SIGLES ET ABREVIATIONS
CCNUCC : Convention cadre des Nations
Unies sur les changements climatiques
CE ; Conseil exécutif
CIE : Comité
interministériel de l'environnement
COP : Conférence des Parties
COMIFAC : Commission des forêts
d'Afrique centrale
GES : Gaz à effet de serre
GIEC : Groupe d'Expert
Intergouvernementale sur l'Evolution du Climat
GTZ : Agence de Coopération
Allemande
FEM : Fonds pour l'environnement mondial
FNEDD : Fonds national de
l'environnement et du développement durable
MDP : Mécanisme pour un
développement propre
MINEFI : Ministère de l'Economie
et des Finances
MINADER : Ministère de
l'agriculture et du développement rural
MINEPIA : Ministère de
l'élevage, pêche et industries animales
MINFOF : Ministère des
forêts et de la faune
MINEP : Ministère de
l'environnement et de la protection de la nature
MINEPAT : Ministère de
l'économie et de la planification et de l'aménagement du
territoire
MINIMIDT : Ministère de l'Industrie,
des Mines et du Développement Technologique
MINEE : Ministère de l'Eau et
de l'Energie
MOC : Mise en oeuvre conjointe
MF ; Mécanisme de
flexibilité
OCDE : Organisation de
Coopération et de Développement Économique
ONG : Organisation Non Gouvernementale
ONU : Organisation des Nations Unies
PFBC : Partenariat pour les forêts
du bassin du Congo
PNGE : Plan national de gestion de
l'environnement
PNUD : Programme des Nations Unies pour
le développement
PNUE : Programme des Nations Unies pour
l'environnement
PSRC Plan stratégique de renforcement
des capacités
RIFFEAC : Réseau des
institutions de forestières et environnementales d'Afrique centrale
RGDIP : Revue générale de
droit international public
UCAC : Université Catholique
d'Afrique centrale
URCE : Unité de réduction
certifiée des émissions
URE : Unité de réduction
d'émission
RESUME
Au cours des vingt dernières années, le
problème des changements climatiques a attiré l'attention de la
communauté internationale. La communauté internationale a
décidé de prendre des mesures en vue de lutter contre les
changements climatiques. C'est ainsi que fut adopté la Convention-cadre
des Nations Unies sur les changements climatiques en 1992, ratifiée par
le Cameroun le 19 octobre 1994. Par la suite, un Protocole (dit de Kyoto)
à la Convention cadre fut adopté en décembre 1997, le
Cameroun a adhéré le 23 juillet 2002. Le Protocole de Kyoto
impose à tous les Etats parties des obligations communes mais
différencier. Il impose aux pays développés des
obligations contraignantes de réduction ou de limitation des
émissions de gaz à effet de serre. Et, il encourage et facilite
la participation des pays en développements dans la lutte contre les
changements climatiques au moyen des mécanismes financiers (fournitures
des ressources financières et transfert de technologies) et des
mécanismes de flexibilités basés sur le marché
notamment le mécanisme de développement propre (MDP). Le MDP vise
comme objectif d'aider les pays industrialisés à réduire
le coût de mise en oeuvre de leurs engagements de réductions en
finançant ou en réalisant des projets de réductions des
émissions dans les pays en développement, et pour les pays en
développement, d'accueillir des projets qui contribuent à leur
développement durable.
L'analyse de l'effectivité de la mise en oeuvre du MDP
au Cameroun montre qu'elle est double : sur le plan juridique par la
consécration d'un cadre juridique, et sur le plan pratique par des
réalisations conséquentes : des initiatives de projets MDP
et la contribution des pouvoirs publics et privés. Cependant, bien
qu'elle soit effective, la mise en oeuvre du MDP au Cameroun connait quelques
difficultés. Ces difficultés concernent particulièrement
l'insuffisance d'expertise et le manque de sensibilisation dans
l'élaboration des projets MDP. Toutefois, le solutionnement de ces
difficultés passe sans doute par le renforcement des capacités
des acteurs nationaux et l'amélioration du rôle du Comité National du MDP et du cadre
juridique existant.
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