que les capitaux permanents constituent une part
très importante du passif qui est égale à 77.51%, ainsi
les dettes à court terme constituent une part égale à
22.49%, cela revient à dire que les capitaux permanents couvre la
totalité des immobilisations et une partie du cycle d'exploitation.
Ces résultats sont caractérisés par les
représentations graphiques suivantes:
Page 51
VII. Gestion de la trésorerie de la SDA
28,71%
actif fixe
71,29%
acfif circulant
Graphique N°3: Représentation de l'actif
capitaux permanents
dettes à court terme
77,51%
Graphique N°4: Représentation du passif
VII.1.3 Bilans financiers condensés année
2011
VII.1.3.1 Présentation du bilan condensé
de l'année 2011
ACTIF
|
MONTANT
|
%
|
PASSIF
|
MONTANT
|
|
%
|
actif fixe
|
42 291 838 188,98
|
74,07%
|
capitaux permanents
|
44
|
493
|
756
|
362,95
|
77,93%
|
actif circulant
|
14 804 310 397,75
|
25,93%
|
dettes à court terme
|
12
|
602
|
392
|
223,78
|
22,07%
|
valeur d'exploitation
|
9 645 666,54
|
0,02%
|
|
|
|
|
|
|
valeur réalisables
|
12 507 365 926,60
|
21,91%
|
|
|
|
|
|
|
valeur disponibles
|
2 287 298 804,61
|
4,01%
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL
|
57 096 148 586,73
|
100,00%
|
TOTAL
|
57
|
096
|
148
|
586,73
|
100,00%
|
Tableau N°3: Bilan condensé 2011
VII.1.3.2 Interprétation du bilan financier
condensé année 2011
a) Pour l'actif
On remarque que l'actif est répartit comme suit:
Plus de 74% comme actif fixe (immobilisation), 25.93% comme
actif circulant, ce dernier contient une part majoritaire de créances
qui est égale à 21.91%
b) Pour le passif
On remarque que les capitaux permanents constituent une part
très importante du passif qui est égale à 77.93%, ainsi
les dettes à court terme constituent une part égale à
22.07%, cela revient à dire que les capitaux permanents couvre la
totalité des immobilisations et une partie du cycle d'exploitation.
Page 52
VII. Gestion de la trésorerie de la SDA
Ces résultats sont caractérisés par les
représentations graphiques suivantes:
25,93%
actif fixe
acfif circulant
74,07%
Graphique N°5: Représentation de l'actif
22,07%
77,93%
capitaux permanents
dettes à court terme
Graphique N°6: Représentation du passif
VII.1.4 Présentation et analyse des soldes
intermédiaire de gestion
La transformation du compte de résultat en tableau qui
détermine tous les facteurs qui ont contribué à la
réalisation du résultat. Ce tableau s'appelle "tableau des soldes
intermédiaire de gestion".
Soldes
|
2009
|
2010
|
2011
|
évol 09/10
|
évol 10/11
|
Chiffre d'affaire
|
22 015 480 690,01
|
23 383 501 775,95
|
25 064 690 803,91
|
6,21%
|
7,19%
|
Production de
l'exercice
|
22 448 071 603,29
|
23 523 839 687,98
|
25 064 690 803,91
|
4,79%
|
6,55%
|
Valeur ajoutée
|
2 471 577 749,75
|
1 633 948 416,88
|
1 096 342 780,65
|
-33,89%
|
-32,90%
|
Excédent brut
d'exploitation
|
337 051 203,12
|
-886 047 943,84
|
-2 642 353 767,24
|
-362,88%
|
198,22%
|
Résultat
d'exploitation
|
-1 080 057 542,36
|
-2 703 295 566,36
|
-4 682 571 387,98
|
150,29%
|
73,22%
|
Résultat hors
exploitation
|
-470 094 840,96
|
-345 411 471,07
|
-279 292 819,89
|
-26,52%
|
-19,14%
|
Résultat brut de l'exercice
|
-1 550 152 383,32
|
-3 048 707 037,43
|
-4 961 864 207,87
|
96,67%
|
62,75%
|
Tableau N°4: Détermination des soldes
intermédiaires de gestion.
VII. Gestion de la trésorerie de la SDA
Résultat brut de l'exercice
-1 550 152 383,32 -3 048 707 037,43 -4 961 864 207,87
Evolution du résultat de l'exercice
|
|
|
0,00
|
-1
|
000
|
000
|
000,00
|
-2
|
000
|
000
|
000,00
|
-3
|
000
|
000
|
000,00
|
-4
|
000
|
000
|
000,00
|
-5
|
000
|
000
|
000,00
|
-6
|
000
|
000
|
000,00
|
2009
2010
2011
Graphique N°7: Evolution du résultat.
Interprétation du résultat de l'exercice
On remarque une diminution du résultat d'exercice
durant les trois années 2009, 2010, 2011. Sur ces trois années,
le résultat réalisé par la SDA a été
déficitaire, ces résultat sont dû essentiellement à
la régression de la valeur ajoutée et du résultat
d'exploitation durant les trois années, rajoutant que le résultat
hors exploitation a été débiteur durant les trois
exercices.
VII.2 Les états prévisionnels de
trésorerie VII.2.1 Le plan de financement
VII.2.1.1 Plan de financement 2012
FINANCEMENT
|
PROBABLE PREVU
2011 2012
|
TE%
|
SOURCES DE FINANCEMENT
ETAT PARTICIPATION
CLIENTS
|
SDA
42
30 23 6 297
43
|
CENTRE TELECOM BCC
|
10
|
42
|
320%
|
0
|
0
|
- ELECTRIFICATION 61
|
185
|
118
|
-36%
|
89
|
0
|
Dont : - QLS 61
|
37
|
93
|
151%
|
70
|
0
|
- PNE 61
|
148
|
25
|
-83%
|
19
|
0
|
- RCN 62
|
1341
|
897
|
-33%
|
130
|
470
|
Dont : - QLS 62
|
213
|
173
|
-19%
|
130
|
0
|
|
|
Page 53
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Page 54
VII. Gestion de la trésorerie de la SDA
- RCN 62
|
1128
|
724
|
-36%
|
0
|
470
|
253
|
- PROG. PROPRE (43, 44,71)
|
2611
|
1557
|
-40%
|
0
|
0
|
1557
|
S/TOTAL
|
4137
|
2 572
|
-38%
|
218
|
470
|
1 883
|
TOTAL ELECTRICITE
|
4147
|
2 614
|
-37%
|
218
|
470
|
1 925
|
- DISTRIBUTION PUB 64
|
688
|
307
|
-55%
|
230
|
0
|
77
|
Dont - QLS 64
|
419
|
205
|
-51%
|
154
|
0
|
51
|
- DP GAZ 64
|
269
|
102
|
-62%
|
77
|
0
|
26
|
- RCN 63
|
513
|
604
|
18%
|
20
|
376
|
209
|
Dont - RCN 63
|
431
|
578
|
34%
|
0
|
376
|
202
|
- QLS 63
|
64
|
26
|
-59%
|
20
|
0
|
7
|
- PS 63
|
18
|
0
|
-100%
|
0
|
0
|
0
|
- PROG. PROPRE (52,72)
|
349
|
400
|
15%
|
0
|
0
|
400
|
TOTAL GAZ
|
1550
|
1 311
|
-15%
|
250
|
376
|
686
|
AUTRES INVESTIS TOTAL
|
934
6631
|
1 075
5000
|
15%
-25%
|
0
468
|
0
846
|
1075
3686
|
Tableau N°5 : Plan de financement SDA 2012.
VII.2.2.2 Plan de financement 2013
FINANCEMENT
CENTRE TELECOM BCC 21
|
PROBABLE 2012
5
|
PREVU
2013
169
|
TE%
3280,0%
|
SOURCES ETAT 0
|
DE FINANCEMENT
PARTICIPATION CLIENTS
0
|
SDA
169
|
- ELECTRIFICATION 61
|
84
|
118
|
40,1%
|
89
|
0
|
30
|
Dont : - QLS 61
|
78
|
93
|
18,9%
|
70
|
0
|
23
|
- PNE 61
|
6
|
25
|
316,7%
|
19
|
0
|
6
|
- RCN 62
|
728
|
1100
|
51,1%
|
0
|
715
|
385
|
Dont : - QLS 62
|
5
|
0
|
-100,0%
|
0
|
0
|
0
|
- RCN 62
|
723
|
1100
|
52,1%
|
0
|
715
|
385
|
- PROG. PROPRE ELEC (43, 44,71)
|
1465
|
5500
|
275,4%
|
0
|
0
|
5500
|
S/TOTAL ELECTRICITE
|
2277
|
6 718
|
195,0%
|
89
|
715
|
5 915
|
TOTAL ELECTRICITE
|
2282
|
6 887
|
201,8%
|
89
|
715
|
6084
|
- DISTRIBUTION PUB 64
|
411
|
306
|
-25,5%
|
230
|
0
|
77
|
Dont - QLS 64
|
308
|
219
|
-28,9%
|
164
|
0
|
55
|
- DP GAZ 64
|
103
|
87
|
-15,5%
|
65
|
0
|
22
|
- RCN 63
|
611
|
700
|
14,6%
|
0
|
455
|
245
|
Page 55
VII. Gestion de la trésorerie de la SDA
Dont - RCN 63
|
578
|
700
|
21,1%
|
0
|
455
|
245
|
- QLS 63
|
26
|
0
|
-100,0%
|
0
|
0
|
0
|
- PS 63
|
7
|
0
|
-100,0%
|
0
|
0
|
0
|
- PROG. PROPRE (52,72)
|
405
|
427
|
5,4%
|
0
|
0
|
427
|
TOTAL GAZ
|
1428
|
1 433
|
0,4%
|
230
|
455
|
749
|
AUTRES INVESTISSEMENTS
|
1290
|
1 680
|
30,2%
|
0
|
0
|
1 680
|
DONT : REHABILITATION DES
RESEAUX LOCAUX SIEGE ET DD
TOTAL
|
100
5000
|
100
10000
|
0,0%
100,0%
|
0
318
|
0
1170
|
100
8512
|
Tableau N°6 : Plan de financement SDA 2013.
