SOMMAIRE
B. PROBLEMATIQUE ET REVUES BIBLIOGRAPHIQUES 6
C. MATERIEL ET METHODE 11
C.1 MATERIEL ET EQUIPE DU TERRAIN 11
C.2 METHODOLOGIE 11
D. PRESENTATION DE LA ZONE 20
D.1 CADRE BIOGEOGRAPHIQUE 20
D.1.1 LE CLIMAT 22
D.1.2 L'HYDROGRAPHIE 29
D.1.3 LA GEOLOGIE ET LA MORPHOPEDOLOGIE 31
C.1.4 VEGETATION FLORE ET FAUNE 32
D.2 LE CADRE HUMAIN 34
D.2.1 LE PEUPLEMENT 34
D.2.2 LE PROFIL DEMOGRAPHIQUE 35
C.2.3 L'ORGANISATION SOCIOECONOMIQUE 36
D.2.4 PRESENTATION DU VILLAGE DJIRNDA 37
D.2.5 PRESENTATION DU VILLAGE SANGHAKO 39
E. RESULTATS 41
E.1 LES RESULTATS DU SITE DE DJIRNDA 41
E.1.1 Etat des plantations : 41
E.1.2 Les régressions allométriques :
44
E.1.3 Biomasses et Stocks de Carbone : 61
E.1.4 Dynamique du carbone des plantations : 64
E.2 LES RESULTATS DU SITE DE SANGHAKO 65
E.2.1 Etat des plantations : 65
E.2.2 Les régressions allométriques :
67
E.2.3 Stocks de carbone : 70
E.2.4 Dynamique du carbone des plantations : 71
F. DISCUSSIONS 72
F.1 DISCUSSION SUR L'ETAT DES PLANTATIONS : 72
F.2 DISCUSSION SUR LA SEQUESTRATION DE CARBONE ET LES REGRESSIONS
ALLOMETRIQUES : 73
F.3 DISCUSSION SUR LA DYNAMIQUE DU CARBONE DES PLANTATIONS ET LES
PERSPECTIVES DE REBOISEMENT :
74
G. CONCLUSION 76
H. SUGGESTIONS 77
H.1 SUGGESTION SUR LA REALISATION ET LE SUIVI EVALUATION DES
REBOISEMENTS : 77
H.2 SUGGESTION SUR LA SEQUESTRATION DE CARBONE ET RECHERCHE DES
REGRESSIONS ALLOMETRIQUES : 77
H.3 SUGGESTION SUR LA DYNAMIQUE DES PLANTATIONS ET LES
PERSPECTIVES D'AVENIR DES REBOISEMENTS DE MANGROVE : 78
BIBLIOGRAPHIE 79
ANNEXES 82
LISTE DES TABLEAUX
TABLEAU 1 : TABLEAU D'IMPLICATION DES ACTEURS DANS LA GESTION DES
RESSOURCES. 38
TABLEAU 2 : RECAPITULATIF DES DONNEES CARACTERISTIQUES DE L'ETAT
DES PLANTATIONS (SITE DE DJIRNDA).
43
TABLEAU 3: RECAPITULATIF DES CARACTERISTIQUES DES REGRESSIONS
RELATIVES A LA HT (DJIRNDA). 45
TABLEAU 4 :RECAPITULATIF DES EQUATIONS DES REGRESSIONS RELATIVES
A LA HT (DJIRNDA). 46
TABLEAU 5 : RECAPITULATIF DES CARACTERISTIQUES DES REGRESSIONS
RELATIVES AU DMH (DJIRNDA) 50
TABLEAU 6 : RECAPITULATIF DES EQUATIONS DES REGRESSIONS RELATIVES
AU DMH (DJIRNDA) 50
TABLEAU 7 : RECAPITULATIF DES CARACTERISTIQUES DES REGRESSIONS
RELATIVES AU DB (DJIRNDA) 54
TABLEAU 8 : RECAPITULATIF DES EQUATIONS DES REGRESSIONS RELATIVES
AU DB (DJIRNDA) 54
TABLEAU 9 : RECAPITULATIF DES REGRESSIONS ALLOMETRIQUES MULTIPLES
(DJIRNDA). 58
TABLEAU 10 : RECAPITULATIF DES CARACTERISTIQUES DES REGRESSIONS
MULTIPLES (DJIRNDA). 58
TABLEAU 11 : TABLEAU DE BIOMASSE ET DE STOCKS DE CARBONE
(DJIRNDA). 62
TABLEAU 12 : TAUX D'HUMIDITE MOYEN, COEFFICIENT DE PONDERATION
MOYEN PAR PARTIES DES PLANTES
(DJIRNDA). 63
TABLEAU 13 : RECAPITULATIF DES STOCKS DE CARBONE PAR PARTIE DES
PLANTES (DJIRNDA). 64
