B- Achatina achatina
Mead(1950), distingue sept sous-espèces de l'espèce
Achatina achatina après une étude d'anatomie fine
complétée des caractères de la coquille, mais seules trois
sont intéressantes.
B1- La sous-espèce Achatina monochromatica
Flle est rencontrée au Benin et Sierra-Léone et
est reconnaissable par sa coquille monochrome. Il peut atteindre 200g, pond des
oeufs peu nombreux (20-40) et assez gros de 8,5 à 11,3mm de longueur sur
6,6mm de large (Nisbet, 1974).
B2- La sous-espèce Achatina balteata
On la rencontre en Afrique Equatoriale, du Cameroun à
l'Angola et se distingue par sa coquille ovale, allongée à
fusiforme, beaucoup plus effilée que celle de Achatina (achatina)
monochromatica. Son poids peut atteindre 500g. Elle pond 20 à30
oeufs relativement gros de 9 à 11 mm de longueur sur 6 à 7 mm de
large (Nisbet, 1974).
Quant au genre Archachatina, on note :
C- Archachatina degneri
Contrairement aux autres espèces, cette espèce
est plus courante au Ghana, Togo et Benin. Flle est rencontrée plus
à proximité des habitations dépotoirs et tas d'ordures
ménagers. Sa coquille présente de nombreuses stries avec
tâches verdâtres. Le poids varie de 150 à 200g. Elle pond
3à 12 oeufs dont le poids varie de 1 à 2,5 g.
C1- Archachatina marginata
Flle a une aire de répartition qui couvre la basse
Guinée, sa coquille présente de nombreuses stries verticales, des
lignes zigzag et des tâches brun-noisettes à brun- pâles ;
la columelle et la cloison pariétale sont blanc à blanc ben. Le
poids varie de 194,5g à 227g. Elle pond 2 à 5oeufs d'environ 5g
(Hodasi,1984).
- Archachatina ventricosa
Cette espèce présente un renflement au ventre
d'un côté. Elle est plus courante à l'Ouest du Benin
et en Côte d'Ivoire. La coquille a de nombreuses stries verticales,
des lignes en zigzag et des tâches
verdâtres (Hodasi, 1984). Son poids frais peut atteindre
250g et peut pondre 3 à12 oeufs dont le poids varie de 1,5 à 2,5g
(Zongo et al., 1990).
1.2. Origine et répartition géographique
Les achatinidae sont en général d'origine
africaine Mead (1979) cité par Otchoumou (2005), au Sud du Nigeria. Mais
Achatina fulica serait originaire de l'Afrique de l'Est. De cette zone
originelle, plusieurs branches évolutives se distinguent :
> Une ayant progressé vers le Sud-est dont est issue
une branche congolaise ou « Congo branch » regroupant les
espèces d'Afrique Centrale qui présenteraient une anatomie
génitale différente de celle de l'espèce ouest africaine
Achatina achatina. Ces espèces pourraient constituer un nouveau
genre encore à l'étude (Mead, 1979 cité par Otchoumou
(2005).
> Une Guinéenne ou « Upper Guinea Branc »
ayant progressé vers l'ouest et le nord-ouest jusqu'en Afrique
Occidentale. De cette branche dériveraient notamment Achatina et
Archachatina.
> Une orientale ou « East Africa Branch » dont
dérivent les escargots du genre Burtoa.
Le genre Achatina occupe une zone de répartition,
allant de l'Est à l'Ouest du continent africain, comprise entre les
tropiques du cancer et du capricorne. Le genre Archachatina occupe les zones
forestières du sud-ouest africain de la Sierra Léone au Nigeria.
Le genre Limicolaria, quant à lui, occupe une aire de répartition
qui couvre l'Afrique Occidentale, centrale et la moitié Ouest de
l'Afrique Orientale (Pilsbry, 1919). Quant au genre Burtoa, son aire de
répartition occupe le centre Nord et la moitié ouest de l'Afrique
orientale.