Commentaire
Le financement du programme d'investissement prévu en 2013
se réparti comme suit:
? Le programme propre: 100% à la charge de SDA,
? Le programme ER (électrification rurale): 25% SDA et 75%
à la charge de l'Etat,
? Le programme DP Gaz (distribution publique gaz): 25% SDA et 75%
à la charge de
l'Etat,
? RCN (raccordement clientèle nouvelle): 35% SDA et 65%
à la charge du client.
Le plan d'investissement et de financement ci-dessus dont
l'enveloppe prévue en 2013 totalise 10000 MDA contre un probable 2012 de
5000 MDA, fait un apparaitre un montant de 8512 MDA à financer par les
moyens propre de la société, néanmoins la situation
financière déficitaire (-12876) selon le plan de
trésorerie présenté ci-dessous, générera
systématiquement le recoure à un financement externe par
l'endettement auprès des banques et ce en dépits des quotes-parts
couvertes en partie par l'Etat (subvention programme publique 75%) ainsi que
l'apport des abonnés dans le cadre du raccordement clientèles
nouvelles (RCN) à hauteur de 65%.
L'ampleur de ce financement se traduit également par
l'augmentation de l'enveloppe des investissements de 50% par rapport au
probable 2012.
VII.2.2 Le plan de trésorerie
Le budget est un plan à court terme constitué
des prévisions (physiques et/ou financières) des structures
fonctionnelles déclinées par DD (directions de distributions).
Les prévisions sont élaborées sur la base
des différentes prévisions transmises par les structures.
On distingue:
Page 56
VII. Gestion de la trésorerie de la SDA
1) budget d'exploitation:
C'est une valorisation des prévisions commerciales,
financières et ressources humaines selon des hypothèses
budgétaires (prix) diffusées par le groupe.
2) budget d'investissement:
C'est un programme d'investissement prévisionnel de
l'année n+1 ventilé par autorisation programme (AP), par chapitre
article et par DD.
Le budget d'investissement est arrêté
conformément aux réunions d'arbitrages qui sont organisées
périodiquement (budget mois Avril /révision mois Mai) par les
structures fonctionnelles (unité contrôle /DD /contrôleur de
gestion).
VII.2.2.1 Etat prévisionnel des recettes
Les recettes
|
2012
|
2013
|
Taux d'évolution
|
Partie exploitation
|
26586
|
29105
|
9,47%
|
Partie investissement
|
1245
|
1488
|
19,52%
|
Total recette
|
27831
|
30593
|
9,92%
|
Tableau N°7 : Etat prévisionnel des recettes de la
SDA. Commentaire
L'évolution des recettes d'exploitation de 9.5% par
rapport à 2012 est due à l'augmentation du chiffre d'affaire
(Elec/Gaz) suite à l'accroissement du nombre de clients, qui selon les
prévisions, augmentera de 12% de 2012 à 2013.
L'évolution des recettes d'investissement de 20%
environ comparativement à 2012 est due à l'augmentation des
participations des clients dans le cadre du programme de raccordement
clientèle nouvelle (RCN Elec/Gaz) à hauteur de 65% du montant des
affaires prévues.
VII.2.2.2 Etat prévisionnel des
dépenses
Les dépenses
|
2012
|
2013
|
Taux d'évolution
|
Partie exploitation
|
29736
|
33469
|
12,55%
|
Partie investissement
|
5000
|
10000
|
100,00%
|
Total dépense
|
34736
|
43469
|
25,14%
|
Tableau N°8 : Etat prévisionnel des dépenses
de la SDA.
Page 57
VII. Gestion de la trésorerie de la SDA
Commentaire
L'évolution des dépenses d'exploitation est due
à:
· L'augmentation des achats énergie (Elec/Gaz) de
16% par rapport à 2012 est dû à l'accroissement du
portefeuille abonnés (Elec/Gaz) ce qui engendre une augmentation des
coûts de transit (transport Elec/Gaz) à supporter par la SDA dont
les prix sont respectivement de 66cDA/KWh et 4cDA/Th.
· L'augmentation des charges de personnel de 3%
comparativement à 2012.
· L'augmentation des frais financiers de 205% par
rapport au probable 2012, cette augmentation importante s'explique par
l'augmentation des agios sur découvert bancaire.
L'évolution des dépenses d'investissement est
due à l'augmentation de 50% du programme d'investissement par rapport au
probable 2012 qui se traduit principalement par l'augmentation du programme
propre de 217% et l'intégration du projet BCC non réalisé
en 2012.
VII.2.3 Plan de trésorerie consolidé
(2012/2013)
LIBELLE
|
Probable 2012
|
Prévu 2013
|
Taux Evolution
2012/2013
|
PARTIE EXPLOITATION
|
Encaissements
|
26586
|
29105
|
9,47%
|
Ventes Energie, travaux et
divers
|
25563
|
28154
|
10,14%
|
Recouvrement de créances
anciennes
|
1023
|
951
|
-7,04%
|
Décaissements
|
29 736
|
33 469
|
13%
|
Achat Dont:
|
16807
|
19461
|
16%
|
Achat Gaz
|
2058
|
2100
|
2%
|
Dont IPP
|
866
|
948
|
9%
|
Achat Elec à SPE
|
4363
|
5131
|
18%
|
Achat aux tiers
|
9986
|
11830
|
18%
|
Autres Achats
|
400
|
400
|
0%
|
Services dont :
|
7 499
|
8 249
|
10%
|
Coût de Transit Elec
|
4724
|
5439
|
15%
|
Coût de Transit Gaz
|
766
|
821
|
7%
|
Autres Services
|
1896
|
1900
|
0,21%
|
|
Page 58
VII. Gestion de la trésorerie de la SDA
Dont Montant à reversez à la CREG
|
48
|
50
|
4%
|
Frais du Personnel
|
3 616
|
3 711
|
2,63%
|
Impôts et Taxes Dont :
|
1 700
|
1 700
|
0,00%
|
Déclaration fiscale
|
511
|
563
|
10,18%
|
Déclaration sociale
|
1189
|
1137
|
-4,37%
|
Frais Financiers
|
114
|
348
|
205,26%
|
Frais Divers (y compris
assurances)
|
113
|
89
|
-21,24%
|
SOLDE (1)
|
-3150
|
-4364
|
38,54%
|
PARTIE INVESTISSEMENT
|
Encaissements
|
1245
|
1488
|
19,52%
|
Participations clients
|
846
|
1170
|
38,30%
|
Subventions
|
399
|
318
|
-20,30%
|
Décaissements
|
5000
|
10000
|
100,00%
|
Extension BCC
|
5
|
169
|
3280,00%
|
DP GAZ
|
103
|
87
|
-15,53%
|
ELEC RURALE
|
6
|
25
|
316,67%
|
PROGRAMME PROPRE
(ELEC/GAZ)
|
1870
|
5927
|
216,95%
|
RCN (ELEC/GAZ)
|
1301
|
1800
|
38,36%
|
QLS (ELEC et GAZ)
|
426
|
312
|
-26,76%
|
AUTRES INVESTISSEMENTS
|
1290
|
1680
|
30,23%
|
SOLDE (2)
|
-3755
|
-8512
|
126,68%
|
SOLDE GLOBAL (1+2)
|
-6905
|
-12876
|
86,48%
|
|
Tableau N°9 : Budget de trésorerie de la SDA
consolidé.
Page 59
VII. Gestion de la trésorerie de la SDA
Commentaires
On enregistre en 2013 un solde de trésorerie
prévisionnel négatif de -12876 MDA contre les probables 2011 de
-6215 MDA et 2012 de -6905 MDA qui peut être expliqué par une
évolution importante des charges d'exploitation de 7% de 2011 à
2012 et de 13% de 2012 et 2013, dont la quote-part des achats consommés
(2013) représente plus de 58% de l'enveloppe couvrant l'exploitation
(33469 MDA). Cependant, les produits d'exploitation prévisionnels 2013
atteindront uniquement 9.47% par rapport à 2012 et 1.40% de 2011
à 2012 étant donné que les prix de ventes Elec/Gaz sont
administrés.
Il est important de noter aussi que l'ampleur du montant du
déficit de trésorerie prévu en 2013 se traduit par
l'augmentation du budget d'investissement qui passera de 5000 MDA en 2012
à 10000 MDA en 2013, le programme d'électricité
contribuera à 69% dans l'enveloppe globale avec un financement de 6887
MDA (Projet BCC, P. Public et P. Propre Elec) dont 5500 MDA concerne le
programme propre électricité qui représente 80% du
programme électricité.