TABLEAU 14 : TAUX D'HUMIDITE MOYEN ET COEFFICIENT DE PONDERATION
MOYEN (SANGHAKO) 66
TABLEAU 15 : RECAPITULATIF DES DONNEES CARACTERISTIQUES DE L'ETAT
DES PLANTATIONS (SANGHAKO) 67
TABLEAU 16 : RECAPITULATIF DES EQUATIONS DES MODELES LINEAIRES
SIMPLES (SANGHAKO) 68
TABLEAU 17 : CARACTERISTIQUES DES REGRESSIONS LINEAIRES SIMPLES
(SANGHAKO). 68
TABLEAU 18 : TABLEAU DE LA REGRESSION ALLOMETRIQUE MULTIPLE DE LA
PLANTATION 1999 (SANGHAKO). . 69 TABLEAU 19 : RECAPITULATIF DES PARAMETRES DE
L'EQUATION DU MODELE DE LA PLANTATION 1999
(SANGHAKO). 69
TABLEAU 20 : TABLEAU 20 : BIOMASSES ET STOCK DE CARBONE
(SANGHAKO) 71
TABLEAU 21 : TABLEAU 20 : RECAPITULATIF DES STOCKS DE CARBONE PAR
PARTIE DES PLANTES 71
LISTE DES FIGURES
FIGURE 1: SCHEMA DU DISPOSITIF D'INVENTAIRE 13
FIGURE 2 : CARTE DE LOCALISATION DES PLANTATIONS DE DJIRNDA 18
FIGURE 3 : CARTE DE LOCALISATION DES PLANTATIONS DE SANGHAKO.
19
FIGURE 4 : CARTE DE LOCALISATION DE LA RESERVE DE BIOSPHERE
(RBDS). 21
FIGURE 5 : EVOLUTION DE LA TENDANCE GENERALE DE L'INSOLATION
MOYENNE (EN WATTS/H/M2) ANNUELLE (METEO KAOLACK, 2008) 22 FIGURE
6 : EVOLUTION DE LA TENDANCE DES TEMPERATURES MOYENNES ANNUELLES (METEO
KAOLACK, 2008).
23
FIGURE 7 : EVOLUTION DE LA TENDANCE DES ANOMALIES DES
TEMPERATURES MOYENNES ANNUELLES (METEO
KAOLACK, 2008) 24
FIGURE 8 : EVOLUTION DE LA TENDANCE DE LA PLUVIOMETRIE (METEO
KAOLACK, 2008). 25
FIGURE 9 : EVOLUTION DE LA TENDANCE DES INDICES STANDARDISES DE
LA PLUVIOMETRIE (METEO KAOLACK,
2008). 26
FIGURE 10 : EVOLUTION DE LA TENDANCE DE LA PLUVIOMETRIE (METEO
TOUBACOUTA, 2008). 26
FIGURE 11 : EVOLUTION DE LA TENDANCE DES INDICES STANDARDISES DE
LA PLUVIOMETRIE (METEO TOUBACOUTA, 2008). 27 FIGURE 12 : EVOLUTION DE LA
TENDANCE DE L'HUMIDITE DIURNE MOYENNE ANNUELLE (METEO KAOLACK,
2008). 28
FIGURE 13 : EVOLUTION DE LA TENDANCE DE L'HUMIDITE NOCTURNE
MOYENNE ANNUELLE (METEO KAOLACK,
2008). 28
FIGURE 14 : EVOLUTION DE LA TENDANCE DE L'HUMIDITE MOYENNE
ANNUELLE (METEO KAOLACK, 2008). 29
FIGURE 15 : SECHAGE DE POISSONS AU SOLEIL. FIGURE 16 : FOUR
TRADITIONNEL LE FUMAGE DE
POISSONS 39
FIGURE 17 : BOIS DE MANGROVE. FIGURE 18 : BOVIN DU VILLAGE DE
DJIRNDA AU
PATURAGE 39
FIGURE 19 : NID D'OISEAU (PLANTATION 2003 50/50). FIGURE 20 :
PROPAGULES (PLANTATION 2003
25/25). 42
FIGURE 21 : TAILLE DES PLANTS (PLANTATION 2003 25/25). FIGURE 22
: TRANSECT/PLACETTE
(PLANTATION 2006 25/25). 42
FIGURE 23 : TAILLE DES PLANTS (PLANTATION 2005 50/50) 43
FIGURE 24 : NUAGE DE POINTS ET DROITE DE REGRESSION DE LA
PLANTATION 2003 ECARTEMENT 25/25. 46
FIGURE 25 : NUAGE DE POINTS ET DROITE DE REGRESSION DE LA
PLANTATION 2003 ECARTEMENT 50/50. 47
FIGURE 26 : NUAGE DE POINT ET DROITE DE REGRESSION DE LA
PLANTATION 2004 ECARTEMENT 25/25. 47
