UNIVERSITE DE KISANGANI
FACULTE DES SCIENCES
DEPARTEMENT DES SCIENCES
BIOTECHNOLOGIQUES
ANALYSE BACTERIOLOGIQUE DES SAUCISSONS VENDUS
DANS
LES ALIMENTATIONS DE LA VILLE DE KISANGANI
DANS LA COMMUNE MAKISO
Par
Isaac BUDJU-LOBO
Travail de fin d'étude
Présenté en vue de l'obtention du titre de
licencié en Sciences.
Option : Biologie
Orientation : Biotechnologie.
Directeur : Prof. Dr. René
OLEKO WOTO
Encadreur : Chef de Travaux
LOKONGA
Année
académique 2009-2010
DEDICACE
Je dédie ce travail à :
A ma famille biologique naturelle et sociale que chacun se
retrouve dans ce travail à travers l'effort qu'il a pu fournir pour
son accomplissement ;
A mon environnement passé, immédiat et futur que
le fruit de la patience soit le prix équivalent à l'effort fourni
à une époque de la vie, malgré les moments de turbulence
passés ensemble dans des accords et désaccords ;
A la science qui me nourrit d'un esprit critique et
autocritique en me rendant objectif plutôt que subjectif, pour qu'elle ne
cesse de faire tourner engrainage afin que les générations se
relaient sans cesse et que la lumière du savoir ne soit point
éteint ;
A tous... ;
Je dédie et réitère mon engagement de
franche et sincère collaboration,
Peut être jusqu'à la fin du temps...
Isaac BUDJU LOBO
AVANT PROPOS
Nous voulons à travers cette page exprimer, nos
sincères remerciements à Monsieur le Professeur René
OLEKO WOTO de la Faculté des Sciences, département de
biotechnologie à l'université de Kisangani pour les efforts qu'il
a déployé à fin d'assurer avec compétence et
dévouement la direction de ce travail.
Nous rendons hommage à Monsieur le Chef des Travaux
Jules LOKONGA et Monsieur André KITENGE technicien de laboratoire
à la Faculté des Sciences qui, malgré leurs multiples
occupations, nous ont encadrés tout au long du présent
travail.
Nous remercions tous les Professeurs, Docteurs, Chef des
travaux, Assistant et toutes les autorités de la faculté des
sciences en général qui nous ont soutenus dans la
réalisation du présent travail.
Nous serions ingrats si nous oublions de remercier très
profondément notre père biologique le Chef des Travaux BUDJU
BORIGO, notre grand frère Maître Christian BORIKANA BUDJU avocat
près la cour d'appel de Kisangani et Assistant à la
faculté de Droit de l'Université de Kisangani, qui nous ont
soutenus, financièrement, matériellement et moralement pour la
réalisation du présent travail.
Nous songions spécialement à notre mère
biologique Mme LIENDI BEATRICE, notre maman sociologique Mme CHARLOTTE
ONYANGUNGA ainsi que nos petits frères et soeurs, Précieux LIENDI
BUDJU, Erick BUDJU, Michael ABACHUEZI BUDJU, Merveille MAVE BUDJU, Fabrice
BUDJU KITARA, Moïse BUDJU, Sarah BUDJU et Judith BUDJU. Surtout nous
embrassons tendrement celle qui nous donne la joie de vivre BETTY TEBOBOLE
Diamant rare, la maman de Joseph BUDJU et ces frères. Et toute la
famille TEBOBOLE. La liste étant longue nous portons tout le monde dans
le coeur.
Nous témoignons également notre reconnaissance
aux camarades d'auditoire, Donat LUTALA, KATEMBO KAMBALUME, Bibiche LOBUNZA,
Rachel OKOSA, ainsi que tous ceux qui de près ou de loin se sont
accordés à notre réussite.
En définitif, que tous ceux qui ont contribués
d'une façon directe ou indirecte à la réussite de ce
travail, trouvent en cette page l'expression de notre profonde gratitude.
Isaac BUDJU LOBO
RESUME
Cette étude est une analyse bactériologique des
saucissons vendus en alimentations dans la ville de Kisangani à la
commune MAKISO. Elle a été menée dans 3 alimentations
cibles, à raison de10 échantillons par alimentation. Sur 30
échantillons prélevés dans ces alimentations, 22 souches
en ont été isolées, caractérisés et
identifiées. Dans cette identification on a trouvé des
espèces telles qu'Escherichia coli, et des genres :
Proteus, Pseudomonas et Salmonella. Ces souches ont étés
repartis pour toutes les alimentations sur base de pourcentage avec 40,9%, d'
Escherichia coli soit 9 souches trouvées, 27,3%des Salmonella avec 6
souches trouvées, 5 souches des Pseudomonas correspondant à 22,8%
en fin 2 souches de Proteus ont été trouvés et
ils correspondent à 9%. Ce qui nous permet de confirmer que les
échantillons des saucissons que nous avons prélevés dans
les alimentations sont quasi infectieux à un degré moyen
d'altération.
SUMMARY
This study was a bacteriological analysis of sausages sold
power in the city of Kisangani to the town Makiso. It was conducted in 3 target
power at a rate of 10 samples per diet. Of 30 samples collected from these
feeds, 22 strains were isolated, characterized and identified. In this
identification was found for species such as Escherichia coli, Salmonella and
Pseudomonas. These strains have left for summer all power based on percentage
of 40,9%,of Escherichia coli or 9 strains, 27,3%, of Salmonella , 6
strains, 22,8% of 5 strains of Pseudomonas and 2 strains of Proteus for 9%.
This allows us to confirm that these sausages are almost infectious to a
moderate degree of alteration
INTRODUCTION
1. Problématique
La saucisse et le saucisson sont des produits de
charcuterie les plus appréciées et les mieux
réputés au près des consommateurs. Ils sont
constitués d'un boyau rempli de viande hachée assaisonnée
et sont donc des aliments prêts à manger. (Avril sd ;
http://www.inf.asso.fr/dossier_aliment /4-2html).
Le saucisson est une grosse saucisse crue ou cuite.
Généralement fait de porc, les saucisses et les saucissons
peuvent aussi être fabriquées d'autres animaux (boeuf, veau,
agneau, mouton, cheval, volaille, abats, tofu). Ils peuvent contenir de l'eau,
des agents de remplissages, des sucres, des épices, de la fumée
et des agents de conservation(http:/servicevie.com/01 alimentation /aliment
vedette).
La saucisse et le saucisson comme les autres
charcuteries apportent à l'organisme humain des protéines de
bonne valeur biologique, des vitamines, minéraux, lipides et de
l'énergie (
http://www.inf.asso.fr/dossier_aliment/4-2html).
Ils sont considérés comme des aliments de
choix en raison de leurs valeurs nutritives. Leurs richesses en
protéines et la nature de celles-ci font de ces produits des aliments
indispensables pour une ration alimentaire équilibrée. Cependant
en raison même de leurs qualités nutritionnelles, la saucisse et
le saucisson constituent des milieux très favorables aux contaminations.
(Oumokhtar et al. ,1998).
Ces contaminations microbiennes peuvent d'une part
altérer leurs qualités marchandes (le goût, l'odeur,
l'aspect,....) et d'autres part, elles causent deux types des maladies
alimentaires : les toxi-infections alimentaires (TIA) et les maladies
infectieuses (http : // substancediet.fr/microbiologie.htlm).
Les toxi-infections sont causées lorsque les
germes produisent dans certaines conditions, un poison appelé toxine
responsable des divers troubles : diarrhée, vomissements,
fièvre douleurs abdominales,....mort. Ces toxines sont en effet parfois
mortelles comme la neurotoxine botulique qui est 20000 fois plus actives que
l'arsenic (Lambert, 2005 ;) (http://
substence-diet.fr/microbiologie.html).
Les toxines sont des protéines
exceptionnellement thermorésistant : il faut in vitro 3 heures
à 100°C et 10 à 40 minutes à 120°C pour
détruire la toxine. Elles résistent aux enzymes digestives et
à l'acidité gastrique (Luxembourg, 1995).
Les principaux germes producteurs des toxines sont : les
bactéries( les Salmonelles,Listeria monocytogènes,
Yersinia Campilobacter enterocolitica, les Staphylocoques
dorés, les Clostridium perfringens Clostridium
botulinum, jejuni, Escherichia coli), les levures
pathogènes (Candida albucans...), les moisissures et
virus(Anderson, 1992 ;Oumokhtar et al.,2005).
