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Impact du déficit budgétaire sur l'inflation en RDC

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par Théodore Nielsen WITANENE MUSOMBWA
Université Libre des Pays des Grands Lacs "ULPGL" - Licencié en économie/ Gestion des entreprises 2007
  

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CONCLUSION GENERALE

Nous voici au terme de notre travail portant sur l'impact de déficit budgétaire sur l'inflation en RDC de 1970-2005. Le but de ce travail est de voir l'influence de déficit budgétaire sur l'inflation pendant cette période, mais également savoir l'influence des autres variables macroéconomiques telles que la masse monétaire, le PIB et le taux de change.

Outre l'introduction et la conclusion générale, notre travail a compris trois chapitres. Le premier chapitre a porté sur la considération théorique, le second chapitre a présenté les déterminants de l'inflation. Et enfin, le troisième chapitre porté sur l'estimation empirique de la relation entre l'inflation et le déficit budgétaire.

Nous sommes partis d'un problème qui est de savoir quel serait l'impact de déficit budgétaire sur l'inflation.

De ce problème, nous avons dégagé deux interrogations qui ont été à la base de nos investigations :

1. Quel est l'impact de déficit budgétaire sur l'inflation en République Démocratique du Congo, en d'autre terme l'inflation en RDC est-elle expliquée par le déficit budgétaire?

2. L'inflation en République Démocratique du Congo serait-elle expliquée par d'autres variables ?

Par rapport à ces interrogations nous avons formulé les hypothèses ci-dessous en vue de répondre aux préoccupations consignées dans la problématique :

1. Le déficit budgétaire aurait un impact significatif sur l'inflation en République Démocratique du Congo.

2. L'instabilité accrue de l'économie congolaise sur l'inflation en RDC aurait une relation directe avec la masse monétaire, le taux de change et le PIB.

Après avoir analysé les données par le logiciel Eviews nous avons trouvé les résultats suivants :

Les variables déficit budgétaire et le PIB expliquent l'Inflation dans le long terme et dans le court terme l'inflation est expliqué par le PIB. De part ce qui précède, il en découle que nos deux hypothèses sont toutes vérifiées.

De ce qui précède, tourné un regard sur l'économie congolaise et commenter sur ce résultat en fin de donner quelques suggestions.

Mais alors, une constante se manifeste dans la vie du pays pendant une trentaine d'année, celle du gaspillage des ressources et du laxisme budgétaire.

La RDC s'est enfoncée à partir de 1991 dans une crise politique, économique et sociale grave à la suite notamment des pillages que le pays a connu en début d'année et des tensions politiques. Comme conséquence, l'inflation devient violente.

Dans cet environnement économique et monétaire hostile, la production nationale a chuté sensiblement. Des opérateurs économiques tant privés que publics ont cherché à suivre en se réfugiant dans l'informel. Les infrastructures de base sont soit détruites soit en délabrement avancé.

La criminalisation de l'économie a atteint son paroxysme avec la fabrication vertigineuse des billets de banque. En conséquence, une bonne partie des émissions monétaires échappe au circuit monétaire officiel. La banque centrale ne peut plus jouer son rôle d'autorité monétaire et de caissier de l'Etat. L'intermédiation financière est en déclin et le pays est confronté à plusieurs espaces monétaires.

La déstabilisation du pays s'est pérennisée à partir de 1996 à 2002 par deux guerres inhérentes à la situation politique interne en RDC au Rwanda, au Burundi et en Ouganda.

Ainsi, pour ressortir le pays de la crise, des réformes économiques et politiques furent tentées à plusieurs reprises mais elles n'ont pas atteint en tout le succès qu'on pouvait en escompter.

Différentes mesures ont en effet été prises par les divers gouvernements qui se sont succédés depuis les années 1980 pour :

- restaurer les équilibres macroéconomiques ;

- restaurer une gestion orthodoxe des finances publiques ;

- contrôler les centres d'ordonnancement des opérations du Trésor ;

- rétablir le budget comme instrument privilégié de gestion des finances publiques ;

- restructurer les entreprises publiques,....

Par ailleurs, déliquescence de l'Etat et le manque d'une administration honnête, d'un minimum de justice et de sécurité conduisent le pays dans une anarchie.

Cependant, la courte période qui va de 2001 à 2003 et qui se traduit par une stabilité relative des prix et du taux de change accompagnant une amélioration du taux de croissance du PIB montre à notre sens qu'il est possible de restaurer rapidement les équilibres macroéconomiques rompus pas la gabegie financière quand il existe une réelle volonté politique d'ajustement.

Bref, la détérioration de la situation économique est caractérisée par la désorganisation de l'outil de production et la contraction des recettes fiscales. Le recours systématique à l'émission monétaire face à la pénurie des devises pour résorber les déficits budgétaires dans une logique distributive douteuse qui provoque l'indexation des prix intérieurs au taux de change parallèle.

Certes, le développement à un prix et la responsabilité de l'Etat est évident. Or, il est difficile qu'il y ait développement sans croissance, car l'élargissement de l'éventail des possibilités offertes à l'homme ne se fait pas sans moyens matériels importants. Ce qui fait que l'accélération de la croissance économique soit la grande priorité des responsables politiques du monde entier. En fait, la réalisation d'un développement harmonisé de l'économie est, aujourd'hui, dans la majorité des pays, l'objectif fondamental des politiques économiques : c'est dans cette perspective que doit être désormais définie toute stratégie budgétaire, tant au niveau de ses mécanismes opératoires qu'à celui des actions promues par elle.

A travers ces théories et la revue de la littérature empirique, nous avons modélisé les déterminants de l'inflation en RDC, en focalisant nos analyses sur l'effet des déficits budgétaires. Nous voulions savoir si l'objectif de relance économique à travers la politique budgétaire appliquée au Congo, a effectivement été efficace.

L'analyse des résultats de l'estimation économétrique nous a permis de confirmer que les déficits budgétaires ont un impact positif et significatif sur le taux d'inflation.

L'analyse des résultats de l'estimation du modèle à long terme par Mco nous a conduits aux propositions ci-après :

- L'augmentation de déficit budgétaire conduit l'Etat soit à recourir à la planche à billet, soit au bon de trésor ou à l'emprunt ce qui nous pousse à conclure que le déficit budgétaire est considérée comme le fondement ou la base même de l'inflation car en recourant à la planche à billet cela provoque encore une masse énorme de monnaie, plus il y a une grande masse de monnaie en circulation, plus il y a augmentation de taux d'inflation.

- Signalons aussi que le pouvoir public doit tout mettre en oeuvre en fin de contrôler le taux de change en fin de donner à la monnaie nationale de la valeur et par contre susciter aux investisseurs étrangers de venir en grand nombre,

- L'Etat congolais doit laisser à la banque centrale l'autonomie de gestion de monnaie.

Pour mettre fin à notre travail, il sied de rappeler que nous ne pouvons aucunement nous prévaloir d'avoir épuisé la substance de ce sujet. Nous nous mettons en pleine disposition pour toutes remarques ou suggestions ayant trait à l'efficacité de notre recherche.

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