VII.3 Présentation du budget de
trésorerie réalisé 2011 VII.3.1 Plan de
financement de 2011
LIBELLE
|
PREVU
2011
|
PROBABLE 2011(révisé)
|
TE%
|
SOURCES DE FINANCEMENT
|
|
PARTICIPATION CLIENTS
|
SDA
|
CENTRE TELECOM BCC
|
100
|
10
|
-90%
|
0
|
0
|
10
|
ELECTRIFICATION 61
|
320
|
185
|
-42%
|
139
|
0
|
46
|
Dont : - QLS 61
|
108
|
37
|
-66%
|
28
|
0
|
9
|
- PNE 61
|
212
|
148
|
-30%
|
111
|
0
|
37
|
RCN 62
|
1 552
|
1 341
|
-14%
|
160
|
733
|
448
|
Dont : - QLS 62
|
183
|
213
|
16%
|
160
|
0
|
53
|
- RCN 62
|
1 369
|
1 128
|
-18%
|
0
|
733
|
395
|
PROG. PROPRE (43, 44,71)
|
1 420
|
2 561
|
80%
|
0
|
0
|
2 561
|
S/TOTAL
|
3 292
|
4 087
|
24%
|
299
|
733
|
3 055
|
TOTAL ELECTRICITE
|
3 392
|
4 097
|
21%
|
299
|
733
|
3 065
|
DISTRIBUTION PUB 64
|
933
|
688
|
-26%
|
516
|
0
|
172
|
Dont - QLS 64
|
433
|
419
|
-3%
|
314
|
0
|
105
|
- DP GAZ 64
|
500
|
269
|
-46%
|
202
|
0
|
67
|
RCN 63
|
712
|
513
|
-28%
|
62
|
281
|
172
|
|
Page 60
VII. Gestion de la trésorerie de la SDA
Dont - RCN 63
|
532
|
431
|
-19%
|
0
|
280
|
151
|
- QLS 63
|
93
|
64
|
-31%
|
48
|
0
|
16
|
- PS 63
|
87
|
18
|
-79%
|
13
|
0
|
5
|
PROG. PROPRE (52,72)
|
61
|
339
|
456%
|
0
|
0
|
339
|
TOTAL GAZ
|
1 706
|
1 540
|
-10%
|
578
|
281
|
683
|
GROS ENTRETIEN
|
500
|
0
|
-100%
|
0
|
0
|
0
|
AUTRES INVESTIS
|
1 033
|
934
|
-10
|
0
|
0
|
934
|
TOTAL
|
6 631
|
6 571
|
-1%
|
876
|
1 014
|
4 681
|
|
Tableau N°10 : Plan de financement de 2011 de la SDA.
VII.3.2 Plan de trésorerie de 2011
LIBELLE
|
PREVU
2011
|
PROBABLE 2011 (révisé)
|
ECART PROB / PREVU
|
|
TE%
|
Solde initial au
31/12/2010 (1)
|
0
|
111
|
111
|
0%
|
EXPLOITATION
|
Encaissements
|
26 220
|
26 220
|
0
|
0%
|
Ventes Energie, travaux et divers
|
25 273
|
25 273
|
0
|
0%
|
Recouvrement de créances anciennes
|
947
|
947
|
0
|
0%
|
Décaissements
|
26 706
|
27 865
|
1 159
|
4%
|
Achat
|
14 897
|
14 897
|
0
|
0%
|
Services
|
7 401
|
7 401
|
0
|
0%
|
Montant à reverser à la
CREG
|
44
|
44
|
0
|
0%
|
Frais du Personnel
|
2 834
|
3 756
|
922
|
33%
|
Impôts et Taxes, Dont : - Déclaration fiscale
- Déclaration sociale
|
1 200
505
695
|
1 433
505
928
|
233 0
233
|
19% 0
34
|
Frais Financiers
|
290
|
290
|
0
|
0%
|
|
Page 61
VII. Gestion de la trésorerie de la SDA
Frais Divers (y compris
assurances)
|
40
|
44
|
4
|
10%
|
SOLDE (2)
|
-486
|
-1 645
|
-1 159
|
238%
|
INVESTISSEMENT
|
Encaissements
|
2 516
|
1 890
|
-626
|
-25%
|
Participations clients
|
791
|
1014
|
223
|
28%
|
Subventions
|
1 725
|
876
|
-849
|
-49%
|
Décaissements
|
6 631
|
6 571
|
-60
|
-1%
|
Extension BCC
|
100
|
10
|
-90
|
-90%
|
DP GAZ
|
500
|
270
|
-230
|
-46%
|
ELEC RURALE
|
212
|
148
|
-64
|
-30%
|
Programme propre (E/G)
|
1 481
|
2 899
|
1 418
|
96%
|
RCN (ELEC et GAZ)
|
1 901
|
1 559
|
-342
|
-18%
|
QLS E/G (CA 61, 62, 63 et 64)
|
904
|
751
|
-153
|
-17%
|
Gros Entretiens
|
500
|
0
|
-500
|
-100%
|
Autres Investissements
|
1 033
|
934
|
-99
|
-10%
|
SOLDE (3)
|
-4 115
|
-4 681
|
-566
|
14%
|
SOLDE GLOBAL (1+2+3)
|
-4 601
|
-6 215
|
-1 614
|
35%
|
|
Tableau N°11 : Plan de trésorerie de 2011 de la
SDA.
VII.3.3 Plan de trésorerie réalisé
à 2011
|
JANVIER
|
FEVRIER
|
-
|
JUIN
|
-
|
NOVEMBRE
|
DÉCEMBRE
|
RUBRIQUES
|
|
|
|
|
|
|
|
Recettes d'exploitation
|
|
|
|
|
|
|
|
Chiffre d'affaires généré par la
société
|
2 124,00
|
2 294,00
|
|
2 455,00
|
|
2 796,00
|
2 249,00
|
Ventes Electricité et Gaz
|
1 991,00
|
2 152,00
|
|
2 064,00
|
|
2 329,00
|
1 716,00
|
Recouvrement de créances
|
75,00
|
80,00
|
|
220,00
|
|
271,00
|
232,00
|
TPR + Divers
|
58,00
|
62,00
|
|
171,00
|
|
196,00
|
301,00
|
Chiffre d'affaires généré par
Compte courant
|
-
|
-
|
|
-
|
|
197,00
|
196,00
|
Ventes Electricité au GRTE
|
|
|
|
-
|
|
194,00
|
193,00
|
Ventes Electricité auxil centrales à
l'arrêt SPE/IPP
|
|
|
|
-
|
|
3,00
|
3,00
|
Autres recettes générées par
Compte courant
|
-
|
-
|
|
-
|
|
59,00
|
59,00
|
|
Page 62
VII. Gestion de la trésorerie de la SDA
Remboursement à recevoir de l'Etat
|
|
|
|
|
|
|
|
Précompte TVA antérieur 2010
|
|
|
|
-
|
|
|
158,00
|
Préfinancement PP
|
|
|
|
-
|
|
3,00
|
4,00
|
Recettes d'exploitation Total (1)
|
2 124,00
|
2 294,00
|
|
2 455,00
|
|
3 052,00
|
2 504,00
|
Dépenses d'exploitation
|
|
|
|
|
|
|
|
Dépenses supportées directement par la
Société
|
749,00
|
667,00
|
|
902,00
|
|
1 064,00
|
1 156,00
|
Consommations : dont
|
247,00
|
218,00
|
|
307,00
|
|
109,00
|
173,00
|
Achats Gaz
|
210,00
|
178,00
|
|
242,00
|
|
63,00
|
123,00
|
Autres Consommations
|
37,00
|
40,00
|
|
65,00
|
|
46,00
|
50,00
|
Services : dont
|
126,00
|
139,00
|
|
266,00
|
|
207,00
|
203,00
|
Autres Services
|
122,00
|
135,00
|
|
254,00
|
|
204,00
|
199,00
|
Montant à reverser à la CREG
|
4,00
|
4,00
|
|
12,00
|
|
3,00
|
4,00
|
Frais de personnel : dont
|
215,00
|
215,00
|
|
214,00
|
|
574,00
|
574,00
|
Salaires BNA
|
15,00
|
15,00
|
|
11,00
|
|
50,00
|
50,00
|
Salaires CCP
|
150,00
|
150,00
|
|
120,00
|
|
451,00
|
450,00
|
Charges Sociales
|
50,00
|
50,00
|
|
83,00
|
|
73,00
|
74,00
|
IMPOTS et Taxes
|
140,00
|
75,00
|
|
107,00
|
|
80,00
|
111,00
|
Frais Financiers de fonctionnement
|
18,00
|
17,00
|
|
1,00
|
|
84,00
|
84,00
|
F.DIVERS
|
1,00
|
1,00
|
|
7,00
|
|
1,00
|
1,00
|
Frais d'Assurance
|
2,00
|
2,00
|
|
-
|
|
9,00
|
10,00
|
Dépenses prises en charge par
comptes courants
|
1 635,00
|
1 570,00
|
|
1 112,00
|
|
3 979,00
|
4 211,00
|
Consommations : dont
|
1 095,00
|
1 007,00
|
|
523,00
|
|
3 088,00
|
3 203,00
|
Achats d'Electricité à SPE
|
500,00
|
425,00
|
|
349,00
|
|
1 091,00
|
1 211,00
|
Achats Elec IPP
|
595,00
|
582,00
|
|
174,00
|
|
1 997,00
|
1 992,00
|
Services : dont
Transit électricité payé au GRTE Transit
Gaz payé au GRTG
|
540,00
|
563,00
|
|
589,00
|
|
891,00
|
1 008,00
|
|
475,00
|
|
496,00
|
|
751,00
|
860,00
|
|
80,00
|
|
93,00
|
|
107,00
|
114,00
|
Prestations Maison Mère
|
8,00
|
8,00
|
|
-
|
|
33,00
|
34,00
|
Dépenses d'exploitation Totales (2)
|
2 384,00
|
2 237,00
|
|
2 014,00
|
|
5 043,00
|
5 367,00
|
SOLDE FINAL D'EXPLOITATION
(Autofinancement)=(1)-(2)
|
- 260,00
|
57,00
|
|
441,00
|
|
- 1 991,00
|
- 2 863,00
|
Ressources d'investissements
|
- 54,00
|
265,00
|
|
580,00
|
|
- 778,00
|
- 1 643,00
|
Autofinancement réel
|
- 260,00
|
57,00
|
|
441,00
|
|
- 1 991,00
|
- 2 863,00
|
Participations clients
|
64,00
|
66,00
|
|
132,00
|
|
177,00
|
179,00
|
Dotations de l'Etat
|
142,00
|
142,00
|
|
7,00
|
|
400,00
|
404,00
|
Crédit BNA (la ligne 149 milliards) partie dinars
|
|
|
|
-
|
|
562,00
|
563,00
|
Dette nouvelle à mobiliser
|
|
|
|
-
|
|
74,00
|
74,00
|
Dépenses d'investissements
|
563,00
|
467,00
|
|
585,00
|
|
1 105,00
|
1 177,00
|
BCC D'ALGER
|
|
|
|
-
|
|
-
|
-
|
RCN ELEC
|
76,00
|
78,00
|
|
161,00
|
|
98,00
|
122,00
|
RCN GAZ
|
12,00
|
12,00
|
|
62,00
|
|
15,00
|
18,00
|
DP GAZ
|
117,00
|
115,00
|
|
5,00
|
|
452,00
|
457,00
|
AUTRES (IGC - ITA - IVPE/PNIR-GE)
|
290,00
|
200,00
|
|
355,00
|
|
360,00
|
400,00
|
Electrification Rurale
|
68,00
|
62,00
|
|
2,00
|
|
180,00
|
180,00
|
SOLDE DE TRESORERIE
|
- 617,00
|
- 202,00
|
|
- 5,00
|
|
- 1 883,00
|
- 2 820,00
|
|
Tableau N°12 : Plan de trésorerie
réalisé à 2011.
