Effet du Programme d'Action des Femmes Rwandaises Parlementaires (FFRP) en Matiere de Promotion du savoir-Faire de la Femme Rwandaise Face à la vision 2020. Cas du District de Huye ( 1996-2006)( Télécharger le fichier original )par Frédéric TEGERA MPAMYA Université Nationale du Rwanda( UNR) - Licence( Bachelor's Degree) 2007 |
4.3.2. Opinions des Femmes Parlementaires comme résultat de changement de mentalité des femmes impliquées dans les instances de baseTableau N°16 : Opinion sur les actions menées par les F.P
Source : Résultats d'enquête des F.P. (septembre 2007). Dans le tableau ci-dessus, 14 femmes, soit 93 %, ont avoué que la révision et l'abrogation des lois qui contiennent des exclusions et des discriminations à l'encontre des femmes. En outre le FFRP a organisé des séminaires sur l'élaboration de projets de loi. Les menaces de violence physique, sexuelle, émotionnelle et psychologique ou le traumatisme basé sur le patriarcat constituent des défis auxquels les femmes sont souvent confrontées. En somme, d'autres séminaires organisés par le FFRP103(*) avaient pour but d'intégrer le genre féminin dans la nouvelle constitution du Rwanda. Le FFRP a organisé un autre séminaire en droite collaboration avec l'Union Interparlementaire avec le soutien financier des Nations Unies. Dans ce tableau, 15 femmes, soit 100% affirment que le budget est voté annuellement par le gouvernement et que le mécanisme adopté par le dernier pour le renforcement de la capacité du savoir-faire des femmes rwandaises est suffisant. Dans toutes les activités menées, 14 femmes parlementaires, soit 93% nous ont affirmé que le FFRP a réalisé beaucoup de choses satisfaisantes qui apportent aux femmes des solutions tel que : · Allouer des fonds d'assistance aux rescapés du génocide (FARG) ; · Assurer les frais de scolarité aux orphelins, contribuer aux logements pour rescapés, appuyer les activités génératrices de revenu, dispenser des formations sur la résolution des conflits dans les quatre provinces du pays ; · Plaidoyer et faire une pression politique à ce que la loi organique punissant le génocide, le crime contre le viol passe de la cinquième catégorie à la première regroupant les penseurs et les planificateurs du génocide ; · En collaboration avec le MIGEPROF, il a élaboré un projet de loi relative aux régimes matrimoniaux, aux libéralités et aux successions, adopté par le parlement en juin 1999 ; · D'autres faits, il a formé les directeurs provinciaux et les secrétaires chargées du genre ainsi que les techniciens de la province sur la planification du genre, il a fait pression dans la sensibilisation du parlement afin que soit voté le budget annuel alloué au bien -être des femmes dans le renforcement de leur capacité. Bien que les femmes représentent 52%de la population nationale, ceci justifie une meilleure représentativité nationale au niveau du parlement.104(*) En somme, dans le renforcement des capacités des femmes parlementaires au niveau du parlement, 13 femmes parlementaires, soit 87%, affirment être capables d'appréhender le budget dans le processus d'élaboration, et sont activement au contrôle de l'action gouvernementale. Entre autres, elles affirment avoir la capacité de communiquer avec la population afin de lui transmettre et recueillir les informations utiles à l'accompagnement de leur mission. Enfin, leur expérience leur permet d'utiliser l'internet dans la communication et la recherche des informations appropriées. En outre les expériences mentionées le permet de s'impliquer dans le NEPAD.
Eventuellement 12 F.P interrogées, soit 80%, montrent qu'elles ont été impliquées dans la résolution des conflits. Elles sont capables de participer à l'élaboration des projets de lois visant l'équité et l'égalité des genres. Elles nous ont affirmé qu'elles ont collaboré avec les institutions de promotion de la femme dans le cadre de la prise en compte du genre dans différentes lois. * 103« La question de l'égalité de genre dans notre société mérite d'être évaluée objectivement pour pouvoir arrêter les stratégies nécessaires pour le développement futur dans lequel les hommes et les femmes seront des vrais acteurs et bénéficiaires. Selon nous, le genre est une question de bonne gouvernance, de bonne gestion économique et de respect de droit de la personne ». * 104 Assemblée Nationale des femmes parlementaires, op.cit., du 0405/11/1999, p.12 |
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