CHAPITRE 4 :
cAnalyse du systeme
automatise existant
Introduction :
Le traitement des donnees au niveau de la trancheuse
verticale est effectue par des contacteurs auxiliaires et des relais
d'automatisme.
Le fonctionnement des equipements en logique cablee est
defini par le schema de cablage qui n'existe pas pour cette machine. Nous nous
proposons dans ce chapitre de faire une analyse du systeme
automatise.
I. Etat des lieux
Type : Machine américaine type «
capital »
De seconde main et de plus de 50 ans [17]
1ère mise en service à la SCTB :
1er juillet 2002
Prix d'achat : 120 000 000 FCFA
Alimentation générale :
réseau triphasé 380 V
Caractéristiques du disjoncteur : de
type Merlin Gerin, Compact
NS 250 N
Figure 8:Trancheuse verticale TRV03
II. Description
C'est une machine américaine type « Capital »
qui produit des placages par déplacement de la grume (dosse) devant le
couteau. La grume est fixée sur un bâti en fonte
à l'aide des griffes (petites et grandes griffes) et
elle se déplace verticalement, tandis que le couteau de
3 à 4 m de longueur est fixé sur un chariot
mobile. La cadence peut aller jusqu'à 30 coups minute. C'est
une machine adaptée pour trancher les placages de bois tropicaux
à fil droit. Elle fonctionne à poussée par bielle.
Figure 9: Bâti en fonte
III. Constitution
Comme toutes les autres trancheuses, elle est constituée
d'un bâti en fonte et d'un couteau. En plus de ces éléments
on retrouve : une centrale hydraulique, une centrale de lubrification, le
moteur trancheur (moteur principal), un chariot mobile, une table
élévatrice, un circuit pneumatique.
1. La centrale hydraulique
Elle permet aux vérins hydrauliques (où en bout de
tige sont montées des griffes : petites et grandes griffes) d'assurer
leur fonctionnalité qui est de maintenir solidaire la grume (dosse) sur
le bâti en fonte. La pression exercée sur le fluide (huile 40) est
transmise à travers le système par ce dernier.
Elle comporte quatre composants mécaniques :
réservoir (50 litres), filtre, pompe, valves de commande. Le fluide
hydraulique (huile 40) qu'elle contient remplit quatre fonctions simples :
· transmission d'énergie
· lubrification des composants - pompe, valves et joints
· protection du système, par élimination des
contaminants
o humidité
o souillures
o chaleur
o air
· étanchéité entre les composants
internes
Figure 10: Circuit hydraulique
2. Centrale de lubrifi cation
Nous avons dit précédemment que la grume se
déplace verticalement. En effet elle est fixée sur le bâti
en fonte ou « bâti porte grume ». Ce dernier monté sur
des glissières effectue un mouvement rectiligne sinusoïdal
(bas-haut). La lubrification de ces glissières est assurée par
cette centrale.
3. Moteur tran cheur
C'est le moteur principal de la trancheuse. C'est un moteur
à courant continu. Il dispose :
- D'une plage de vitesse étendue
permettant d'optimiser la vitesse de coupe
- D'un couple élevé à base
vitesse, pour pouvoir soulever la grume
Son mouvement de rotation est transmis à un arbre (arbre
de transmission) sur lequel est monté un pignon par un
système poulie-courroie. Le pignon engraine sur deux
grandes roues dentées qui par un système bielle-
manivelle transmet leur mouvement de rotation au « bâti
porte grume ».
Pour son fonctionnement une génératrice produit le
courant continu (In = 240 A) dont il a besoin et un ventilateur assure son
refroidissement.
Sa vitesse de rotation est variable :
N = 0/ 1 25 / 75 0
Max : 2250tr /min
Pour cela un dispositif permet de faire varier le courant de
l'inducteur.
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Rédigé par TCHIEGANG MBITCHA Alain Bertrand
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36
|
Figure 11: Synoptique moteur trancheur
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Figure 12: Moteur trancheur
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Figure 13: Génératrice
|
4. Chariot porte couteau
Le chariot est monté sur une vis sans fin et porte le
couteau qui attaque la grume (production des tranches).
Pour une production continue (épaisseur des tranches fixe)
le mouvement d'avance du chariot est synchronisé avec le
déplacement du « bâti porte grume ».