Page 63
VII. Gestion de la trésorerie de la SDA
VII.3.4 Analyse des écarts:
Les écarts entre le réalisé 2011 et le
prévu 2011 sont principalement dus à:
? Ecart dû aux prévisions (qualité des
prévisions, rarement le prévu égale le
réalisé),
? Ecart dû à l'augmentation des prix sur le
marché par rapport aux prix affichés par la note d'orientation
budgétaire émise par le groupe, (prix unitaire Elec/Gaz dans le
cadre de l'exploitation et de l'investissement ainsi que les prix qui
concernent la direction affaires générales DAG),
? L'intégration de nouvelles affaires non
prévues dans le budget, affaires urgentes à caractères
exceptionnel avec accord du PDG/SDA dans le programme propre notamment, par
exemple la création d'un départ BT (basse tension) à
partir du poste 455 pour régler une chute de tension à
Zaatra-Zemmouri le 1er semestre 2012 ainsi que la création d'un
départ BT pour régler une chute de tension au poste 603
centre-ville Bordj Ménail le 1er semestre 2012.
VII.4 Analyse de la position de la
trésorerie VII.4.1 Le fond de roulement net (F.R.N)
Il se calcul de la manière suivante:
Fond de roulement=capitaux permanents-immobilisations
nettes
Désignation
|
2009
|
2010
|
2011
|
évol 09/10
|
évol 10/11
|
Capitaux permanents
|
41 831 377 685,41
|
43 142 472 357,41
|
44 493 756 362,95
|
3,13%
|
3,13%
|
Immobilisations nettes
|
36 929 233 555,94
|
39 683 371 849,41
|
42 291 838 188,98
|
7,46%
|
6,57%
|
Fond de
roulement net
(FRN)
|
4 902 144 129,47
|
3 459 100 508,00
|
2 201 918 173,97
|
-29,44%
|
-36,34%
|
|
Tableau N°13: Détermination des fonds de
roulement.
Page 64
VII. Gestion de la trésorerie de la SDA
Fond de roulement net
4 902 144 129,473 459 100 508,002 201 918 173,97
(FRN)
4 500 000 000,00
4 000 000 000,00
5 000 000 000,00
3 500 000 000,00
3 000 000 000,00
2 500 000 000,00
2 000 000 000,00
1 500 000 000,00
1 000 000 000,00
500 000 000,00
Fond de roulement net (FRN)
0,00
2009
2010
2011
Graphique N°8: Evolution des fonds de roulement.
Interprétation:
On remarque que le FRN est positif durant les trois
années cela revient à dire que la SDA dispose d'une marge de
sécurité lui permettant de financer les immobilisations nettes
(ce financement est réalisé par les capitaux permanents (les
ressources à long terme).
Les capitaux propres (CP) augmente de 3.13% de 2009 à
2010 et de 3.13% de 2010 à 2011, cela est dû au fait que la SDA a
effectué un renforcement des capitaux propres durant ces trois
année, la loi stipule que les CP doivent être supérieur au
tiers du capital social.
L'actif fixe (AF) augmente entre 2009 et 2010 de 7.46% alors
que les capitaux propres augmentent de 3.13%, cela explique la baisse du FRN en
2010.
Malgré le renforcement des CP de 5 500 000 000,00 DA
le FRN baisse jusqu'à atteindre la valeur de 2.201.918.173.97 DA, cela
est dû au fait que l'actif fixe augmente de 2 712 731 888,73 DA.
Le fait que le FRN diminue d'année en année est
dû au fait que les capitaux propres couvre de moins en moins l'actif
fixe, l'actif fixe, lui augmente d'une manière bien plus importante que
les capitaux à long terme durant les années 2009,2010 et 2011,
c'est ce qui fait que le fond de roulement net de la SDA est en diminution.
VII.4.2 Le besoin en fond de roulement (B.F.R)
Il se calcul de la façon suivante:
BFR=Valeurs d'exploitation +valeurs réalisables-(Passif
circulant-trésorerie passive)
Page 65
VII. Gestion de la trésorerie de la SDA
Désignation
|
2009
|
2010
|
2011
|
évol 09/10
|
évol 10/11
|
Valeurs
d'exploitations
|
16 432 379,79
|
25 720 774,81
|
9 645 666,54
|
56,52%
|
-62,50%
|
Valeurs réalisables
|
12 591 571 511,83
|
13 290 347 989,59
|
12 507 365 926,60
|
5,55%
|
-5,89%
|
Passif circulant
|
10 903 377 559,54
|
12 518 553 573,05
|
12 602 392 223,78
|
14,81%
|
0,67%
|
Trésorerie passive
|
6 636 685,99
|
2 202 195,33
|
2 785 772,38
|
-66,82%
|
26,50%
|
Besoin en fond de roulement (BFR)
|
1 711 263 018,07
|
799 717 386,68
|
-82 594 858,26
|
-53,27%
|
-110,33%
|
|
Tableau N°14: Détermination des besoins en fonds de
roulement.
1 800 000 000,00
1 600 000 000,00
1 400 000 000,00
1 200 000 000,00
1 000 000 000,00
Besoin en fond de roulement (BFR)
-200 000 000,00
400 000 000,00
800 000 000,00
600 000 000,00
200 000 000,00
Besoin en fond de roulement (BFR)
0,00
1 711 263 018,07
2009
799 717 386,68
2010
-82 594 858,26
2011
Graphique N°9: Evolution des besoins en fond de roulement.
Interprétation:
On remarque que les valeurs d'exploitation n'influent pas sur
le BFR, cela est dû au fait que l'énergie est non stockable, ce
sont les valeurs réalisable (créance) qui influent le plus sur le
BFR de la SDA.
De 2009 à 2010, les créances augmente de 5.5%
alors que les dettes à court terme augmente de 14.81% jusqu'à la
valeur de 12518533573.05 DA mais qui reste inférieur à la
créance: 13290347989 DA, ce qui nous donne un BFR de 799717386.670 DA
pour l'année 2010.
De 2010 à 2011, la SDA a réussi à
recouvrir une partie de ses créances, ses derniers diminuent de 5.89%
quant aux dettes à court terme elle augmente légèrement de
0.67%, la diminution des créances permet à la SDA de
réaliser un BFR négatif d'une valeur de 82594858.26 DA, ce BFR
négatif constitue en réalité une ressource.
Page 66
VII. Gestion de la trésorerie de la
SDA
VII.4.3 La trésorerie
Elle se calcul de la manière suivante:
Trésorerie(TR)=FRN-BFR
Désignation
|
2009
|
|
|
2010
|
2011
|
évol 09/10
|
évol 10/11
|
FRN
|
4
|
902
|
144
|
129,47
|
3 459 100 508,00
|
2 201 918 173,97
|
-29,44%
|
-36,34%
|
BFR
|
1
|
711
|
263
|
018,07
|
799 717 386,68
|
-82 594 858,26
|
-53,27%
|
-110,33%
|
TR
|
3
|
190
|
881
|
111,40
|
2 659 383 121,32
|
2 284 513 032,23
|
-16,66%
|
-14,10%
|
|
Tableau N°15: Détermination des soldes de
trésorerie.
3 500 000 000,00
3 000 000 000,00
2 500 000 000,00
2 000 000 000,00
1 500 000 000,00
1 000 000 000,00
500 000 000,00
0,00
TR
3 190 881 111,4
2009
Trésorerie
2 659 383 121,3
2010
2 284 513 032,2
2011
Graphique N°10: Evolution de la trésorerie.