En Afrique subsaharienne, les genres concernés par le
mini-élevage sont actuellement Archachatina, Achatina, Burtoa et
Limicolaria (voir la carte : Figure2). Si les trois premiers
sont des escargots géants, le genre Limicolaria concerne des escargots
moins imposants, dont certaines espèces peuvent cependant comporter des
animaux dotés d'une coquille d'une dizaine de centimètres de
longueur. Certaines espèces d'escargots géants africains des
genres Achatina et Archachatina fournissent une viande de brousse très
prisée depuis la Guinée jusqu'en Angola. Dans ces pays gros
consommateurs d'escargots géants africains, les cheptels sauvages sont
parfois menacés par la cueillette menée trop intensivement depuis
de nombreuses années (De valko, 2006).
1.3. Eléments d'écologie
1.3.1. Les espèces dans leurs milieux naturels
Les Achatines se répartissent dans les forêts
denses humides sempervirentes et dans les recrus secondaires des brousses de
l'Afrique Occidentale au Sud du Sahara (Hodasi, 1984).On le rencontre
sur les sols qui sont riches en calcium. Ils connaissent un
rythme de vie rigoureux qui est soumis à la dépendance des
facteurs climatiques, édaphiques et biotiques.
Ces escargots mangent diverses variété
d'espèces de plantes depuis les feuilles et les fruits jusqu'aux
tubercules et aux racines. De nombreuses espèces végétales
ont été testées pour leur appétibilité ou
leur efficience alimentaire aux cours d'expériences alimentaire
(Otchoumou et, 1989-1990, Koundande et Ehouison, 2010). Les
préférences alimentaires semblent varier avec l'age et la taille
des animaux. Les plus jeunes préfèrent les feuilles aux fruits
tandis que les plus âgés choisissent les fruits (Hardouin,
1990).
1.3.2. Rythmes d'activité
L'escargot ne peut réguler sa température
corporelle (poïkilotherme), c'est-à-dire que leur
métabolisme fonctionne à la température ambiante
(Stiévenart. 1994). Selon Hodasi (1975, 1979) cité par Trabikoe
(1994) et ( Zongo et al., 1990 et Otchoumou et al., 1990) les escargots sont
des animaux à activité préférentiellement nocturne,
,mais ne se nourrissent pas continuellement la nuit. Trois facteurs
interviennent dans le déclenchement de cette activité : la
température, l'humidité relative et la photopériode.
Otchoumou et al. (1990) dans leur étude sont
arrivés aux résultats selon lesquels l'escargot Achatina
achatina(Linné) est essentiellement nocturne et s'enfouit le jour pour
déféquer et pondre ; les feuilles de taro, de papayer ainsi que
les tubercules de patate et d'igname sont ses aliments
préférés. En outre les litières ensemencées
de gazon (Chrysopogon ociculatus) ou de feuilles mortes ainsi les faibles
densités d'élevage (10 et 20 individus/m2) optimisent sa
croissance.
1.3.3. Estivation et hibernation
Les achatines, lorsque les conditions devient
défavorables (chaleur et sécheresse surtout), peuvent se mettre
en situation de survie et se rétracter dans la coquille, en
sécrétant une membrane protectrice à l'ouverture de cette
coquille. C'est une période de vie ralentie appelée estivation en
pays tropicaux, correspondant à l'hibernation pour les escargots
européens pour qui l'hiver constitue un facteur limitant très
important (Codjia et Noumonvi, 2002).
L'estivation et l'hibernation correspondraient à des
repos physiologiques qui, selon Kondo (1964) cité par Trabikoe (1994)
seraient déclenchés par des changements climatiques saisonniers
mais aussi physiologiques dü à des facteurs internes à
l'animal.
1.3.4. L'alimentation
En achatiniculture, l'alimentation est d'une importance
capitale. En effet, la formation de l'oeuf et de ses enveloppes, et les
croissances pondérale et coquillière sont étroitement
liées à la teneur de certains nutriments comme les
protéines et calcium (Otchoumou, 2005).