En effet un arbre est lié à l'une des grandes roues
dentées et il transmet son mouvement de rotation à l'arbre du
chariot grâce à un système d'embrayage.
Cet arbre transmet son mouvement de rotation à la vis sans fin (par
pignon conique) sur laquelle est monté le chariot.
Pour avance/recule rapide du chariot un moteur transmet son
mouvement à l'arbre du chariot à l'aide d'un
système poulie-courroie.
Figure 14: Chariot porte couteau
5. Table elevatrice
C'est à ce niveau qu'est réceptionnée la
tranche. La tranche est transportée par un tapis roulant monté
sur le chariot jusqu'à la table élévatrice.
6. Circuit pneumatique
Il assure le conditionnement de l'air et alimente les
vérins pneumatiques. Ensemble de conditionnement d'air
:
Lors du passage de l'air du compresseur à son lieu
d'utilisation, l'air "s'enrichit" en eau due à la condensation de l'eau
dans la cuve du compresseur, et en poussière, rouille des tuyaux des
canalisations. Il est donc nécessaire de le filtrer pour retirer ces
éléments nuisibles au bon fonctionnement des composants, de le
lubrifier pour faciliter le déplacement des organes mobiles des
composants pneumatiques et d'en contrôler la pression. A cet effet une
succession de composants est utilisé : un filtre, un détendeur de
pression et un graisseur à goutte.
Figure 15: Conditionnement d'air
Rédigé par TCHIEGANG MBITCHA Alain Bertrand
|
38
|
IV. Procedures avant le tranchage
Nous avons identifié quatre systèmes qui
fonctionnement indépendamment les uns des autres, à savoir :
- Le bloc de tranchage
· La centrale hydraulique
· La génératrice
· La centrale de lubrification
· Le moteur trancheur
· Embrayage
· Le tapis
- Le chariot mobile
- Les grandes griffes
- La table élévatrice Mais avant de commencer le
tranchage proprement dit (production du placage tranché) des
réglages
doivent être effectués :
- Serrage de la grume par les petites et grandes griffes
- Positionnement du chariot
- Positionnement de la table élévatrice
1. Procedure de grillage (serrage de la
grume)
Après l'étuvage et le nettoyage, la dosse est
apportée au niveau des petites griffes de la trancheuse au moyen d'un
palan 5 tonnes.
Les opérations suivantes sont alors effectuées :
1) Actionner l'ouverture des petites griffes
2) Bien positionner la dosse
3) Actionner la fermeture des petites griffes
4) Enlever doucement le palan tout en vérifiant que la
dosse a été bien retenue par les petites griffes
5) Actionner la fermeture des grandes griffes afin de bien
saisir la dosse.
6) Démarrer le moteur trancheur
7) Passer à une vitesse assez élevée afin
de vérifier que la dosse a été bien fixée sinon
reprendre depuis le début (saisie de la grume à l'aide du
palan)
2. Procedure du positionnement chariot
Après avoir maintenu solidairement fixe la grume du
`'bâti porte grume», le chariot mobile doit être bien
positionné, c'est-à-dire : le couteau fixé sur le chariot
doit être à quelques centimètres de la grume avant de
commencer le tranchage, ceci pour des raisons simples : éviter
l'affûtage du couteau, éviter les chocs au moment où le
couteau attaque la grume.
3. Positionnement de la table elevatrice Afin
d'éviter que les tranches ne finissement au sol, la table
élévatrice doit être bien positionnée.
V. Systemes de variation de vitesse du moteur trancheur
et de freinage
1. Variation de vitesse du moteur tran cheur
Rappels :
Notons :
U, I : la tension et le
courant dans l'induit
Ue, Ie : la tension et le
courant dans l'inducteur
E : la fem (force électromotrice)
induite
Cem : le moment du couple
électromagnétique souvent appelé, par abus de langage
`'couple électromagnétique»
Pe : la puissance électrique fournie
: la vitesse de rotation
K : une constante qui dépend des
paramètres de constitution de la machine (construction,
géométrie, matériaux...)
R : la résistance de l'induit
E = K ÖÙ
Cem = KÖI (2)
Pe = U.I +Ue.Ie (3)
(1)
Ù
U = KÖÙ + RI (4)
U - RI (5)
K Ö
Pour un moteur à excitation séparée, U = E +
RI soit :
Pour faire varier la vitesse d'un moteur à courant
continu, on peut soit agir sur :
· la tension U aux bornes de l'induit :
La tension d'induit est directement proportionnelle à la
vitesse de rotation (voir équation 5).
