La gestion du risque operationnel dans l'activité bancaire: Cas des banques tunisiennes( Télécharger le fichier original )par Nitza Marjorie M'BOUROU PAMBOLT Université Libre de Tunis - M.S.T.C.F 2007 |
Section 2 : Les différents risques rencontrés :Dans l'environnement bancaire nombreux sont les risques auxquels doivent faire face les banques. Et parmi ces risques nous pouvons citer : II.1 Le risque de marché :On définit le risque de marché comme étant l'exposition de l'entreprise à une évolution défavorable des taux ou des prix. Il concerne les taux d'intérêt, les taux de change, les cours des matières premières ou des actions. Le risque de marché est présent à différents niveaux : une position (un endettement, la perception dans le futur d'un flux de devise), une activité (achat facturé dans une devise autre que celle de la facturation des ventes), un portefeuille (des titres de placement et de participations). II.2 Le risque de liquidité :Il se définit comme étant le risque auquel la banque ne peut faire face à un moment donné à ses engagements en mobilisant ses actifs. Lorsqu'un établissement ne dispose pas d'une liquidité adéquate, il ne peut obtenir des fonds suffisants à un coût raisonnable, soit en augmentant son passif, soit en convertissant rapidement des actifs, ce qui affecte sa rentabilité. Dans des proportions plus importantes, ce risque peut, s'il se produit, aboutir à la faillite de la banque suite à un mouvement de panique des déposants qui se rueraient aux guichets. II.3 Le risque de solvabilité :C'est le risque pour un créancier de perdre définitivement sa créance dans la mesure où le débiteur ne peut pas, même en liquidant l'ensemble de ses avoirs, rembourser la totalité de ses engagements. Les traders parlent de risque de contrepartie. II.4 Le risque de taux d'intérêt :
Il est défini comme l'éventualité pour un établissement de crédit de voir sa rentabilité affectée par l'évolution des taux d'intérêts. Il conduit à la vulnérabilité de la situation financière d'une banque. Dans le cas de l'appréhension de ce risque, il s'agit, généralement à travers des représentations graphiques, de mettre en exergue un risque de financement ou d'investissement afin de réaliser des prévisions annuelles. II.5 Le risque de taux de change :
C'est le risque lié à la possession par la banque d'actifs ou de contrats en monnaie étrangère et résulte des variations des cours des devises. II.6 Le risque de crédit :C'est le risque de perte sur une créance ou plus généralement celui d'un tiers qui ne paie pas sa dette à temps. Dans un sens plus large ce risque de contrepartie désigne aussi le risque de dégradation de la santé financière de l'emprunteur qui réduit les probabilités de remboursement. Cette dégradation accroît la probabilité de défaut (défaillance, le fait qu'il n'arrive pas à rembourser) même si le défaut proprement dit ne survient pas nécessairement. Il est naturellement fonction de trois paramètres : le montant de la créance, la probabilité de défaut, et la proportion de la créance qui sera recouvrée en cas de défaut. |
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