L'escargot géant africain est végétarien.
En élevage les expériences ont montré qu'il
apprécie les feuilles de taro (Xanthosoma malaffa), de Talinum, de
Telfairia , de Centrosema, d'amarante hybride (Amaranthus hybridus), de patate
douce(Ipomea batatas), de manioc (Manihot esculents),de laitues (Lactuca
taraxacifolia)(Lactuca sativa),de même que les fruits tels que la «
noix de palme, (Elaies guineensis) »,la papaye (Carica papaya),la banane
(Musa sapientum),l'avocat (Persea gratissima),l' orange douce (Citrus
sinensis), le concombre (Cucumis sativus), les racines (carottes), ou les
jeunes pousses de végétaux et d'arbres, les sous-produits
agricoles (farine basse de riz,. ).Tout comme l'Hélix (Elmslie,1982),
l'escargot géant africain ne mange pas ou très peu la peau des
légumes (courgette, concombre) ou des fruits (poire, pomme)(observations
personnelles réalisées sur certaines Archachatina
(Stiévenart et Hardouin,1990). En outre, cette préférence
alimentaire varie en fonction de l'age des individus.
1.3.5. La reproduction
L'escargot est hermaphrodite et possède donc à
la fois les lignées germinales male et femelle. Néanmoins,
l'accouplement est nécessaire pour la reproduction naturelle
(Stiévienart et Hardouin, 1990). Selon Rousselet(1979), l'age de la
maturité sexuelle dépend du climat, des espèces, de la
température et de l'époque de la naissance. Il est de 7 à
11 mois pour Achatina fulica selon Plummer(1975), et Siegnund (1987) et de 21
mois pour Achatina achatina selon Korn et al (1987).
Cet age est d'un an pour Helix aspersa (petit-gris), et 3ans
pour le Bourgogne (Helix pomatia) qui ne pond qu'après deux ou trois
hivers selon qu'il est né au printemps ou à l'automne (Rousselet,
1979). Il recouvre généralement les oeufs dans la chambre de
ponte de terre.
L'incubation des oeufs dure entre dix et quatorze jours
suivant l'espèce et de la taille de l'oeuf. Elle peut être
naturelle (dans la litière de sciure de bois, avec 90 %
d'éclosion) ou en incubateur. Les animaux sont alors commercialisables
à 90-120 jours d'âge (Codjia et Noumonvi, 2002).
1.4. Modes d'élevage des escargots géants
africains Ils existent deux modes d'élevage :
> A l'extérieur (outdoor farming system : les
achatinières sont construites sous bananeraie ou toute autre plantation.
Elle offre un microclimat. Ce mode est peu pratiqué car victimes des
prédateurs.
> Sous bâtiment (indoor farming system) : il se fait
à l'intérieur du bâtiment appelé «
escargotière »de forme variable, rectangulaire (8m x 4m en
moyenne), carrée (6m x 6m en moyenne) ou circulaire. Les murs sont faits
en terre ou en briques et la toiture en chaume. C'est le modèle le plus
pratiqué.
1.4.1. Systèmes d'élevage avec enclos au
sol
Le compartiment d'élevage (trou d'élevage) fait
1,5m de long, 0,6m de large et 0,5m de hauteur. La fosse à
l'intérieur 20cm de haut et 15cm de large où l'on dépose
les mangeoires et abreuvoirs.
De part et d'autre du muret, des trous de 20cm de profondeur
sont remplis de sciure de bois, comme substrat de ponte, en plus d'un couvercle
pour empêcher les escargots de fuir et les protéger contre les
prédateurs.
Ce système est destiné à l'élevage
des reproducteurs et des jeunes animaux d'au moins 3mois d'age. La charge est
de 560 géniteurs (4m x 8m), avec une densité de 40sujets/m2. On
prévoit un dispositif anti-prédateur (figure
3).
