DEDICACE
A mon DIEU qui est le tout puissant
;
A mes parents ILUNGA MUKADI Casimir et
NKANKU MUJINGA Thérèse ;
A mes frères ILUNGA WA ILUNGA Casy, KANKOLONGO ILUNGA
Hugo, KABAMBA ILUNGA Audry ;
A ma soeur NTUMBA ILUNGA Hortie
MUKADI ILUNGA Jojo
REMERCIEMENTS
Il est une traduction qu'arrivé au terme de son cycle
de licence tout étudiant doit rédiger et défendre un
mémoire.
En effet, si nous sommes arrivés à
l'élaboration de cette oeuvre, c'est justement parce que certaines
âmes généreuses ont accepté, d'une manière
d'une autre d'y contribuer. Ainsi, qu'elles puissent trouver nos sentiments de
reconnaissance et de gratitude.
Qu'il nous soit permis d'abord, d'exprimer ici nos sentiments
de profonde gratitude au professeur KALONJI NSENGA à qui nous devons la
direction de notre mémoire.
Nos remerciements s'adressent également au chef de
travaux NSELE MABI qui nous a encadré lors de la rédaction de ce
travail.
Nous tenons à remercier nos oncles et tantes, nos
frères et soeurs, nos cousins et cousines pour leur affection, leur
contribution tant morale que financière ; nous citons :
TSHIAMALA Richard, KABAMBA Bénoit, KANKOLONGO KAPINGA Berthe, NTUMBA
Willy, KASHAMA Freddy, TSHIMANGA Albert, KAPINGA Génerose.
Nous remercions aussi ceux des nôtres avec qui la
bataille a été hardie, nous citons : WANGA KALEMBA
Flavienne, MUSIANA Blanchard, MULUMBA Nick, MABENZE Danny, MATSHOKI Olivier,
MAVAMBU Vicky, MABIZA Delord, NGALAMULUME Mily, BASILUA Sandrine.
INTRODUCTION GENERALE
1. PROBLEMATIQUE
Située au coeur de l'Afrique, avec une superficie de
2.345.000 km², la République Démocratique du Congo a connu,
ces trois dernières décennies, une crise économique dont
la voie de sortie n'a pas encore été trouvée
jusqu'aujourd'hui.
En effet, cette crise que connaît notre pays a
commencé au lendemain de notre indépendance, c'est-à-dire
après 1960. Cela s'explique aisément par le fait que
l'économie du Congo belge était extravertie, c'est-à-dire
qu'elle avait pour finalité le développement prioritaire de la
métropole, cet état de chose constituait déjà en
soi le germe de la crise que devait suivre l'indépendance. Hormis cet
aspect, cette crise a été accentuée par les
événements ci-après :
· La zaïrianisation (1973)
A la fin de 1973, les pouvoirs publics avaient
procédé à la privatisation des nombreuses entreprises au
profit des hommes politiques. De manière générale, les
nouveaux acquéreurs n'étaient pas suffisamment
préparés pour assurer la gestion efficace à long et moyen
terme des biens acquis. Et cela a entraîné la faillite de
plusieurs entreprises. En 1976, un comité de stabilisation avait
décidé la rétrocession de diverses entreprises à
leurs anciens propriétaires à condition qu'ils s'associent aux
Zaïrois (Congolais) pour au moins 40 % de leur capital.
· Les pillages (1991 et 1993) et les guerres de l'Est
(1996 et 1998)
Ces événements et tant d'autres ont
provoqué l'effondrement de l'outil de production avec comme
conséquence la chute de la production, l'insatisfaction de la demande
locale, la hausse du taux de chômage ainsi que le manque de prise en
charge de la population active par l'Etat. Pour venir en aide à cette
population, les privés ont pris l'initiative de créer des petites
et moyennes entreprises en sigle PME. Nous constatons aujourd'hui une
prolifération des PME de toutes catégories dans la ville de
Kinshasa et à l'intérieur du pays. Malgré cette
prolifération et vu la persistance de la crise, nous constatons la
majorité de ces PME ainsi crées n'ont pas une longue durée
de vie. Donc elles n'arrivent pas à résister à cette
crise. Cependant, nous remarquons que certaines PME, malgré la crise,
arrivent à survivre. D'où notre interrogation peut se
résumer de la manière suivante : qu'est ce qui fait que
certaines PME en RDC arrivent à survivre à la crise ? et
d'autres part, la réponse à cette question est la
préoccupation de notre étude.
2. HYPOTHESE DU TRAVAIL
Tout au long de ce travail, nous essayerons de
vérifier l'hypothèse selon laquelle les PME qui survivent
à la crise, sont celles qui ont la capacité de mettre en place
des stratégies efficaces de survie.
3. DELIMITATION DU SUJET
Pour des raisons des moyens et de temps, l'entreprise
G.A.A.NA sera analysée durant une période de 5 ans. La
période sous étude est celle qui va de 2000 à 2004.
4. INTERET DU SUJET
Il y a plus nécessité qu'intérêt
vu le rôle que les PME doivent jouer sur le plan social et sur le plan
économique, il y a intérêt à ce que les PME
créées survivent d'où nécessité de
rechercher des stratégies adéquates de survie.
5. METHODOLOGIE ET
TECHNIQUES
Notre approche méthodologique est analytique dans la
mesure où elle nous permet d'apprécier l'efficacité des
stratégies de survie appliquées par l'entreprise. Cette approche
est appuyée par les techniques documentaires qui nous ont permis
d'obtenir les informations nécessaires pour notre étude.
6. CANEVAS DU TRAVAIL
Outre l'introduction et la Conclusion, notre étude
comporte trois chapitres ; en premier lieu, nous allons étudier
quelques concepts clés du travail ; en deuxième lieu,
l'analyse du cadre macro économique et de l'environnement fiscal et
socio politique des PME congolaise ; et en fin, en dernier lieu, l'analyse
de l'efficacité des stratégies de survie appliquées par
l'entreprise G.A.A.N.A.
CHAPITRE I :
GENERALITES SUR LES PME
I.1. DEFINITION
Il est important de reconnaître avec
sincérité que les aspects et les problèmes des PME sont
nombreux et divers, à tel enseigne qu'il n'est pas toujours aisé
de pouvoir formuler une quelconque définition du concept PME tant qu'il
en existe plusieurs selon les pays et les auteurs. Et cela du fait que les
critères définissant le domaine considéré restent
en relation étroite avec le niveau du développement atteint par
ces pays ou celui des secteurs économiques pris en considération.
Ainsi, les entreprises qui seraient considérées comme des
petites ou moyenne dans les pays avancés économiquement peuvent
paradoxalement être prise comme des moyennes voire des grandes dans les
pays les moins avancés.
Pour Gingembre Léon1(*), les PME sont celles qui sont exploitées par
des patrons qui risquent dans leurs affaires, leurs propres capitaux et qui
exercent dans ces affaires, une administration et des techniques effectives, et
qui ont des contacts directs et permanents avec leur personnel.
Pierre André julien et Bernard Morel définissent
quant à eux les PME par les critères suivants :
§ La personnalité de la gestion ;
§ Le processus de décision simple et
rapide ;
§ Le système d'information peu complexe ;
§ Le système d'information et de la recherche d'un
environnement stable.
Pour LUKUSA MENDE, la notion de PME se rapporte au contexte
socio-économique dans lequel l'unité vit.
Comme nous l'avons dit ci haut, chaque pays avance sa propre
définition compte tenu de son contexte économique.
Au Japon par exemple, il faut deux milliards de yen (2
000 000 000 de yen) soit deux mille huit cent dollars américains
(2 800 $) et trois cents (300) ouvriers pour être
considérée comme PME.
Aux Etats-Unis d'Amérique est considérée
comme PME, toute entreprise dont le chiffre d'affaire annuel ne dépasse
pas dix millions de dollars américains (10 000 000 $ US) et
qui emploie moins de 250 travailleurs.
Au Canada, une PME ne doit généralement pas
employer plus de 500 personnes, ne pas avoir un actif supérieur à
25 millions de dollars et son capital ne doit pas être détenu
à plus de 25 % par une entreprise de plus grandes importances.
En Europe, les définitions sont les suivantes :
§ Une moyenne entreprise est définie comme une
entreprise dont l'effectif est inférieur à 250 personnes et dont
le chiffre d'affaires n'excède pas 43 millions d'euros ;
§ Une petite entreprise est définie comme une
entreprise dont l'effectif est inférieur à 50 personnes et dont
le chiffre d'affaire n'excède pas 10 000 000 d'euros.
§ Une micro entreprise est définie comme une
entreprise dont l'effectif est inférieur à 10 personnes et dont
le chiffre d'affaire ou le total du bilan annuel n'excède pas 2 millions
d'euros.
En RDC, une PME est toute entreprise, personne physique ou
personne morale, qui réalise un chiffre d'affaires annuel égal ou
inférieur à l'équivalent en Franc congolais de 400.000
dollars américains ou celle qui emploie un personnel de moins de deux
cents personnes et dont la valeur totale du bilan ne dépasse pas
l'équivalent en Francs congolais de 1.500.000 dollars
américains.2(*)
1.2. FORME JURIDIQUE D'UNE
PME EN RDC
On distingue deux principales formes juridiques que peut
prendre une PME :
§ Soit la forme individuelle ;
§ Soit la forme d'une société.
1.2.1. L'entreprise
individuelle
L'entreprise individuelle est celle qui appartient en toute
exclusivité à son initiateur. Elle n'a pas de personnalité
morale (juridique) en tant que telle et ne constitue pas une entité
distinctive vis-à-vis de son initiateur.