La puissance varie mais le couple reste
constant (voir équations 2 et 3). On dit alors que l'on
fait de la variation de vitesse à couple constant.
· le flux produit par l'inducteur (1) :
Lorsque le flux d'excitation (produit par l'inducteur) diminue
(équation 5), le moteur accélère mais le couple diminue
(équation 2). On dit alors que l'on fait de la variation de vitesse
à puissance constante.
Le moteur trancheur est à excitation
séparée, pour faire varier sa vitesse il faut agir sur
le flux produit par l'inducteur.
Figure 16: Synoptique du bloc de variation de vitesse
du moteur trancheur
Au démarrage, l'inducteur (circuit d'excitation) est
traversé par le courant maximum (rhéostat d'excitation Re au
minimum de résistance).
Pour varier la position du curseur du rhéostat, un moteur
triphasé à deux sens de marche transmet son mouvement à
l'arbre de rotation du curseur par pignons.
Ce moteur fonctionne comme suit :
- sens d'accélération moteur trancheuse : sens
n° 1
- sens décélération moteur trancheuse :
sens n° 2
2. Systeme de freinage
Nous avons dit précédemment que la grume maintenue
fixe par les griffes sur un bâti se déplace verticalement (bas en
haut). Imaginez un instant qu'elle soit entrain de monter et que survient une
coupure d'alimentation. Elle retombera aussitôt sous l'action de son
poids et peu ainsi causer sans doute des dégâts importants au
niveau de la machine.
Pour pallier à ce problème un système de
freinage a été prévu (voir figure : moteur trancheur). Il
est situé au niveau de l'arbre de transmission (le moteur trancheur
transmet son mouvement de rotation à
cet arbre qui permet à la grume de se déplacer) et
est constitué de garnitures montées sur un tambour sur lequel est
fixé un vérin pneumatique simple effet.
- Lorsque le moteur trancheur est mis en marche, le distributeur
commandant le vérin pneumatique est alimenté et le frein se
libère (rentrée de la tige du vérin)
- A l'action sur le bouton d'arrêt du moteur trancheur ou
sur l'une de ses sécurités d'arrêt, ou lorsque survient une
coupure d'alimentation électrique, ce distributeur n'est plus
alimenté (commande monostable) et le frein est activé.
VI. Organes de commandes et capteurs
1. Boutons poussoirs
Lorsque nous analysons les rôles des différents
boutons poussoirs sur les pupitres de commande (voir tableau ci-dessous), il en
ressort que :
Tableau 2: Boutons poussoirs
DESIGNATION
|
TYPE
|
FONCTIONS
|
bp1
|
NO
|
Mise en marche centrale hydraulique
|
bp2
|
NO
|
Mise en marche génératrice
|
bp3
|
NC
|
Arrêt centrale hydraulique
|
bp4
|
NO
|
Mise en marche moteur trancheur
|
bp5
|
NO
|
Embrayage chariot et mise en marche Tapis
|
bp6
|
NC
|
Débrayage chariot
|
bp7
|
NC
|
Arrêt moteur trancheur et tapis avec temporisation (pour
le tapis)
|
bp8
|
NO
|
Accélération moteur trancheur
|
bp9
|
NO
|
Décélération moteur trancheur
|
bp10
|
NO
|
Mise en marche avance chariot
|
bp11
|
NO
|
Mise en marche recule chariot
|
bp12
|
NC
|
Arrêt moteur chariot
|
bp13
|
NO
|
Mise en marche griffage (grande griffe)
|
bp14
|
NO
|
Mise en marche dégriffage (grande griffe)
|
bp15
|
NO
|
Mise en marche montée table élévatrice
|
bp16
|
NO
|
Mise en marche descente table élévatrice
|
|
2. Leviers de commande mecanique
La machine dispose de deux rangées de petites griffes
commandées par des leviers mécaniques. Nous tenons à
signaler que le couteau se fixe sur le bâti du chariot à l'aide
des vérins hydrauliques alimentés par des distributeurs à
commande mécanique.