1.4.2. Système d'élevage hors sol
Dans un bâtiment on place des étagères
à trois niveaux construites en bois, sur lesquelles sont
déposées des bacs qui servent d'enclos d'élevage, faits en
argile cuite munis d'un couvercle des lattes de palmier. La charge est de12000
escargots (4mx8m). Il est surtout pratiqué pour les jeunes. On obtient
une forte humidité (92% à 98%) entretenue par les bacs.
Modèle de bac de reproduction proposé par Hardouin et
Stiévenart (1990) est illustré par la
figure4.
1.4.3. Système d'élevage en
semi-liberté
Le bâtiment d'élevage comme
précédemment, est muni de petites fosses de ponte. Il n'y a
d'enclos d'élevage, mais des tranchées carrées de 40cm de
côté et de 20cm de profondeur, remplies de sciure de bois
où seront creusés les nids de ponte. Un mur de 2m d'environ
d'hauteur muni d'un dispositif antifuite est prévu.
Ce système est utilisé pour les escargots
sub-adultes et les reproducteurs.
L'escargotière (bâtiment d'environ
40m2 avec toit en chaume à l'ombre) permet d'éviter la
fuite des individus et de limiter la prédation. Flle peut être au
sol ou surélevée. Il est de plus indispensable d'arroser
quotidiennement les escargotières (Codjia et Noumonvi, 2002; Hardouin et
al., 2002).
Les densités observées sont de l'ordre de 20
m2 pour 500 à 800 escargots (environ 40 animaux
/m2). Les rendements sont principalement fonction de l'espèce
et du mode d'élevage (intensif, semi-intensif ou extensif).
1.4.4. Ennemis des escargots géants
Les maladies infectieuses et parasitaires ont
été peu étudiées jusqu'à présent. Les
escargots sont sujets aux parasitoses (helminthes, insectes, protozoaires,
bactéries et champignons (Codjia et Noumonvi, 2002). Les grands
prédateurs sont surtout en dehors de l'homme, les insectes, les rongeurs
et les oiseaux. Le maintien de la prophylaxie sanitaire constitue une garantie
efficace pour éviter les pathogènes.
1.5. Importance et connaissance des achatines en RD
Congo
Jusqu'à présent en RD Congo, et
particulièrement à Kinshasa, les données sur les escargots
se rapportent à des travaux de laboratoire basé sur la
reproduction en captivité de l'espèce Achatina (Kebolo et al.,
2002) et de Limicolaria sp et sur la périodicité, la
fréquence et la ponte chez Archachatina sp (Kebolo, 1999). La viande
d'escargot fait partie de l'alimentation de population des certaines ethnies de
provinces du Pays. Au Kwango, dans la province de Bandundu, l'escargot est
tabou pour sa ressemblance certains organes du corps humain, qui rendent cette
nourriture répugnante (Bervoets et Lassance, 1959). Mais, s'agissant des
tabous, certains sont fort limités dans le temps, soit dans l'espace par
le nombre restreint de sujets qui en sont les victimes.
La consommation pourrait être plus élevée en
milieu rural que dans la capitale.
Ailleurs, la farine incorporée à 10% dans un
aliment démarrage pour poussin de chair, a donné des
résultats intéressants, comparables à la farine de poisson
en termes de gain de poids et d'indices de consommation (Bacheikhne, 1994).
1.5.1. Au plan biologique et chimique
D'après une étude réalisée en Cote
d'Ivoire par Ba-cheikhne (1994), le céphalopode représente 30% du
poids vifs de l'escargot. Il est très riche en eau (80%) et renferme en
matière sèche 62 à 75% de protéines brutes. Bien
que pauvre en matière grasses, il possède une valeur calorifique
très intéressante (341 à 358Kcal/100g), une teneur
élevé en calcium (1,3g/100g MS) et en fer (491mg/Kg MS). Presque
tous les acides aminés essentiels dont l'homme a besoin y sont
représentés avec une teneur en lysine allant jusqu'à 4.5
g/16g N. Les vitamines A, D3 et E sont également présentes. La
Composition chimique des viandes de quelques espèces d'escargots et leur
composition minérale sont indiquées dans les tableaux II
et III
1.5.2. Au plan médical
Outre, sa valeur alimentaire, l'escargot est utilisé
considérablement dans la pharmacopée pour
guérir certaines maladies. Il est recommandé depuis
l'antiquité en gynécologie pour faciliter les
accouchements (Mioulane ,1985). Le taux de fer (45-50mg/kg) est
mis à profit dans le traitement de l'anémie en médecine
traditionnelle (Cobbinah, 1994).
