2. Objectifs de politique
étrangère de responsabilité pour un Congo puissance
d'avenir
L'objectif de ce modèle de politique
étrangère est de transformer l'organisation, la structure,
l'appareil et les moyens lui accordés. Un autre aspect de l'objectif de
cette politique est de convaincre les grandes puissances de
l'impérieuse nécessité de faire confiance à la
République, la défense de l'intégrité territoriale
et la souvéraineté nationale, la consolidation de l'unité
nationale. Négocier l'exploitation des matières premières
de base et toutes les richesses nationales avec les entreprises multinationales
et nationales des puissances intéressées , sans perdre la face ou
se confondre avec les mouvements négatifs de la sous-région.
Connaissant la détérioration de la souveraineté de la
république, l'objectif principal du modèle de la politique
étrangère de responsabilité est de recréer une
véritable indépendance politique ou économique et faire en
sorte que la RDC devienne un transformational state. Il faut dire que sans une
vraie souveraineté, il n'y a jamais de bonne politique
étrangère. Cette politique doit clarifier l'histoire politique
du congo. Elle doit extirper en son sein les germes du déficit de
souveraineté nationale et internationale et l'inféodation des
volontés de puissances extérieures dans la formulation de sa
politique étrangère afin qu'elle redevienne vraiment
indépendante et ne défendent que l'intérêt
national.
3. Les axes
priviligiés
Les axes de cette politique étrangère doivent
être étudiés selon les intérêts saisonniers de
la République. Il faut savoir qu'en matière de politique
étrangère, les objectifs et les intérêts sont tous
saisonniers. Ils dépendent du fonctionnement du système
international et des événements qui s'y produisent. Ainsi, par
exemple, en temps de guerre , l'intérêt de la RDC est sans doute
la paix et ne pas disparaitre, en temps de paix, ces objectifs et axes qui ne
doivent pas être les mêmes.
De ce qui précède, comme la République
fait face à un danger et recherche la survie, le premier axe de sa
politique étrangère doit être les grandes puissances (
d'abord, le triade USA, France et la Belgique, ensuite les Etats de l'Union
Européenne, la Grande Bretagne, sans oublier la Russie et la Chine ).
Une vision claire sur les puissances permanentes du conseil de
sécurité doit être envisagée.
Le deuxième axe, des puissances émergentes,
nous pouvons citer le Japon, l'Inde, le Bresil, l'Argentine, la Coree du Sud,
le Singapour, l'Afrique du Sud, le Nigeria, l'Egypte.
Le troisième est l'axe de la coopération Sud-Sud
avec les alliés traditionnels du mouvement de non alignement, de l'Asie
et de l'Afrique et du monde.
Le quatrième est l'axe prioritaire, celui de ses
étrangers proches, ses neuf voisins. Cet axe n'est pas le premier par
ce que les problèmes que les voisins causent ou tentent de causer
à la République ne relèvent que d'une simple
instrumentalisation des grandes puissances. Une fois la politique
étrangère et la vision des grandes puissances sont
maitrisées, les voisins qui ne font rien de leur propre chef seront
maîtrisés, en appliquant ici la doctrine Russe de
l'étranger proche.
Selon les idées développées par Labana et
Lofembe, relatives au cercle concenrtique, elles se présenteront de la
manière ci après:
L'adaptation des cercles concentriques de LABANA et LOFEMBE
à la politique étrangère de responsabilité et la
diplomatie transformationnelle d'anticipation.
L'axe prioritaire, dans cette conception, est le tout premier
du fait que les voisins immédiats qui constituent les étrangers
proches de la République Démocratique du Congo produisent une
menace qui, est en fait, une instrumentalisation des grandes puissances. La
politique étrangère de responsabilité pense
anéantir, par une négociation franche, directement avec ces
grandes puissances soit indirectement avec les multinationales qui les
représentent ou engagent leurs intérêts. Les autres axes
sont aussi importants du fait qu'ils peuvent constituer une seconde voie en cas
de menace permanente.
|