Section 15.14 Activités qui ont induit des
impacts négatifs pour les communautés
3,9% des ménages ont reconnu avoir subi des impacts
négatifs de l'intervention du projet comme en illustre le graphique
ci-dessous :
Graphique 13 Y a t-il eu des activités qui vous
ont provoqué des changements négatifs ?
Oui
3,9%
Non
97,1%
91
Les activités qui ont présenté des
impacts négatifs pour les communautés sont principalement les
crédits engrais, les crédits commercialisation dont les
proportions sont données dans le tableau ci-dessous :
Tableau 15.33 Répartition des activités ayant
induit des impacts négatifs
Activités ayant induits des impacts négatifs
|
Fréquence
|
%
|
Crédit engrais
|
9
|
56,3
|
Crédit commercialisation
|
4
|
25,0
|
Banque céréalière
|
2
|
12,5
|
Alphabétisation
|
1
|
6,3
|
Total
|
16
|
100,0
|
Section 15.15 Implication des ménages dans les
conflits
14 ménages (3,9%) seulement étaient
impliqués dans de sérieux conflits. L'analyse selon le statut de
vulnérabilité montre que 5,3% des ménages A étaient
impliqués dans des conflits contre 4,8% des ménages B et 2,3% des
ménages C. Nous constatons que les ménages les moins
vulnérables ont plus de chance d'être impliqués dans des
conflits que les autres ménages.
Le tableau ci-dessous donne la répartition des principales
causes des conflits :
Tableau 15.34 Répartition des principales causes de
conflits
Principales causes de conflit
|
Effectif
|
%
|
Champêtre
|
5
|
31,2
|
Divagation d'animaux dans les champs
|
2
|
12,5
|
Détournement des stock des banques
céréalières
|
4
|
25,0
|
Abus de confiance
|
2
|
12,5
|
Non-paiement de dette
|
3
|
18,8
|
Total35
|
16
|
100
|
35 Total des causes de conflit (16)
supérieur au total des personnes impliquées (14) du fait que 2
personnes ont été 2 fois impliquées dans de sérieux
conflits.
92
Il ressort que la gestion des champs, le détournement
des stocks des banques céréalières et le non-paiement des
dettes constituent les principales causes des conflits. L'analyse par
département montre qu'à Guidan Roumdji, les causes de conflit
sont la gestion des champs, le détournement des stocks des banques
céréalières et la divagation d'animaux dans les champs.
Quant à Madarounfa les principales causes sont la gestion des champs et
le non-paiement des dettes.La répartition dans le temps montre que 62,5%
de serieux conflits ont eu lieu avant ou pendant l'intervention du projet
PASSPA comme le présente le tableau ci-dessous :
Tableau 15.35 Répartition des conflits selon les
moments
Moment du conflit
|
Effectif
|
%
|
Avant ou pendant le projet
|
10
|
62,5%
|
Après projet
|
6
|
37,5%
|
Total
|
16
|
100,0%
|
Conclusion
Vu le faible pourcentage des ménages impliqués
dans de sérieux conflits et celui des conflits intervenus après
le projet, nous pensons que le projet a contribué à la
réduction des conflits sociaux à travers notamment le
raffermissement de la cohésion sociale comme l'ont
témoigné plus haut, plusieurs communauté.
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