LISTE DES SIGLES ET
ABREVIATIONS
ATR : Appui tendu
renversé
BEPC : Brevet d'Etudes du Premier
Cycle
CES : collège d'enseignement
secondaire
CPMS : Cours Marie de Perpétuel
Secours
CPO : Conseiller Principal
d'Orientation
CRTV : Cameroon Radio Television
CETIC : Collège d'enseignement
technique, industriel et commercial
DDETFPM : Délégation
départementale de l'enseignement technique et professionnel du
Mfoundi
DECC : Direction des examens, concours
et certifications
DSCN : Direction des statistiques et de
comptabilité nationale
EPS : Education physique et
sportive
EDSC - II : deuxième
Enquête démographique et de santé camerounaise
FCFA : Franc de la communauté
financière africaine
INS : Institut national des
statistiques
IMOTEC : Institut moderne de
technologie
ISEIG : Institut des sciences
économiques, d'informatique et de gestion
IVAC : Instituteur vacataire
JFA : Jobs for africa
MINEDUC : Ministère de
l'Education
MINEFI : Ministère de l'Economie
et des Finances
MINESEC : Ministère de
l'Enseignement secondaire
MINETPS : Ministère de l'Emploi,
du Travail et de la Prévoyance sociale
MINPLAT : ministère du plan et
de l'aménagement du territoire
MP3 : Média player 3
NSE : Nouvelle sociologie de
l'éducation
OIT : Organisation internationale du
travail
PNUD : Programme des nations unies pour
le développement
PRESSA : Poverty Reduction Employment
for Sub-saharian Africa
UNFPA : United nation fonds for
population activities (fonds des nations unies pour la population).
UNESCO : United Nations Educational,
Scientific and Cultural Organization (Organisation des nations unie pour
l'Education, la Science et la Culture)
RESUME
La plupart des études de sociologie de
l'éducation, traitent les structures sociales comme si elles
étaient «des faits sociaux » contraignants et
objectifs : en cherchant des relations statistiques parmi ces structures,
ces études ne parviennent pas à considérer la façon
dont ces faits sociaux sont produits. Rompant avec les théories de la
reproduction, cette recherche s'efforce de revisiter l'approche ethnographique
en sociologie de l'éducation et d'ouvrir ces quasi-«boites
noires » que sont les établissements scolaires, à
l'aide des outils méthodologiques et paradigmatiques utilisés
dans les travaux anglo-saxons inspirés par l'interactionnisme symbolique
ou l'ethnométhodologie. A travers cette perspective, cette étude
tente de décrire et d'interpréter les procédures, les
raisonnements pratiques et les bricolages par lesquels les acteurs scolaires
yaoundéens construisent le social et produisent, au jour le
jour, les normes sur lesquelles repose l'institution scolaire, en refusant d'y
voir la «révélation » d'une
inégalité jouée d'avance en amont des situations et
interactions scolaires. Les observations de terrain rapportées dans la
présente étude révèlent, finalement, les attitudes
et comportements des acteurs scolaires et partant la communauté
éducative qui foulent au pied les logiques de la rationalité
scolaire, pour produire et reproduire une socialité vivante, laissant
transparaître des déviances scolaires ordinaires qui se
développent quotidiennement, dans les interactions avec la production
sociale des normes.
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