Les maladies infectieuses d'origine alimentaires, mois
fréquentes que les toxi-infections alimentaires sont dues au
développement des germes dans l'organisme, après ingestion d'un
aliment contaminé. Parmi ces maladies on peu citer :
- Gastro entérites (infantiles) à
Escherichia coli ;
- Entérocolite à Shigella,
Yersinia ;
- Listérioses : Listeria
monocytogènes ;
- Les fièvres typhoïdes dues à
Salmonella typhi et paratyphi ;
- La dysenterie bacillaire
Les produits à base de la viande et les
produits carnés ont été incriminés à mainte
reprise dans des foyers des toxi-infections alimentaires collectives à
travers le monde. Aux états unis par exemple, le centre de
contrôle des maladies (CDC) estime que 3,6 à 7,1 millions
d'américains ont été victimes d'une maladie d'origine
alimentaire. Parmi ces cas, 2,1 à 5 millions d'incidents sont
attribués à la consommation de la viande et de volailles (Morris,
1996). Le nombre de décès attribué aux pathogènes
transmis par voie alimentaire s'élève de 2695 à 6587 dont
1436 à 4236 sont liées à la consommation de la viande
(Morris, 1996).
A Kisangani les toxi-infections alimentaires et les maladies
infectieuses alimentaires existent mais seraient ignorées. La
présence des microorganismes pathogènes dans la viande
résulte de la contamination des carcasses au cours d'abattages à
partir du contenu gastro-intestinal, des peaux et des animaux locaux et du
matériel utilisé, des mains et des vêtements du personnel,
de l'eau de lavage des carcasses et même de l'air ambiant (Plusquellec,
1991)
Des études sont menées à
travers le monde et en Afrique sur la qualité des saucssons. Au
Sénégal, Seydi et al. (1996) ont étudiées des
flores des saucissons à l'ail de boeufs commercialisées sur le
marché Dakarois.
A Kisangani, plusieurs études ont été
menées pour l'appréciation de la qualité hygiénique
des aliments prêts à consommer (Gakuru, 2001 ; Lambe,
2001 ; Nzaza, 2001 ; Makengo, 2002 ; Abisa ; 2004 ;
Mbolikoloho ; 2004 ; Tchatchambe 2007 et Badibanga, 2008). Toutes ces
études ont révélés l'existence des germes
responsables des toxi-infections alimentaires et des maladies infectieuses
alimentaires.
Le présent travail s'inscrit dans ce cadre et son
objectif est d'évaluer le degré de contamination des saucissons
vendus dans quelques alimentations de la ville de Kisangani dans la commune
Makiso par le dénombrement de la flore mésophile aérobie
totale, des Staphylocoques, des Salmonella, et la caractérisation des
ces bactéries ainsi que l'étude de leur sensibilité aux
antibiotiques.
2. Les objectifs
Dans le cadre de ce travail, nous sommes fixés les
objectifs suivants :
- Dénombrer la flore mésophile aérobie
totale, les Staphylocoques, les E. coli, les Salmonelles responsables des
toxi-infections alimentaires et des maladies infectieuses alimentaires dans les
saucissons vendus dans quelques alimentations de la commune Makiso dans la
ville de Kisangani ;
- Caractériser les germes dénombrés dans
les saucissons vendus dans les alimentations de la commune Makiso à
Kisangani ;
- Tester la sensibilité des souches isolées
vis-à-vis des antibiotiques.
3. Hypothèses
Dans notre travail, nous allons vérifier les
hypothèses suivantes :
- Les saucissons vendus dans les alimentations seraient
contaminés par des germes des maladies liées aux intoxications
alimentaires et des maladies infectieuses alimentaires en fonction de leur
exposition ;
- Ces germes seraient nombreux d'où il serait possible
de les caractériser en vue de les identifier afin d'apprécier
leur ampleur dans la contamination.
- Ces germes seraient résistants aux antibiotiques
4. Intérêt du travail
Ce travail revêt une grande importance dans le domaine
de la biotechnologie dans son aspect microbiologique, de la santé
publique, de la nutrition ; de l'hygiène alimentaire, de la
recherche... Les résultats de cette étude peuvent être
exploités par les autorités sanitaires pour le renforcement des
mesures à prendre dans le domaine de la santé publique, de
l'hygiène, de la surveillance épidémiologique et de la
lutte contre les intoxications alimentaires et les maladies infectieuses
d'origine alimentaire.
5. Subdivision du travail
Outre l'introduction et la conclusion, ce travail est
subdivisé en trois chapitres :
Le premier chapitre est consacré aux
généralités, le deuxième chapitre traite de
matériel et méthodes, le troisième chapitre rapporte les
résultats et leurs discussions.
CHAPITRE PREMIER : GENERALITES
La qualité des denrées alimentaires est
devenue une préoccupation majeure pour les consolateurs des nombreux
pays. En effet, ces dernières années le monde a connu des cas
d'encéphalopathie spongiforme bovine, de tremblement du mouton, de
poulet à la dioxine, de Listériose. Cette situation à
menée les consommateurs avertis à exiger que les aliments qui
leurs sont proposés, soient sans danger. Pour répondre à
une telle exigence, il est nécessaire que les aliments subissent un
contrôle avant d'être mis à leurs dispositions.
Par ailleurs ; la méconnaissance des
règles d'hygiènes fait que les manipulateurs et les consommateurs
utilisent des viandes dangereuses. C'est ainsi que la préparation d'un
singe malade est à l'origine au Gabon de deux vagues
d'épidémies de fièvre hémorragiques d'ebola qui ont
endeuillées des nombreuses familles. C'est pourquoi pour contribuer
à la prévention des risques sanitaires liés à la
consommation des saucissons, nous avons préférées
effectuer l'analyse bactériologique de ces derniers dans la ville de
Kisangani.
I.1 Les saucissons
Les saucissons sont des produits de charcuteries
prêts à être consommés, constitues des boyaux remplis
de la viande hachée. Il sont fabriqués soient des viandes des
porcs, des boeufs, des veau des moutons, d'agneau ou soient encore des
volailles. Ils sont fabriqués d'une manière industrielle ou
artisanale. Le choix de la matière première est très
important pour fabriquer un bon saucisson. La viande doit provenir d'animaux en
bonne santés, bien nourris, ne soient pas non plus gras, ni trop vieux.
(Lambert, 2005)
Parmi les charcuteries nous citons ; les jambons cuits,
jambon secs, saucissons secs, pâtes, saucisses, rillettes, andouillettes,
boudin noir... (
http://www.inf.asso.fr/dossier_aliment/4-2html).
I.2 Sortes des saucissons
Il existe plusieurs sortes des saucissons selon les pays, on
trouve par exemple : saucisson nu, saucisson d'Adam, saucisson Ikea,
saucisson à l'ail, saucisson light, saucisson militaire, saucisson
alicament... (Lambert, 2005)
I.3 Etapes de la fabrication du saucisson
1. La réception
Lors de la réception le contrôle de pH, de taux
de lipides et des niveaux bactériologiques des viandes sont
effectués afin de valider la mise en fabrication du lot.
2. Préparation des
mêlées
Les quantités des viandes maigres et grasse sont
pesées puis hachées et mélangées avec les
ingrédients et additif préalablement préparée. Des
contrôles de températures sont fait durant cet étape
à fin d'éviter des montées de températures
dangereuses pour la qualité du produit : une fois les
préparations des pâtes terminées, elles sont
entreposées en chambre froides.
3. Embossage
Cette étape consiste à mettre les
mêlées sans boyaux. Une fois poussées les saucissons sont
mis sur des cadres de séchage qui seront entreposés dans des
étuves.
4. Etuvages
Dans ces salles à atmosphère
digérée, le produit est monté en température en
fin que les microorganismes internes agissent dans le but de stabiliser le
produit bactériologiquement. Une fois cette étape
terminée, les cadres sont mis dans des séchoirs.
5. Séchage
Dans ces salles à atmosphère dirigée le
produit va évoluer lentement et développer sa flore
caractéristique. En fin de séchage le produit est prêt
à être consommé.
6. Conditionnement
Les saucissons sont talques et mis sous cellophane à la
demande du client. Ensuite, ils sont étiquetés et mis en caisse
ou en box de présentation. Des saucissons cuits sont hachés par
une machine présentant une accumulation excessive des résidus
alimentaires. Ce qui peut entraîner. Une contamination
bactérienne.
Ces étapes sont reprises dans la figure 1
ci-dessous.
Réception des boyaux
Réception des carcasses et pièces
découpées
Réception des ingrédients et des additifs
Séchage
Salage
Stockage
Stockage
Stockage de la matière première
Dessalage
Préparation de la mêlée
Repos
Embossage
Pesée des ingrédients et des additifs
Réhydratation
Fumage
Etuvage
Séchage
Maturation
Emballage
Vente
Fig.1 : Diagramme de la
fabrication du saucisson.
Les températures à respecter pendant le
transport de denrées périssables sont reprises dans les 1,2 et
3
Tableau 1: Température
maximale des denrées congelées
Nature des denrées
|
Température maximale pendant le
transport
|
Viande hachée, préparation des viandes
|
-18°C
|
Autres denrées alimentaires congelées dont produits
à base de viandes
|
-12°C
|
Tableau 2 : Température maximale des
denrées réfrigérées
Nature des denrées
|
Température maximale pendant le
transport
|
Viande hachée, préparation des viandes
|
2°C
|
Abats d'ongulés domestiques (d'élevage ou
sauvage)
|
3°C
|
Préparations des viandes
|
4°C
|
Viandes séparées mécaniquement
|
2°C
|
Viandes des volailles, des lagomorphes, des ratites et des petits
gibiers sauvages et d'élevages
|
4°C
|
Viandes d'ongulés domestiques, viandes des gibiers
ongulés (d'élevage ou sauvage)
|
7°C
|
Autres denrées alimentaires périssables, dont
produits à base de viande
|
Température définie sous responsabilité du
fabricant ou du conditionneur.
|
Repas élaborés à l'avance livré en
liaison froide.
|
3°C
|
Tableau 3 : Température minimale en
livraison
Nature des denrées
|
Température maximale pendant le
transport
|
Plats cuisinés au repas remis ou livré chauds au
consommateur
|
63°C
|
I.4. Importance des bactéries à
l'arôme du saucisson
Lors du séchage des saucissons, l'air sec et la
température favorisent la multiplication des bactéries lactiques.
La fermentation de bactéries lactiques conduit à la
libération de composés aromatiques mais l'acide lactique
responsable de la coagulation des protéines de la viande et donc du
durcissement du saucisson. Deux espèces de staphylocoques
(Staphylococcus carnosus et Staphylococcus xylosus)
inoffensives pour l'homme sont traditionnellement utilisées comme
ferments dans la fabrication des saucissons.
Elles agissent notamment en modulant l'oxydation des acides
gras enrichissant les saucissons en cétones qui ont des
caractéristiques olfactives très marquées (odeurs
épicées). De plus, elles limitent les quantités
d'aldéhydes qui en excès conduisent à des produits
rances. La production industrielle et artisanale de saucissons secs
utilise comme ferments une combinaison de bactéries lactiques et de
Staphylocoques. La sélection des bactéries lactiques se fait sur
leur caractère acidifiant qui empêche le développement de
bactéries pathogènes. Celle des Staphylocoques est basée
essentiellement sur leur rôle dans le développement de la couleur.
Les résultats obtenus devraient donc permettre de prendre en compte
également le facteur arôme dans la sélection de ces
bactéries.
La production industrielle se caractérise par
une standardisation de procédé. Dans les producteurs fermiers
(artisanaux), les conditions de fermentation et de séchage ne sont pas
aussi contrôlées et aucun ferment n'est ajouté.Les
Micro-organismes d'altération (Pseudomonas et
Entérobactéries) qui sont à l'origine de défaut
d'apparence, d'odeur de flaveur et de consistance du saucisson.
Des bactéries
pathogènes, Staphylococcus aureus et Listeria monocytogènes
notamment sont parfois détectées en début de production
mains sont rarement mises en évidence dans le produit final. Salmonelle
est rarement présente dans les saucissons secs.
Les qualités organoleptiques, hygiéniques et la
sécurité des saucissons secs dépendant du niveau de
chacune de ces microorganismes, leurs contrôles se font par la
maîtrise du procédé de fabrication.
I.5.Effets des Micro-organismes sur les aliments
(Intoxication des aliments)
Les Micro-organismes produisent deux types d'effet sur les
aliments :
· Altération des aliments : les
Micro-organismes dégradent les aliments : ils altèrent le
goût, l'odeur, l'aspect, en somme la qualité marchande du
produit.
· Les maladies alimentaires : des Micro-organismes
pathogènes se développent dans les aliments entraînant deux
types de maladies alimentaires : les toxi-infection alimentaires ou
intoxication et les maladies infections alimentaires.
I.5.1. Les bactéries
putréfiantes
Les bactéries protéolytiques : les
bactéries qui attaquent les protéines des aliments sont dites
protéolytiques. Elles concernent les aliments riches en protéine
telle que la viande, les oeufs, les poissons et les produits laitiers. La
dégradation des protéines induit la libération de
dérivés soufrés, ammoniaqués, qui donnent une odeur
caractéristique « d'oeuf pourri »,...
a) Les bactéries
lipolytiques : les bactéries qui
dégradent les matières grasses des huiles, beurres, mais aussi
des poissons et viandes sont dites lipotytiques. La dégradation des
triglycérides s'accompagne de la libération de substances
diverses : peroxydes, acides gras. Elles confèrent à
l'aliment une odeur rance.
b) Les bactéries cellulosiques et
glucidolytique : ces bactéries vont attaquer les sucres
des fruits et légumes : la cellulose et les amidons sont
hydrolysés, provoquant le ramollissement puis le pourrissement des
aliments.
I.5.2. Bactéries pathogènes
Les bactéries pathogènes sont à l'origine
de toxi-infection alimentaire (intoxication) et les maladies infectieuses
d'origine alimentaire.
I.5.2.1. Aperçu sur la flore mésophile
aérobie totale (FMAT)
La flore mésophile aérobie totale, regroupe tous
les germes (Bactéries, levures, moisissure,......) reviviscible. Elle
donne l'idée de la charge globale des germes dans un aliment.
I.5.2.2. aperçu sur le
staphylocoque
Staphylocoques aureus : Retrouvé
dans le sol, l'air et l'eau. Staphylococcus est commensal de la peau
et des muqueuses de l'homme. C'est un germe ubiquiste que l'on retrouve
à l'état texte dans l'oropharynx, dans les selles, un tiers des
individus est porteur de ces germes au niveau de leurs fosses nasales.
Ce sont les bactéries du genre Staphylococcus
appartenant à la famille de Micrococosease avec des cocci
à gram positif non sporulés, parfois capsulés
aérobies facultatifs, oxydases positives. Ils sont immobiles et forment
des amas irréguliers. Leur diamètre varie entre 0,5 à
1,5 um (Monica, 2003).
Trois espèces sont individualisées, il s'agit
de Staphylococcus aureus, Staphylococcus epidendrums et
Staphylococcus saprohyticus (Oleko, 2003).
1. Staphylococcus epidermidis : Se
développe sur des tissus morts, comme l'espèce
Staphylococcus epidermidis. Elle ne produit pas de coagulasse et
n'utilise pas le mannitol comme substance fermentescible et est
généralement pigmenté en blanc, mais occasionnellement
en jaune ou en orange (Monica, 2000).
2. Staphylococcus epidermidis : sont
les deux espèces non pathogènes et peuvent provoquer
des infections suppurantes et même des septicémies quand les
conditions locales favorisent leurs proliférations.
3. Staphylococcus saprophyticus (cfr
Staphylococcus epidermidis)(Margairasz et al. 1975)
A. Toxines produites par les staphylocoques
Cinq principales toxines sont décrites chez
Staphylococcus aureus :
- Les hémolysines ont une action cytotoxique sur de
nombreuses cellules eucaryotes notamment les globules rouges et les
plaquettes :
- La leucocidine est formée de 2 composés,
codés par des gènes distincts, agissant en synergie : elle
agit sur les polynucléaires et le macrophage chez lesquels elle
provoque la perte de mobilité, de la dégranulation, la
destruction nucléaire et la lyse cellulaire ;
- L'exfoliatine est une protéine thermostable des
lésions d'érythrodermie bulleuse que l'on observe parfois au
cours des septicémies à staphylocoques et autour de
l'impétigo.
- Les entrecroisements alimentaires, dont il existe 7
sérotypes différents (A,B,C,C1 ,C3,D,E) sont des
protéines thermostables d'intoxication alimentaire ( diarrhée,
vomissement, douleurs abdominales, rarement un collapsus cardiaque, qui
apparaissent 1 à 6 heurs, après l'ingestion).
- La toxine responsable du choc toxique staphylococciques
tTSST-1) : cette protéine antigénique entraîne la
formation d'anticorps protecteurs présents chez 85% de sujets adultes
( Loup et al. 1988).
B. Les entérotoxines
Après absorption par l'estomac et la
première partie de l'intestin, elles agissent directement sur les
centres du cerveau qui commandant les vomissements, une très petite
quantité peut suffire. Les staphylocoque qui en produisent, une
minorité essentiellement les coagulasse+, et surtout les
Staphylococcus aureus. Mais d'une manière variable suivant
l'espèce d'origine égale à 10% des souches sont
productrices ; d'origine humaine : 30 à 60%, d'origine ovine
ou caprine : 60 à 80%.
a) Conditions de la toxinogénèse
A la fin de la phase de croissance exponentielle
égale conditions de (grand confort) pour les staphylocoques.
Populations importantes de bactéries ( 106 à ml), ce qui peut
arriver en 4 heurs à température ambiante ou à
40°.
Il faut qu'il y ait peu de compétition avec d'autres
germes. Les conditions de température et de pH de la
toxinogénèse sont plus restreintes que celles de la croissance.
Ces conditions sont reprises au tableau 4.
Tableau 4 : Les conditions de températures
et pH de la toxicogénèse.
Facteurs Croissance
Toxicogène
T° 6-46°c(37°c)
10-45°c(40°c)
pH 4-9,8(6-7)
5-8(6,5-7 stable)
NaCI 0,2%(0%)
0-10%(0%)
Les intoxications alimentaires ne sont pas
dues aux staphylocoques eux- mêmes, mais aux entéroxines que
certaines d'entre eux peuvent parfois être dans les aliments.
I.6. Aperçu sur les
entérobactéries
Les entérobactéries sont des
bâtonnets droits, Gram négatif, appartenant à la famille
des « Enterobacteriaceae»ils sont mobiles par cils peritriches
ou immobiles anaérobies facultatif, réduisent le nitrates en
nitrites.
Toutes les entérobactéries fermentent le
glucose, en produisant de l'acide et de gaz visible dont l'hydrogène (
H2 ) mais ne possèdent pas d'oxydase.
Ces germes sont largement répandus dans la nature. On
les trouve dans l'eau, le sol, tube digestifs humains ou animaux,
muqueuses Serratia, génitales et occasionnellement les
insectes (Lambert, 1989)
I.6.1. La famille
« Enterobacteriaceae »
Regroupe en son sein plusieurs espèces.
Certaines sont considérées comme pathogènes opportunistes
(Klebsiella, Enterobacter, Citrobacter, Proteus, Providencia,
Morganella), responsable des infections méningées et
septicémiques. Tandis que d'autres sont bactéries
pathogènes spécifiques (Salmonella, Shigella, Escherichia,
Yersinia) causant fréquemment des infections intestinales et
infections alimentaires (Lambert, 1989).
Parmi les Entérobactéries, les coliformes
fécaux : Enterobacter, Citrobacter, Klebsiella et plus
particulièrement Escherichia coli sont les parfaits
témoins de la contamination fécale des aliments.
Les souches E. coli associées à la
diarrhée peuvent être :
- E. coli entérotoxinogène
(ETEC) cause la diarrhée due toxines LT et ST codé par un
plasmide.
- E. coli enté- invasif (EIEEC) :
produit ou non de toxines. Elles peuvent pénétrer dans les
entérocytes et provoquer une diarrhée.
- E. coli entero- pathogène
(EPEC) : cause la fièvre et les vomissements chez les enfants.
- E. coli entero hémorragies (EHEC)
caractérisé par l'Ag 0157 et H7 provoque des diarrhées
hémorragiques.
- E. coli entero-adhérant (EEAE)
provoque une diarrhée du nourrisson
(Oleko, 2003) ; WWW.
Bactério.cit.fr/acico/bactériogène/gram.html).
I.6.2. Les intoxications causées par les
entérobactéries
On a signalé un grand
nombre de bâtonnets Gram négatif responsable de
gastroentérites alimentaires. Cependant le plus important de ceux- ci
est Salmonella, en plus des salmonella, on citera le Shigella, les Coliformes
et les bâtonnets gram négatifs halophiles (Lambert, 1989).
Les symptômes sont provoqués par
ingestion d'un aliment contenant les espèces spécifiques ou
sérotypes. Nous cotons vomissements, diarrhée, nausée,
douleurs abdominales, les mesures préventives doivent être
prises à différents niveaux, notamment : abattage,
transport au marché, manipulation, vente (Lambert, 1989, gentillini,
1993.)
I.7. salmonella
Les salmonella sont des
entérobactéries dont les caractères essentiels sont de
ne pas fermenter le lactose et de ne pas produire d'uréase. Les
salmonella sont des pathogène de l'homme, des mammifères
(rongeurs) ; des oiseaux (volailles) et des animaux à sang froid
(reptiles). Elles sont responsables, après pénétration
par voie orale, de nombreuses infections (salmonelloses), notamment des
fièvres typhoïde ( maladies à déclaration
obligatoire n°1) , des gastroentérites et des toxi-infections
alimentaires collectives.
Le principal mode de contamination chez l'homme est
l'ingestion à partir de l'eau (S. typhi surtout). Des aliments (ex.
produits laitiers, oeufs, viande) ou d'animaux familiers porteurs
(tortues).
I .8 les fièvres typhoïdes et
paratyphoïdes
a) Etiologie
Les fièvres typhoïdes et
paratyphoïdes sont provoquées quatre sérovars de
salmonella, strictement humains, antigéniquement distincts mais de
pouvoir pathogène similaire : S.typhi, S. paratyphi A, S. paratyphi
B et C. Les Salmonella sont dites majeurs en raison de la gravité de
la pathologie qu'elles provoquent.
b) Physio- pathologie
Les salmonella sont ingérées avec une
boisson ou un aliment contaminé (coquillage). La dose infectante
serait de l'ordre 105 bactéries, elles traversent sans la
laisser la paroi intestinale et gagnent les ganglions
mésentériques où elles vont se multiplier un partie
de salmonella se lyse et libèrent endotoxine. Celle-ci provoque les
signes cliniques fièvre, taphons bradycardies) et biologique
(leucopénie) et une irritation des plaques de Peyer qui peut
entraîner des hémorragies intestinales et des performations.
A partir des ganglions mésentériques
par le canal thoracique, des Salmonella gagnent le courant sanguin
(hémoculture positive) et disséminent dans tous les organes
(reins, foie, vésicules, biliaires)e sont excrètes en faible
nombre et de manière intermittente dans les selles (coproculture
positive ) finalement. L'organisme infecté produit des anticorps cotre
les antigènes bactériens (sérodiagnostics positifs) qui
contribuent à la guérison de la maladie. Sans traitement la
mortalité et environ 20%.
c) Gastro entérite à
salmonella,
Les Salmonella dites
« mineurs » (Salmonella typhi Murium,
Eteridis dubli,...) ubiquitaire, sont ingérées avec
une boisson ou un aliment contaminé (cas sporadiques) ou après
contamination fécale, souvent par les mains sales
(épidémies des collectivités d'enfants).
Il peut s'en suivre des infections purement
digestives. Les gastroentérites, celles-ci se traduisent par de la
diarrhée, des vomissements et de la fièvre. Leur évolution
est en générale bénigne. Certains sujets restent porteurs
sains des Salmonella dans leurs tubes digestifs et peuvent dans
certaines circonstances (profession de l'alimentation) disséminer leur
souches.
Le diagnostique des gastro-entérites
repose sur l'isolement de la Salmonella restant purement digestif. Chez les
nouveaux né ou les jeunes enfants, sujets âgés, l'immino
déprimé (ex SIDA), les Salmonella mineurs ne sont
susceptibles de franchir la barrière intestinale et de provoquer un
syndrome septicémiques de typa typhoïdique avec hémoculture
positive. Le traitement de gastroentérite à Salmonella repose
essentiellement sur la réhydratation. L'antibiothérapie per os
(fluoroquinolones, cotrimaxazole) est indiquée dans les formes
sévères. Le traitement antibiotique des porteurs sains de
Salmonella est décevant. Le traitement préventif repose sur
l'hygiène générale : hygiène alimentaire,
hygiène de collectivités.
d) Toxi-infection alimentaire collective à
Salmonella
La consommation simultanée par plusieurs
personnes des aliments massivement contaminées par des Salmonella
mineurs, entraîne un tableau de gastroentérites, qui simule un
véritable empoisonnement, appelé toxi-infection alimentaire
collective (TIAC). La période d'incubation est de 10 à 18 heures.
Les troubles durent en générales deux à cinq jours. Les
complications sont rares sauf chez les sujets à faibles moyens de
défense (cfr gastroentérites). L'aliment responsable est
identifié par enquête épidémiologique (enquête
cas témoin). Le diagnostique se fait par la recherche de la salmonella
dans des maladies et dans des aliments incriminés' (s'il est encore
accessible). Le traitement est le même que celui de
gastroentérite.
La prévention repose essentiellement sur
l'hygiène de cuisine collective (détection des porteurs sains,
technique de préparation, technique de conservation «
chaîne du chaud » ou chaîne du froid », etc.
I.9 Résistance bactérienne aux
antibiotiques
Le mécanisme le plus
problématique de cette résistance est sans doute que
l'antibiotique utilisé crée une pression de sélection qui
favorise la sélection des mutations (même rares) qui
confère à la bactérie une résistance à
l'antibiotique en question et donc un avantage sélectif. Certaines
bactéries (bactéries dites compétentes) sont capables
d'intégrer de l'ADN exogène (présent dans le milieu) et
donc d'acquérir potentiellement des gènes des résistance
aux antibiotiques d'une autre espèce bactérienne.
I.91 Résistance naturelle
On peut parler de
résistance naturelle si toutes les souches d'une même
espèce sont résistantes à un antibiotique. C'est
l'expression d'une propriété& innée reflétant
l'empêchement d'accéder à la cible ou l'absence de la
cible. Exemple : L'imperméabilité de parois des
bactéries Gram ou leur absence de paroi.
I.9.2 Résistance acquise.
Elle survient lorsque quelques souches d'une
même espèce normalement sensibles deviennent résistances.
Cette résistance peut être acquise par mutagenèse :
c'est une résistance chromosomique.
Le phénomène de mutation est spontané
avec une fréquence d'apparition de 106 à
107 c'est un événement rare. L'antibiotique n'est
pas l'agent mutagène. Il sélectionne seulement les mutants
devenus résistants. Cela conduire à la résistance à
toute une famille d'antibiotiques.
Les mutations sont indépendantes, donc les d'avoir
des résistances par mutagenèse à plusieurs antibiotiques
sont rares, une double résistance multiplie les probabilités
d'apparition de résistance à chaque molécule,
c'est-à-dire 1014 .
I.9.3. Autres types de résistances
Les bactéries ont la capacité de
transférer l'information génétique. La plupart de ces
cas de résistances se rencontrent à l'hôpital. C'est une
information génétique exogène qui est
récupérée par la bactérie. Le premier cas de
résistance fut observé en 1951 sur un patient japonais. Il
souffrait d'une infection à Shigella (une
entérobactérie, c'est-à-dire un bacille gram-, mobile).
La Shigella provoquait une dysenterie qui pouvait être
soignée par les sulfamides, mais elle était devenue
résistante à ces sulfamides. Les chercheurs ont
démontré que cette résistance était
accompagnée par de résistance in vitro à d'autres
antibactériens.
I.9.4. Mécanismes de transfert
d'élément génétique
Les bactéries peuvent transférer
des éléments mobiles de leur génome : plasmides et
transposons. Souvent les bactéries ont rassemblé plusieurs
gènes de résistance sur leur plasmide et l'échangent.
- Le transfert vertical :
est évident entre bactéries de même
espèce :
- Le transfert horizontal : intervient
en revanche dans les échanges entre bactérie Gram+ n'est pas
réalisable car les gènes de Gram- ne sont pas exprimés
chez Gram+.
- La transductions : le vecteur est un
bactériophage. En se répliquant le phage intègre une
paire du génome bactérien. En quittant la cellule, il emporte
des gènes supplémentaires (bactériens) qui pourront
être transférées dans une autre bactérie. Ce
système est efficace, mais les échanges sont limités
en taille ( le phage ne peut pas transférer un long morceau d'ADN
bactérien) aux organismes proches physiologiquement pour la
reconnaissance phage/ bactérie .
- La conjugaison : l'ADN est
transféré d'une bactérie donatrice à une
bactérie réceptrice au cours d'un contact cellulaire
étroit (plus). C'est le monde de transmission de transfert horizontal
(Davis et al. 1970 ; Kruegh et al. 1973 ; Watsan et al.
1976 ; Campbell et Reece, 2004)
I.9.5. Modalité de résistance chez la
bactérie
- Le brouillage : la bactérie
synthétise des protéines qui peuvent séquestre
l'antibiotique ou le dégrader pour le rendre inoffensif ( hydrolases,
transférases,......) ce brouillage peut se faire à
l'extérieur ( bêta-lactamase sur les antibiotiques de la famille
des pénicillines) de la cellule, comme à
l'intérieur .
- Le camouflage : la bactérie
peut modifier la cible de l'antibiotique que celle- ci n'est plus reconnue
et devient insensible à l'antibiotique.
- Le blindage : la bactérie
empêche l'accès de l'antibiotique aux cibles intracellulaires
par :
a) Modification de la perméabilité
membranaire ;
b) Mise en place d'un système d'expulsion de
l'antibiotique, une pompe membranaire refoule l'antibiotique qui entre dans
la cellule ;
c) L'esquive : la bactérie substitue une autre
molécule à la cible. L'antibiotique, en se fixant sur ce
leurre ne remplit pas son rôle (
WWW.wikipédia.org)
I.9.6. résistances acquises courantes
Le pneumocoque ( Streptococcus pneumoniae)
a développé une résistance par modification d'une
protéine membranaire spécifique ou se fixent les
pénicillines ( la PLP) imposant des doses plus élevées
d'antibiotique (typiquement, l'amoxicilline) voire contraignant à
prescrire une céphalosporine de 3° génération (
souvent la ceftriaxone). Les résistances en France sont
documentées depuis 1978 en 2000, on comptait environ 50% des souches
résistantes, en particulier dans les grandes villes.
Les staphylocoques méti-R,
particulièrement redoutables sont insensibles aux pénicillines
(chez eux aussi par modification de leurs PLP) mais aussi par production
d'une béta-lactalase et d'une méctionase. Les infections
à staphylocoque, méti-R sont typiquement des infections
nosocomiales sévères, responsables d'une lourde
mortalité. Les gylocopetides sont une alternative thérapeutique
classique.
La production de bêta-lactalase concerne
plusieurs souches bactériennes : gonocoques, Haemophilus
influienzae, anaérobies, entérocoques.
Les spécialistes
critiquent dans ce contexte la prescription parfois trop à la
légère fréquente (contre les virus par
exemple). Le phénomène serait aussi par
l'usage de doses trop faibles (y compris dans des mécanismes en vente
libre) ou sur une durée courte (moins de 8 jours) ou trop longues.
Ainsi que par la présence d'antibiotiques dans les viandes
d'élevage industriel (ils sont utilisés massivement pour
accéder la croissance des bovins par exemple). Les résistance
mènent parfois les épidémiologistes à
préconiser un usage raisonné des antibiotiques (un peu à
la manière de la gestion internationale concertée par l'OMS des
médicaments antipaludéens). Les antibiotiques sont sans effet
sur le virus si toutefois , il arrive que ceux-ci soient prescrits
dans les cas ou l'organisme est affaiblie, pour éviter que celui-ci
ne devienne vulnérable à des bactéries. Malheureusement,
encore trop nombreux sont les médecins qui prescrivent
systématiquement des antibiotiques pour des infections virales, alors
qu'ils ne seront pas efficaces et qu'ils ne font que renforcer la
résistance des bactéries aux antibiotiques.
Ces résistances aux antibiotiques
deviennent extrêmement préoccupantes, elles sont l'objet
d'avertissements réguliers des agences gouvernementales et
internationales. Par exemple :
- Plus d'un tiers des affections au staphylocoque doré
sont désormais impossibles à traiter avec les antibiotiques,
causant amputations et décès ;
- La résistance à la pénicilline G est
passée en France, de 0,5% à 45% entre 1984 et 2001. La France
qui est un pays le plus grand consommateur d'antibiotique, compte le plus
grand nombre d'échecs thérapeutiques et totalement
résistants à la pénicilline (
www.wikipedia.org)
I.9.7. critères microbiologiques de saucissons
Un critère microbiologique est un
critère définissant l'acceptabilité d'un produit, d'un
lot de denrées alimentaires ou d'un procédé, sur la
base de l'absence, de la présence ou du nombre de micro-organismes et
/ou sur la base de la quantité de leurs toxines/ métabolites,
par unité (s) ,masse, volume, surface ou
Les denrées alimentaires que les
producteurs ou les fabricants destinent à la consommation humaine
directe, ne nécessitant pas une cuisson ou une autre transformation
efficaces pour éliminer ou ramener à un niveau acceptable les
microorganismes dangereux. Les critères microbiologiques auxquels
doivent satisfaire les diverses catégories d'aliment (charcuterie,
ovo produit, conserves, produits laitiers pour être « propre
à la Consommation humaine » sont définis.
Ex : L'arrêté du 30 mars 1994 relatif
aux critères microbiologiques doivent satisfaire les laits de
consommation et autres produits à base lait lors de leurs mise sur le
marché.(Selon la législation française). Nous proposons
à travers le tableau 5, ci-dessous le critère microbiologique
exigé selon la législation française.
Tableau 5 : Critère microbiologique selon
la législation française
|
Listeria
|
Salmonella
|
Staphylococcus
|
Coliformes 30°C
|
Germes 30°C
|
Poudre de lait
|
|
Abs/25g n=10
C=0
|
M=100 m=10
N=5 C=2
|
M=100 m=10
N=5 C=2
|
M=100 m=10
N=5 C=3
|
Autre produits en poudre à base de lait
|
Abs/1g
|
Abs/25g N=5
C=0
|
|
M=100 m=10
N=5 c=4
|
|
Produits glacés à base de lait
|
Abs/1g
|
Abs/25g N=5
C=1
|
M=100 m=10
N=5 C=4
|
M=100 m=10
N=5 C=5
|
M=500.000
M=100.000
N=5, C =2
|
Légende : C= Colonies, M= Maximum, m=minimum,
N= Nombre des souches.
Outre les germes ci-dessous les microorganismes
pathogènes et leurs toxines ne doivent pas être présents en
quantité affectant la santé des consommateurs.
Les interprétations se font
généralement sur la base de 5 analyses comme il est difficile
pour des raisons économiques de réaliser 5analyses
consécutives sur un même lot on utilise souvent 5
échantillons pris sur plusieurs lots.
Plan en deux classe : Ex : Absence des
Salmonella : 0,25g :
- Présence : résultat
insatisfaisant »aliment impropre à la consommation
humaine »
- Absence résultat satisfaisant
L'interprétation finale dépends des
autres résultas : La flore totale, la bactérie
fécale. Ce n'est pas parce que l'on n'en trouve pas des Salmonella dans
les échantillons qu'il y n'en a pas dans l'aliment final. Le risque
zéro n'existe pour palier aux erreurs : erreurs de
l'échantillonnage de manipulation, de lecture ; ... les normes ont
introduits des facteurs statistiques et ont définit des plans à
trois classes.
m= nombre des bactéries en dessous duquel le produit
est considéré comme satisfaisant
M= nombre maximum à ne pas dépasser sinon le
produit est dit insatisfaisant=impropre à la consommation humaine.
(M=10m si milieu solide, m=30m si milieu liquide)
Le produit est dit acceptable si au maximum 2
échantillons sur 5 se situent entre m et M. Au-delà de 2,5 le
produit est insatisfaisant. Des actions correctives dans les deux cas les deux
être menées. Le dépassement des normes ne signifie pas
forcement toxicité mais signifie que le produit est impropre à la
consommation.
Tableau 6 : Critère microbiologique selon
(Lambert, 2005)
FMAT
|
FMAT>25000/g
|
FMAT>50000 bactéries /g
|
|
Satisfaisant
|
Non satisfaisant
|
Coliformes
|
|
|
Salmonella
|
0/25g
|
|
Staphylocoques
|
>50.000/g
|
Non satisfaisant
|
Légende : FMAT : Flore aérobie totale
(Germes totaux)
Tableau 7 : Normes chimiques des
saucissons
Normes chimiques
|
Saucisson
|
Humidité du produit de graisse (HPD) <82%
|
Lipides<35%
|
Collagènes (protéines C/P) <30%
|
Sucre<2%
|
Amidon<5%
|
CHAPITRE DEUXIEME : MATERIEL ET METHODES
II.1 Prélèvement
Le prélèvement des échantillons a
été fait au niveau des alimentations que nous avons
ciblées. Après prélèvement, 1g d'échantillon
a été dilué, homogénéisé dans 9ml
d'eau physiologique stérile dans un tube à essai. En suite une
série des dilutions décimales a été
réalisée jusqu'à 10-3
II.2 Dénombrement et isolement des
souches.
Un milli litre de la dilution 10-3 est
enrobé dans la gélose nutritive contenue dans une boite de
Pétri. Après incubation, à 37°C pendant 24 heures,
les colonies ont été dénombrés par comptage
direct. Nous avons effectué cette opération à raison de
deux boites par échantillon.
II.3 Conservation des souches
isolées
Les colonies ayant servi au dénombrement ont
été repiquées dans la gélose molle et gardée
à la température du laboratoire
II.4 Caractérisation des souches
isolées.
II.4.1 Coloration de Gram
Après préparation et fixation du frottis, nous
avons procédé comme suit :
- Couvrir la lame par le cristal violet pendant 60 secondes,
puis la rincer à l'eau ;
- Recouvrir la préparation avec le Lugol pendant 60
secondes et rincer de nouveau ;
- Décolorer à l'alcool pendant #177; 3 secondes
et laver rapidement à l'eau ;
- Recolorer ensuite à l'aide de la safranine pendant
#177; 10secondes ;
- Laver à l'eau et sécher.
Après séchage, observation au microscope
à l'objectif à immersion. Les bactéries à
Gram- sont colorées en roses ou orange et celles de
Gram+ en bleu ou violet.
II.4.2 Caractérisation biochimique et
physiologique
Les caractérisations biochimiques et physiologiques
étaient faite à travers le milieu de Kligler. Elle nous a permis
de caractériser les bactéries après la mise en
évidence du glucose, de la lactose, de la production du sulfure
d'hydrogène et du gaz. Pour procéder à cette
caractérisation, nous avons ensemencé les différentes
souches à étudier par piqûre dans le culot et par strie
sur la pente de la gélose de Kligler inclinée. (MARCHAL1997). Ces
résultats sont liés :
a) A la fermentation du glucose : le culot est
rouge jaune s'il y a fermentation. S'il n'y a pas de fermentation du glucose et
le culot est rouge.
b) A la fermentation de la lactose : Si la pente
du milieu incliné est rouge il n'y pas fermentation de la lactose. Si
c'est jaune c'est positif, il y a fermentation du lactose.
c) A la production du gaz : Si c'est positif, on
voit l'apparition des bulles d'air ou cassure d'agar de Kligler. Pas des
bulles, le résultat est négatif.
d) A la formation de Sulfate d'hydrogène :
Si c'est positif on voit la formation d'un anneau noir qui contourne le culot,
s'il n'y en a pas c'est négatif.
A travers ses différents renseignements on peut
directement identifier la bactérie à partir d'un tableau
synoptique offrant les différentes combinaisons liées à la
positivité ou à la négativité d'un résultat.
Ce tableau, peut être représenté de la manière
ci-dessous :
Tableau 8 : Tableau d'identification des
bactéries à partir des résultats optenus par le milieu de
Kligler
Bactérie correspondante
|
Formation de glucose
|
Fermentation du lactose
|
FormationdeH2S
(Sulfated'hydrogène)
|
Production du Gaz
|
Citrobacter freundii
|
Positive
|
Positive
|
Positive
|
Positive
|
Alcali gènes
Pseudomonas spp
|
Negative
|
Negative
|
Negative
|
Negative
|
Achromobacter spp
Escherichia coli
Klebsiella spp
Citrobacter inermedium
|
Negative
|
Positive
|
Negative
|
Positive
|
Providencia spp
Proteus morganii
Proteus rotgeri
Salmonella typhi
|
Positive
|
Negative
|
Negative
|
Positive
|
Proteus vilgaris
Arizona spp
Proteus mirabilis
Citrobacter
|
Positive
|
Negative
|
Positive
|
Positive
|
Shigella spp
Serratia spp
|
Positive
|
Negative
|
Negative
|
Negative
|
II.5 Antibiogramme
Il consiste à la détermination de la
sensibilité d'une bactérie aux antibiotiques. Pour l'effectuer on
prépare des disques qui son des rondelles de cellulose de 7mm de
diamètre. On prépare aussi une série d'antibiotiques qu'on
soumet dans des tubes stériles à raison des doses prévues
par antibiotiques.
Dans le cadre de cette recherche nous avons utilisées 7
antibiotiques. Ces antibiotiques sont : L'augmentin, le ciproxin, le
negram, le cefatoxe, l'érythromycine et la chloxacilline. Ces
antibiotiques sont représentés à travers la photo 1
ci-dessous selon l'ordre précité.
L'étude de la sensibilité des bactéries
est faite par la méthode de diffusion sur gélose de Muller
Hinton. Cette méthode consiste à déposer les disques
imbibés de solution d'antibiotique sur une gélose de Muller
ensemencée.
L'antibiotique contenu dans le disque va diffuser suivant un
gradient de concentration et les bactéries ne ses développent pas
pour les concentrations supérieures ou égales à la
concentration minimale inhibitrice. On obtient une zone d'inhibition autour du
disque plus ou moins grande selon la sensibilité de la souche et le
pouvoir de diffusion de l'antibiotique. Cette pratique est couramment
utilisée dans les laboratoires biomédical (Biomerieux, 1989,
Monica, 2000).
II.5.1 Lecture du test de
sensibilité
L'effet des antibiotiques sur les germes est mis en
évidence par l'apparition des zones d'inhibition. On considère
comme zone d'inhibition, le halo clair autour des disques où il y a
absence totale de croissance. Ainsi, la sensibilité des bactéries
aux antibiotiques est appréciée en mesurant le diamètre de
zone avec un compas ou une latte. La valeur obtenue est comparée
à celle du diamètre critique de l'antibiotique:
· Le diamètre de la zone d'inhibition est
inférieur au diamètre critique: conclure résistant;
· Le diamètre de la zone d'inhibition
supérieur au diamètre critique:conclure sensible;
· Les réponses intermédiaires sont
assimilées aux résistants (Institut Pasteur, 1983 ; Monica,
2000).
D'après les antibiotiques que nous
avons utilisés les diamètres des zones d'inhibitions ont
été mesurés (en mm) et consignés dans le tableau 9,
ci-dessous :
Tableau 9 : Diamètre critique de zone
d'inhibition (Monica, 2000)
N°
|
ANTIBIOTIQUES
|
RESISTANT
|
INTERMEDIAIRES
|
SENSIBLES
|
1
|
Augmentin
|
14
|
14 - 20
|
21
|
2
|
Cefatox
|
14
|
15 - 22
|
23
|
3
|
Ciproxin
|
15
|
16 - 20
|
21
|
4
|
Chloxacilline
|
20
|
#177;
|
20
|
5
|
Erythromycine
|
13
|
14 - 22
|
23
|
6
|
Negram
|
13
|
14 - 18
|
19
|
7
|
Rufampicine
|
14
|
14 - 18
|
19
|
CHAPITRE TROISIEME: RESULTATS ET DISCUSSION
Les résultats de nos investigations relatifs au
dénombrement, à la caractérisation au test de
sensibilité des souches aux différents antibiotiques, ainsi
qu'à l'identification se trouvent regroupés dans les tableaux 10
à 16, ci-dessous ainsi que les graphiques 1 à 3.
