2.2 Antigène VIH
L'utilisation d'anticorps pour identifier une infection a ses
limites en raison du temps de latence requis pour la réponse
anticorps ; dans le cas du VIH, ceci peut prendre jusqu'à plusieurs
mois. Le complément du test par anticorps par recherche
d'antigènes a aidé à reconnaître certaines
infections précoces ; l'antigénémie
précède l'apparition des anticorps de plusieurs semaines.
[99]
2.3 Antigènes et anticorps spécifiques pour
le VIH
Le développement de tests par anticorps contre
antigènes du VIH et de test de détection de certains de ses
antigènes ont facilité l'approche de cette maladie.
On a montré que la perte ou la chute des titres des
anticorps anti-p24 ou p17 des protéines de la capside sont des indices
fiables d'une issue défavorable précoce dans les pays
développés ; cette baisse n'est cependant pas,
constatée chez les africains. On ne sait pas si cette baisse
représente une perte sélective de la réponse protectrice
contre ces antigènes (donnant un accroissement subséquent de
l'activité virale) ou une augmentation initiale de la
réplication virale et de la production d'antigène,
entraînent une consommation de anticorps anti-capside. La persistance de
l'antigénémie VIH après la phase initiale d'infection est
associée avec un risque élevé de progression vers le SIDA.
Dans les séries longitudinales, il semble que le titre de l'anticorps
anti-p24 diminue avant que l'antigène ne devienne décelable.
L'emploi simultané des deux tests sera un bon marqueur pronostique,
peut-être en plus de la numération des cellules CD4+.
Les tests du nombre et de la fonction des cellules CD4+, de
l'antigène VIH et des réponses anti-capside sont aussi des
indications de valeur thérapeutique de certains traitements. Les
marqueurs in vivo incluent des réponses par
hypersensibilité retardée, des changements de stade de la maladie
à VIH, l'incidence et la gravité des infections opportunistes.
[99, 100, 101,102]
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