1.5.3. Au plan environnemental
Les escargots jouent un rôle important dans
l'équilibre écologique de forêts, jachères et des
zones humides. Ils sont des agents intéressants de dépollution
des déchets comme l'on fait remarqué Heymans et Evrard (1972)
d'où leur présence sur et autour des dépotoirs
d'ordures.
Ils ne sont pas nuisibles à l'environnement urbain. A
l'inverse de la volaille ou des cochons, ni les escargots, ni leurs
excréments ne sentent mauvais. L'élevage peut aussi se faire dans
une cour. Leur ramassage sans contrôle n'est pas favorable pour la
protection de l'environnement.
1.5.4. Au plan économique
Hormis la viande, les protéines, le fer et les autres
principes nutritifs que fournit l'escargot, ce dernier constitue une source de
revenu pour l'homme. Le commerce à Kinshasa fait partie de
l'activité des femmes qui en contrôlent tout le circuit de
commercialisation à l'instar de la Coté d'Ivoire (Sanogo, 2000).
Notons que, l'escargot provenant de ramassage revient à 900 ou 1200Fc
(franc congolais) (tas de 4 escargots de 150 -200Gr).Il est encore très
difficile à ce stade expérimental d'estimer les coüts de
productions en élevage. La figure 5 montre le tas
d'escargot dans un bassin à Kinshasa.
Les produits de cueillettes (chenilles escargots, fruits etc.)
dans le marché à Kinshasa, comme dans beaucoup de grandes villes
de la RDCongo fonctionnent grâce aux intermédiaires, notamment les
grossistes et les détaillants. Nous rencontre trois circuits de
commercialisation des escargots animés par ces différentes
intervenants :
- (a) Cueilleurs -*consommateurs
- (b) Cueilleur -*Détaillants (1) -* Consommateurs
- (c) Cueilleurs -* grossistes -* Détaillants -*
Détaillants(2) -* consommateurs
Le circuit (a) va acheminer directement aux consommateurs la
quantité d'escargots ramassés. Connaissant approximativement la
quantité ramassée quotidiennement, si nous partons des 70 sujets
de plus au moins 170g capturés équivalent à 11,9Kg/jour,
nous pouvons à peu prés estimer la rentabilité de la
cueillette et de la vente d'escargot (tableau IV).
Au regard des calculs (tableau IV), les
charges sont liés seulement au temps mis pour la cueillette. Comme il
renonce à d'autres activités pour la cueillette, on se
réfère à son coüt d'opportunité du temps pour
valoriser la main d'oeuvre. Mais pour le commerçant, autres temps, il ya
aussi les frais liés au transport et l'autre à la taxe qu'on paye
au marche. Ceci étant, la cueillette d'escargot est une activité
à la portée de tous puisqu'elle ne nécessite pas un
capital de départ, les charges d'activité ne sont liées
qu' à la valorisation de la main d'oeuvre, la marge
bénéficiaire dégagée par un cueilleur en un jour
est de 7020Fc, elle valorise donc la journée de travail effective
à 14.040Fc et, pour le grossiste, les charges commerciales
s'élèvent à 454.000Fc à cause de la quantité
importante qu'il achète pour revendre et cela représente un peu
de plus de produit brut.
1.5.5. Quelques noms vernaculaires des achatines et
techniques de préparation en RD Congo.
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