4.2.2 - Cas de la
République Dominicaine
· Régression des équations 6 et
7
EQ6: D(LY) = -0.891 + 0.323*TCPUB - 0.540*D(LTINV) + 0.218*TE
- 0.144*FIXE
(-1.62) (3.97)*** (-4.72)***
(1.79)* (-2.15)**
+ 0.004*DUM
(0.10)
R2 = 0.619 DW = 2.036
Schwarz criterion = -2.374 F-statistic = 10.421
Prob(F-statistic = 0.000
EQ7: D(LY) = -1.035 + 0.330*TCPUB - 0.540*D(LTINV) + 0.218*TE +
0.144*FLEX
(-1.69) (3. 97)*** (-4.72)*** (1.79)*
(2.15)**
+ 0.004*DUM
(0.10)
R2 -ajusté = 0.685 DW = 2.036 Schwarz
criterion = -2.374 F-statistic = 10.421
Prob(F-statistic = 0.000
En absence du taux de croissance du commerce
extérieur, les variables présentes dans ces modèles
semblent plus ou moins bien expliquer la croissance économique de la
République Dominicaine avec un R²-ajusté de plus de 61% et
68%. De plus, la statistique de Durbin Watson, proche de 2 indique l'absence
d'autocorrélation des erreurs. Cependant, contrairement au cas
d'Haïti, le régime de change fixe a un impact négatif sur la
croissance économique (Avec â = - 0.143 et t = -2.15), alors que
le change flexible l'influence positivement (â = 0.143 et t = 2.15). De
même, conformément à nos attentes, le taux de croissance de
la consommation publique influence positivement l'économie dominicaine.
Un effet positif, mais peu significatif des termes de
l'échange sur la croissance, est aussi mis en évidence au cours
des deux arrangements de change. Alors que les périodes de Balaguer
n'ont aucun effet sur l'économie selon les résultats.
Néanmoins, contrairement à la théorie
économique qui prône une relation positive entre le taux
d'investissement et la croissance économique, les résultats
indiquent une relation inverse entre les deux variables au cours de la
période sous étude dans le cas de la République
Dominicaine. L'explication plausible à cela est que la République
Dominicaine investit beaucoup dans les équipements. Or, l'impact d'un
tel investissement ne saurait se sentir à court terme, mais plutôt
sur une longue durée. Toutefois, nous ajouterons le commerce
extérieur en vue d'analyser leur comportement.
· Régression des équations 8 et
9
EQ8: D(LY) = -1.025 + 0.242*TCPUB - 0.555*D(LTINV) +
0.079*TCOME + 0.247*TE
(-1.89)* (2.47)** (-4.99)*** (1.59)
(2.07)**
- 0.161*FIXE - 0.002*DUM
(-2.46)** (-0.06)
R² = 0.642 DW = 1.999 Schwarz criterion =
-2.36 F-statistic = 9.66
Prob(F-statistic) = 0.000
EQ9: D(LY) = -1.186 + 0.242*TCPUB - 0.555*D(LTINV) +
0.079*TCOME + 0.247*TE
(-1.97)** (2.47)** (-4.99)*** (1.59)
(2.07)**
+ 0.161*FLEX - 0.002*DUM
(2.46)** (-0.06)
R²-ajusté = 0.642 DW = 1.999 Schwarz criterion
= -2.365 F-statistic = 9.665
Prob(F-statistic) =0.000
En incluant le commerce extérieur dans le
modèle, nous avons remarqué des changements mineurs. D'un
coté, le R²-ajusté plus élevé indique une
meilleure spécification des modèles, pourtant paradoxalement, les
critères de Schwarz laissent croire que les deux premiers modèles
estimés pour la République Dominicaine sont meilleurs. De
l'autre, la croissance des dépenses gouvernementales perd près de
8 points dans l'explication de la croissance globale. Alors que l'effet
négatif du taux d'investissement à la période courante
s'accentue.
La croissance du commerce de son côté va dans le
même sens avec la croissance de la production, mais son impact parait
être marginal.
A travers les régressions 10.1 et 10.2 nous allons
retarder sur deux périodes la part des investissements dans le PIB pour
voir comment elle affecte l'économie.
· Régression des équations 10.1 et
10.2
EQ10.1: D(LY) = -0.831 + 0.274*TCPUB - 0.587*D(LTINV) +
0.127*D(LTINV-2
(-2.77)** (3.21)*** (-5.23)*** (1.26)
+ 0.082*TCOME + 0.203*TE - 0.139*FIXE
(1.81)* (3.11)*** (-3.23)***
R2-ajusté = 0.725 DW = 1.617 Schwarz
criterion =-2.555
F-statistic =12.843 Prob(F-statistic) = 0.000
EQ10.2: D(LY) = -0.971 + 0.274*TCPUB - 0.587*D(LTINV) +
0.128*D(LTINV(-2))
(-2.88)** (3.21) *** (-5.23)***
(1.26)
+ 0.082*TCOME + 0.203*TE +0.139*FLEX
(1.81)* (3.11)*** (3.23)***
R²-ajusté = 0.725 DW = 1.617 Schwarz criterion
= -2.556 F-statistic = 12.843
Prob(F-statistic = 0.000
Les régressions 10.1 et 10.2 qui écartent les
variables non significatives ne diffèrent pas trop des
régressions 8 et 9. Cependant si l'on en croit aux résultats, sur
une période de deux ans les investissements commencent à affecter
positivement la croissance du PIB en République Dominicaine au cours de
la période sous étude. Son impact est certes, faible, mais
approprié à la théorie économique.
Encore une fois, ces régressions confirment que le
régime de change flexible était beaucoup plus favorable à
l'expansion économique de la République Dominicaine. A la
question qu'on a posé au début de ce travail, à
savoir : la nature du régime de change, a-t-elle effectivement
affecté le comportement et l'évolution de la croissance
économique République Dominicaine pendant la période 1970
à 2004 ? nous répondrons par l'affirmative. Nos
différentes régressions prouvent que le change flexible l'affecte
positivement. Comme l'illustrent les résultats, les modèles 10.1
et 10.2 sont plus appropriés pour analyser le comportement de
l'économie Dominicaine entre 1970 et 2004.
|