Tableau 3: Commandes mécaniques
DESIGNATION
|
FONCTIONS
|
lc1
|
Mise en marche 1ère rangée de griffe
(petites griffes)
|
lc2
|
Mise en marche 2ème rangée de griffe
(petites griffes)
|
lc3
|
Mise en marche 1ère fixation du couteau
|
lc4
|
Mise en marche 2ème fixation du couteau
|
|
3. Capteurs et securites
La machine dispose de plusieurs organes de
sécurité pour la protection de la machine ou de
l'opérateur au cours de son fonctionnement. Nous avons :
- Un détecteur photoélectrique
(ph) qui signale la présence d'une personne entre le bâti
et le chariot au moyen d'un faisceau lumineux et arrête
immédiatement le moteur trancheur. Ses deux constituants de base sont un
émetteur et un récepteur.
Actuellement il est endommagé (problème de sécurité
humaine).
- Trois capteurs de fin de course ou capteurs
de contact ou interrupteurs de position électromécanique qui
permettent de localiser la position du chariot.
· Le premier (fc1) lorsqu'il n'est pas actionné
verrouille le maintien du moteur trancheur
· Le second (fc2) arrête le moteur trancheur et le
mouvement avant du chariot
· Le troisième (fc3) arrête le mouvement
arrière du chariot
fc3 fc1 fc2
Figure 17: Capteurs de contact
- Un capteur (nv) de contrôle de niveau
d'huile dans la centrale de lubrification, utilisé pour commander le
démarrage et l'arrêt.
- Un pressostat pour le contrôle de la
présence d'air surpression : qui ne permet le démarrage de la
machine qu'en cas de présence d'air au dessus de 5 bars.
Tableau 4: Capteurs et
sécurités
DESIGNATION
|
FONCTIONS
|
AU1
|
Arrêt d'urgence moteur trancheur
|
AU2
|
Arrêt d'urgence moteur trancheur et
génératrice
|
ph (détecteur
photoélectrique)
|
Arrête le moteur trancheur
|
fc1
|
Fin de course verrouillage du maintien du moteur trancheur
|
fc2
|
Fin de course arrêt du moteur trancheur
|
fc3
|
Fin de course arrêt recule chariot
|
Nv
|
Détection du niveau d'huile dans la centrale de
lubrification
|
Pa
|
Détection de la présence d'air surpression
(supérieur à Pmin = 5 bar)
|
bcp (bouton coup de point)
|
Coupure alimentation générale de la machine
|
4. Commutateur
C : blocage et déblocage de
l'accélération moteur trancheur
VII. Actionneurs
Dans sa constitution, la machine dispose d'un ensemble de
vérins (simple effet et double effet) à la fois hydraulique, et
des vérins simples effets pneumatiques.
1. Verins Les types de vérins
utilisés sont les suivants :
Tableau 5: Vérins
DESIGNATION
|
FONCTIONS
|
1V
|
vérin hydraulique à double effet commande grandes
griffes
|
2V
|
vérin pneumatique d'embrayage simple effet
|
3V
|
vérin pneumatique de freinage simple effet
|
4V
|
vérin hydraulique simple effet table
élévatrice
|
|
2. Moteurs La machine dispose des moteurs
asynchrones et à courant continu :
Rédigé par TCHIEGANG MBITCHA Alain Bertrand
|
44
|
Tableau 6: Machines à courant
continu
MACHINES A COURANT CONTINU
|
Désignation
|
Moteur
|
Rôle
|
Puissance (KW)
|
Vitesse de rotation (tr/min)
|
Induit
|
Inducteur
|
U (V)
|
I (A)
|
U (V)
|
I (A)
|
M1
|
Génératrice
|
Transforme l'énergie mécanique reçue
en énergie électrique
|
55
|
1445
|
230
|
239
|
220
|
2,1
|
M2
|
Moteur trancheur
|
Permet le déplacement de la grume devant le
couteau
|
45
|
0/125/750 Max : 2250
|
220
|
240
|
220
|
7,7
|
Rédigé par TCHIEGANG MBITCHA Alain Bertrand
|
45
|
Tableau 7: Moteurs à courant
alternatif
MOTEURS ASYNCHRONES
|
Désignation
|
Moteur
|
Rôle
|
Puissance (kW)
|
Vitesse de rotation (tr/min)
|
Facteur de puissance
|
Intensité I (A)
|
