1.3.1.2 Anti-inflammatoires non
stéroïdien (AINS)
Les AINS ont tous, à des degrés divers, des
propriétés antalgiques qui peuvent être dissociées
de l'activité anti-inflammatoire. Cependant, quatre d'entre eux
seulement ont vu ces propriétés particulièrement
étudiées, spécialement sur le plan des posologies et par
conséquent peuvent être utilisés comme antalgiques. Il
s'agit d'un fénamate : acide méfénamique et de trois
dérivés propioniques : ibuprofène,
kétoprofène et fénoprofène. De ces quatre produits,
l'ibuprofène est le plus largement prescrit et le plus connu. En effet,
le recul sur cette molécule et son profil thérapeutique sûr
ont permis son passage dans les rangs des molécules en vente libre en
pharmacie aux côtés du paracétamol et de l'aspirine. A ces
quatre molécules, peuvent être ajoutées l'acide niflumique
(Nifluril®) anti-inflammatoire et antipyrétique, ainsi
que le diclofénac (Voltarène®)
dérivé de l'acide phényl-acétique (Claude et al,
1995).
1.3.1.3 Dérivés
pyrazolés
Il s'agit de la phénylbutazone et de la noramidopyrine.
Ceux deux produits peuvent tous les deux être responsables d'accidents
hématologiques graves, voire mortels, à type d'agranulocytose
indépendamment de la dose et de la durée d'exposition. Ils
peuvent se produire à la première prise d'un demi-comprimé
(Claude et al, 1995). La noramidopyrine, utilisée en France uniquement
comme antalgique, peut de plus être responsable de choc anaphylactique
mortel après injection parentérale. Pour ces raisons, ces
produits doivent être abandonnés au profit des autres antalgiques
de la même classe (Claude et al, 1995).
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