1.2.2. La société
La société est le contrat par lequel deux ou
plusieurs personnes mettent en commun certains biens en vue de partager le
bénéfice qui pourra en résulter tout en acceptant la
participation aux pertes éventuelles. Ainsi, la société
dans son sens dérivé désigne également la personne
morale créée par le contrat de société et dont le
patrimoine est constitué par les apports effectués par chaque
associé. De ce fait, la société a donc une
personnalité morale et constitue une entité juridique distincte
de celle des associés. La structure juridique d'une
société correspond au cadre légal dans lequel va
être étudié minutieusement si possible avec l'aide d'un
professionnel pour éviter toutes conséquences sur le statut de
l'entreprise tant au niveau patrimonial social que fiscal.
1.3. CATEGORISATION DES
PME3(*)
Aux fins de la détermination du régime fiscal
applicable, les PME sont réparties en fonctions de leur chiffre
d'affaires annuel, en deux catégories suivantes :
1e catégorie : les PME dont le chiffre
d'affaire annuel se situe entre l'équivalent en francs Congolais de
50.001 et 400.000 Francs Fiscaux.
2e catégorie : Les PME dont le chiffre
d'affaire annuel se situe entre l'équivalent en Francs Congolais de
10.001 et 50.000 Francs Fiscaux ;
Les personnes physiques dont le chiffre d'affaire annuel est
égal ou inférieur à l'équivalent en Franc Congolais
de 10.000 Francs Fiscaux, sont soumises au régime de la patente, tel
qu'organisé par l'Ordonnance-Loi n°79-021 du 02 Août 1979
portant réglementation du petit commerce. Dans ce cas, elles
relèvent de la gestion des Entités Administratives
Décentralisée.
Il est reconnu au Ministre ayant les Finances dans ses
attributions de réajuster, lorsque les circonstances l'exigent, les
chiffres limites des catégories des PME.
N.B. Il convient de retenir qu'on relève deux
catégories des PME selon que celles-ci sont répertoriées
par la loi et sont recensées par les statistiques officielles :
Ø les PME informelles :
ici,il est important de rappeler que les PME informelles
relèvent du rendement du secteur dont la définition reste
toujours contextuelle car variant selon les auteurs et les points de vue
considérés suite au fonctionnement d'une base
extralégale.
Pour Monsieur Verhaegen Guy, une PME informelle est toute
activité économique spontanée à caractère
individuel, échappant en grande partie au contrôle de
l'administration, évoluant en marge souvent des obligations
légales et non recensées par les statistiques officielles, ne
bénéficiant pas des avantages de l'Etat.4(*) Il faut reconnaître que
les activités des PME informelles permettent aux démunis de
pouvoir lutter à l'écrasement du coût de la vie.
Ø Les PME formelles :
Ayant pratiquement une taille similaire avec celle des PME
informelles, les PME formelles sont d'une forme un peu plus purifiée des
PME informelles. Elles sont soumises aux règles contractuelles, à
des autorisations fiscales. Elles représentent toute activité
enregistrée qui suit la réglementation de l'Etat et
bénéficiant des facilités d'accès au crédit
et aux technologies modernes pour sa meilleure productivité.
1.4. CARACTERISTIQUES DES
PME5(*)
Les caractéristiques comprennent le dirigeant de la
PME, la taille, l'organisation et la gestion.
1.4.1. Le dirigeant de la
PME
Généralement, le dirigeant d'une PME
présente les caractéristiques suivantes :
- Confiance en soi et besoin de réalisation ;
- Créatif et talentueux ;
- Initiative privée et indépendance
- Défi et goût du risque
- Acuité et persévérance
- Optimisme et réalisme
- Orientation sur le profit
- Connaissance de soi et imagination
- Aptitude de la recherche, à la communication,
à la délégation, à l'organisation
- capacité de prévoir et d'analyse.
- Centralisation de la gestion, de l'administration et du
fonctionnement au niveau du chef.
- Nationalité (avoir la nationalité Congolaise
pour au moins un des associés et disposer d'au moins 40% du capital
social) 6(*).
Cependant, on trouve des dirigeants qui sont loin de regrouper
l'ensemble de ces caractéristiques.
1.4.2. La taille d'une PME
De ce point de vue, il convient de spécifier l'effectif
des salariés et le chiffre d'affaire selon Marchesnay :
Très petite entreprise
|
Petite et moyenne
entreprise
|
Grande entreprise
|
0 à 9 salariés
|
10 à 500 salariés
|
Plus de 500 salariés
|
· On remarque de ce fait que l'effectif de travailleurs
est limité pour mieux contrôler l'évolution des
activités et assurer la communication. Souvent en RDC, on limite
l'effectif de travailleurs dans une PME de deux à cent personnes. Mais
cela peut varier au fur et à mesure que la PME s'agrandit.
· Le chiffre d'affaire est significatif pour les PME.
Cependant, dans le contexte économique de la RD Congo, le chiffre
d'affaires ne constitue plus un critère d'appréciation de la
taille.
1.4.3. L'organisation
Le terme organisation renvoie à deux idées :
· L'organisation, en tant que collectivité de
personnes réunies en vue de l'obtention d'un but commun.
· L'action d'organiser qui consiste à
définir des tâches, à les attribuer à des individus,
à regrouper ces taches et ces individus en unités de travail (des
services, des départements, des fonctions), à distribuer des
responsabilités, à déléguer l'autorité,
à concevoir des systèmes de communications...
1.4.4. La gestion
La création, la survie et la croissance des PME sont
intimement liées à l'esprit de l'entreprise mais étant
à caractère privé ou familial, les PME posent beaucoup de
problèmes concernant la gestion. Généralement, la PME a
peu d'employés, cela implique une gestion des ressources humaines
très centralisées, informelles et une fonction du personnel peu
développé.
1.4.4.1. Gestion des ressources
humaines
Normalement, la gestion des ressources humaines revient au
dirigeant qui doit garder le contrôle. Mais ce dernier étant par
ailleurs très occupé, il la confie à des acteurs
non-spécialistes (comptable, secrétaire, responsable, ...)
La volonté du dirigeant de prendre en charge les
décisions les plus importantes en recrutement,
rémunération ou formation prouve que la gestion des ressources
humaines est placée à un rang privilégié.
En ce qui concerne la gestion des effectifs, celle-ci est
limitée au minimum imposé par les lois.
Généralement le nombre des travailleurs dans une PME varie entre
0 et deux à cent personnes. Pour la rémunération ; les
salariés des PME ont généralement moins d'avantages en
rémunération que ceux des grandes entreprises.
Quant à la taille, sa réduction permet de
simplifier donc la communication et accroître la proximité.
1.4.4.2. Gestion des
compétences
Elle représente dans les PME un élément
essentiel de réussite et de compétitivité.
- Recrutement (période de stage, recrutement
temporaire) ;
- Formation professionnelle continue.
1.4.4.3. Gestion commerciale
Elle concerne la gestion du marché de la PME. Le
dirigeant appuie ses relations avec les fournisseurs et les clients. Avec les
fournisseurs, il doit maintenir la fidélité, la confiance, la
vigilance et la fiabilité. Avec les clients, il doit maintenir la
stabilité de la clientèle.
1.4.4.4. Gestion
financière
Les PME sont souvent confrontées aux problèmes
de trésorerie qui du reste est étroite, à cause de fonds
propres insuffisants, endettement excessif (qu'elle soit en phase de
démarrage, de croissance ou de simple fonctionnement), au manque de
compétence dans le domaine financier.
1.4.4.5. Gestion des risques
financiers
L'équilibre financier réalisé dans des
conditions difficiles fait supporter divers risques aux PME. A savoir :
- le risque lié à l'insuffisance de la
liquidité ;
- le risque d'insolvabilité ;
- les risques qui pèsent sur la rentabilité
d'exploitation et financière (effet de levier d'exploitation et effet de
levier financier).
1.5. ROLE DES PME DANS LE
DEVELOPPEMENT D'UN PAYS.7(*)
La PME est d'une importance capitale en ce sens qu'elle
permet la résolution des problèmes fondamentaux de
développement par l'intégration de la population au processus de
développement économique.
Depuis les années 70, la PME apparaît comme un
vecteur essentiel de la croissance et comme un relais indispensable de la
grande unité de production.
Ainsi, sa création témoigne du dynamisme des
congolais de leur capacité de faire face à la situation nouvelle
née de la crise, de se prendre en charge, de lutter contre le
chômage... car le secteur économique de l'Etat a été
rongé par le pillage et continue à subir les retombées de
la guerre. Pour remonter la pente, les PME sont à même de
créer un tissu économique de base favorisant la valorisation des
ressources naturelles, la multiplication des échanges sur tout le
territoire et ainsi favoriser le décollage de l'économie.
Les PME ont une grande importance sur le développement
socio- économique car elle joue un double rôle : le rôle
économique et le rôle social.
