5/ la bonne gouvernance et la S.S.
La crise des finances publiques que les organismes de
sécurité sociales connaissent, quelle que soit la
composant(réparation des accidents du travail et des maladies
professionnelle, assurances médicales...) exige une bonne gouvernance et
une transparence dans la gestion administratives et financière... cette
bonne gouvernance est nécessaire en raison des enjeux sociaux et
politiques que la sécurité sociale représente, la nature
paritaire ou tripartie de la gestion de la politique de la
sécurité sociale en tant que thème central de la compagne,
des propagandes et des programmes des parties politiques. La
pérennisation des systèmes de sécurité sociale
suppose la réalisation des études actuarielles et l'analyse des
projections démographiques sur les ressources des finances sociales.
L'évaluation devrait être périodique et les dépenses
rationalisées. De telles mesures permettent la prévention des
crises financiers et le maintien des équilibres financiers.
6/ l'offensive idéologique.
La sécurité sociale est la cible d'une offensive
idéologique poussant à réduire les régimes de
protection sociale à un filet de sécurité minimale pour
les plus pauvres et des régimes plus avancés aux autres. Par
ailleurs la position de la banque mondiale envers les systèmes de
sécurité sociale est négative. Cette institution
considère que ces systèmes sont coûteux et
représentent une charge lourde pour les employeurs. Certains auteurs
estiment que dans le contexte de la mondialisation, la protection sociale est
plus nécessaire et plus utile qu'auparavant. L'ouverture des
économies, leur intégration dans l'économie mondiale et
les nouvelles options libérales augmentent les risques sociaux,
c'est-à-dire le chômage et les inégalités sociales
que cette protection cherche à prendre en charge et à corriger.
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