Interprétation :
Durant les trois années, la trésorerie (TR) de
la SDA est positive, dans cette situation le FRN est suffisamment
élevé pour assurer non seulement le financement stable du cycle
d'exploitation mais également une aisance de trésorerie qui
permet de détenir des valeurs disponibles ou bien d'effectuer des
placements. On peut aussi caractériser une telle situation en terme de
financement, les capitaux permanents sont alors d'un montant suffisant pour
assurer le financement stable:
· De l'ensemble des immobilisations;
· De l'intégralité du fardeau de financement
spécifique que l'exploitation fait peser sur SDA; · D'un volant de
liquidités excédentaires.
Page 67
VII. Gestion de la trésorerie de la
SDA
VII.4.4 Les ratios de liquidité
VII.4.4.1 Ratio de liquidité
générale
Le ratio de liquidité générale est une
comparaison des actifs à court terme d'une entreprise ou d'un
particulier à ses passifs à court terme.
Le ratio de liquidité générale est un
indicateur de la liquidité d'une entreprise ou d'un particulier et de sa
capacité à rembourser ses dettes à court terme. Les ratios
acceptables dépendent du secteur, mais un ratio d'environ 2 est
considéré comme raisonnable. Si ses dettes à court terme
dépassent les actifs à court terme (c'est-à-dire si le
ratio est inférieur à 1), l'entreprise peut ne pas être en
mesure de tenir ses engagements, tandis que si le ratio est trop
élevé, il est possible que l'entreprise n'utilise pas
efficacement ses actifs.
Avoir un ratio de liquidité générale
supérieur à 1 équivaut à avoir un fonds de
roulement positif.
Il se calcul de la façon suivante:
Liquidité générale=Actifs circulants/Dettes
à court terme
Désignation
|
2009
|
|
|
2010
|
|
|
2011
|
|
|
évol 09/10
|
évol 10/11
|
Actifs circulants
|
15 805
|
521
|
689,01
|
15 977
|
654
|
081,05
|
14 804
|
310
|
397,75
|
1,09%
|
-7,34%
|
Dettes à court terme
|
10 903
|
377
|
559,54
|
12 518
|
553
|
573,05
|
12 602
|
392
|
223,78
|
14,81%
|
0,67%
|
Liquidité générale
|
1,450
|
|
|
1,276
|
|
|
1,175
|
|
|
-11,95%
|
-7,96%
|
|
Tableau N°16: Détermination de la liquidité
générale. Interprétation:
La liquidité générale est largement
supérieure à 1 durant toute la période sous notre
étude, ce qui traduit que la SDA, à partir des valeurs
circulantes est capable de payer ou de rembourser toutes ces dettes à
C.T au moins : 1,45 fois en 2009 ; 1,28 fois en 2010 et 1,17 fois en 2011.
C'est une bonne situation.
VII.4.4.2 Ratio de liquidité relative
(réduite)
Le ratio de liquidité relative mesure la
capacité d'une entreprise d'avoir rapidement accès à des
liquidités pour répondre aux besoins immédiats. Aussi
appelé ratio de trésorerie réduite, il est calculé
en divisant l'actif à court terme (à l'exclusion des stocks) par
le passif à court terme (à l'exclusion de la tranche de la dette
à long terme échéant à court terme). Un ratio
supérieur ou égal à 1,0 est généralement
acceptable, selon le secteur d'activité dans lequel évolue
l'entreprise.
Page 68
VII. Gestion de la trésorerie de la SDA
Il se calcul de la façon suivante:
Liquidité relative= (Valeurs réalisables+Valeurs
disponibles)/Dattes à court terme
Désignation
|
2009
|
2010
|
2011
|
évol 09/10
|
évol 10/11
|
Valeurs réalisables
|
12 591 571 511,83
|
13 290 347 989,59
|
12 507 365 926,60
|
5,55%
|
-5,89%
|
Valeurs disponibles
|
3 197 517 797,39
|
2 661 585 316,65
|
2 287 298 804,61
|
-16,76%
|
-14,06%
|
V. réalisables + V. disponibles
|
15 789 089 309,22
|
15 951 933 306,24
|
14 794 664 731,21
|
1,03%
|
-7,25%
|
Dettes à court terme
|
10 903 377 559,54
|
12 518 553 573,05
|
12 602 392 223,78
|
14,81%
|
0,67%
|
Liquidité relative
|
1,448
|
1,274
|
1,174
|
-12,00%
|
-7,87%
|
|
Tableau N°17: Détermination de la liquidité
relative. Interprétation:
La liquidité relative (réduite) quant à
elle est toujours supérieure à 1. Cela veut dire que les V.R +
V.D sont en mesure de rembourser les D à C.T, 1,45 fois en 2009 ; 1,27
fois en 2010 et 1,17 fois en 2011.
VII.4.4.3 Ratio de liquidité
immédiate
Le ratio de liquidité immédiate est égal
au rapport entre les actifs à court terme desquels sont déduits
les stocks et le passif à court terme d'une entreprise. Le ratio de
liquidité immédiate est un indicateur qui permet
d'apprécier à partir de ses actifs de placement la
capacité d'une entreprise à faire face à ses obligations
financières à court terme.
Il se calcul de la façon suivante:
Liquidité immédiate=Disponibilités/Dettes
court terme
Désignation
|
2009
|
2010
|
2011
|
évol 09/10
|
évol 10/11
|
Disponibilités
|
3 197 517 797,39
|
2 661 585 316,65
|
2 287 298 804,61
|
-16,76%
|
-14,06%
|
Dettes court terme
|
10 903 377 559,54
|
12 518 553 573,05
|
12 602 392 223,78
|
14,81%
|
0,67%
|
Liquidité immédiate
|
0,293
|
0,213
|
0,181
|
-27,50%
|
-14,63%
|
|
Tableau N°18: Détermination de la liquidité
immédiate.
Page 69
VII. Gestion de la trésorerie de la SDA
Interprétation:
La liquidité immédiate est inférieure
à 1 durant toute la période étudiée. Donc si les
prêteurs à court terme réclament leurs crédits, la
SDA peut payer immédiatement 29% en 2009 ; 21% en 2010 et 18% en 2011.
La SDA ne se trouve pas dans une bonne position par rapport à ses
créanciers à court terme c'est-à-dire elle n'est pas
crédible vis-à-vis de ces derniers car elle est dans
l'incapacité d'honorer la totalité de ses engagements à
court terme.
VII.4.5 Conclusion sur la position de la
trésorerie
Nous pouvons constater d'après les résultats
obtenus précédemment que la SDA jouie d'un bon équilibre
financier qui lui permet de faire face à ses échéances, de
financer ses investissements et de rembourser ses dettes sans avoir recours
à l'endettement.
Les ratios de liquidité général et de
liquidité relative sont toujours supérieurs à 1 durant la
période étudiée contrairement au ratio de liquidité
immédiate, cela signifie que la SDA est capable de rembourser ces dettes
à courts termes à partir de ses valeurs circulantes mais elle
s'avère moins en mesure de faire face à ses
échéances à partir uniquement ses valeurs disponibles.
Néanmoins, il faut prendre ces ratios avec beaucoup de
réserve car le remboursement des crédits fournisseurs
dépend également des délais de remboursement
crédits-clients qui peuvent permettre à une entreprise d'avoir
une liquidité suffisante le jour de l'échéance
convenue.
Un fond de roulement en baisse n'est pas un bon signe car
cela signifie que les capitaux permanent sont de moins en moins en mesure de
financer l'actif fixe, nous conseillons à ce sujet à la
société de distribution de l'électricité et du gaz
d'Alger d'effectuer une augmentation de capital.
CONCLUSION GéNéRALE
Page 71
Conclusion générale
La trésorerie d'une entreprise à une date
donnée est la différence entre les ressources mises en oeuvre
pour financer son activité et les besoins entraînés par
cette activité. Elle est aussi la différence entre les emplois de
trésorerie (les placements financiers et disponibles) et son endettement
bancaire et financier à court terme. Il s'agit du cash dont l'entreprise
dispose quoiqu'il arrive et quasi immédiatement.
La gestion de la trésorerie permet d'évaluer la
situation financière de l'entreprise en temps réel et de
gérer alternativement soit une encaisse disponible, soit des
crédits à court terme nécessaires pour combler un
déficit.
Lors de mon stage pratique au sein de la SDA, j'ai pu
constater ce qui suit:
· L'augmentation des charges d'exploitation d'une
année à une autre (consommation, frais du personnel, services)
;
· La non libération des prix de ventre
électricité ;
· Absence d'une culture de maîtrise des
coûts (utilisation irrationnelle des moyens humains et matériels,
retard de réalisation des projets,...) ;
· Imputation des charges d'exploitations
complémentaires non budgétisées (achat des dotations
vestimentaires,...).
Afin d'améliorer la situation de sa trésorerie, je
recommande à la SDA de :
· Minimiser les frais liés aux services ;
· Mise en place d'un tableau de bord au niveau de la
trésorerie qui aura pour objectif l'optimisation des flux de
trésorerie ;
· Ne pas engager des dépenses non prévus
dans le budget ;
· L'élaboration d'une situation de
trésorerie au jour le jour ;
· Le suivi des dépenses par le trésorier
par imputation, par rubrique et par AP ;
· Le suivi par le trésorier des engagements (par
entreprise, par marché et par facture) ;
· L'analyse des écarts (entre le prévu et
le réalisé)
· L'élaboration systématique de l'analyse
financière de l'entreprise;
· Développer une structure Cash management pour
le placement des excédents de trésorerie ainsi que la
détermination des besoins de trésorerie futurs.