1.5.1. Le rôle
économique des PME
Ce rôle concerne la contribution à
l'intégration économique, l'augmentation de la consommation des
ressources locales, la création des foyers de richesse,
l'intégration industrielle, l'innovation technologique, la contribution
à la décentralisation et à la régionalisation de
l'économie et de l'industrie.
a. Contribution à
l'intégration économique
Un bon développement est celui dont l'essence est
intérieure et de ce fait, il importerait d'accroître la
consommation des produits et des ressources locales. A cet effet, la PME se
prête mieux à ce rôle car elle exerce des effets
d'entraînement, c'est-à-dire qu'elle contribue à la
valorisation des ressources internes par la création d'autres
activités de base telle que le développement de l'agriculture,
l'intégration du secteur artisanal, pour une entreprise
manufacturée, le développement du secteur tertiaire.
b. Augmentation de la
consommation des ressources locales
Les PME sont aptes à utiliser les ressources locales,
ainsi du fait de la faiblesse de leurs investissements, elles éprouvent
des difficultés pour importer les matières qui nécessitent
beaucoup de devises et de formalités pour l'importation. Pour pallier
à cela, elles se tournent vers les sources intérieures
d'approvisionnement, contribuant ainsi à réduire la
dépendance à l'égard des importations et à
élargir le marché intérieur.
c. Création des foyers
de richesse
L'existence et/ou la promotion des PME constituent pour
l'Etat une source importante de mobilisation de recettes publiques par le biais
de la fiscalité.
Par des achats des matières premières et des
versements des salaires, elles distribuent des revenus.
d. Intégration
industrielle et innovation technologique
Les PME dans leur version PMI contribuent à l'essor de
l'industrie et de l'innovation technologique. Elles occupent une place
prépondérante dans la fabrication des pièces et des
composantes pour les grandes entreprises en raison de la spécialisation
de leur compétence et de leur coût de production.
e. Contribution à la
décentralisation et à la régionalisation de
l'économie
et de l'industrie
Une promotion active des PME notamment dans leur aspect
industriel dans des zones rurales, serait un moyen de décentraliser
l'industrie pour accélérer le développement rural. Ainsi,
cette promotion des PMI offre des possibilités d'établir une
liaison entre la production agricole et la production industrielle. Vue dans ce
contexte, la PME contribuera dans des meilleures conditions comme facteur de
décentralisation de l'économie et de l'industrie d'une part et
facteur de stabilisation de la production dans les milieux ruraux d'autre part.
I.5.2. Le rôle social des
PME
Par la création d'emploi, on vise à
réduire le chômage, la population se prend en charge et cela
favorise d'une manière la réduction de la pauvreté.
a. Contribution à la
lutte contre la pauvreté
Le mauvais choix de politique de développement et la
rupture des équilibres fondamentaux, accentués par la destruction
des infrastructures industrielles et commerciales lors des émeutes et
pillages de 1991 à Kinshasa et dans plusieurs centres à
l'intérieur du pays ont entraîné la dégradation des
conditions sociales et économiques et l'aggravation da la
paupérisation de la population.
Nous pouvons souligner que, la pauvreté constitue
aujourd'hui l'un des facteurs incitatifs à la création des PME,
lesquelles s'avèrent dans une certaine mesure comme une stratégie
de survie. Ainsi, à ce sujet, l'effort des PME ne peut faire l'objet de
contestation car, elles arrivent tout de même à faire vivre la
population congolaise ne fût ce que par la satisfaction des besoins
primaires (alimentaire, vestimentaire...).
b. Contribution à la
résorption du chômage
La lutte contre le chômage constitue une
préoccupation de tous les pays, surtout les Pays en voies de
Développement qui souffrent d'un taux de chômage
élevé. La RDC a été victime des pillages des
années 91 et 93 et les séquelles des guerres de libération
et d'agression etc. ; c'est ce qui a occasionné la destruction des
unités de production, un départ massif des entrepreneurs, la
fermeture de plusieurs autres entreprises locales... Ce
désinvestissement a conduit au chômage ; c'est dans cet
environnement de dégradation du tissu économique que la
population s'est lancée dans la création des petites
unités de production entres autres les PME pour se prendre en charge.
c. Contribution à
l'apprentissage et à la formation
La PME constitue en fait un terrain où se forment
beaucoup d'entrepreneur dans des domaines variés tels que la gestion, la
commercialisation, la technique... (Par de séminaire de formation). Elle
s'avère un lieu propice au développement de l'esprit
d'innovation.
d. Contribution à la
lutte contre l'exode rural et la congestion urbaine
Compte tenu de la concentration économique des grands
centres urbains au détriment des milieux ruraux, la tendance actuelle de
la jeunesse est d'aller vers des grands centre urbain à la quête
du travail et du bien être. L'implantation dans les milieux ruraux peut
contribuer à freiner cet exode par le recrutement de la main d'oeuvre
rurale.
1.6. LES ATOUTS ET
FAIBLESSES DES PMES CONGOLAISES8(*)
A. LES ATOUTS
Parmi les atouts nous citons de manière non exhaustive
les facteurs suivants :
o La souplesse ou la flexibilité :
Il vous souviendra que pendant les dures périodes
traversées après les pillages de 1991 et 1993, c'est grâce
à la PME qui, par sa facilité d'adaptation, a pu soutenir
l'économie congolaise en répondant aux besoins des
populations.
o L'ingéniosité :
Corollaire au premier point, l'ingéniosité des
PME leur permet de créer et de s'adapter à des conditions qui
s'imposent.
o La disponibilité de la main
d'oeuvre ;
Les PME recourent ou ont la latitude de recourir à une
main d'oeuvre jeune, abondante et bon marché.
o La disponibilité en matière
première
Généralement, les PME utilisent les
matières locales et disponibles.
o Le dynamisme
Les dirigeants de PME font montrer de plus de dynamisme dans
les affaires car malgré les contraintes à l'épanouissement
de leurs entreprises, ils multiplient les efforts pour les surmonter et
maintenir leurs activités.
o La facilité d'implantation
La PME manifeste une grande facilité à
s'installer, ce qui justifie leur dissémination à travers le
territoire national, fait qui devait être pris en compte dans le plan de
relance économique.
o Faible investissement
Pour leur implantation, les PME n'exigent pas
nécessairement de gros investissements.
B. LES FAIBLESSES
Certaines faiblesses handicapent le fonctionnement harmonieux
de ces entreprises. Elles sont d'ordre interne et externe.
Au niveau interne, les faiblesses peuvent être :
§ L'insuffisance des capacités de
gestion
Elle s'explique par la maîtrise très
limité ou la méconnaissance des outils de gestion comme la tenue
de la comptabilité, le calcul du coût de revient,
l'élaboration d'un plan de trésorerie et la confusion entre la
caisse de l'entreprise et la poche du promoteur.
§ L'atrophie de la fonction marketing
Beaucoup de propriétaires des PME se
préoccupent plus des questions de production, de crédit que du
marché et ne fournissent aucun effort pour faire la promotion de leurs
produits.
§ Le manque de formation et
d'information
Les responsables de PME ne se soucient pas, en tout cas moins
de leur propre formation ou de leurs collaborateurs et ne créent pas des
réseaux d'information pourtant utiles à la vie de
l'entreprise.
§ L'insuffisance de respect des normes de
qualité
Le non respect de normes de qualité place les produits
de PME congolaises à des positions peu compétitives par rapport
aux produits concurrents importés.
§ L'ignorance de textes juridiques
Cette ignorance les expose à des tracasseries diverses
et pertes énormes en temps et en argent.
§ L'incapacité à présenter
des dossiers pouvant leur permettre d'accéder à un quelconque
avantage.
Au plan externe, il y a lieu de relever :
§ L'insuffisance des structures d'appui et
d'encadrement
Les structures sensées appuyer ou encadrer les PME ont
elles mêmes besoin d'appui ou d'encadrement et ne remplissent donc pas
leur rôle.
§ Les difficultés d'accès au
marché extérieur
Les contraintes d'accès au marché
extérieur, notamment une législation assez lourde,
d'énormes frais à l'exportation, constituent des barrières
pour les PME.
§ Le manque de crédit
Les PME éprouvent d'énormes besoins en fonds de
roulement ou d'investissement mais, il n y a plus de structures de financement
adaptées à leurs conditions. Le manque de moyens les oblige
à utiliser des machines souvent obsolètes et rendant donc une
qualité moindre des produits.
§ Le manque de politique claire en faveur des
PME
Alors qu'elle devait bénéficier d'un
régime particulier en matière de formation, de fiscalité
ou parafiscalité, d'accès à l'énergie,
d'encadrement, etc. il existe au pays un vide en cette matière et les
PME sont soumises aux mêmes conditions que les grandes entreprises.
Nonobstant ces faiblesses, les PME développent des
mécanismes de survie et s'adaptent mieux au contexte actuel. De ce fait,
elles peuvent jouer un rôle important pour l'intégration
économique et la lutte contre la pauvreté.
CHAPITRE II : ANALYSE
DU CADRE MACRO ECONOMIQUE ET DE L'ENVIRONNEMENT FISCAL ET SOCIO-POLITIQUE DES
PME CONGOLAISES
SECTION I : ANALYSE DU
CADRE MACRO ECONOMIQUE DE 2000 à 2004
2.1.1. Analyse de la
production
Le tableau suivant donne le taux de croissance de la
production en volume des différents secteurs de 2000 à 2004.
