Département d' Economie, de
Socio-Anthropologie et de Communication pour le Développement
Rural (DESAC) ......................
ETUDE SOCIO-ECONOMIQUE DE L'ALLOCATION DE LA MAIN-D'OEUVRE
SALARIEE ET UTILISATION DES PESTICIDES CHIMIQUES DE SYNTHESES (PCS) EN
ZONE
DE PRODUCTION COTONNIERE : CAS DU VILLAGE DE DRIJDI (COMMUNE
DE DJIDJA)
THESE
Pour l'Obtention du Diplôme d'Ingénieur
Agronome
Option : Economie, Socio-Anthropologie et
Communication
Présenté et soutenu par: Wilfried S.
AFFODEGON
Composition du jury
Président : Dr. Ir. Anselme
ADEGBIDI
Rapporteur : Dr. Joseph A. FANOU
1er Examinateur : Ir. Séraphin
DASSOU
2 ème Examinateur : Dr. Ir.
Rigobert TOSSOU
Le 17 Décembre 2007
Département d' Economie, de
Socio-Anthropologie et de Communication pour le Développement
Rural (DESAC) ......................
SOCIO-ECONOMIC STUDY OF THE ALLOCATION OF WAGE LABOUR AND
THE USE OF CHEMICAL PESTICIDES AND COTTON PRODUCTION AREA: CASE OF THE
VILLAGE OF DRIDJI (COMMUNE OF DJIDJA)
By Wilfried S. AFFODEGON
THESIS Submitted in partial fulfillment of the
requirement of the degree of « Ingenieur Agronome »
Option: Economie, Socio-Anthropologie et
Communication
Composition of the jury:
Chairman : Dr. Ir. Anselme ADEGBIDI Reporter
: Dr. Joseph A. FANOU
1st Examinator : Ir. Séraphin
DASSOU
2nd Examinator : Dr. Ir. Rigobert
TOSSOU
17th December, 2007
CERTIFICATION
Je soussigné Dr. Joseph A. FANOU,
certifie que la présente étude intitulée « Etude
socio-économique de l'allocation de la main-d'oeuvre salariée et
utilisation des pesticides chimiques de synthèse (PCS) en zone de
production cotonnière : Cas du village de Dridji (commune de DJIDJA)
» a été entièrement réalisée par
Wilfried S. AFFODEGON sous ma supervision à la
Faculté des Sciences Agronomiques (FSA) de l'Université
d'Abomey-Calavi (UAC) option Economie, Socio-Anthropologie et Communication
pour le Développement Rural (DESAC) .
Le superviseur Dr. Joseph A. FANOU
Docteur en Sociologie du Développement
Rural Professeur-Assistant
Chef section SAC/DESAC/FSA/UAC Président du CISI-FSA
DEDICACES
La présente oeuvre est dédiée
1' A mon père Augustin Nouthaï
AFODEGON, pour m'avoir donné le sens de la
persévérance. Les mots me manquent pour te dire
combien je suis touché par ton affection, ton sens de
responsabilité et ton combat pour la réussite de tes enfants.
Trouve en ce travail le témoignage de ma reconnaissance pour tes efforts
consentis.
1' A ma mère Lucie AKEREKORO DOSSA, pour
avoir affronté maintes épreuves pour
que je sois un homme. Ton courage face aux
péripéties de la vie sont pour moi une référence.
Que Dieu fasse que ce travail t'augure d'un lendemain meilleur.
1' A mon jeune frère Romuald, pour lui
dire que le chemin de la gloire est semé
d'embûches et qu'il va falloir qu'il travaille dur pour
faire grandir le nom qu'il porte. A travers ta personne, je remercie mes
frères et soeurs qui ont longtemps partagé sous
le même toit que moi les souffrances de la vie.
1' A ma fiancée Hermine SAVI, pour tes
nombreux conseils. A chaque fois que j'étais
dans l'impasse, tu étais là pour me
réconforter. Que ce travail soit pour nous le début d'une longue
et éternelle cohabitation pour affronter les épreuves de la
vie.
REMERCIEMENT
Mes premières pensées iront à l'endroit
de la Vierge Marie. Vous qui tout au long de mon cursus
scolaire et universitaire aviez été là pour me
préserver de tout mal. De tout temps vous aviez été mon
inspiratrice. Daignez bénir cette oeuvre. Tout à toi Marie !
Seul DIEU sait combien elles sont nombreuses les personnes qui
tout au long de ma vie, m'ont apporté leur aide. C'est le lieu ici de
dire à leur endroit toute ma reconnaissance et ma profonde gratitude. Le
présent travail est le résultat de la collaboration et de
contribution d'un certain nombre de personnes qui n'ont ménagé
aucun effort pour m'apporter leur soutien.
Qu'il me soit permis de remercier en premier lieu tous les
enseignants de la Faculté des Sciences Agronomiques
(FSA) pour le long travail qu'ils ont abattu en 5 ans et 3 mois pour faire de
moi ce que je suis. Puisse DIEU vous le rende au centuple.
v' Mes remerciements les plus sincères au Dr. Ir.
Simplice D. VODOUHE,
coordonnateur du projet « Ecosanté » qui a
bien voulu accepté financer ma thèse. Bien que rien ne vous y
obligeait vous l'avez pourtant fait. Que DIEU exhausse vos prières et
vous comble de toutes ses grâces.
v' Les mots me manquent pour dire ma profonde reconnaissance
à mon superviseur Dr.
