La crypotoccocose neuromeningée à l'hopital Saint Luc de Kisantu 2006-2008( Télécharger le fichier original )par bradley mbika farel Université Kongo - gradué en science biomédical 2006 |
RECOMMANDATIONS ET SUGGESTIONS :Compte tenu des difficultés de tout ordre rencontrées tout au long de ce travail, A. Nous recommandons : - l'organisation des différentes conférences ou séminaires organiser par l' HSK centrées sur le VIH en général et en particulier sur les maladies opportunistes associées afin de permettre aux PVV de la cité de kisantu de comprendre et de maîtriser leurs états ; - aux responsables de service des archives, de fournir un effort spécial dans la tenue des dossiers médicaux ; - aux PVV et à leur entourage de consulter rapidement un centre spécialisé au moindre soupçon d'une complication neurologique. B. Nos suggestions sont les suivantes : - d'éviter de prescrire des antifongiques comme l'Amphotéricine B à cause de la toxicité médullaire qu'ils occasionnent et du coût élevé ; - de focaliser plus d'attention et d'intérêt sur le traitement des différentes maladies opportunistes curables associées aux VIH/SIDA. Car selon L'OMS «En réalité ce n'est pas le VIH/SIDA qui tue mais ce sont plus les maladies opportunistes associées au syndrome » (3). CONCLUSIONLa présence de la méningite à cryptocoque parmi les onze PVV hospitalisées à L'HSK nous rappelle la nécessité : 1 .D'une surveillance clinique et biologique accrue en vue d'un diagnostic précoce et plus exhaustif des affections opportunistes curables du SIDA. 2 .De valider des protocoles de prise en charge adaptés aux ressources locales. L'examen du LCR après coloration de l'Encre de chine reste un moyen simple et fiable de diagnostic. Par ailleurs, la détection d'antigènes solubles permettrait d'objectiver la cryptococcose précocement sur divers prélèvements. 3 La recherche des moyens opérationnels de mise en disposition des antifongiques systémiques gratuits pour les PVV de Kisantu serait souhaitable. 4 La séropositivité, la corticothérapie ainsi que le taux de leucocytes= 20/mm 3 du LCR constituent les facteurs à haut risque en matière de cryptococcose neuromeningée (4,7) BIBLIOGRAPHIE 1. Aspects cliniques et épidémiologiques de la cryptococcose à Kinshasa Zaïre (RDC) LAMEY B. MELANEKAN N. 2. Atlas de poche de microbiologie par TONY HART et PAUL SHEARS 3. Cryptococcal infections in non-HIV infected patients. Study on four cases and review of literature M. Revest a, O. Decaux a, T. Frouget b, C. Cazalets a. 4. cryptococcus neoformans.In Principeles and Practice of infections Diseases. Mandell/Douglas/Bernett Eds. Third Edition. Churchill Livingstone Inc. 1990: pp1984 - 1989 DIAMOND R. 5. Detection of cryptococcus neoformans antigen in body fluids by latex BLOMMFIELD N, GORDONM.A, ELMENDORF DF Jr 6. La cryptococcose neuromeningée au cours du SIDA : Etude préliminaire à l'hôpital de BOBO-DIOULASSO (Burkina FASO) G. KI-ZERBO. 7. Larousse Médical ", 2007. 8. Le point sur la pandémie mondiale du VIH/SIDA fin 2002. REH, 2002, 77, 417-424 OMS. 9. Méningite à cryptocoque : une comparaison amphotéricine B - fluconazole par Bertrand Dupont Unité de Mycologie et Hôpital de l'Institut Pasteur (Paris) 10. Neuroscience 11. Revue : l'Assistance Publique des Hôpitaux Public de Paris 12. Vous et votre santé, Un guide à l'intention des personnes vivant avec le VIH ou le sida , Réseau communautaire d'info-traitements sida (RCITS-CATIE), 1996, pp.137-139.Patterson, B., F. Robichaud, 13. www .Cryptococcose Wiképedia.fr 14. www.aidsida.org/Clinique/opport/index.htm |
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