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Impact du déficit budgétaire sur l'inflation en RDC

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par Théodore Nielsen WITANENE MUSOMBWA
Université Libre des Pays des Grands Lacs "ULPGL" - Licencié en économie/ Gestion des entreprises 2007
  

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III.4. Notion sur la Co-intégration

Les méthodes statistiques de l'économétrie ne sont applicables qu'à des séries stationnaires. La satisfaction au test de stationnarité des variables constitue la condition sine qua none pour l'application de la méthode des MCO. En règle générale, la régression des séries non stationnaires conduit à un vecteur d'erreur non stationnaire, c'est-à-dire ayant une variance infinie.

Cependant, lorsque les séries sont Cointégrées, le vecteur d'erreur devient stationnaire et inférence statistique demeure alors possible. Cependant, les tests de student ne suivent pas la distribution usuelle.

On appelle variables co-intégrées Xt,Yt une combinaison de variables intégrée d'ordre « d,b », telle que le résidu de la régression : Zt= Xt+Yt1 soit intégré d'ordre (d,b), 0<b=d.

Selon Engle et Granger (1987), lorsque deux séries sont co-intégrées CI(1,1), il est possible de dégager une représentation dynamique de court terme avec un terme de rappel Zt-1 de long terme. C'est ce qu'on appelle « modèle à correction d'erreur ». il s'agit de la relation entre les déviations de ces deux variables par rapport à leur niveau d'équilibre de long terme.

III.4.1. Estimation du modèle à LT

Pour estimer la relation de LT les séries sont co-intégrées, il n'y a aucun problème particulier. On applique la Mco. Et si on travail sur un grand échantillon, l'estimateur de Mco possède une propriété remarquable : c'est la « super-convergence ». Cette propriété dite qu'en présence des variables co-intégrées, l'estimateur Mco du vecteur co-intégrant converge rapidement vers sa vraie valeur, et la vitesse de convergence est plus élevée que dans le cas habituel. Dans ce cas, tous les tests de vérification des hypothèses classiques sont sans importance.

- Vérification du modèle à LT par la MCO

L'équation se présente comme suit : linf=c+ldfb+lmm+lpib+ltc

Tableau n°2 : Modèle de cointégration à long terme

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Variable

Coefficient

Std. Error

t-Statistic

Prob.  

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

C

1.426746

2.936682

0.485836

0.6305

LDFB

0.211740

0.121827

1.738039

0.0921

LMM

-0.128423

0.192848

-0.665932

0.5104

LPIB

0.148796

0.069915

2.128256

0.0414

LTC

-0.208781

0.225682

-0.925114

0.3621

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

0.372599

Variable dépendante moyenne

4.393642

R² ajusté

0.291644

Critère d'Akaike

3.998543

Somme de carré de résidu

87.04341

Critère de Schwarz

4.218476

Log de vraissemblance

-66.97377

F-statistic

4.602542

DW

0.723983

Prob(F-statistic)

.0049300

 
 
 
 
 

Ici, nous désirons savoir si une variable explicative dans le modèle est réellement significative, c'est-à-dire contribue à l'explication de la variable endogène.

Il convient de déterminer si son coefficient de régression est significativement différent de zéro pour un seuil de = 5%. Nous constatons à ce niveau que les variables : la masse monétaire, le taux de change et la constante ne sont pas significatifs. D'où nous allons procéder à l'élimination de ces variables, en commençant par la constante qui sera suivi de la masse monétaire et en fin le taux de change. L'équation se présente comme suit :

loginf =1.426746+0.211740logdfb-0.128423logmm+0.148796logpib-66.97377logtc

Enlèvement de la constante C et le résultat est reporté dans le tableau ci-dessous:

Tableau n°3 : Enlèvement de la constante

Variable

Coefficient

Std. Error

t-Statistic

Prob.  

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

LDFB

0.255882

0.080182

3.191248

0.0032

LMM

-0.079831

0.162903

-0.490050

0.6274

LPIB

0.143088

0.068093

2.101373

0.0436

LTC

-0.144034

0.179942

-0.800443

0.4294

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Au regard de ce tableau, nous constatons qu'après enlèvement de la constante C, le coefficient de détermination passe de 37% à 36% (cfr. Annexe) et la masse monétaire n'est pas significative.

Enlèvement de la Masse monétaire

Tableau n°4 : Enlèvement de la masse monétaire

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Variable

Coefficient

Std. Error

t-Statistic

Prob.  

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

LDFB

0.217422

0.016237

13.39051

0.0000

LPIB

0.111752

0.023134

4.830602

0.0000

LTC

-0.202292

0.133515

-1.515124

0.1393

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Il ressort de ce tableau qu'après enlèvement de la masse monétaire, le taux de change aussi n'est pas significatif.

Enfin, nous enlevons, le taux de change

Tableau n°5 : Enlèvement de la variable taux de change

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Variable

Coefficient

Std. Error

t-Statistic

Prob.  

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

LDFB

0.214133

0.016395

13.06088

0.0000

LPIB

0.092620

0.019750

4.689682

0.0000

 
 
 
 
 

A la lecture de ce tableau après enlèvement des variables qui étaient non significatives, nous disons qu'à long terme, les variables déficit budgétaire et le PIB ont un effet positif sur l'inflation. En d'autre terme, l'inflation est expliquée par ces deux variables à LT. D'où l'équation est de la forme

loginf= 0,214133logdfb+0,092620logPIB à LT

Ceci nous pousse à vérifier notre hypothèse sur l'influence de déficit budgétaire sur l'inflation.

Après analyse du modèle d'estimation, nous présentons nos tests d'hypothèses de nos variables.

Testons l'hypothèse :

4) HO: a4 = 0

H1: a4 > 0 ou a4 < 0

5) Ho: a5 = 0

H1 : a5 > 0 ou a5 < 0

1) HO: a1 = 0

H1: a1 > o ou a1 < 0

2) HO: a2 = 0

H1 : a2 > 0 ou a2 < 0

3) H: a3 = 0

H1 : a3 > 0 ou a3< 0

Au seuil de = 5%, la valeur de la table de t-student à (n-k-1) dl est de 1,96, soit.

A LT nous constatons que cette estimation donne des aberrations. La masse monétaire et le taux de change ne sont pas significatifs. Comme nous le constatons sur la masse monétaire (t-calculée = 0,66 < t-table=1,96 et la probabilité = 0,51 > 0,05) et pour le taux de change (t-calculée = 0,93 < t-table=1,96 et la probabilité = 0,36 > 0,05).

Néanmoins, les paramètres liés au déficit budgétaire et au PIB présentent les signes attendus selon la théorie. Les résultats de cette estimation ne sont pas satisfaisants. Le R2 n'est que de 37 %, la statistique de D-W qui est ici de 0,72. D'où nous allons procéder au modèle à correction d'erreur. Bien avant récupérons d'abord le résidu afin de tester sa stationnarité.

La vérification de la stationnarité de résidu.

Tableau n°6 : Test de stationnarité des résidus

Paramètres

t- tab.

Rés

t-calc.

ä (3)

1,96

-0,30

ë (3)

1,96

0,41

ö (3)

-3,54

-2,86

ã (2)

1,96

0,31

ö (2)

-2,95

-3,03

ö (1)

-1,95

-3,07

Nous voyons ici que le résidu est stationnaire en niveau avec un seul retard, sans tendance ni constante.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry