Analyse de l'efficacité sociale des IMF au Bénin( Télécharger le fichier original )par Kazesse Amouzou ENEAM/UAC - Diplome de Technicien Supérieur en Gestion des Banques et IMF 2008 |
III. Définition opérationnelle et justification des variablesA. Sélection des intrantsRappelons ici que les trois (03) inputs choisis sont standards dans la littérature. Il s'agit des actifs (A), des frais opérationnels (C) et du nombre d'employés (E). Les actifs (A) : selon mixmarket, les actifs représentent « le total net de tous les comptes d'actifs ». Cette valeur des actifs a été inclue dans les modèles d'efficacité financières par, par exemple, Berger et Humphrey (1997), Seiford et Zhu (1999) et Luo (2003). Les frais opérationnels (C) : cette variable a été suggérée par Athanassopoulos (1997), Berger et Humphrey (1997) et Pastor (1997). Mixmarket la définit comme « les dépenses liées à l'exploitation, les dépenses de l'ensemble du personnel, le loyer et les services publics, transports, fournitures de bureau et les dotations aux amortissements ». Le nombre d'employés (E) : dans cette étude, ce nombre contient « le nombre de personnes activement employé par l'IMF. Cela inclut les employés contractuels ou les conseillers qui consacrent la majorité de leur temps à l'institution, même s'ils ne sont pas sur la liste des salariés ». B. Sélection des extrantsA ce niveau, il sera question de choisir quatre outputs. Puisque l'étude prendra en compte les aspects financier et social de l'efficacité, deux (02) des outputs seront financiers - Portefeuille de prêt (L) et le Revenu financier (R)- et les deux autres seront sociaux - le nombre d'emprunteurs femme (W) et l'indicateur d'avantage aux plus pauvres (P). Le portefeuille de prêt (L): selon mixmarket, elle désigne « le solde de tous les encours de prêt y compris ceux courant, délinquants et les prêts restructurés, mais pas les prêts qui ont été radiés. Il ne comprend pas les intérêts à recevoir ». Le revenu financier (R) : il a été utilisée par Pasteur (1999) et Seiford et Zhu (1999) et est définit comme des « revenus générés par le portefeuille de prêts bruts et de placements et autres revenus d'exploitation ». L'indicateur d'avantage aux plus pauvres (P) : il a été utilisée par B Gutiérrez-Nieto, C Serrano-Cinca et C Mar Molinero en 2006 et sa détermination a été décrite plus haut au niveau de la revue de littérature. Le nombre de femmes emprunteuses (W): la pauvreté n'est pas seulement un concept économique. Les conditions sociales et l'exercice du pouvoir sont d'autres aspects de la pauvreté. Ceci met en évidence la question de l'autonomisation des femmes. Grâce au microcrédit, les femmes peuvent élever leur statut à la maison et au sein de leur société (Amin et al, 1994). Le microcrédit aguerrit de ce pas les femmes par le renforcement de leur rôle économique et par l'accroissement de leur contribution aux besoins de la famille (Hashemi et al, 1996), de sorte qu'elles puissent jouer un rôle actif dans le processus de développement (Goetz et Gupta, 1996). Donc le nombre de femmes emprunteuses est mesuré dans ce cas par le nombre d'emprunteurs actifs qui sont des femmes. Dans le tableau situé en annexe, nous avons récapitulé les valeurs des inputs et des outputs sélectionnées19(*). * 19Nous rappelons que les données ont été recueillies au siège du Consortium Alafia. |
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