IV-EUVRER POUR UNE DESSERTE FLUIDE ET FIABLE
Le port étant le prolongement de deux modes de
transport à savoir le transport maritime et le transport terrestre.
L'objectif visé est la quiétude et la fiabilité de
l'acheminement et post-acheminement des productions et des marchandises de
l'arrière pays.
IV.1-La réfection des voies de communication
La réfection du réseau routier vise à
pérenniser l'avantage dû au couloir de transit que la Côte
d'Ivoire a sur ses concurrents de la sous région. Le réseau
routier est touché d'une dégradation sérieuse et la
conséquence est l'inaccessibilité des zones de productions. Le
port doit accorder alors une place importante à la mise en place d'un
réseau routier moderne et performant pour l'accessibilité
à l'intérieur du pays dans les zones de productions.
L'actualisation des projets de chemin de fer et la réhabilitation des
voies déjà acquises pour l'acheminement des produits
d'exploitation des gisements de fers, de nickel et de cobalts doit être
actualisé. L'intégration de certains itinéraires
cités plus haut dans la convention T.I.E peut contribuer à une
bonne desserte terrestre pour ravitailler le port de San Pedro. Aussi doit-il
opter pour la création de structures de gestion efficientes et
spécialisées dans l'entretien des routes en collaboration avec
l'AGEROUTE (Agence de Gestion Routière). Cette politique permettra
d'accroître la compétitivité du port et l'avancée du
transit des marchandises des pays limitrophes. Pour ce faire, le port a obtenu
1 milliard de franc CFA de la BAD pour effectuer les études concernant
le bitumage des voies de l'hinterland. Ce financement est redevable à la
mobilité et au
dynamisme de l'autorité portuaire, qui n'a pas
été constaté depuis la période d'avant 2002
après la dislocation de l'ARSO en 1980. Au-delà de ces dessertes
terrestres il est envisageable, de développer de la desserte maritime
sur la rangée portuaire pour cerner et amplifier le trafic de transit et
de transbordement. La création des lignes de cabotage est le mode de
desserte maritime le mieux indiqué. Cette norme consolidera le
rôle de moteur économique régional et le port
d'intégration sous-régionale.
IV.2-Réduction des barrages routiers et
corridors
Cette option est d'autant plus importante que le port doit en
faire une préoccupation majeure. Ceci dit, le port doit initier des
campagnes de sensibilisation auprès des forces de défenses et de
sécurité afin d'estomper les rackets et les tracasseries
routières au seul profit des agents corrompus au détriment des
transporteurs. Il est donc nécessaire de concevoir un système de
post acheminement des marchandises avec l'ensemble des acteurs qui composent ce
secteur (les transporteurs, les forces de l'ordre, l'autorité portuaire
et ministère du transport) en vue de réglementer le
contrôle. L'on pourrait envisager l'escorte des marchandises et la mise
en place d'une tarification unique réduite aux redevances officielles.
On peut ieuvrer également pour une gestion des axes communautaires
existants et créer d'autres au sens de la convention Transit
Inter-États (TIE) en vue de maîtriser le surcoût au niveau
de la péréquation transport.
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