Tableau 2.1. Taux de croissance en volume des
différents secteurs
(Variation en % par rapport à
l'année précédente)
Secteur d'activité
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
I. Secteur de Bien
|
-8,2
|
-3,3
|
3,1
|
4,6
|
6,5
|
1. Agr. Sylv. Elev. Pêche et chasse
|
-11,7
|
-3,9
|
0,5
|
1,2
|
0,6
|
2. Extraction minière et Ind. Métallurgique
|
29,1
|
0,8
|
9,9
|
13,2
|
16,4
|
3. industrie manufacturière
|
-10,9
|
-16,2
|
6,8
|
-3,3
|
24,0
|
4. Electricité et Eau
|
-66,0
|
8,6
|
2,8
|
8,3
|
-7,4
|
5. Bâtiments et travaux publics
|
3,5
|
6,7
|
11,5
|
23,8
|
22,5
|
II Secteur des services
|
-6,9
|
-3,5
|
4,9
|
8,0
|
7,5
|
1. commerce de gros et détail
|
2,3
|
-0,7
|
1,7
|
3,5
|
5,7
|
2. Transport et communication
|
28,5
|
8,1
|
21,0
|
27,8
|
11,3
|
3. Services marchands
|
-18,7
|
-10,0
|
6,1
|
6,2
|
8,1
|
4. services non marchands
|
-44,7
|
-23,6
|
3,5
|
14,4
|
11,6
|
5. Droits et taxes à l'importation
|
25,1
|
44,4
|
16,3
|
4,7
|
11,5
|
PIB
|
-6,9
|
-2,1
|
3,5
|
5,8
|
6,6
|
Source : Rapport annuel de la BCC 2003-2004.
Du tableau 2.1, il ressort que le taux de croissance du
produit intérieur brut est resté négatif pendant les deux
premières années de notre étude pour connaître une
amélioration en 2002 soit un taux de croissance de l'ordre de 3,5 %
contre -2,1 % en 2001. Cette situation s'est poursuivie jusqu'à
l'année 2003 et 2004 où les taux de croissance du PIB se sont
chiffrés respectivement à 5,8% et 6,6 %.
Durant la période 2002-2004, généralement
tous les secteurs ainsi que toutes les branches d'activité ont
contribué positivement à l'amélioration du PIB
excepté la branche industrie manufacturière en 2003 et la branche
électricité et eau en 2004.
2.1.2. Analyse de l'emploi9(*)
S'agissant de l'emploi, l'effectif du personnel dans le
secteur public s'est établi à 387.828 unités en 2001, soit
une diminution de 0,4 % par rapport à son niveau de 2000 qui
était de 389.368 unités. La construction des activités
dans le secteur privé a fait reculer de 15,0 % l'effectif des
salariés en 2001. En 2003, on a observé une augmentation de 5,0 %
de l'emploi dans le secteur privé et 31,1 % dans le secteur public. En
ce qui concerne le secteur privé, cette situation traduit le mouvement
de reprise qui caractérise la plupart des secteurs de l'économie.
Et enfin, en 2004, on a observé un accroissement de l'emploi de 36,6 %
et de 12,9 % respectivement dans le secteur privé et public. La
progression de l'emploi dans le secteur privé est due à
l'incidence de la croissance ; et dans le secteur public, elle est
expliquée par l'intégration des administrations gouvernementales
et des territoires réunifiés.
2.1.3. Analyse des Prix
Au niveau des prix des biens et services, une
réduction du taux d'inflation de 511 % atteint en 2000 à 135 % en
2001 ; 16 % en 2002 ; 4,4 % en 2003 ; 9,2 % en 2004.
Correspondant, selon des auteurs comme Michael Bruno, quasiment à une
situation de stabilité relative des prix dans des pays qui sortent de
l'hyperinflation.
Tableau 2.2. Variation en % de l'indice de prix
à la consommation à Kinshasa (variation en % par rapport
à l'année précédente)
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Taux d'inflation
|
511,2
|
135,1
|
15,8
|
4,4
|
9.2
|
Source : BCC
2.1.4. Analyse de la balance de
paiement10(*)
En 2001, la situation des comptes extérieurs a
été caractérisée par l'aggravation du
déficit global de la balance des paiements. A l'instar des années
précédentes, le financement de ce déficit a
été assuré essentiellement par l'accumulation des
arriérés au titre du service de la dette extérieure. En
effet, les arriérés de la dette hors FMI ont
représenté près de 95,0 % du financement de
l'année, soit un montant total de 548.2 millions de DTS.
En 2003, la balance de paiement s'est soldée par un
déficit plus important que celui enregistré en 2002. En effet le
solde global de transaction du pays avec l'extérieur s'est situé
à -314,2 millions de USD à la fin de 2003 contre -42.9 millions
en 2002. Ces déficits ont représenté 5,5 % du PIB en 2003
et 0,8 % en 2002. L'évolution défavorable résulte de la
dégradation aussi de la balance de transactions courantes que celle de
capital et d'opérations financières.
2.1.5. Analyse du taux de
change11(*)
Au niveau de la valeur de la monnaie : après une
dépréciation de 81,9 % et 84 % respectivement en 2000 et 2001, la
valeur du Franc congolais s'est consolidée progressivement au point que
son taux de dépréciation a considérablement ralenti, se
situant à 18,5 % en 2003. Le franc Congolais s'est même
apprécié de 2,6 % en 2003 mais il s'est
déprécié de -16,12 % en 2004.
2.1.6. Analyse de recettes et
dépenses de l'Etat12(*)
Au niveau des finances publiques, les recettes de l'Etat ont
connu une augmentation substantielle. En pourcentage du PIB, les recettes sont
passées de 6,2 % en 2001 à 9,6 % en 2004. En termes plus simples,
les recettes totales du cadre budgétaire ont évolué (en
millions de dollar américain) comme suit : 386,8 en 2002 ; 595
en 2003 et 689 en 2004. Tandis que les dépenses de l'Etat se sont
élevées, en millions de dollars, comme suit : 340,7 en
2002 ; 624,1 en 2003 et 754.8 en 2004. La comparaison de ces deux
situations dégage le solde suivant : +46,1 en 2002, -30,1 en 2003
et -65,8 en 2004.
A faisant l'analyse du cadre macro-économique, nous
constatons que les résultats obtenus sont spectaculaires lorsque l'on
prend le temps de les comparer à la situation d'avant.
Néanmoins, les résultats macro-économiques sont non
seulement largement insuffisants par rapport aux défis que la RDC se
doit de relever, particulièrement ceux de réduction de la
pauvreté qui requièrent notamment la réalisation du taux
de croissance à deux chiffres du PIB mais surtout fragiles en raison de
l'environnement socio-politique instable.
Donc, on peut dire que malgré les avancées
significatives effectuées par les dirigeants dans le souci d'assainir le
climat des affaires, l'environnement économique demeure toujours hostile
envers les PME.
SECTION II ANALYSE DE
L'ENVIRONNMENT FISCAL ET SOCIO-POLITIQUEDES PME CONGOLAISES.
2.2.1. Environnement fiscal des
PME congolaises
v Régime fiscal applicable par catégorie
des PME13(*)
a. Petites et moyennes entreprises de
première catégorie
Les PME de la première catégorie sont soumises
au régime d'imposition de droit commun prévu par les
Ordonnances-Lois n°69-009 du 10 février 1969 et 69-058 du 05
décembre 1969, telles que modifiées et complétées
à ce jour, relatives respectivement aux impôts cédulaires
sur les revenus, et à l'impôt sur le chiffre d'affaires.
Elles sont astreintes à l'obligation de tenue de
comptabilité conformément aux dispositions de l'Ordonnance-Loi
n°69-009 du 10 février 1969, telle que modifié et
complétée à ce jour.
Les PME, personnes physique relevant de la
première catégorie, sont imposées selon le barème
d'imposition à taux progressifs des personnes physiques prévu
à l'article 84 de l'Ordonnance-Loi n°69-009 du 10 février
1969, telle que modifiée et complétée à ce jour.
b. Petites et Moyennes Entreprises de
deuxième catégorie
Les petites et moyennes entreprises de la deuxième
catégorie sont au régime de l'impôt synthétique
libératoire en matière d'impôt sur les
bénéfices et profits et d'impôt sur le chiffre
d'affaires.
L'impôt synthétique libératoire est un
impôt annuel dû au titre des bénéfices et profits
ainsi que du montant du chiffre d'affaires. Ses tarifs sont fixés par
Arrêté du Ministre ayant es Finances dans ses attributions.
L'assujettissement à l'impôt synthétique
libératoire libère les contribuables concernés de toutes
autres obligations fiscales relatives à l'impôt sur les
bénéfices et profits et à l'impôt sur le chiffre
d'affaires à l'intérieur.
Toutefois, les personnes disposant des biens ou autres
revenus imposables que ceux au titre desquels elles sont passibles de
l'impôt synthétique libératoire, sont soumises, pour ces
biens ou revenus, au régime du droit commun.
S'agissant de la procédure de débition fiscale,
il convient de signaler que les PME de la deuxième catégorie sont
astreintes à souscrire et à déposer, avant le
1er avril de chaque année, une déclaration fiscale
autoliquidative conforme au modèle défini par l'Administration
des impôts et appuyée par les tableaux de synthèse
modèle réduit tels que prévus par la loi n°76-020 du
16 juillet 1976 portant normalisation de la comptabilité au Congo.
Elles doivent présenter également à
toute réquisition des agents de l'Administration des Impôts, des
registres retraçant, par ordre chronologique, toutes leurs recettes et
toutes leurs dépenses ainsi que les pièces justificatives y
afférentes.
Par ailleurs, il convient de relever que les PME de la
2e catégorie peuvent opter pour l'imposition selon le
régime de droit commun, à la condition de formuler par
écrit cette option avant le 1e février de
l'année de réalisation du bénéfice ou profit et des
affaires imposables, et de remplir toutes les obligations fiscales et
comptables prévues par ce régime. Cette option est
définitive et irrévocable une fois qu'elle est faite.
