SECTION II: LES CONDITIONS EXTERNES DE MISE EN OEUVRE
Ces conditions sont liées aux instances
internationales et sous-régionales.
PARAGRAPHE I: INNOVATION DANS LES AIDES INTERNATIONALES
Tout d'abord, les organismes internationaux
doivent intégrer les chercheurs locaux dans leurs projets. L'une des
déficiences des organismes internationaux est que le plus souvent, on a
plutôt une vision européenne ou américaine du
problème.
En plus, grâce aux conventions signées, ces
institutions peuvent pousser les Etats à lancer des initiatives pour la
certification des PFNL. Ceci permettra de pouvoir les identifier et de leur
donner une tarification. Bien que n'étant pas une solution
définitive, ceci aura le mérite de protéger l'exploitation
des PFNL. D'ailleurs, l'une des caractéristiques du droit de
l'environnement n'est-il pas d'être évolutif? C'est un droit qui
s'adapte au fur et à mesure des découvertes scientifiques.
PARAGRAPHE II: LES INSTITUTIONS SOUS-REGIONALES
Notons que le facteur linguistique et culturel est
déterminant dans les relations de commerce qu'entretiennent les vendeurs
des PFNL au Gabon et au Cameroun. En effet, dans les marchés
frontaliers, on trouve les groupes ethniques apparentés de part et
d'autre de la frontière. Ils consomment généralement des
produits similaires ce qui les poussent à faire beaucoup de commerce
entre eux. Aussi, les organismes sous régionaux comme la CEFDHAC ou la
COMIFAC doivent mettre sur pied des infrastructures commerciales devant
contrôler ces échéances. Par ailleurs, ils doivent inciter
les gouvernements à améliorer les conditions de marchés et
à s'attaquer sans tarder à la conciliation des impératifs
de création des revenus et de développement local avec la
conservation des forêts. Aussi, les décideurs doivent être
plus conscients de la valeur des PFNL et les incorporer dans les statistiques
officielles.
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