Conclusion Générale
En définitive, si nous retraçons la situation de
Côte d'Ivoire depuis l'an 2000, il ne serra pas indispensable de
s'être penché aussi vers les années 1990, car les souches
des crises y demeurent. En outre, les événements qui ont
marqué l'histoire de ce pays ont résulté de plusieurs
mauvaises intentions politiques, sociales et économiques. Les
périodes qui ont suivi la mort du feu Président Houphet Boigny en
1993, la course au pouvoir par certains leaders politiques en 1999 enregistrant
ainsi des tentatives de coups d'Etat, des guerres et des crises sociopolitiques
qui ont évinçé le Général Robert Guei
assurant l'intérim... et la prise de pouvoir par Laurent Gbagbo
jusqu'à celle du Président actuel, Alassane Dramane Ouatara ont
eu des effets déplorables sur la vie des ivoiriens en
général et aussi au plan international. La destruction de
plusieurs investissements publics et privés, les pertes des vies
humaines, et des longues récessions du tissu économique mettant
le pays à genoux. Les violations des lois au détriment du bon
déroulement des élections, le non respect des différentes
conférences de Ouagadougou, d'Accra, de l'Union africaine etc, ont
enfoncé le pays au bord du gouffre. A ces difficultés, s'ajoutent
celles liées à la population qui a subit de façon tragique
les événements. Les conditions de vie sur toute la plate forme
ivoirienne et de la sous région Ouest-africaine sont devenues douteuses
au point de susciter des interventions. Avec, aujourd'hui, une armée
confuse dans l'exercice de leur fonction, la terreur et la peur règnent
dans les coeurs des ivoiriens se demandant à quand la
réconciliation.
Du point de vue d'un membre des relations internationales, les
solutions qui pourront ramener la cote d'ivoire sur les rails sont de plusieurs
ressorts. Il faut ramener tous les membres politiques à la prise de
conscience du respect de la loi constitutionnelle, nationale et les normes
internationales. Permettre que les processus électoraux aillent de
l'avant. L éligibilité et la légitimité d'un
leader politique sont des clefs de succès pour une candidature sans
taches. Veillons surtout à l'étape selon laquelle les
résultats électoraux n'attirent un moindre soupçon qui
puisse avoir trait aux contestations sur l'organisation. La plupart des
contestations partent toujours d'un problème de confiance, pour se
faire, il importe de rappeler la population au dialogue afin de pouvoir renouer
avec les bonnes manières d'un pays démocrate et souverain.
Rendre plus performent les secteurs privés et publiques
sans omettre les PME PMI, en passant par des financements considérables.
Ces financements donneront lieu à de nombreux avantages sur diverses
formes en occurrence la création des biens et des services au profit des
ménages ivoiriens qui, eux aussi en retour, apporteront leur
contribution. Toutes ces activités complémentaires
combinées dans un même objectif peuvent booster l'économie
nationale et réveiller les espoirs des citoyens déçus des
situations désastreuses qu'a connues le pays.
En la confiance du peuple ivoirien sur les bons
déroulements des affaires politiques, de la fiabilité des
accords, des médiations au sein des organismes internationaux pour les
régulations des malentendus en Afrique en général et
surtout l'application des principes précités au chapitre 3 pour
le cas ivoirien, l'on peut éviter le chaos. Mais les élections
à venir restent une question de temps avec le problème de
réconciliation nationale entre partisans Ouattara et partisans Gbagbo.
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