L'analyse des résultats liés à l'examen
du système de communication de l'Industrie Béninoise des Corps
Gras portera sur chacune des quatre (04) premières questions du guide
d'entretien.
Question N° 1 : Quelle importance revêt pour
vous la communication dans la gestion d'une entreprise industrielle et
commerciale ?
A cette question, la quasi-totalité des responsables a
affirmé que la communication est d'une importance capitale et
indispensable dans la gestion d'une entreprise, qu'elle soit industrielle et/ou
commerciale, publique ou privée.
Si la communication est d'une importance capitale dans la
gestion de l'entreprise, l'IBCG devrait alors en faire une préoccupation
particulière car elle ne donne aucun signe de vie et ne fait
apparaître actuellement aucune visibilité sur le terrain.
Elle est beaucoup plus reconnue aujourd'hui sous l'ancienne
dénomination c'est-à-dire SONICOG. Ce qui fait remarquer qu'elle
a vraiment besoin de communiquer pour mieux se faire connaître.
Si tant est qu'une entreprise peut vivre sans
publicité mais jamais sans communication, cette dernière est
alors nécessaire et indispensable pour une gestion efficace et
efficiente. Question N° 2 : Existe-t-il une politique de
communication à l'Industrie Béninoise
des Corps Gras ?
Les responsables globalement ont déclaré qu'il
n'existe pas de politique de communication à l'IBCG en dehors de
quelques uns qui pensent le contraire.
De ce fait, elle se comporte tout si elle était dans
situation de monopole alors qu'elle vit et exerce ses activités dans un
environnement très concurrentiel. Et même si c'était le
cas, elle ne saurait se comporter ainsi dan la mesure où son objectif ne
devrait pas être seulement de vendre ses produits mais aussi de
satisfaire ses clients et leurs besoins. Ce qui devrait l'amener à
mettre tout au moins en place un processus de communication entre elle et son
marché.
Question N° 3 : Que pensez-vous de cette
politique et comment l'Industrie Béninoise
des Corps Gras
communique-t-elle maintenant ?
La réponse pour tous les responsables
interviewés qui ont affirmé qu'il y a une politique de
communication à l'Industrie Béninoise des Corps Gras (IBCG) est
claire. Ladite politique est défaillante. Pour les uns, cette politique
de communication est très mal appliquée et pour les autres elle
se fait par le mutisme.
La réussite d'une entreprise industrielle et
commerciale dépend de sa capacité à communiquer avec ses
clients actuels et potentiels. Ceci étant, l'IBCG avec quatre (04)
gammes de produits dont deux (02) de grande consommation ne peut avoir aucune
raison de communiquer par le mutisme ou de mener ses activités sans une
politique de communication bien claire.
Pour atteindre ses objectifs de prospérité et
de pérennisation et surtout marquer sa présence sur le
marché l'IBCG ne saurait exercer ses activités sans une politique
de communication.
Question N° 4 : Pourquoi l'Industrie
Béninoise des Corps Gras n'a-t-elle pas de Politique de communication
malgré la libre concurrence dans le secteur ?
Les raisons énoncées plus haut, qui auraient
motivé la Direction Générale de l'IBCG à ne pas
mettre en place une politique de communication, ne sauraient vraiment justifier
l'inexistence d'une politique de communication dans cette grande et vieille
entreprise.
Aujourd'hui, avec son statut de société
privée et la globalisation des échanges commerciaux elle a tout
intérêt à changer de vision par rapport à la
communication.
+ Vérification de l'hypothèse 1
:
La communication qui est d'une importance
capitale dans une entreprise est quasi inexistante à
l'IBCG
De l'analyse des résultats issus des questions N°
2, 3 et 4 du guide d'entretien, il ressort que l'IBCG ne dispose pas d'une
politique de communication et les raisons qui la motivent sont :
- la connaissance des produits par les clients et les
consommateurs
- l'absence de nouveaux produits à mettre sur le
marché par l'entreprise - le faible niveau de production
- les difficultés financières de l'entreprise
- la méconnaissance de l'importance de la politique de
communication.
Il faut noter ici que c'est 70 % des responsables
interviewés qui ont affirmé l'inexistence d'une politique de
communication contre 30 % qui ont parlé d'une politique
défaillante et très mal appliquée.
Ces différents éléments expliquent le
mutisme ou l'inexistence de la communication dans la gestion de l'IBCG. Ce qui
confirme entièrement la première hypothèse.