Analyse des outils de communication utilisés dans la lutte contre le paludisme au Burundi: cas du Programme National Intégré de Lutte contre le paludisme( PNILP )( Télécharger le fichier original )par Thierry et Denis KEZIMANA et UWIMANA Université Lumière de Bujumbura - En vue de l'obtention du grade de licencié en sciences de la communication. 2011 |
2. Le choix et intérêt du sujetLe choix de notre sujet a été essentiellement guidé par trois intérêts à savoir : l'intérêt scientifique, l'intérêt social et l'intérêt personnel. Pour le cas de l'intérêt scientifique, étant donné que le paludisme constitue la première cause de morbi-mortalité au Burundi, nous ne pouvions pas fermer les yeux en tant que jeunes chercheurs devant un fléau qui décime des vies humaines, d'où nous pensons que ce travail constitue une contribution dans la lutte contre le paludisme au Burundi. Aussi parmi nos profondes motivations qui nous ont poussés à mener une telle recherche il y a aussi l'intérêt social, le paludisme constitue un facteur de sous-développement de la société du fait qu'il est à l'origine des problèmes sociaux comme la prévalence de la morbidité dans les ménages et dans les milieux du travail. En effet, la lutte contre le paludisme est une lutte pour le développement de la société. Enfin, l'intérêt personnel a motivé notre recherche. Nous avons voulu connaître la place qu'occupent les outils de communication dans la lutte contre le paludisme puisque aujourd'hui la communication est perçue comme un facteur incontournable dans tous les domaines de la vie ; d'où nous allons analyser les outils de communication utilisés par le PNILP. 3. L'hypothèse de rechercheSelon SAN Martin FERRARI, « une hypothèse est une affirmation provisoire concernant la relation entre deux ou plusieurs variables qui interviennent dans la causalité du phénomène, le but de la recherche sera de confirmer, d'infirmer ou de nuancer cette affirmation. »6(*) Au cours de notre travail, nous allons travailler à partir de l'hypothèse formulée comme suit : Le PNILP ne parvient pas à lutter efficacement contre le paludisme, car ses activités ne sont pas accompagnées par des outils de communication adaptés. 4. MéthodologieToute méthode suppose des techniques, des procédés bien définis « qui permettent à un chercheur de rassembler, d'analyser et de donner du sens à des informations originales sur un sujet donné ». 4.1. MéthodesPour bien mener notre travail, nous avons exploité 3 méthodes : - La méthode descriptive : Elle est basée sur la description des faits. Elle nous a permis de décrire la situation du paludisme au Burundi, et de relever les outils de communication utilisés par le PNILP. - La méthode corrélationnelle : C'est la mise en relation de plusieurs phénomènes. C'est mettre sur la balance ce qui devrait être fait et voir pourquoi cela n'est pas fait. Cette méthode nous a permis de connaître les raisons qui font que le taux des paludéens augmente malgré les efforts consentis pour lutter contre cette maladie. - La méthode qualitative : ce sont des informations reflétant les attitudes ou les valeurs relatives à notre étude. Les résultats consistent à recueillir des informations descriptives expliquant les tendances dans les croyances et les attitudes de nos enquêtés. Ici nous avons exploité la lecture critique de la communication sur le paludisme en général, et à travers le PNILP en particulier. Nous avons également recueilli des points de vue des responsables du PNILP et d'autres acteurs. * 6 KELLY, T.L., cité par DE LANDSHEERE, G., Introduction à la recherche en éducation, Armand Colin, Bourrelier, Paris, 1976, p.75. |
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