Les dispositions de droit commun relatives à la
déclaration, au recouvrement, aux garanties du trésor, à
la réclamation, au recours et aux pénalités fiscales sont
applicables aux PME de la 2e catégorie.
En matière de contrôle, l'Administration des
impôts se limite, à partir du bureau, à suivre, par
période de deux ans, l'évolution du chiffre d'affaires, en vue
d'apprécier si la PME peut ou non demeurer dans la 2e
catégorie.
Enfin, signalons que les PME dont le chiffre d'affaire vient
à dépasser, au cours de deux années successives, la limite
prévue par la loi (chiffre d'affaires annuel égal ou
supérieur à l'équivalent en Francs Congolais de 500.000
Ff), accèdent à la première catégorie et
deviennent, de ce fait, imposables suivant le régime d'imposition y
afférent.
En guise de conclusion, nous estimons que la
législation fiscale de la RDC nécessite une profonde
réforme pour l'amener à promouvoir les PME, car l'assiette
fiscale actuelle asphyxie les opérateurs économiques et pousse la
majorité d'entre eux dans le circuit informel.
2.2.2. Environnement
socio-politique des PME congolaises
Il convient pour le besoin de la cause de stratifier à
deux niveaux différents les problèmes posés par cet
environnement socio-politique
a. Au niveau social
Il a été observé au cours de ces cinq
années les phénomènes suivants :
· Une insécurité grandissante des biens et
des personnes ;
· Une paupérisation incessante des populations
urbaines et rurales ;
· Une baisse de niveau de l'enseignement mettant ainsi
les entreprises devant un marché de travail vidé de plus en plus
des compétences valables ;
· Une crise de mentalité ;
· Le tribalisme.
b. Au niveau politique
De l'année 2000 à 2004, notre pays la RDC
était en période de transition qui a été
caractérisée par les faits patents suivants :
· Des querelles politiques intestines ;
· Un mouvement de rébellion à partir de
l'Est du pays ;
· L'absence du cadre juridique approprié pour la
gestion du pays ;
· La scission du pays en trois parties : la partie
contrôlée par le gouvernement légitime de Kinshasa, la
partie contrôlée par le RCD avec l'appui du RWANDA et la partie
contrôlée par le MLC. En dehors de ces parties, il y avait
d'autres parties contrôlées par les petits mouvements dont le
RCD/N ;
· L'assassinat du Président de la
république ;
· Des guerres tribales qui ont occasionnés
plusieurs morts dans certains coins du pays comme dans l'Ituri
· La mauvaise gouvernance ;
· L'abandon par une couche de l'élite dirigeante
de la culture élitiste qui privilégie la compétence, le
mérite, la probité intellectuelle, les valeurs morales, la
justice, l'excellence et la technicité. Elle a au cours de toutes ces
années fait preuve de la culture populaire qui, à la
différence de la première, fait de l'argent ou du matériel
une valeur de base que l'on peut acquérir par n'importe quel moyen
à savoir : la corruption, le détournement, le vol, le
sacrifice de son prochain...
L'analyse de l'environnement socio politique et fiscale
relève des caractéristiques défavorables susceptibles de
freiner l'activité économique des PME congolaises.
A la lumière de ce qui précède, nous
pouvons déduire que la crise est un phénomène réel
et vivant en RDC. Les entreprises oeuvrant dans un environnement comme
celui-là ne peuvent que sans nul doute, le subir. C'est pourquoi l'on a
assisté à la faillite de certaines entreprises publiques comme
privées, aux désinvestissements délibérés et
à la fois émergence du secteur informel, secteur dont les
pouvoirs publics ne peuvent pas contrôler les mécanismes.
Face à cette situation de crise, les PME ayant
survécu ont été conduites à mettre en oeuvre un
certain nombre des stratégies en vue d'adapter leur structure
financière et économique aux exigences de l'environnement car
leur efficacité en dépend. C'est dans le même ordre
d'idées que la société sous examen mettra sur pied un
certain nombre de stratégies pour survivre à cette crise. Avant
d'analyser l'efficacité des stratégies de survies qui ont
été mises en oeuvre par l'entreprise G.A.A.N.A qui est l'objet
de notre étude, nous allons procéder d'abord par sa
présentation.
SECTION III :
PRESENTATION DE L'ENTREPRISE G.A.A.N.A
La première étape de cette section traite
essentiellement des généralités sur la
société ; la deuxième partie en présente
l'historique.
La troisième étape décrit l'objet social,
la quatrième est consacrée à présenter
l'organigramme de la société. Les organes de la
société, tel que stipulés dans ses statuts, font l'objet
de l'étape 5, les différents postes sont décrits à
l'étape 6 et en fin la dernière étape se propose d'exposer
les différentes activités de la société.
2.3.1.
Généralités
La raison sociale de la
société retenue dans ce travail est la générale
d'agro-alimentaire nationale adoptée, GAANA en sigle.
GAANA est une société commerciale,
c'est-à-dire créée pour accomplir des actes
qualifiés commerciaux par la loi, et donc, elle est soumise aux
règles du droit commercial en vigueur au Congo (Kinshasa).
Elle est une société des personnes, en d'autres
mots, elle a été créée sur la base d'une certaine
fraternité entre les fondateurs par opposition aux
sociétés des capitaux.
Elle a pris la forme juridique d'une société
privée à responsabilité limitée (SPRL), ainsi elle
possède d'une personnalité juridique en droit congolais.
Elle possède une autonomie financière,
c'est-à-dire ne recourt pas aux subventions. Elle est
immatriculée au nouveau registre de commerce (NRC : 37949), sa
boite postal est BP 2472 Kinshasa I, son numéro d'identification
nationale (ID.NAT.) est K30036H. Elle est une société
commerciale de droit Congolais. Son champ d'activité est Kinshasa.
2.3.2. Historique
La société GAANA a son siège social ou
siège d'exploitation au numéro 183, 7e rue, commune de
Limeté (quartier industriel), à l'est de la ville de Kinshasa, au
Congo (RD).
Elle appartient à la catégorie des petites et
moyennes entreprises (PME). Elle a été créée le 04
janvier 1993 par l'initiative de son administrateur directeur
général Monsieur Monse Kenziki, ingénieur agronome. A
l'origine l'entreprise avait la dénomination (raison sociale) : la
générale d'agro-alimentaire zaïroise Monse (GAAZMO). Au bout
de deux exercices comptables, l'entreprise a prospéré et en 1995
elle a renouvelé ses investissements en mettant sur pied une structure
financière moderne de production. Ainsi elle a modifié ses
statuts sous la nouvelle raison sociale : la générale
d'agro-alimentaire zaïroise adoptée (GAAZA).
Les exigences de la révolution politique du 17 mai
1997 ont amené la GAAZA à changer de raison sociale pour devenir
GAANA.
2.3.3. OBJET SOCIAL
La société GAANA assure la fabrication de
certains produits de la charcuterie qu'elle commercialise sous sa propre
marque. Ses matières premières sont essentiellement la viande de
boeuf et/ou de porc.
Dans un environnement concurrentiel, le management de la
société GAANA doit chercher à pénétrer de
nouveaux marchés et ainsi améliorer sa part de marché.
Ainsi, cette société s'est spécialisée dans la
fabrication de la charcuterie dite kinoise et celle dite européenne. Sa
gamme de produits comprend :
o Le saucisson de Paris (ou saucisson kinois) ;
o La saucisse de chasse ;
o La saucisse fumée ;
o La saucisse sèche ;
o Le cervelas (ou boudin rouge) ;
o Le lard fumé.
2.3.4. Organigramme
L'organigramme de cette société est de type
classique, il ne met en évidence que les différentes fonctions et
leur organisation. Les liaisons présentées ne sont que
hiérarchiques avec état-major ; les liaisons fonctionnelles
ne sont pas visualisées mais elles existent.
L'observation de cet organigramme fait remarquer que
l'entreprise possède un éventail de subordination assez
raisonnable pour une petite et moyenne entreprise, soit en moyenne de deux
subordonnés par chef hiérarchique.
Figure 2.1.
L'organigramme de la société
GAANA
Administrateur Directeur Général
Audit et contrôle de gestion
Secrétaire de direction
Chef de service technique
Chef de service Administratif
Chef de service Financier
Chef de service commercial
Chef de service production
Marketing
Facturation
Gest. PF
Chef de ventes
Comptabilité analytique et générale
Réception et salubrité
Chef du personnel
Recouvrement
Caisse centrale
Chauffeurs et Mécaniciens
Charroi Auto et Maintenance
Producteurs
Chef Eq 1 et 2
Chef Comptable
Gest. Stock MP
Appro.
2.3.5. Les organes
La société GANNA emploie environ vingt et un
travailleurs auxquels et il faut adjoindre les travailleurs a durée
limitée (couramment appelés temporaires) dont le nombre varie en
fonction de l'activité de l'entreprise.
Elle possède deux organes, tel que indiqué dans
ses statuts : le conseil d'administration et le comité de
gestion.
2.3.5.1. Le conseil
d'administration
Le conseil d'administration est composé de :
· L'administrateur directeur
général ;
· Le chef de service d'approvisionnements ;
· L'auditeur interne ;
· Le chef de service administratif et financier (le plus
souvent sur invitation)
2.3.5.2. Le comité de
gestion
Le comité de gestion est l'organe
habilité à gérer l'entreprise au quotidien. Il
regroupe :
· l'administrateur directeur
général ;
· l'auditeur interne ;
· le chef de service administratif et financier ;
· le chef de service technique ;
· le chef comptable ;
· le chef de section ventes ;
· le chef du personnel ;
· le chef de service de production.
