I.2.1.7.3- Méthode de l'épi à ligne
Cette méthode est une amélioration de la
précédente. Après avoir choisi au champ des plantes
présentant les caractères désirés, on
procède à un nouveau choix parmi les épis obtenus. Ceux
qui sont retenus ne peuvent donner des descendances de même valeur
agronomique. La méthode consiste à juger la valeur de la
descendance de chaque épi et à réserver seulement les
meilleurs à la culture et à la reproduction. Pratiquement, les
grains de chaque épi sont repartis en deux fractions inégales, la
plus petite est semée sur une seule ligne (d'ou le nom d'épi
à la ligne), tandis que l'autre est conservée jusqu'à ce
que soit connu le résultat de cette épreuve. L'année
suivante, parmi les graines conservées, ne seront utilisées pour
la multiplication que celles dont le résultat de l'épreuve
précédente aura été jugé satisfaisant.
I.2.1.7.4 -Biotechnologie
(OGM) l'utilisation de la biotechnologie dans la production
maïscole vient résoudre le problème de la production,
surtout pour les industries qui utilisent le maïs comme matière
première (Anonyme 2004). Le développement des cultures de
maïs OGM a pris une certaine extension en Amérique du Nord
(États-Unis, Canada) ou du sud (Brésil, Argentine), mais s'est
heurté à une opposition marquée en Europe, en particulier
en France où le maïs est devenu le symbole des OGM, principalement
chez ceux qui les combattent.
Les OGM ont connu aussi un grand essor à la faveur des
nouvelles technologies, qui ont pour matière première les
céréales. C'est ainsi que le soja, le colza, le tournesol et
d'autres plantes telles que le coton ont présenté de
l'intérêt pour ces promoteurs d'OGM.
L'inconvénient des OGM est que leurs producteurs ont
le souci de garder le monopole dans la production des semences, dans la mesure
où, les semences une fois cultivées ne sont plus productives
à la deuxième génération. Ceci oblige donc les
consommateurs de ces semences à être dépendants de ces
producteurs.
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