En considérant les éléments ci-haut, je
donne la réponse suivante à notre problématique, l'impact
d'une gestion optimale de la trésorerie sur la SDA devra :
· Assurer l'équilibre financier (Redressement de la
situation financière de l'entreprise) ;
· Eviter les surcoûts ;
· Définir une meilleure politique de financement
et d'endettement (à des coûts moindres) ;
· Adoption d'une politique d'autofinancement ;
Lors de mon travail de recherche, j'avais opté pour
certaines hypothèses ; il s'est avéré qu'elles ne sont pas
concrétisées par l'entreprise du fait que la SDA est
déficitaire depuis 4 ans d'où le recours systématique
à des crédits bancaires qui sont contractés par le groupe.
A l'issue de ce travail j'espère avoir atteint l'objectif fixé,
à savoir offrir à la SDA une étude pertinente de sa
trésorerie afin qu'elle puisse améliorer sa situation
financière.
Bibliographie
Ouvrage:
[1] Bouyacoub Farouk, L'entreprise et le Financement Bancaire ;
casbah édition ; Alger ; 2003.
[2] Delienne Belier Annie, Khath Sarun, «Gestion de
trésorerie», PARIS, 2000.
[3] Eglem J.-Y/ Miko .A / Stolowy. H: « Les
mécanismes financiers de l'entreprise », Montchrestien, 1988.
[4] Forget Jack, «Gestion de trésorerie»,
édition d'organisation, PARIS, 1998.
[5] Gaugain Marc, Crambert Roselyne Sauvée, «Gestion
de trésorerie», PARIS, 2004.
[6] Levasseur Michel, « Gestion de trésorerie
». ECONOMICA, 1979.
[7] Poloniato Bruno, Voyenne Didier, «La nouvelle
trésorerie d'entreprise», 2eme édition, PARIS, 1995.
[8] Rousselot Philippe, Verdie Jean François, «La
gestion de trésorerie», 2eme édition, PARIS, 2004.
[9] Sion Michel, «Gérer la trésorerie et la
relation bancaire», 3eme édition, DUNOD, PARIS, 2003.
[10] Vernimmen, Editions DALLOZ SIREY, PARIS, 1992.
[11] Vizzanova Patrice, «Gestion financières»,
Berti Edition, 9eme édition, 2004.
Mémoire de fin d'étude:
[1] Ngalula Kadima Auréline, Appréciation de la
performance financière des entreprises publiques à travers leurs
structures financières, cas de la Regides, Université de
Kinshasa, Licence 2012.
[2] Some Camille, (2006) La pratique de la gestion de la
tresorerie au BUMIGEB, B.AM, Université de Ouagadougou - D.U.T option
Finance-Comptabilité.
ANNEXE
Annexe
1. Présentation des bilans comptables de la
SDA
1.1) Bilan comptable de 2009 a) Actif 2009 :
BILAN (ACTIF) 2009
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
87
|
919
|
|
|
87
|
775
|
|
|
|
144
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
LIBELLE
|
NOTE
|
BRUT
|
23
|
886
|
|
|
AMO/PROV
|
|
|
|
23
|
886
|
|
|
|
1
|
523
|
731
|
|
|
907
|
221
|
|
|
616
|
509
|
|
ACTIFS NON COURANTS
|
|
56
|
684
|
832
|
|
29
|
961
|
067
|
|
26
|
723
|
765
|
|
Ecart d'acquisition-goodwill positif ou
négatif
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Immobilisations incorporelles
|
|
9
|
203
|
649
|
436,56
|
|
|
|
158,79
|
9
|
203
|
649
|
277,77
|
Immobilisations corporelles
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Terrains
|
|
|
|
|
131,88
|
|
|
|
0,00
|
|
|
|
131,88
|
Bâtiments
|
|
|
2
|
948
|
510,80
|
|
|
|
985,83
|
|
2
|
948
|
524,97
|
Autres immobilisations corporelles
|
|
|
|
|
615,64
|
|
|
|
457,78
|
|
|
|
157,86
|
Immobilisations en concession
|
|
|
2
|
582
|
|
|
|
|
|
|
2
|
582
|
|
Immobilisations encours
|
|
|
5
|
422
|
277,92
|
|
|
|
0,00
|
|
5
|
422
|
277,92
|
Immobilisations financières
|
|
67
|
534
|
972
|
|
30
|
956
|
064
|
|
36
|
578
|
908
|
|
Titres mis en équivalence
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Autres participations et créances
rattachées
|
|
|
23
|
040
|
000,00
|
|
6
|
607
|
0,00
|
|
16
|
432
|
000,00
|
Autres titres immobilisés
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Prêts et autres actifs financiers non
courants
|
|
16
|
970
|
445
|
709,48
|
5
|
893
|
464
|
0,00
|
11
|
076
|
981
|
709,48
|
Impôts différés actif
|
|
|
683
|
247
|
985,50
|
|
78
|
169
|
0,00
|
|
605
|
077
|
985,50
|
TOTAL ACTIF NON COURANT
|
|
1
|
259
|
838
|
667,78
|
|
|
|
602,40
|
1
|
259
|
838
|
065,38
|
ACTIF COURANT
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Stocks et encours
|
|
|
|
|
183,45
|
|
|
|
803,66
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Clients
|
|
3
|
335
|
249
|
372,80
|
|
137
|
731
|
076,95
|
3
|
197
|
517
|
|
Autres débiteurs
|
|
22
|
271
|
820
|
131,63
|
6
|
115
|
973
|
564,74
|
16
|
155
|
847
|
|
Impôts et assimilés
|
|
89
|
806
|
792
|
139,65
|
37
|
072
|
037
|
0,00
|
52
|
734
|
755
|
|
b) Passif 2009 :
BILAN (PASSIF)2009
LIBELLE
|
2009
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
9
|
000
|
000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
978
|
594
|
|
|
|
1
|
196
|
146
|
|
|
NOTE
|
|
|
|
|
|
|
-1
|
603
|
022
|
|
|
|
-2
|
656
|
004
|
|
CAPITAUX PROPRES
|
|
|
|
|
|
Capital émis
|
|
|
|
|
000,00
|
Capital non appelé
|
|
7
|
915
|
714
|
|
Primes et réserves - Réserves
consolidés (1)
|
|
|
|
|
977,93
|
Ecart de réévaluation
|
|
|
445
|
411
|
792,79
|
Ecart d'équivalence (1)
|
|
|
205
|
085
|
|
Résultat net - Résultat net du
groupe (1)
|
|
|
|
|
907,10
|
Autres capitaux propores - Report à
nouveau
|
|
14
|
260
|
497
|
500,93
|
|
|
14
|
910
|
994
|
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL I
|
|
5
|
767
|
956
|
|
|
|
|
615
|
892
|
|
Emprunts et dettes financières
|
|
23
|
517
|
560
|
|
Impôts (différés et
provisionnés)
|
|
|
6
|
636
|
|
|
|
29
|
908
|
046
|
|
Provisions et produits constatés d'avance
|
|
52
|
734
|
755
|
|
1.2) Bilan comptable de 2010 a) Actif 2010 :
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
87
|
919
|
|
|
87
|
852
|
|
|
|
66
|
|
|
|
144
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
23
|
886
|
|
|
|
|
|
|
23
|
886
|
|
|
23
|
886
|
|
|
|
1
|
810
|
268
|
|
|
974
|
350
|
|
|
835
|
918
|
|
|
616
|
509
|
|
|
|
61
|
565
|
748
|
|
31
|
713
|
554
|
|
29
|
852
|
194
|
|
26
|
723
|
765
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
8
|
685
|
219
|
|
|
|
|
|
8
|
685
|
219
|
|
9
|
203
|
649
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
BILAN (ACTIF)
2
|
948
|
|
|
|
|
|
|
2
|
948
|
|
|
2
|
948
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
584
|
|
|
|
|
|
|
1
|
584
|
|
|
2
|
582
|
|
LIBELLE
|
NOTE
|
BRUT
|
63
|
713
|
|
|
AMO/PROV
|
|
|
NET
|
63
|
713
|
|
|
5
|
422
|
|
|
|
72
|
241
|
288
|
|
32
|
775
|
757
|
|
39
|
465
|
530
|
|
36
|
578
|
908
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Immobilisations incorporelles
|
|
|
32
|
328
|
436,56
|
|
6
|
607
|
603,23
|
|
25
|
720
|
833,33
|
|
16
|
432
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
13
|
508
|
188
|
|
12
|
935
|
242
|
|
Terrains
|
|
18
|
096
|
405
|
131,88
|
6
|
542
|
843
|
0,00
|
11
|
553
|
562
|
131,88
|
11
|
076
|
981
|
|
Bâtiments
|
|
1
|
206
|
850
|
854,37
|
|
210
|
095
|
211,24
|
|
996
|
755
|
643,13
|
|
598
|
422
|
|
Autres immobilisations corporelles
|
|
|
957
|
870
|
966,10
|
|
|
|
832,84
|
|
957
|
870
|
133,26
|
1
|
259
|
838
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Immobilisations encours
