III.3VOIES DE SORTIEDANS L'AMELIORATION DE LA POLITIQUE
DE DEVELOPPEMENT VERS UNE REDUCTION DE LA PAUVRETE DANS LA
COLLECTIVITE DES BAHUNDE EN TERRITOIRE DE MASISI.
III.3.1 INTRODUCTION.
Pour ce chapitre, nous voudrions proposer des orientations
basées sur le
développement humain et durable pour la
collectivité des Bahunde, en termes des voies de
sorties aux quelles les Agences, le gouvernement et les autres
ONG Nationales et Internationales devront s'atteler pour juguler la
pauvreté.
A l'issue de cette analyse, cette partie a pour objet de
proposer des solutions stratégiques pour une meilleure réduction
de la pauvreté.
De ce fait, les axes stratégiques proposés
reprennent souvent les solutions au niveau
local.
III.3.2 VOIES DE SORTIE POUR REDUIRE LA PAUVRETE DANS LA
COLLECTIVITE DES BAHUNDE EN TERRITOIRE DE MASISI
III.3.2.1 La relance des activités agro
pastorales, de l'élevage et l'octroie des microcrédits
Il s'agit de mettre en oeuvre les actions permettant
d'améliorer leur productivité
animale et le revenu agricole considéré comme
l'un des moyens pour réduire la pauvreté est d'assurer au moins
l'autosuffisance alimentaire.
Des mesures appropriées permettront d'augmenter la
productivité et améliorer sensiblement le niveau de revenu des
pauvres. Il s'agit de proposer des actions qui permettent de lever les
obstacles au développement de l'agriculture notamment l''encadrement
technique pour aider les paysans à améliorer les systèmes
de production et à mieux s'organiser. Il faut donc favoriser
l'approvisionnement en intrants et l'équipement agricole aux plus
pauvres. Par ailleurs, un accent particulier doit être mis sur
l'organisation des producteurs de semences et de géniteurs
améliorés en réseau pour rendre ces semences accessibles
aux producteurs.
L'accès des pauvres aux crédits est
également indispensable pour leurs permettre d'investir dans des
secteurs plus productifs comme les activités non agricoles ou au moins
d'améliorer leurs conditions d'activité agricole et de
l'épargne.
Le développement du système de micro-
crédit pourrait soutenir le développement de l'agriculture mais
également les activités plus risquées, mais mieux
rémunératrices comme les activités non agricoles. Enfin,
dans cette optique, le système de crédit peut être
élargi à la fois à l'achat d'intrants et
d'équipements agricoles, en particulier pour les pauvres.
L'accès au crédit permettrait aux ménages
de diversifier les activités et ne pas se cantonner aux seules
activités agricoles pour minimiser les risques.
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Sans désenclavement des zones rurales, il serait
difficile d'améliorer la commercialisation des produits agricoles.
L'amélioration de l'infrastructure de transport figure ainsi parmi les
mesures indispensables pour le développement de l'agriculture et de la
lutte contre la pauvreté. En attendant des financements pour le bitumage
des routes, l'Etat peut mettre en oeuvre les programmes du type HIMO, «
cash for work » ou « food for work », pour la construction ou la
réfection de voies de transports rurales.
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