Tension (triangle) U (V)
|
Tension (étoile) U (V)
|
M0
|
Moteur d'entraînement génératrice
|
Fournie l'énergie mécanique à
la génératrice
|
55
|
1445
|
0,87
|
107
|
380
|
-
|
M3
|
Moteur centrale lubrification
|
Moteur pompe pour la lubrification
des glissières
|
0,09
|
1350
|
0,65
|
0,21
|
380
|
220
|
M4
|
Moteur centrale hydraulique
|
Moteur pompe pour le circuit hydraulique
des vérins (grandes griffes)
|
7,5
|
1455
|
0,80
|
16,5
|
380
|
-
|
M5
|
Moteur accélération/décélération chariot
porte couteau
|
Moteur avance/recule rapide chariot porte couteau
|
9
|
1455
|
0,9
|
15,5
|
380
|
-
|
M6
|
Moteur tapis
|
Moteur d'entraînement du tapis
|
5,5
|
956
|
0,79
|
12
|
380
|
-
|
M7
|
Moteur ventilation moteur trancheur
|
Assure le refroidissement du moteur trancheur
|
0,18
|
4320
|
0,75
|
0,36
|
380
|
220
|
M8
|
Moteur table élévatrice
|
Moteur pompe pour la table élévatrice
|
2,5
|
-
|
-
|
-
|
380
|
-
|
M9
|
Moteur rhéostat
|
Moteur pour la variation de la position du curseur du
rhéostat
|
0,5
|
-
|
-
|
-
|
380
|
-
|
Rédigé par TCHIEGANG MBITCHA Alain Bertrand
|
46
|
3. Voyants
Tableau 8: Voyants
Designation
|
Fonctions
|
V1
|
Signalisation présence tension
|
V2
|
Signalisation marche moteur trancheur
|
V3
|
Signalisation mise en marche embrayage
|
V4
|
Signalisation fonctionnement centrale hydraulique
|
V5
|
Signalisation fonctionnement génératrice
(allumé au passage en triangle)
|
V6
|
Signalisation présence d'huile dans la centrale de
lubrification (absent sur le pupitre de commande)
|
V7
|
Montée table
|
V8
|
Avance chariot
|
VIII. Probleme rencontre au niveau de la centrale
hydraulique
Il peut arriver que la pompe de la centrale hydraulique tourne
mais ne débite pas, ou alors la pression du fluide n'a pas atteint une
valeur seuil pour permettre un fonctionnement acceptable de la machine. Le
technicien pilotant la machine ne prend pas en compte ces informations
capitales, permettant de s'assurer que l'énergie est disponible au
niveau des griffes.
1. Solution proposee
Nous proposons d'insérer dans le circuit hydraulique
à la sortie de la centrale hydraulique, un pressostat
électro-hydraulique.
C'est un capteur destiné à contrôler la
pression dans les circuits pneumatiques ou hydrauliques. Lorsque la pression
atteint la valeur de réglage, le contact NO/NC à action brusque
change d'état. Dès que la valeur de la pression diminue, compte
tenu de l'écart réglable sur certains modèles, les
contacts reviennent à leur position initiale.
Ce pressostat sera utilisé pour :
- commander la mise en marche de la
génératrice,
- s'assurer de la circulation de l'huile dans le circuit
hydraulique.
Nos critères de choix sont les suivant :
- Type de fonctionnement : surveillance d'un
seuil
- Nature du fluide : huile hydraulique
- Valeur de la pression à contrôler
: P = 25 bars
- Environnement : poussière,
humidité
- Nature du circuit électrique : circuit
de commande
La pression nominale de la pompe est : 70
bars
Le pressostat choisi appartient à la gamme de
détection de pression Nautilus. Type : XML - A à
écart fixe sans affichage
Plage de réglage (bar) : 5...70
Gamme de température (° C) : -25
à 70
Dimension (mm) H (hauteur) * l (largeur) * L
(longueur) : 113*35*73 Référence : XML -
A070D2S11
Conclusion :
Cette analyse nous a permis de comprendre d'une maniere globale
la constitution de cette machine, son utilité, de déceler un
probleme majeur rencontré au niveau de la centrale hydraulique et
proposer ainsi une solution.
Chapitre
5
|