FIGURE 27 : NUAGE DE POINTS ET DROITE DE REGRESSION DE LA
PLANTATION 2004 ECARTEMENT 50/50. 48
FIGURE 28 : NUAGE DE POINTS ET DROITE DE REGRESSION DE LA
PLANTATION 2005 ECARTEMENT 50/50. 48
FIGURE 29 : NUAGE DE POINTS ET DROITE DE REGRESSION DE LA
PLANTATION 2006 ECARTEMENT 25/25. 49
FIGURE 30: NUAGE DE POINTS ET DROITE DE REGRESSION DE LA
PLANTATION 2003 ECARTEMENT 25/25. 50
FIGURE 31 : NUAGE DE POINTS ET DROITE DE REGRESSION DE LA
PLANTATION 2003 ECARTEMENT 50/50. 51
FIGURE 32 : NUAGE DE POINTS ET DROITE DE REGRESSION DE LA
PLANTATION 2004 ECARTEMENT 25/25. 51
FIGURE 33 : NUAGE DE POINTS ET DROITE DE REGRESSION DE LA
PLANTATION 2004 ECARTEMENT 50/50. 52
FIGURE 34 : NUAGE DE POINT ET DROITE DE REGRESSION DE LA
PLANTATION 2005 ECARTEMENT 50/50. 52
FIGURE 35 : NUAGE DE POINTS ET DROITE DE REGRESSION DE LA
PLANTATION 2006 ECARTEMENT 25/25. 53
FIGURE 36 : NUAGE DE POINTS ET DROITE DE REGRESSION DE LA
PLANTATION 2003 ECARTEMENT 25/25. 54
FIGURE 37 : NUAGE DE POINTS ET DROITE DE REGRESSION DE LA
PLANTATION 2003 ECARTEMENT 50/50. 55
FIGURE 38 : NUAGE DE POINTS ET DROITE DE REGRESSION DE LA
PLANTATION 2004 ECARTEMENT 25/25. 55
FIGURE 39 : NUAGE DE POINTS ET DROITE DE REGRESSION DE LA
PLANTATION 2004 ECARTEMENT 50/50. 56
FIGURE 40 : NUAGE DE POINTS ET DROITE DE REGRESSION DE LA
PLANTATION 2005 ECARTEMENT 50/50. 56
FIGURE 41 : NUAGE DE POINTS ET DROITE DE REGRESSION DE LA
PLANTATION 2006 ECARTEMENT 25/25. 57
FIGURE 42 : RESIDUS CENTRES REDUITS DE LA PLANTATION 2003
ECARTEMENT 25/25 59
FIGURE 43 : RESIDUS CENTRES REDUITS DE LA PLANTATION 2003
ECARTEMENT 50/50 59
FIGURE 44 : RESIDUS CENTRES REDUITS DE LA PLANTATION 2004
ECARTEMENT 25/25 60
FIGURE 45 : RESIDUS CENTRES REDUITS DE LA PLANTATION 2004
ECARTEMENT 50/50 60
FIGURE 46 : RESIDUS CENTRES REDUITS DE LA PLANTATION 2005
ECARTEMENT 50/50 61
FIGURE 47 : RESIDUS CENTRES REDUITS DE LA PLANTATION 2006
ECARTEMENT 25/25 61
FIGURE 48 : LIGNE DE TRANSECT (PLANTATION 2000). FIGURE 49 :
LIGNE DE TRANSECT (PLANTATION
1999). 66
FIGURE 50 : RESIDUS CENTRES REDUITS PLANTATION 1999 (SANGHAKO)
70
LISTE DES EQUATIONS
ÉQUATION 1 : COEFFICIENT DE PONDERATION (RO). 16
ÉQUATION 2 : TAUX D'HUMIDITE (HO) 16
ÉQUATION 3 : STOCK DE CARBONE (C). 16
A. INTRODUCTION
Le climat mondial n'a jamais cessé de changer. Certains
de ces changements ont des causes naturelles mais d'autres peuvent être
imputés à des activités humaines telles que le
déboisement et les émissions atmosphériques dues, par
exemples, à l'industrie et aux se moi transports, qui ont conduit
à l'accumulation de gaz et d'aérosols dans l'atmosphère
[UNFCCC, 2008]. Ces gaz dits gaz à effet de serre (GES)
piègent la chaleur et provoquent une élévation des
températures de l'air.