2.3.6. La description des
postes de la société.
2.3.6.1. L'administrateur
directeur général (ADG).*
Il est situé à la
haute direction de l'entreprise et oriente toutes les décisions
stratégiques de l'entreprise. Il a les attributions suivantes :
· Détermine la politique salariale et statue sur
le budget élaboré au niveau de chaque de service ;
· Contrôle toutes les opérations de
l'entreprise particulièrement celles relevant de la gestion
financière ;
· Avalise tous les documents engageant l'entreprise,
surtout des sorties d'argent de la trésorerie ;
· Coordonne toutes les activités de
l'entreprise.
2.3.6.2. L'auditeur interne
· Veille à l'application des instructions et
procédures décidées par la direction
générale ;
· Certifie la véracité et la
sincérité des différents documents (pièces
justificatives), de l'approvisionnement en matières premières
(aval) au recouvrement des créances (amont) ;
· Contrôle toutes les opérations en hors
exploitation et diverses ;
· Vérifie tous les comptes ouverts par
l'entreprise et certifie les états financiers ;
· Joue aussi un rôle de conseil auprès
d'autres services ;
· Enfin, il veille à la réduction des
coûts et à l'accroissement de la rentabilité.
2.3.6.3. Le chef de service
administratif et financier
Les attributions de ce service sont diverses. En effet, le
chef de service administratif et financier :
· Coordonne toute les opérations relevant des
finances d'entreprise,
· Est le chef hiérarchique direct de la section
comptable et de la trésorerie générale,
· Assure la gestion de la trésorerie de
l'entreprise et contrôle les dépenses et les recettes
conformément aux lignes budgétaires,
· Est le garant de l'administration de la
société et supervise l'établissement du bilan de la
société, mène des études de marché et
évalue les projets d'investissements.
2.3.6.3.1. La trésorerie
La trésorerie s'occupe de l'encaissement et
décaissement des fonds.
2.3.6.3.2. La section comptable
Cette section a le rôle de traiter toutes les
informations comptables et élabore les documents de synthèse de
la société, tels que : le bilan, le tableau de formation du
résultat, etc. En clair, cette section s'occupe des comptabilités
générale, analytique et budgétaire. Le chef comptable
calcule et paie les impôts et taxes dus à l'Etat.
2.3.6.4. Le chef de service
technique et de production
Il dirige le service technique et de
production. Le chef de service technique et de production :
· Elabore le projet de commandes des matières
premières, des achats des véhicules ainsi que des
équipements techniques et industriels,
· Commandes les agents dont le rôle est la
fabrication des produits, l'entretien et la réparation des
immobilisations (machines de l'usine, les véhicules, les
conditionnements d'air etc.)
2.3.6.5. Le chef de production
Le chef de production coordonne les
différents stades d'élaboration des produits : la boucherie,
la manipulation, la cuisson, le fumage, le refroidissement et le pesage. Il
assure également la livraison des produits finis.
2.3.6.6. Le chef de la section
ventes.
Il est au sommet du service
commercial et marketing. Ses attributions sont :
· L'approvisionnement et le stockage des matières
premières,
· Le stockage et la distribution des produits finis,
· Effectue les études du marché concernant
les ventes, la part de marché, la clientèle potentielle et
l'étendue de la concurrence,
· Dirige le bureau de livraison et celui de la
facturation
2.3.6.7. Le chef du personnel
Il dirige le service du personnel et le service social
(hygiène et sécurité). Il, détient le pouvoir
disciplinaire sur l'ensemble du personnel (occasionnel, qualifié,
maîtrise et cadre).
2.3.6.8. Le chef des
approvisionnements
Le chef des approvisionnements
s'occupe des achats et de la gestion des matières premières et
des fournitures de bureaux.
2.3.6.9. Le caissier
· Reçoit les clients pour règlement des
factures,
· Enregistre tout mouvement d'argent et établit le
journal de paiement des recettes et des dépenses,
· Dépose l'argent à la trésorerie
2.3.6.10. Le facturier
Le facturier :
· Etablit les différentes factures en distinguant
celles payées cash et celles dont le paiement est différé
(crédits clients),
· Rédige le journal des ventes ;
· Collabore avec le caissier sur les états de
paiement.
2.3.6.11. Le gestionnaire des
produits finis
· Réceptionne et conserve les produits venant du
service de production,
· Livre les produits finis aux clients sur
présentation de la facture contresignée par le chef des
ventes.
2.3.7. Les activités de
la société GANNA
Comme dit précédemment, la
GAANA fabrique des produits de la charcuterie qu'elle commercialise sous sa
propre marque.
Nous décrivons ci-dessous le comportement des
différents produits de la gamme offerte : le saucisson de paris ou
saucisson de kinois, la saucisse de chasse, le cervelas ou boudin rouge, la
saucisse sèche et la saucisse fumée.
2.3.7.1. Le saucisson de paris
(ou saucisson kinois)
Ce produit a un bon marché
dans la capitale. Une unité de trois kilogrammes coûte environ
l'équivalent de sept dollars américains.
La proportion de ce produit dans la production globale de
l'entreprise frise les 80 %.
2.3.7.2. Le cervelas (ou boudin
rouge)
Ce produit est vendu à la fois au niveau de
l'entreprise et par les distributeurs. Il exige de bonnes conditions de
conservation. Il coût l'équivalent de deux dollars
américain par kilogramme
2.3.7.3. La saucisse de
chasse
Ce produit a quasiment les
mêmes attributs que le saucisson de Paris ; sa demande est
relativement intéressante. L'unité pèse 1,3 kg et
coûte l'équivalent de 3 $ US.
2.3.7.4. La saucisse
sèche
La saucisse sèche
coûte plus cher que les autres produits, soit 6 $ US par kilogramme.
Très souvent il est vendu dans les alimentations de la capitale.
2.3.7.5. La saucisse
fumée
La
saucisse fumée est souvent connue sous le nom de salami.
La société n'en produit pas beaucoup puisque sa demande est
relativement moins importante
2.3.8. Les stratégies de
survies appliquées par l'entreprise G.A.A.N.A.
Pour augmenter sa chance de viabilité, l'entreprise
G.A.A.N.A. avait mis en place les stratégies suivantes :
· L'entreprise G.A.A.N.A, face à la concurrence, a
mené une politique de gamme bien ciblée. Sa gamme de produits
comprend : le saucisson de Paris, la saucisse de chasse, la saucisse
fumée, la saucisse sèche, le cervelas, le lard fumé. Parmi
ces produits, celui qui se vend mieux est le saucisson de Paris. Et pour
combler les pertes occasionnées par d'autres produits, l'entreprise
produit plus le saucisson de Paris dont la production représente 80 % de
la production globale.
· Elle avait instauré un système de
crédit appelé « Marketeurs ». ce
système avait pour objectif de faire connaître ses produits
partout et en suite de créer l'exclusivité des produits par
marketeurs ou dépositaire.
Cependant, ce système, ne concernant que les
distributeurs exclusifs, faisait de ce
derniers décideurs sur le prix des produits de la
société.
Pour mettre fin à cela,
la G.A.A.N.A avait opté la cessation de ce système Marketeur
en mettant tous ses clients au même pieds
d'égalité. Actuellement, les détaillants,
grossistes, demi-grossistes s'approvisionnent directement
à la G.A.A.N.A au lieu de
passer par les distributeurs exclusifs. Et la
société accorde à ses clients une durée
de paiement allant jusqu'à une semaine.
· Elle a joué sur le délai de paiement
qu'elle a obtenu de ses fournisseurs. En effet, la G.A.A.N.A s'approvisionne
auprès de plusieurs fournisseurs de viande de la capitale. Ses deux plus
grands fournisseurs sont LEDYA et DIAMARA. LEDYA lui accorde un délai de
paiement de 30 jours alors que DIAMARA lui accorde un jour.
CHAPITRE III. ANALYSE DE
L'EFFICACITE DES STRATEGIES DE SURVIE APPLIQUEES PAR L'ENTREPRISE G.A.A.NA
Dans ce chapitre, il sera question d'analyser
l'efficacité des stratégies de survie mises en oeuvre par
l'entreprise G.A.A.N.A à travers l'analyse de la structure
financière, des indicateurs de résultat ainsi que la
rentabilité.
Avant de procéder à l'analyse proprement dite,
nous allons d'abord présenter les outils d'analyse.