Joseph A. FANOU. Noble était votre
mission. Malgré toutes vos multiples occupations, vous aviez
accepté superviser le présent travail. Votre sens de
responsabilité restera à jamais gravé dans ma
mémoire. Longue vie à vous afin que vous puissiez
bénéficier des fruits de ce travail.
v' Aux assistants de recherche du projet « Ecosanté
» à savoir Ir. Laurent GLIN et Ir.
Gervais ASSOGBA, je voudrais dire
sincèrement merci. Merci pour avoir lu et corrigé aussi bien le
protocole de recherche que la thèse. Votre rôle
d'aînés a été très déterminant dans la
réussite de ce travail.
1' Toute ma profonde gratitude à l'Ir. Augustin
KOUEVI qui a accepté malgré ses
multiples occupations de lire et corriger le protocole et la
thèse. Vos contributions étaient pertinentes et dénotent
votre attachement à la réussite de vos jeunes frères.
Puisse notre collaboration continuer.
1' Je voudrais témoigner également toute ma
reconnaissance à mes cousins Guy et
Yves
HOUTONDJI. Vos soutiens aussi bien
matériel, financier que moral m'ont certainement donné l'envie
d'aller plus loin. Merci pour avoir accompli votre devoir d'aînés
sans être priés de le faire.
1' A mes beaux frères Evariste GOMEZ et
Lazare HOUNSA, tous mes remerciements
pour vos soutiens. A chaque instant vous étiez là
pour m'encourager et me rehausser le moral.
1' Mes sincères remerciements à tous les
étudiants de FSA et plus particulièrement
ceux
de la 29e promotion pour toutes leur affection durant
mes études universitaires.
1' C'est le lieu de dire à messieurs
Clément SAGBOHAN et Euriel D.
VIDESSIKOU
combien je suis sensible à votre soutien logistique.
Spontanément, vous aviez accepté m'aider. Trouver dans ce travail
l'expression de ma profonde gratitude.
RESUME
Les paysans africains sont de tout temps confrontés au
problème d'allocation de ressources (Tonou, 1987) à cause
notamment, du faible paquet technologique dont ils disposent. Celui de
l'allocation de la main-d'oeuvre apparaît plus crucial car de plus en
plus, les bras valides se tournent vers d'autres secteurs (tertiaire par
exemple) de l'économie au détriment du secteur primaire
(agriculture). En réalité, on observe souvent une pénurie
de main-d'oeuvre au niveau des exploitations paysannes d'Afrique durant les
périodes de pointe de la production agricole. Les paysans pour lever ces
contraintes de main-d'oeuvre préfèrent pour une opération
culturale donnée, l'utilisation d'un type précis de
main-d'oeuvre.
Partir du constat que, les paysans de Dridji laissent la
manipulation des Pesticides Chimiques de Synthèse (PCS) à la
charge des ouvriers salariés agricoles, nous avons entrepris cette
recherche pour comprendre les fondements de tels comportements. Pour mener
à bien cette recherche, les objectifs à atteindre se
résument comme suit :
- faire une typologie des ménages selon les
différents types de main-d'oeuvre agricole utilisés. - identifier
pour chaque opération culturale, le type de main-d'oeuvre utilisé
;
- examiner les différentes stratégies de
mobilisation de la main-d'oeuvre agricole ;
- déterminer les facteurs qui influencent l'allocation de
la main-d'oeuvre salariée ; et
- analyser les fondements du recours à la main-d'oeuvre
salariée pour les traitements phytosanitaires.
Au terme de notre recherche, il ressort que :
- Les paysans de Dridji préfèrent à
chaque opération culturale, un type de main d'oeuvre donné ;
c'est ainsi que la main-d'oeuvre salariée est fortement associée
à la main-d'oeuvre familiale lors des travaux lourds tels que le
défrichement et le labour. La main-d'oeuvre familiale est plus
utilisée lors des opérations de semis, d'épandage et de
traitements phytosanitaires tandis que l'entraide est beaucoup plus
associée à la main-d'oeuvre familiale et salariée lors de
la récolte et du sarclage.
- Les stratégies de mobilisation sont aussi bien de type
"marchand" que de type "non marchand". Elles vont de l'avance sur
rémunération des ouvriers avant le démarrage de la
saison, à l'appartenance à un groupe d'entraide en
passant par la polygamie et des emprunts financiers pour recruter les ouvriers
salariés.
- Les paysans privilégient les liens de
familiarité dans le recrutement des ouvriers salariés, ceci dans
le but de contrôler efficacement cette main-d'oeuvre. On observe donc que
la majorité des ouvriers qui viennent travailler dans le village
provienne des villages d'origine des habitants de Dridji.
- La culture de coton n'influence guère la
quantité de main-d'oeuvre salariée recrutée par les
paysans. De plus en plus, les paysans laissent la culture du coton au profit du
soja qui apparaît selon les paysans rentables du fait de son prix
élevé.
- Les facteurs qui déterminent l'allocation de la
main-d'oeuvre salariée sont le sexe, l'âge, le niveau
d'instruction du chef de ménage, le revenu du ménage, la
superficie emblavée par le ménage et les liens de
familiarité qui lient l'ouvrier à l'exploitant.
- Les femmes et les gros producteurs préfèrent
laisser la manipulation des PCS à la charge des ouvriers
salariés, afin d'éviter tout risque de maladies liées
à l'utilisation de ces produits.
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