III.1 Dénombrement des souches
Le résultat de tous les prélèvements des
échantillons exprimés en nombre des colonies par gramme se trouve
inscrits dans le tableau10 (Cfr annexes).
Tableau 10 : Dénombrement des
échantillons prélevés exprimés en nombre des
colonies par gramme (Cfr annexes).
Il ressort de ce tableau 10 que le nombre des colonies par
gramme et de 22à 67 avec une moyenne de 52,6 pour l'alimentation All
D. M. Nos valeurs sont inférieurs à celles trouvés
par Seydi et al (1996) et celles de Badibanga (2008). La différence
trouvée avec Badibanga, serait due au fait que nos échantillons
d'échantillon a varié respectivement de 43 à 92 avec une
moyenne de 69,9 pour l'alimentation Penouele, de 46 à 71 avec une
moyenne de 56,6 pour l'alimentation Kingdom proviennent des saucissons
conservés au frais dans les alimentations alors que ceux de Badibanga
étaient exposés à la voie publique.
Selon les critères de Lambert (2005), dans les
conditions d'hygiène normale la flore mésophile aérobie
totale tourne autour de 25000 germes/g et au-delà de 50000 germes/g
les saucisson est considéré comme impropre à la
consommation .
Plusieurs facteurs expliqueraient l'origine des contaminations
des saucissons analysés. On peut citer entre autre :
- la rupture de la congélation exposant les saucissons
à des températures favorables à la multiplication des
germes ;
- la manipulation par les fabricants et les vendeurs,
- les conditions d'exposions et de ventes dans
l'alimentation.
III.2 Caractérisation et identification des
souches
Les résultats de la caractérisation et de
l'identification des différentes souches sont regroupés dans le
tableau 11 ci-dessous
Tableau 11: Caractérisation morphologique,
physiologique et identification des souches isolées(cfr
annexes).
La caractérisation des soches répris dans le
tableau 11 a abouti a la reconnaissance de l'éspèce
Escherichia coli et des genres Proteus , Pseudomonas et Salmonella.
Ces souches trouvées avec leur nombre et leur
pourcentage sont inscrites dans le tableau 12 ci-dessous
Tableau 12: Repartition des souches
caractérisées
Souches
|
Nombre trouvé
|
Pourcentage
|
Escherichia coli
|
9
|
40,9%
|
Proteus spp
|
2
|
9%
|
Pseudomonas spp
|
5
|
22,8%
|
Salmonella spp.
|
6
|
27,3%
|
Total
|
22
|
100%
|
Le tableau 12, montre qu'il y a 9 E. coli soit 40,9%,6
Salmonella spp avec 27,3%, 5 Pseudomonas spp avec
22,8% et 2 Proteus spp soit 9% de la valeur globale.
III.3 Fréquence des tests pour la
sensibilité des souches aux différents
antibiotiques.
La fréquence des tests pour la sensibilité des
souches aux différents antibiotiques est donnée par les tableaux
13,14, 15 et 16 (cfr annexes).
Tableau 13 : Fréquence des tests pour la
sensibilité des souches d' Escherichia coli
aux différents antibiotiques (cfr annexes).
Il ressort de ce tableau 13 que le nombre des souches
sensibles aux antibiotiques est 5 pour l' Erytromycine ou 55,6%, 2
pour l'Augmentin soit 22,2 puis le Cefatox et le Ciproxin
ont une souche sensible chacune, représentant respectivement 11,1%. Les
autres antibiotiques sont inactifs.
Tableau 14 : Fréquence des tests pour la
sensibilité des souches des Salmonella spp
aux différents antibiotiques (cfr annexes).
L'observation faite au tableau 14, montre que 3 souches sont
sensibles au Ciproxin soit une fréquence de50%, 2 à la
Chloxaciline avec 33,3% et une souche avec 16,6% le reste sont insensibles aux
antibiotiques en présence
Tableau 15 : Fréquence des tests pour la
sensibilité des souches des Pseudomonas spp
aux différents antibiotiques (cfr annexes).
Le tableau 15 montre que 4 souches sont sensibles au Negram,
ce qui représente une fréquence de 80% et une souche sensible
à la Chloxaciline avec 20% de fréquence. Les restes sont
insensibles aux antibiotiques.
Le tableau 16, montre que les Proteus spp
présentent une souche sensibilité à l'Erytromycine soit
une fréquence de 50% et une autre au Negram soit encore 50% de la
fréquence de sensibilité.
Tous les résultats de la fréquence de
sensibilité des souches aux différents antibiotiques sont
représentés dans les figures 1à 4 ci-dessous :
Figure 1 : Fréquence de
sensibilité des souches d'Escherichia coli aux différents
antibiotiques
Figure 2 : Fréquence de
sensibilité des souches des Salmonella aux différents
antibiotiques
Figure 3 : Fréquence de
sensibilité des souches des Pseudomonas aux différents
antibiotiques
Figure 4 : Fréquence de
sensibilité des souches des Proteus aux différents
antibiotiques
CONCLUSION ET SUGGESTION
Cette étude avait comme objectif de dénombrer,
caractériser et tester la sensibilité des germes isolés
à partir des saucissons vendus dans les alimentations de Kisangani.
L'hypothèse de départ était que, les
saucissons vendus dans les alimentations de la ville de Kisangani
étaient contaminés par des germes en fonction de leurs conditions
de ventes en alimentations ; de plus ces germes seraient résistants aux
antibiotiques.
Nous avons procédé au dénombrement des
germes par la technique de comptage des colonies après culture. Puis
nous avons effectués une caractérisation des souches
isolées selon le critère de Monica (2000).
Les tests de sensibilité des sept antibiotiques ont
été réalisés par la méthode de diffusion sur
gélose.
Après analyse des résultats nous sommes parvenus
aux conclusions ci-après:
1. Ces saucissons vendus en alimentation à Kisangani
sont impropres à la consommation humaine et constituent un risque
potentiel pour la santé des consommateurs;
2. Les germes isolés des saucissons appartiennent aux
espèces d'Escherichia coli et aux genres :
Salmonella , Proteus et Pseudomonas.
3. Peu de souches isolées est sensibles aux
antibiotiques que nous avons utilisés d'où ces résultats
confirment nos hypothèses. Partant de ces résultats d'analyse,
nous suggérons :
- Que les personnes avisées sur ces résultats,
vulgarisent les pratiques relatives aux normes d'hygiènes alimentaires,
à travers toute occasion qui pourra se présenter dans leur vie
quotidienne.
- Que les scientifiques travaillant dans ce domaine ou autre
corollaire, multiplient des travaux d'études ou de recherches pour
découvrir des mécanismes de contrôles, de
prévention, de lutte et de vulgarisation à longue échelle
des leurs constats pour aider l'humanité dans ces multiples
problèmes.
- Que les services d'hygiènes alimentaires et
sanitaires en général soient renforcés en moyens et
capacités d'actions dans leur domaine d'intervention, pour parvenir
à sauver la population contre les maladies alimentaires qui ravagent, et
tuent la population à travers les épidémies et autres
calamités, désastreuses.
- Que les financements dans ce domaine soient permanent, pour
que l'on parvienne à découvrir des microorganismes et autres
structures microscopiques comme, les méningocoques qui ont
ravagées la population boyomaise au vue des autorités
étatiques et sanitaires qui n'ont pas pu sauver des vies à temps
faute de moyens pour le diagnostique rapides
- Que l'état congolais pense, à vulgariser
à son tour les textes relatifs aux normes d'hygiène alimentaire
et à la santé.
Lorsque ces suggestions seront mises en application, nous
parviendrons à régulariser les secteurs incluant l'alimentation
de façon collégiale et nous seront à mesure de nous sentir
sécurisés en diététique.
TABLE DE MATIERE
Pages
INTRODUCTION
.................................................................................1
1. Problématique
...............................................................................
..1
2. Les
objectifs.....................................................................................3
3. Hypothèses
.....................................................................................3
4. Intérêt du
travail.................................................................................4
5. Subdivision du
travail..........................................................................4
CHAPITRE PREMIER :
GENERALITES....................................................5
I.1 Les saucissons
................................................................................5
I.2 Sortes des
saucissons.......................................................................6
I.3 Etapes de la fabrication du
saucisson...................................................6
1. La réception
....................................................................................6
2. Préparation des
mêlées.....................................................................6
3. Embossage
....................................................................................6
4.
Etuvages.........................................................................................6
5.
