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Détermination des espèces dans la succession de Terminalia Superba et de leurs impacts sur le bananier: cas du système sylvobananier dans la réserve de biosphère de Luki-Mayumbe (rd.congo)

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par pathy kibungu kembelo
Université de Kinshasa - Ingénieur agronome en gestion des ressources naturelles (faune et flore) 2008
  

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1.3.2. Situation de la culture et de la production en RD Congo

En RD Congo, la banane occupe 30 % des terres cultivées et est la deuxième culture vivrière après le manioc (MINITERE DE L'AGRICULTURE DE LA RD CONGO, 2008). On rencontre les cultures des bananiers dans toutes les provinces, soit en culture traditionnelle souvent associé au manioc, aux taros, au riz, etc., soit en culture extensive dont la production est destinée à l'exportation. Pour les cultures intensives, c'est essentiellement dans le Bas Congo qu'elles avaient été initiées du fait de la proximité de l'océan Atlantique. On n'a pas pu les développer suffisamment pour les promouvoir dans le pays car l'indépendance était survenue et les cultures ont été abandonnées. Les variétés les plus cultivées sont le Gros michel et la banane plantain. Les provinces de l'Equateur, la Province Orientale, du Sud-Kivu, du Nord-Kivu et du Bas-Congo sont celles où la banane est la plus cultivée. Le rendement en banane plantain et en banane dessert de toutes ces provinces est presque semblable, de 3.8 t/ha/an (BAKELANA et MANKANGIDILA, 1996).

Plusieurs études ont été réalisées sur la banane Gros michel et la banane plantain notamment dans le Bas-Congo au Mayumbe, dans la réserve de Luki. Les études les plus récentes sont celles de DELAUNOY et al. (2007) et BAUWENS, (2008). Selon DELAUNAUY et al (2007), le rendement moyen varie entre 4,8 et 6, 3 t/ha/an pour la banane Gros michel et entre 3,6 et 5,7 t/ha/an pour la banane plantain. Selon BAUWENS (2008), il est de 2,9 t/ha/an pour la banane gros michel. Cette différence des résultats s'explique du fait que les résultats du premier auteur étaient basés sur les dires des paysans et ceux du deuxième auteur étaient basés et sur les observations direct sur terrain.

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