SECTION 1 :
PRESENTATION DES OUTILS D'ANALYSE
Pour éviter que la situation patrimoniale et la mesure
du résultat ne soient brouillées par l'inflation, nous avons
converti les chiffres exprimés en prix courant à des valeurs en
prix constants des états financiers, qui nous ont été
fournis par la direction financière de G.A.A.N.A. De ce fait, les
chiffres figurant dans les différents tableaux ont été
convertis suivant le taux de change moyen annuel prélevé à
l'IRES.
o 2000 : 1$ = 22 FC
o 2001 : 1$ = 207 FC
o 2002 : 1$ = 346 FC
o 2003 : 1$ = 405 FC
o 2004 : 1$ = 397,8 FC
Tableau 3.1. Bilan condensé de
l'entreprise G.A.A.N.A ($ US)
ACTIF
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
VI
|
202.401,0
|
42.748
|
24.514
|
52913
|
71.604
|
VE
|
33.227,0
|
10.816
|
510
|
41894
|
17.882
|
VR
|
56.686,0
|
11.194
|
2.334
|
109149
|
498.365
|
VD
|
5.477,0
|
481
|
205
|
394
|
5.156
|
TOTAL ACTIF
|
297.791
|
65.239
|
27.563
|
204350
|
593.007
|
PASSIF
|
|
|
|
|
|
capital social
|
38.296
|
4.044
|
2.412
|
2063
|
2.097
|
reserves
|
1.315
|
139
|
83
|
70
|
112
|
report à nouveau
|
-126.619
|
-31.614
|
-8.771
|
-1350
|
-543
|
resultat à conserver
|
-173.985
|
-147.082
|
-1.578
|
849
|
77.258
|
plus value et prov. réglementées.
|
198.870
|
31.502
|
4.749
|
3691
|
242.353
|
capitaux propres
|
-62.123
|
-143.011
|
-3.105
|
5323
|
321.277
|
Emprunt à L et MT
|
0
|
0
|
20
|
0
|
0
|
DCT
|
359.914
|
208.250
|
30.668
|
199.027
|
271.700
|
TOTAL PASSIF
|
297.791
|
65.239
|
27.563
|
204.350
|
592.977
|
Source : Direction financière de l'entreprise
G.A.A.N.A
Tableau 3.2. Le Tableau de Formation de
Résultat de l'entreprise G.A.A.N.A ($ US)
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
71 production vendues
|
1.238.383
|
1.367.561
|
90.445
|
662.012
|
3.282.671
|
72 production stockée
|
155
|
206.875
|
27
|
0
|
92
|
61 MFC
|
956.574
|
1.079.136
|
71.248
|
385.618
|
2.285.250
|
62 Transp, consommées
|
1.634
|
2.038
|
225
|
6.659
|
8.066
|
63 ASC
|
93.068
|
75.716
|
12.593
|
65.659
|
450.508
|
81 valeur ajoutée
|
187.262
|
417.546
|
6.406
|
204.076
|
538.939
|
74 produit et profit divers
|
126.355
|
40.004
|
994
|
4.057
|
2.079
|
64 charges et pertes div.
|
223.669
|
120.045
|
112
|
1.927
|
212.591
|
65 charges du personnel
|
173.330
|
187.981
|
4.837
|
66.873
|
101.199
|
66 impôts et taxes
|
9.376
|
431.118
|
445
|
4.212
|
5.786
|
67 interêts payés
|
6.107
|
149.624
|
826
|
63.710
|
310
|
82 RBE
|
-98.865
|
-131.218
|
1.180
|
71.411
|
221.132
|
68 DAP
|
73.841
|
15.603
|
27.58
|
69.996
|
92.368
|
83 RNE
|
-172.706
|
-146.821
|
-1.578
|
1.415
|
128.764
|
84 res sur cession
|
|
|
|
|
|
85 RNAC
|
-172.706
|
-146.821
|
-1.578
|
1.415
|
128.764
|
86 IRPL
|
1.279
|
261
|
0
|
566
|
51.506
|
87 res net à affecter
|
-173.985
|
-147.082
|
-1.578
|
849
|
77.258
|
Source : Direction financière de l'entreprise
G.A.A.N.A
SECTION 2. ANALYSE DE LA
STRUCTURE FINANCIERE
Tableau 3.3. Bilans Synthétiques ($
US)
ACTIF
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Vals Imm N
|
202401
|
42748
|
24514
|
52913
|
71604
|
vals circul
|
95390
|
22491
|
3049
|
151437
|
521403
|
Total Actif
|
297791
|
65239
|
27563
|
204350
|
593007
|
PASSIF
|
|
|
|
|
|
Cap permanent
|
-62123
|
-143011
|
-3105
|
5323
|
321307
|
Dettes à CT
|
359914
|
208250
|
30668
|
199027
|
271700
|
Total Passif
|
297791
|
65239
|
27563
|
204350
|
593007
|
Source : Tableau élaboré
par nous-même à partir du tableau 3.1.
Tableau 3.4. Tableau de cristallisation
ACTIF
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
VI
|
68
|
66
|
89
|
26
|
12
|
VE
|
11
|
17
|
2
|
21
|
3
|
VR
|
19
|
17
|
8
|
53
|
84
|
VD
|
2
|
1
|
1
|
0
|
1
|
TOTAL
|
100
|
100
|
100%
|
100%
|
100%
|
PASSIF
|
|
|
|
|
|
Cap propre
|
-21
|
-219
|
-1
|
3
|
54
|
E à L et MT
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
DCT
|
121
|
319
|
111
|
97
|
46
|
TOTAL
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
Source : Tableau élaboré par
nous-même à partir du tableau 3.1
3.2.1. Appréciation du
Fonds de roulement
« Le fonds de roulement » est un instrument de
mesure de l'équilibre financier14(*). Il est la partie des capitaux permanents qui n'est
pas absorbée par le financement des valeurs immobilisées et qui
est disponible pour financer les besoins liés au cycle
d'exploitation.
Peut être calculé par le haut du bilan et par le
bas du bilan.
Par le haut du Bilan : FRN = Cap permanents -
Immobilisations nettes
Par le bas du bilan : FRN = Actifs circulants -
Dettes à Court terme.
Le concept Fonds de Roulement net constitue le
véritable miroir du financement de l'entreprise. A travers lui, peuvent
en effet être analysés tous les modes de financement
utilisés dans le passé, tous les modes de financement qui
pourront ou devront être utilisés dans l'avenir15(*).
Tableau 3.5. Calcul du Fonds de roulement par le
haut du Bilan
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Cap. Perm.
|
(62.123)
|
(143.011)
|
(3.105)
|
5.323
|
321.307
|
Val. Imm. net
|
202.401
|
42.748
|
24.514
|
52.913
|
71.604
|
FRN
|
(264524)
|
(185759)
|
(27619)
|
(47590)
|
249703
|
Source : Tableau 3.3 élaboré par
nous-mêmes.
Tableau 3.6. Calcul du Fonds de roulement par le bas
du Bilan
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
VC
|
95.390
|
22.491
|
3.049
|
151.437
|
521.403
|
DCT
|
359.914
|
208.250
|
30.668
|
199.027
|
271.700
|
FRN
|
(264.524)
|
(185.759)
|
(27.619)
|
(47590)
|
249.703
|
Source : Tableau 3.3 élaboré par
nous-mêmes.
Graphique n°1 Représentation graphique du
Fonds de roulement
Commentaires
Nous observons dans les tableaux ci-dessus que l'entreprise
présente un fonds de roulement négatif durant toutes la
période de notre étude exception faite pour l'année 2004.
Cette situation explique le fait que les capitaux permanents sont
négatifs suite aux pertes annuelles successives. Donc elle était
confrontée au problème des ressources durables pouvant financer
ses immobilisations. Et on constate aussi que pendant cette période, les
valeurs circulantes ont été financées totalement par les
Dettes à court terme.
Cependant, durant la dernière année, le FRN de
l'entreprise est devenu positif. Cette situation est due à
l'augmentation des capitaux permanents qui sont passés de 5323 à
321307. Donc, aux cours de ce dernier exercice, l'entreprise n'était
plus confrontée au problème des ressources durables pouvant
financer ses immobilisations.
3.2.2. Etude de Besoins en
Fonds de Roulement
Le besoin en fonds de roulement est la part des besoins
cycliques non financée par des ressources cycliques et qui reste donc
à la charge de l'entreprise pour être financée par des
ressources complémentaires16(*).
Il représente le Fonds de roulement dont l'entreprise a
besoin à une date donnée, pour que compte tenu des besoins
liés à l'exploitation, sa trésorerie ne soit pas
négative17(*).
Le Besoin en fonds de roulement peut être calculé
de la manière suivante :
BFR = (Valeur d'exploitation + valeurs
réalisables) - (Dettes à CT - Découvert
bancaire)
Tableau 3.7. Calcul de Besoin en Fonds de Roulement
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
(1) Val. Expl.
|
33.227,0
|
10.816
|
510
|
41.894
|
17.882
|
(2) val. Real.
|
56.686,0
|
11.194
|
2.334
|
109.149
|
498.365
|
(3) DCT
|
359.914
|
208.250
|
30.668
|
199.027
|
271.700
|
BFR= (1) + (2)-(3)
|
(270.001)
|
(186.240)
|
(27.824)
|
(47.984)
|
244.547
|
Source : Notre tableau 3.1
Élaboré par nous-même
Graphique n°2 Représentation graphique du
Besoins en Fonds de roulement
Commentaires
Nous constatons que durant la période sous
études, l'entreprise a présenté un besoin en fonds de
roulement négatif exception faite pour l'année 2004. Sur ce, les
ressources cycliques ont été supérieures aux besoins
cycliques en d'autres termes les actifs cycliques ont été
financés totalement par les ressources cycliques. Cependant, durant la
dernière année, elle a pu présenter un besoin en fonds de
roulement positif, c'est-à-dire que les ressources cycliques sont
devenues inférieures aux besoins cycliques.