|
|
|
|
|
547,91
|
|
|
|
0,00
|
|
|
|
547,91
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
829
|
969
|
|
|
168
|
384
|
|
2
|
661
|
585
|
|
3
|
197
|
331
|
|
Autres participations et créances
rattachées
|
|
23
|
123
|
425
|
000,00
|
6
|
927
|
930
|
0,00
|
16
|
195
|
494
|
000,00
|
29
|
084
|
248
|
|
|
|
95
|
364
|
714
|
|
39
|
703
|
688
|
|
55
|
661
|
025
|
|
65
|
663
|
156
|
|
b) Passif 2010 :
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
9
|
000
|
000
|
|
9
|
000
|
000
|
|
|
|
5
|
600
|
000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
978
|
594
|
|
1
|
978
|
594
|
|
|
|
|
869
|
123
|
|
1
|
196
|
146
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
-3
|
084
|
668
|
|
-1
|
603
|
022
|
|
|
BILAN (PASSIF)
|
-5
|
273
|
387
|
|
-2
|
656
|
004
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
N (après
|
|
|
|
|
|
LIBELLE
|
NOTE
|
9
|
089
|
recapitalisation)
662
|
|
7
|
N-1
915
|
714
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Capital émis
|
|
|
539
|
715
|
|
|
445
|
411
|
|
Assainissement par recapitalisation des filiales
|
|
|
605
|
806
|
000,00
|
|
205
|
085
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Primes et réserves - Réserves
consolidés (1)
|
|
15
|
800
|
258
|
|
14
|
260
|
497
|
|
Ecart de réévaluation
|
|
16
|
945
|
780
|
977,93
|
14
|
910
|
994
|
|
|
|
|
|
|
058,83
|
|
|
|
|
Résultat net - Résultat net du
groupe (1)
|
|
7
|
156
|
419
|
|
5
|
767
|
956
|
|
Autres capitaux propores - Report à
nouveau
|
|
|
677
|
881
|
509,04
|
|
615
|
892
|
|
|
|
21
|
789
|
080
|
463,00
|
23 510
|
|
906
|
110,26
|
|
|
|
2
|
202
|
|
|
|
6 450
|
697,57
|
|
|
29
|
625
|
583
|
|
29
|
901
|
205
|
|
TOTAL I
|
|
55
|
661
|
025
|
064,72
|
52
|
727
|
914
|
|
1.3) Bilan comptable de 2011 a) Actif 2011:
BILAN (ACTIF) 2011
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
87
|
919
|
|
|
87
|
859
|
|
|
|
60
|
|
|
|
66
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
23
|
886
|
|
|
|
|
|
|
23
|
886
|
|
|
23
|
886
|
|
|
|
1
|
961
|
055
|
|
1
|
013
|
708
|
|
|
947
|
346
|
|
|
835
|
918
|
|
|
|
68
|
324
|
363
|
|
33
|
655
|
915
|
|
34
|
668
|
447
|
|
29
|
852
|
194
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
6
|
182
|
635
|
|
|
|
|
|
6
|
182
|
635
|
|
8
|
685
|
219
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3
|
048
|
|
|
|
|
|
|
3
|
048
|
|
|
2
|
948
|
|
LIBELLE
|
NOTE
|
BRUT
|
|
|
|
|
AMO/PROV
|
|
|
NET
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
347
|
|
|
|
|
|
|
1
|
347
|
|
|
1
|
584
|
|
|
|
|
351
|
491
|
|
|
|
|
|
|
351
|
491
|
|
|
63
|
713
|
|
|
|
76
|
935
|
746
|
|
34
|
757
|
483
|
|
42
|
178
|
262
|
|
39
|
465
|
530
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
16
|
253
|
|
|
6
|
607
|
|
|
9
|
645
|
|
|
25
|
720
|
|
Immobilisations incorporelles
|
|
|
|
|
436,56
|
|
|
|
436,56
|
12
|
620
|
941
|
000,00
|
13
|
508
|
188
|
|
|
|
18
|
348
|
288
|
|
6
|
954
|
544
|
|
11
|
393
|
744
|
|
11
|
553
|
562
|
|
Terrains
|
|
|
627
|
506
|
131,88
|
|
204
|
623
|
0,00
|
|
422
|
883
|
131,88
|
|
996
|
755
|
|
Bâtiments
|
|
|
804
|
313
|
854,37
|
|
|
|
943,27
|
|
804
|
313
|
911,10
|
|
957
|
870
|
|
Autres immobilisations corporelles
|
|
|
|
|
058,92
|
|
|
|
284,04
|
|
|
|
774,88
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Immobilisations encours
|
|
|
|
|
733,59
|
|
|
|
0,00
|
|
|
|
733,59
|
|
|
|
|
|
|
2
|
427
|
168
|
|
|
139
|
869
|
|
2
|
287
|
298
|
|
2
|
661
|
585
|
|
|
|
22
|
223
|
531
|
|
7
|
305
|
645
|
|
14
|
917
|
885
|
|
16
|
195
|
494
|
|
Autres participations et créances
rattachées
|
|
99
|
159
|
277
|
000,00
|
42
|
063
|
129
|
0,00
|
57
|
096
|
148
|
000,00
|
55
|
661
|
025
|
|
b) Passif 2011:
BILAN (PASSIF) 2011
LIBELLE
|
NOTE
|
2011
|
2010
|
CAPITAUX PROPRES
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Capital émis
|
|
9
|
000
|
000
|
000,00
|
9
|
000
|
000
|
000,00
|
Renforcement des capitaux propres
|
|
11
|
100
|
000
|
000,00
|
5
|
600
|
000
|
000,00
|
Capital non appelé
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Primes et réserves - Réserves consolidés
(1)
|
|
1
|
978
|
594
|
977,93
|
1
|
978
|
594
|
977,93
|
Ecart de réévaluation
|
|
|
869
|
123
|
058,83
|
|
869
|
123
|
058,83
|
Ecart d'équivalence (1)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Résultat net - Résultat net du groupe (1)
|
|
-4
|
750
|
390
|
579,46
|
-3
|
084
|
668
|
509,04
|
Autres capitaux propres - Report à nouveau
|
|
-8
|
978
|
486
|
097,70
|
-5
|
273
|
387
|
463,00
|
Part de la société consolidante
(1)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Part des minoritaires (1)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL I
|
|
9
|
218
|
841
|
359,60
|
9
|
089
|
662
|
064,72
|
PASSIFS NON-COURANTS
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Emprunts et dettes financières
|
|
|
642
|
860
|
420,56
|
|
539
|
715
|
130,82
|
Impôts (différés et
provisionnés)
|
|
|
681
|
095
|
647,76
|
|
605
|
806
|
905,00
|
Autres dettes non courantes
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Provisions et produits constatés d'avance
|
|
17
|
077
|
329
|
439,40
|
15
|
800
|
258
|
048,19
|
TOTAL II
|
|
18
|
401
|
285
|
507,72
|
16
|
945
|
780
|
084,01
|
PASSIFS COURANTS:
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Fournisseurs et comptes rattachés
|
|
6
|
981
|
270
|
568,53
|
7
|
156
|
419
|
338,67
|
Impôts
|
|
|
674
|
184
|
345,53
|
|
677
|
881
|
405,40
|
Autres dettes
|
|
21
|
817
|
781
|
032,97
|
21
|
789
|
080
|
842,33
|
Trésorerie passif
|
|
|
2
|
785
|
772,38
|
|
2
|
202
|
195,33
|
TOTAL III
|
|
29
|
476
|
021
|
719,41
|
29
|
625
|
583
|
781,73
|
TOTAL GENERAL PASSIF (I+II+III)
|
|
57
|
096
|
148
|
586,73
|
55
|
661
|
025
|
930,46
|
2. Présentation des comptes de résultats
de la SDA 2.1) CR année 2009 :
COMPTE DE RESULTAT/NATURE 2009
LIBELLE
|
2009
|
|
|
|
22 015
|
480
|
|
|
|
|
|
|
|
|
432
|
590
|
|
|
|
|
|
|
|
|
22 448
|
071
|
|
|
NOTE
|
-12 761
|
053
|
|
|
|
-7 215
|
440
|
|
Ventes et produits annexes
|
|
-19 976
|
493
|
690,01
|
Variation stocks produits finis et en cours
|
|
2 471
|
577
|
|
Production immobilisée
|
|
-1 758
|
265
|
913,28
|
Subventions d'exploitation
|
|
-376
|
260
|
|
I-PRODUCTION DE L'EXERCICE
|
|
337
|
051
|
603,29
|
Achats consommés
|
|
1 159
|
642
|
469,55
|
Services extérieurs et autres consommations
|
|
-81
|
711
|
383,99
|
II-CONSOMMATION DE L'EXERCICE
|
|
-3 304
|
017
|
853,54
|
III-VALEUR AJOUTEE D'EXPLOITATION
(I-II)
|
|
808
|
977
|
749,75
|
Charges de personnel
|
|
-1 080
|
057
|
735,73
|
Impôts, taxes et versements assimilés
|
|
|
|
810,90
|
IV-EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION
|
|
-470
|
094
|
203,12
|
Autres produits opérationnels
|
|
-470
|
094
|
990,92
|
Autres charges opérationnelles
|
|
-1 550
|
152
|
812,69
|
Dotations aux amortissements, provisions et pertes de
valeurs
|
|
|
|
267,76
|
Reprise sur pertes de valeur et provisions
|
|
-199
|
662
|
344,05
|
V- RESULTAT OPERATIONNEL
|
|
24 416
|
691
|
|
Produits financiers
|
|
-26 166
|
507
|
|
Charges financières
|
|
-1 749
|
815
|
|
VI-RESULTAT FINANCIER
|
|
163
|
868
|
|
VII-RESULTAT ORDINAIRE AVANT
IMPOTS ( V+VI)
|
|
-17
|
075
|
|
|
|
146
|
792
|
|
Impôts différés (
Variations ) sur résultats ordinaires
|
|
-1 603
|
022
|
|
2.2) CR année 2010 :
COMPTE DE RESULTAT /NATURE 2010
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
23 383
|
501
|
|
22 015
|
480
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
140
|
337
|
|
432
|
590
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
23 523
|
839
|
|
22 448
|
071
|
|
|
|
-15 123
|
438
|
|
-12 761
|
053
|
|
|
|
-6 766
|
453
|
|
-6 991
|
787
|
|
|
|
-21 889
|
891
|
|
-19 752
|
840
|
|
|
|
1 633
|
948
|
|
2 695
|
230
|
|
|
|
-2 114
|
836
|
|
-1 758
|
265
|
|
LIBELLE
|
NOTE
|
-405
|
2010
159
|
|
-376
|
2009
260
|
|
|
|
-886
|
047
|
|
560
|
704
|
|
Ventes et produits annexes
|
|
909
|
915
|
775,95
|
973
|
654
|
690,01
|
Variation stocks produits finis et en cours
|
|
-65
|
897
|
|
-117
|
378
|
|
Production immobilisée
|
|
-3 724
|
763
|
912,03
|
-3 517
|
243
|
913,28
|
Subventions d'exploitation
|
|
1 063
|
497
|
|
808
|
977
|
|
I-PRODUCTION DE L'EXERCICE
|
|
-2 703
|
295
|
687,98
|
-1 291
|
285
|
603,29
|
Achats consommés
|
|
19
|
786
|
031,25
|
|
|
469,55
|
Services extérieurs et autres consommations
|
|
-365
|
197
|
239,85
|
-258
|
887
|
407,93
|
II-CONSOMMATION DE L'EXERCICE
|
|
-345
|
411
|
271,10
|
-258
|
887
|
|
III-VALEUR AJOUTEE D'EXPLOITATION
(I-II)
|
|
-3 048
|
707
|
416,88
|
-1 550
|
172
|
|
Charges de personnel
|
|
|
|
940,28
|
|
|
|
Impôts, taxes et versements assimilés
|
|
-43
|
394
|
420,44
|
-199
|
662
|
|
IV-EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION
|
|
25 517
|
039
|
943,84
|
24 230
|
703
|
|
Autres produits opérationnels
|
|
-28 609
|
140
|
559,29
|
-25 980
|
538
|
|
Autres charges opérationnelles
|
|
-3 092
|
101
|
041,74
|
-1 749
|
835
|
|
Dotations aux amortissements, provisions et pertes de
valeurs
|
|
15
|
642
|
931,79
|
162
|
046
|
|
Reprise sur pertes de valeur et provisions
|
|
-8
|
209
|
791,72
|
-15
|
233
|
|
V- RESULTAT OPERATIONNEL
|
|
7
|
432
|
566,36
|
146
|
812
|
|
Produits financiers
Charges financières
|
|
-3 084
|
668
|
085,24
556,31
|
-1 603
|
022
|
|
2.3) CR année 2011 :
COMPTE DE RESULTAT/NATURE 2011
LIBELLE
|
|
2010
|
|
|
|
25 064
|
690
|
|
23 383
|
501
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
25 064
|
690
|
|
23 523
|
839
|
|
|
|
-16 235
|
816
|
|
-15 123
|
438
|
|
|
|
-7 732
|
531
|
|
-6 766
|
453
|
|
|
|
-23 968
|
348
|
|
-21 889
|
891
|
|
|
|
1 096
|
342
|
|
1 633
|
948
|
|
|
NOTE
|
2011
-3 307
|
099
|
|
-2 114
|
836
|
|
|
|
-431
|
596
|
|
-405
|
159
|
|
Ventes et produits annexes
|
|
-2 642
|
353
|
803,91
|
-886
|
047
|
775,95
|
Variation stocks produits finis et en cours
|
|
1 099
|
220
|
|
909
|
915
|
|
Production immobilisée
|
|
-146
|
888
|
|
-65
|
140 337 912,03
897
|
|
Subventions d'exploitation
|
|
-3 599
|
896
|
|
-3 724
|
763
|
|
I-PRODUCTION DE L'EXERCICE
|
|
607
|
346
|
803,91
|
1 063
|
497
|
687,98
|
Achats consommés
|
|
-4 682
|
571
|
066,13
|
-2 703
|
295
|
031,25
|
Services extérieurs et autres consommations
|
|
|
7
|
957,13
|
19
|
786
|
239,85
|
II-CONSOMMATION DE L'EXERCICE
|
|
-279
|
299
|
023,26
|
-365
|
197
|
271,10
|
III-VALEUR AJOUTEE D'EXPLOITATION
(I-II)
|
|
-279
|
292
|
780,65
|
-345
|
411
|
416,88
|
Charges de personnel
|
|
-4 961
|
864
|
788,55
|
-3 048
|
707
|
|
Impôts, taxes et versements assimilés
|
|
|
|
759,34
|
|
|
|
IV-EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION
|
|
212
|
489
|
767,24
|
-43
|
394
|
|
Autres produits opérationnels
|
|
26 771
|
264
|
453,02
|
25 517
|
039
|
|
Autres charges opérationnelles
|
|
-31 520
|
639
|
316,76
|
-28 609
|
140
|
|
Dotations aux amortissements, provisions et pertes de
valeurs
|
|
-4 749
|
374
|
367,43
|
-3 092
|
101
|
|
Reprise sur pertes de valeur et provisions
|
|
1
|
710
|
610,43
|
15
|
642
|
|
V- RESULTAT OPERATIONNEL
|
|
-2
|
726
|
387,98
|
-8
|
209
|
|
Produits financiers
|
|
-1
|
015
|
000,00
|
7
|
432
|
|
Charges financières
|
|
-4 750
|
390
|
819,89
|
-3 084
|
668
|
|
Impôts exigibles sur résultats
ordinaires
Eléments extraordinaires (produits) (à
préciser)
906,57
Eléments extraordinaires (charges) (à
préciser)
495,56
IX-RESULTAT EXTRAORDINAIRE
588,99
X-RESULTAT NET DE L'EXERCICE
579,46
3. Présentation du tableau des flux de
trésorerie de la SDA :
Rapprochement avec le résultat
comptable
- 4 750 390 579,46
- 3 084 668 509,04
LIBELLE
|
Note
|
2011
|
2010
|
Flux de trésorerie net provenant des
activités
|
|
|
|
opérationnelles:
|
Encaissements reçus des clients
|
|
28 213 309 291,35
|
26 044 061 236,12
|
Sommes versées aux fournisseurs et au
personnel
|
|
- 6 687 123
613,83
|
- 5 315 873 722,66
|
Intérêts et autres frais financiers
payés
|
|
- 35 997
290,44
|
- 45 456 392,60
|
Impôts sur les résultats
payés
|
|
|
|
Flux de trésorerie avant éléments
extraordinaires
|
|
21 490 188 387,08
|
20 682 731 120,86
|
Eléments extraordinaires
|
|
-
|
-
|
Flux de trésorerie lié à des
éléments extraordinaires
|
|
-
|
-
|
Flux de trésorerie net provenant des
activités opérationnelles ( A )
|
|
21 490 188 387,08
|
20 682 731 120,86
|
Flux de trésorerie net provenant des
activités
|
|
|
|
d'investissement:
|
Décaissements sur acquisition d'immobilisations
corporelles ou incorporelles
|
|
- 6 272 409 698,87
|
- 4 955 761 086,57
|
Encaissements sur cessions d'immobilisations corporelles
ou incorporelles
|
|
212 066 490,17
|
1 545 000,00
|
Décaissements sur acquisition d'immobilisations
financières
|
|
-
|
|
Encaissements sur cessions d'immobilisations
financières
|
|
-
|
639 411,00
|
Subventions d'investissement
encaissées
|
|
6 349 726,63
|
|
Dividendes et quote-part de résultats
reçus
|
|
-
|
12 461 582,35
|
Autres produits financiers encaissés
|
|
-
|
-
|
Flux de trésorerie net provenant des
activités d'investissement ( B)
|
|
- 6 053 993 482,07
|
- 4 941 115 093,22
|
Flux de trésorerie net provenant des
activités de
|
|
|
|
financement:
|
Encaissements suite à l'émission
d'actions
|
|
-
|
-
|
Dividendes et autres distributions
effectués
|
|
-
|
-
|
Encaissements provenant d'emprunts
|
|
58 291 750 815,11
|
48 424 990 656,98
|
Remboursements d'emprunts ou d'autres dettes
assimilées
|
|
- 74 131 330
415,97
|
- 64 667 452 069,19
|
Flux de trésorerie net provenant des
activités de financement ( C )
|
|
- 15 839 579 600,86
|
- 16 242 461 412,21
|
Incidences des variations des taux de change sur
liquidités et quasi -liquidités
|
|
|
|
Variation de trésorerie de la période
(Ai-Bi-C)
|
|
- 403 384 695,85
|
- 500 845 384,57
|
Trésorerie et équivalents de
trésorerie à l'ouverture de l'exercice
|
|
2 827 767 380,51
|
3 328 612 765,08
|
Trésorerie et équivalents de
trésorerie à la clôture de l'exercice
|
|
2 424 382 684,66
|
2 827 767 380,51
|
Variation de trésorerie de la
période
|
|
- 403 384 695,85
|
- 500 845 384,57
|
|