Séchage..........................................................................................6
6. Conditionnement
..............................................................................6
I.4. Importance des bactéries à l'arôme du
saucisson...................................9
I.5.Effets des Micro-organismes sur les aliments (Intoxication
des aliments).....9
I.5.1. Les bactéries
putréfiantes.............................................................10
I.5.2. Bactéries pathogènes
..................................................................10
I.5.2.1. Aperçu sur la flore mésophile
aérobie totale (FMAT) ........................10
I.5.2.2. aperçu sur le
staphylocoque........................................................10
1. Staphylococcus epidermidis :
.........................................................11
2. Staphylococcus
epidermidis :.........................................................11
3. Staphylococcus
saprophyticus .......................................................11
I.6. Aperçu sur les
entérobactéries..........................................................12
I.6.1. La famille
« Enterobacteriaceae »....................................................13
I.6.2. Les intoxications causées par les
entérobactéries .............................13
I.7.
salmonella.....................................................................................14
I .8 les fièvres typhoïdes et
paratyphoïdes ....................................................14
I.9 Résistance bactérienne aux
antibiotiques...................................................16
I.91 Résistance
naturelle............................................................................16
I.9.2 Résistance
acquise.............................................................................16
I.9.3. Autres types de résistances
................................................................17
I.9.4. Mécanismes de transfert d'élément
génétique .......................................17
I.9.5. Modalité de résistance chez la
bactérie .................................................18
I.9.6. résistances acquises courantes
............................................................18
I.9.7. critères microbiologiques de saucissons
................................................20
CHAPITRE DEUXIEME : MATERIEL ET
METHODES......................................23
II.1
Prélèvement........................................................................................23
II.2 Dénombrement et isolement des
souches................................................23
II.3 Conservation des souches
isolées...........................................................23
II.4 Caractérisation des souches
isolées........................................................23
II.4.1 Coloration de
Gram............................................................................23
II.4.2 Caractérisation biochimique et
physiologique.........................................24
II.5
Antibiogramme...................................................................................26
II.5.1 Lecture du test de
sensibilité................................................................27
CHAPITRE TROISIEME: RESULTATS ET
DISCUSSION..................................29
CONCLUSION ET
SUGGESTION ...............................................................33
TABLE DE MATIERE
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
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et sensibilité des Staphylocoques et entérobactéries
isolées à partir du boudin vendu au marché central de
Kisangani.
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qualité bactériologique de la viande et des abats de taurillons
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microbiologiques aux quels doivent satisfaire les laits et autres produits
à base de lait lors de leurs mise sur la marché(selon la
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WEBOGRAPHIE
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http:// substence-diet.fr/microbiologie.html.
WWW.wikipédia.org
ANNEXES
Tableau 10 : Dénombrement des
échantillons prélevés exprimés en nombre des
colonies par gramme.
Alimentation
|
Prélèvement
|
Nombre des colonies
|
Alimentation
|
Prélèvement
|
Nombre des colonies
|
Alimentation
|
Prélèvement
|
Nombre des colonies
|
PENOUELE
|
P1
|
97
|
KINGDOM
|
P11
|
95
|
ALL D.M
|
P21
|
67
|
P2
|
43
|
P12
|
00
|
P22
|
00
|
P3
|
78
|
P13
|
00
|
P23
|
66
|
P4
|
123
|
P14
|
62
|
P24
|
56
|
P5
|
00
|
P15
|
00
|
P25
|
59
|
P6
|
71
|
P16
|
71
|
P26
|
99
|
P7
|
92
|
17
|
173
|
P27
|
00
|
P8
|
79
|
18
|
00
|
P28
|
56
|
P9
|
00
|
19
|
66
|
P29
|
65
|
P10
|
116
|
P20
|
99
|
P30
|
57
|
Totaux
|
10
|
699
|
10
|
566
|
10
|
525
|
Moyenne
|
69,9
|
56,6
|
52,6
|
Total général
|
Prélèvements : 30
Colonies : 1 790 Moyenne : 59
|
Tableau 11: Caractérisation morphologique,
physiologique et identification des souches isolées.
N° Souche
|
Caractères morphologiques
|
Caractères physiologiques
|
Identification
|
Formes
|
Coloration
|
Mobilité
|
Glucose
|
Lactose
|
H2S
|
Gaz
|
Espèces
|
1
|
Batonnet
|
Gram -
|
+
|
+
|
-
|
+
|
-
|
Salmonella spp
|
2
|
Batonnet
|
Gram-
|
+
|
+
|
-
|
+
|
-
|
Salmonella spp
|
3
|
Batonnet
|
Gram -
|
+
|
-
|
+
|
-
|
+
|
Escherichia coli
|
4
|
Batonnet
|
Gram -
|
+
|
-
|
+
|
-
|
+
|
Escherichia coli
|
5
|
Batonnet
|
Gram -
|
+
|
-
|
+
|
-
|
+
|
Escherichia coli
|
6
|
Batonnet
|
Gram -
|
+
|
-
|
+
|
-
|
+
|
Escherichia coli
|
7
|
Batonnet
|
Gram -
|
+
|
-
|
+
|
-
|
+
|
Escherichia coli
|
8
|
Batonnet
|
Gram -
|
+
|
-
|
+
|
-
|
+
|
Escherichia coli
|
9
|
Batonnet
|
Gram -
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Pseudomonas spp
|
10
|
Batonnet
|
Gram -
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Pseudomonas spp
|
11
|
Batonnet
|
Gram -
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Pseudomonas spp
|
12
|
Batonnet
|
Gram -
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Pseudomonas
|
13
|
Batonnet
|
Gram -
|
+
|
-
|
+
|
-
|
+
|
Escherichia coli
|
14
|
Batonnet
|
Gram -
|
+
|
+
|
-
|
-
|
+
|
Proteus spp
|
15
|
Batonnet
|
Gram -
|
+
|
+
|
-
|
+
|
-
|
Salmonella spp
|
16
|
Batonnet
|
Gram -
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Pseudomonas
|
17
|
Batonnet
|
Gram -
|
+
|
+
|
-
|
+
|
-
|
Salmonella spp
|
18
|
Batonnet
|
Gram -
|
+
|
+
|
-
|
+
|
-
|
Salmonella spp
|
19
|
Batonnet
|
Gram -
|
+
|
+
|
-
|
-
|
+
|
Proteus spp
|
20
|
Batonnet
|
Gram -
|
+
|
+
|
-
|
+
|
-
|
Salmonella spp
|
21
|
Batonnet
|
Gram -
|
+
|
-
|
+
|
-
|
+
|
Escherichia coli
|
22
|
Batonnet
|
Gram -
|
+
|
-
|
+
|
-
|
+
|
Escherichia coli
|
Tableau 13 : Fréquence des tests pour la
sensibilité des souches d' Escherichia coli
aux différents antibiotiques.
Antibiotiques
|
Nombre total des souches testées
|
Nombre des souches sensibles
|
Fréquence des souches sensibles
|
Augmentin
|
9
|
2
|
22,2%
|
Cefatox
|
9
|
1
|
11,1%
|
Chloxaciline
|
9
|
0
|
0%
|
Ciproxin
|
9
|
1
|
11,1%
|
Erytromycine
|
9
|
5
|
55,6%
|
Negram
|
9
|
0
|
0%
|
Rufampicine
|
9
|
0
|
0%
|
Tableau 14 : Fréquence des tests pour la
sensibilité des souches des Salmonella spp
aux différents antibiotiques.
Antibiotiques
|
Nombre total des souches testées
|
Nombre des souches sensibles
|
Fréquence des souches sensibles
|
Augmentin
|
6
|
0
|
0%
|
Cefatox
|
6
|
1
|
16,6%
|
Chloxaciline
|
6
|
2
|
33,4%
|
Ciproxin
|
6
|
3
|
50%
|
Erytromycine
|
6
|
0
|
0%
|
Negram
|
6
|
0
|
0%
|
Rufampicine
|
6
|
0
|
0%
|
Tableau 15 : Fréquence des tests pour la
sensibilité des souches des Pseudomonas spp
aux différents antibiotiques.
Antibiotiques
|
Nombre total des souches testées
|
Nombre des souches sensibles
|
Fréquence des souches sensibles
|
Augmentin
|
5
|
0
|
0%
|
Cefatox
|
5
|
0
|
0%
|
Chloxaciline
|
5
|
1
|
20%
|
Ciproxin
|
5
|
0
|
0%
|
Erytromycine
|
5
|
0
|
0%
|
Negram
|
5
|
4
|
80%
|
Rufampicine
|
5
|
0
|
0%
|
Tableau 16 : Fréquence des tests pour la
sensibilité des souches des Proteus spp aux
différents antibiotiques.
Antibiotiques
|
Nombre total des souches testées
|
Nombre des souches sensibles
|
Fréquence des souches sensibles
|
Augmentin
|
2
|
0
|
0%
|
Cefatox
|
2
|
0
|
0%
|
Chloxaciline
|
2
|
0
|
0%
|
Ciproxin
|
2
|
0
|
0%
|
Erytromycine
|
2
|
1
|
50%
|
Negram
|
2
|
1
|
50%
|
Rufampicine
|
2
|
0
|
0%
|