Le Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du
Climat (GIEC, 2001) a signalé dans son troisième
rapport sur l'état du climat mondial que les observations et mesures sur
l'évolution des températures atmosphériques montraient
que, globalement, la planète était en train de se
réchauffer et ferraient également apparaître d'autres
modifications du système climatique. Selon ce rapport, les années
1990 ont très probablement été la décennie la plus
chaude à l'échelle mondiale et 1998 l'année la plus chaude
depuis que le réchauffement a été constaté au cours
des dernières décennies. En plus, de nouvelles analyses de
données indirectes pour l'hémisphère Nord indiquent que le
20ème siècle a probablement été le
siècle le plus chaud du dernier millénaire et, en outre, de
nouvelles preuves plus concluantes permettent de dire que la majeure partie du
réchauffement observé au cours des cinquante années
écoulées est due aux activités humaines. Selon ce
même rapport, l'influence humaine continuera de modifier la composition
de l'atmosphère tout au long du 21ème
siècle.
Le réchauffement de la planète a de nombreuses
conséquences sur les ressources forestières, le niveau des mers,
la couverture neigeuse, les nappes glaciaires et les précipitations
[UNFCCC, 2008], ce qui n'est pas sans conséquence pour
les mangroves de l'estuaire du Saloum caractérisées par une forte
vulnérabilité à l'élévation du niveau des
océans. Selon cette même source, la modification des
régimes climatiques régionaux, marquée par une
élévation des températures de l'air, a déjà
des effets sur les bassins versants et les écosystèmes
(forêts, prairies, pâturages et les zones littorales) dans de
nombreuses régions du monde. Pour les économies nationales, le
coût des mesures à prendre pour faire face aux
phénomènes climatiques extrêmes, aux mauvaises
récoltes et aux autres situations d'urgence relatives au climat ne cesse
d'augmenter.
Les pays à faible revenu et les ménages pauvres
des pays en développement sont tout particulièrement
vulnérables face aux effets néfastes des changements climatiques,
qui viennent s'ajouter aux difficultés créées par la
pauvreté. Le cas de nombreux petits Etats insulaires en
développement exposés à une élévation du
niveau des mers à l'exemple des îles de l'estuaire du Saloum pose
le problème de survie des habitants de ces zones. C'est leur
existence même en tant que zone habitable qui est
menacée notamment par l'élévation du niveau des mers et
l'augmentation de l'érosion côtière qui modifie tous leurs
paysages littoraux.
Réduire les émissions de GES de façon
à ce que leur concentration atmosphérique puisse se stabiliser
à un niveau convenu permettrait d'après le GIEC notamment, de
retarder et d'atténuer les effets néfastes des changements
climatiques sur les systèmes naturels et le développement des
sociétés humaines. Mais même dans ce cas, ces effets
continueront de se faire sentir longtemps après la mise en oeuvre de
mesures de réduction ou d'atténuation des émissions de
GES. Ils devraient également varier d'un pays à l'autre et
à l'intérieur d'un même pays. Les mesures visant à
aider les sociétés et les économies les plus
vulnérables à s'adapter aux effets néfastes (y compris,
dans certains cas, aux conséquences économiques des mesures
envisagées pour réduire les émissions) ou à se
prémunir contre ceux-ci sont considérées comme un
complément essentiel par rapport à la tâche globale
consistant à stabiliser les concentrations de GES dans
l'atmosphère. Pour ce faire, le GIEC a envisagé plusieurs mesures
à travers le Protocole de Kyoto (PK, 1997) parmi
celles-ci le changement d'affectation et d'utilisation des terres, la
reforestation, le développement et l'utilisation des technologies
propres ainsi que leur transfert dans les pays en développement.
Les zones côtières du Sénégal
à l'instar des zones côtières du monde entier et des pays
insulaires constituent les zones les plus exposées aux effets des
changements, de par leur exposition à la remontée du niveau des
mers, aux ouragans et aux cyclones, et à la perturbation de la
pluviométrie. C'est ainsi que plusieurs mesures d'adaptation ont
été prises par le gouvernement en collaboration avec des
organismes nationaux et internationaux à l'exemple de l'UICN, WAAME,
OCEANIUM et PAGEMAS entre autres mesures l'érection en 1981 du Parc
National du Delta du Saloum (PNDS) créé à partir de 1976
en Réserve de Biosphère du Delta du Saloum (RBDS),
L'élaboration du premier plan de gestion des ressources de la RBDS en
1997, l'érection en 2004 d'une partie de la mangrove de Bamboung par
l'OCEANIUM en Aire Marine Protégée (AMP) afin de permettre la
préservation de la mangrove et le retour des espèces de poissons
disparus ou en voie de disparition. En même temps, des institutions comme
l'UICN, WAAME, PAGEMAS et autres ont reboisé depuis 1996 des centaines
d'hectare de terres dénudées (tannes) afin de lutter contre la
dégradation des mangroves du Sénégal en
général et du Delta du Saloum en particulier.
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