3.2.3. Etude de la
Trésorerie
La trésorerie permet d'assurer l'ajustement entre le
fonds de roulement et le besoin en fond de roulement. Elle résulte de
la comparaison entre le FRN et le BFR. Elle peut donc être positif ou
négatif. Néanmoins, l'interprétation de la
trésorerie n'est pas immédiate. En effet, comme cette
dernière est le résultat du solde du fonds de roulement net et
de besoin en fonds de roulement, son signe peut être le résultat
de différentes combinaisons de ces deux étalons de
mesure.18(*)
Formule : TN = FRN - BFR
D'où TN : trésorerie nette ;
FRN : fonds de roulement net
BFR : besoin en fonds de roulement
Tableau 3.8 : calcul de la trésorerie
nette
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
FRN
|
(264.524)
|
(185.759)
|
(27.619)
|
(47.590)
|
249.703
|
BFR
|
(270.001)
|
(186.240)
|
(27.824)
|
(47.984)
|
244.547
|
TN
|
5477
|
481
|
205
|
394
|
5.156
|
Source : nos tableau 3.6 et 3.7 élaborés
par nous-même
Graphique n°3 : Représentation
graphique de la trésorerie
Commentaires
La trésorerie est un bon indicateur de
l'équilibre financier à court terme. Nous constatons que, durant
toute la période de notre étude, l'entreprise G.A.A.N.A a
présenté une trésorerie positive. Cependant pour les
quatre premières années, l'entreprise présente une
situation précaire parce que la trésorerie, au cours de cette
période, a été alimentée par les dettes à
court terme.
3.2.4. Ratio de synthèse
ou d'équilibre financier
Ils confrontent les en-cours de l'actif aux encours du
passif, en isolant les éléments à long terme et moyen
terme d'une part et ceux à court terme d'autres parts19(*)
a. Ratio de financement stable des immobilisations
nettes
Formule : RFSI = capitaux
permanents
Val. Immo. Net
Norme : RFSI > 1
Il mesure la stabilité des ressources
financières affectées au financement des valeurs
immobilisées nettes.20(*)
Tableau 3.9. Calcul du Ratio de financement stable des
immobilisations nettes
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Cap perm
|
(62.123)
|
(143.011)
|
(3.105)
|
5.323
|
321.307
|
VIN
|
202.401
|
42.748
|
24.514
|
52.913
|
71.604
|
RFSI
|
(0,31)
|
(3,35)
|
(0,13)
|
0,1
|
4,49
|
Source : Tableau 3.2.
Élaboré par nous-même
Il ressort de l'analyse du tableau qui précède
que durant toute la période de notre étude, le ratio de
financement des immobilisations par les capitaux permanents était
inférieur à l'unité, exception faite pour l'année
2004. Cette situation signifie que l'entreprise a pu financer les
immobilisés avec les dettes à court terme. Cependant, durant la
dernière année, la situation s'est renversée
b. Ratio de liquidité
générale
Ce ratio mesure l'équilibre financier minimum. La
règle veut qu'elle soit au moins égale à 1.21(*)
Formule : RLG = valeurs
circulantes
Dettes à
CT
Tableau 3.10. Calcul du ratio de liquidité
générale
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Val. circ.
|
95.390
|
22.491
|
3.049
|
151.437
|
521.403
|
DCT
|
359.914
|
208.250
|
30.668
|
199.027
|
271.700
|
RLG
|
0,27
|
0,11
|
0,09
|
0,76
|
1,91
|
Source : Tableau 3.2
élaboré par nous-même
Nous constatons que durant la période sous
étude, le ratio de liquidité générale était
inférieur à l'unité, exception faite pour l'année
2004. Cette situation signifie que les valeurs circulantes de l'entreprise,
pendant cette période, n'étaient pas capables de rembourser les
Dettes à court terme. Cependant, il est devenu supérieur à
l'unité durant la dernière année.
3.2.5. Ratio de structure
a. ratio d'indépendance
financière
Formule : RIF = capitaux propres
Total bilan
Il doit tendre vers un, et plus il se rapproche de 1, plus
forte est l'indépendance financière de l'entreprise. Ce ratio
indique aussi le poids des Fonds propres dans le financement.
Norme : 55 %.
Tableau 3.11. Calcul du ratio d'indépendance
financière
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Cap. Propres
|
(62123)
|
(143011)
|
(3105)
|
5.323
|
321.307
|
Total bilan
|
297791
|
65239
|
27563
|
204350
|
593007
|
RIF
|
-
|
-
|
-
|
0 ,02
|
0,54
|
Source : Tableau 3.1. Élaboré par
nous-même
Nous remarquons que durant toute la période de notre
étude, le ratio d'indépendance financière est
inférieur à la norme qui est de 55%. Donc, on peut dire que
l'entreprise n'a pas d'autonomie financière.
SECTION 3. ANALYSE DES
INDICATEURS DE RESULTAT
3.3.1. Le Résultat net
de la Période à Affecter (RNPA)
Le résultat net de la période à affecter
étant le résultat final de l'exercice comptable, il a
évolué positivement exception faite pour les années 2000
à 2002.
Tableau 3.12 : Evolution du résultat net
de la période à affecter
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
RNPA
|
(173985)
|
(147082)
|
(1578)
|
849
|
77258
|
Source : Elaboré à partir du tableau 3.2
Graphique n°4 : Représentation
graphique du RNPA
Commentaires
Il ressort de l'analyse du tableau et du graphique ci-dessus
que durant notre période sous étude, l'activité de
l'entreprise n'a pas contribué à l'enrichissement de ses
propriétaires exception faite pour les années 2003 et 2004.
3.3.2. L'excédent brut
d'exploitation (EBE)
L'excédent brut d'exploitation est la
différence entre les principaux produits encaissables et charges
décaissées d'exploitation.
Il se calcule de la manière suivante :
EBE = VA + SE - (I&T + Ch. pers)
D'où VA : valeur ajoutée
SE : subvention d'exploitation
I&T : impôts et taxes
Ch. pers : charges du personnel.
Il s'agit donc de la capacité de l'entreprise à
générer des flux nets de liquidité du fait de son
activité industrielle et commerciale. Ce flux net constitue en fait la
base de son autofinancement et doit donc lui permettre, au minimum, de
renouveler son potentiel productif et d'autofinancer ses investissements de
croissance.22(*)
Tableau 3.13 : Calcul de l'excédent brut
d'exploitation
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
VA (1)
|
187262
|
417546
|
6406
|
204076
|
538939
|
SE (2)
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
I&T (3)
|
9376
|
131118
|
445
|
4212
|
5786
|
Ch. Pers (4)
|
173330
|
187981
|
4837
|
66873
|
101199
|
EBE = (1)+(2)-(3)-(4)
|
4556
|
98447
|
1123
|
132991
|
443526
|
Source : Elaboré à partir du tableau 3.2
Graphique n°5 : Représentation
graphique de l'excédent brut d'exploitation
Commentaires
L'analyse du tableau et du graphique ci-dessus, nous montre
que l'excédent brut d'exploitation est positif durant la période
sous étude. Donc, on peut dire que l'entreprise a fait preuve qu'elle a
la capacité de générer des flux net de liquidité du
fait de son activité.
3.3.3. La capacité
d'autofinancement (CAF)
La capacité d'autofinancement donne une mesure de
surplus monétaire potentiellement disponible pour le financement de la
croissance de l'entreprise.
Il se calcule de la manière suivante :
CAF = RNPA + DAP - RAP
D'où RNPA : résultat net de la
période à affecter
DAP : dotations aux amortissements et
provisions
RAP : reprise sur amortissements et
provisions
Tableau 3.14 : Calcul de la capacité
d'autofinancement
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
RNAP (1)
|
(173.985)
|
(147.082)
|
(1.578)
|
849
|
77.258
|
DAP (2)
|
73.841
|
15.603
|
2.758
|
69.996
|
92.368
|
RAP (3)
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
CAF= (1) + (2) - (3)
|
(98864)
|
(131479)
|
1180
|
70.845
|
169.626
|
Source : Elaboré à partir du tableau
3.2.
Graphique n°6 : Représentation
graphique de la Capacité d'autofinancement
Commentaires
Le tableau et le graphique ci-dessus montre que l'entreprise a
dégagé une capacité d'autofinancement positive durant la
période sous étude exception faite pour les années 2000 et
2001. Donc, l'entreprise est en mesure de financer ses futurs
investissements.
SECTION 4 : ANALYSE DE
LA RENTABILITE
3.4.1. La rentabilité
commerciale
La rentabilité commerciale est appréciée
à travers de ratios de la marge nette sur les ventes. La marge nette sur
les ventes indique le bénéfice ou de la perte nette que
réalise l'entreprise pour chaque dollar des ventes.
Formule : Rentabilité commerciale =
Résultat net de la période à affecter
Ventes
La rentabilité commerciale de l'entreprise a
évolué de la manière donnée dans le tableau
ci-après :
Tableau 3.14 : calcul de la rentabilité
commerciale
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Résultat net
|
(173.985)
|
(147.082)
|
(1.578)
|
849
|
77.258
|
Ventes
|
1.238.383
|
1.367.561
|
90.445
|
662.012
|
3.282.671
|
Résultat net
Ventes
|
(0,14)
|
(0.10)
|
(0.017)
|
0.0012
|
0,02
|
Source : Elaboré à partir du tableau
3.2.
Graphique n°7 : Représentation
graphique de la rentabilité commerciale
Commentaires
Les données ci-dessus montrent que l'entreprise est
déficitaire durant les exercices 2000, 2001 et 2002. Durant ces
années, l'entreprise a réalisé une perte pour chaque
dollar de vente. Par contre pour les deux dernières années,
l'entreprise a pu réaliser les résultats positifs. Pour chaque
dollar investi, l'entreprise a réalisé 0.12 % du chiffre
d'affaire en 2003 et 2% du chiffre d'affaire en 2004.
3.4.2. La rentabilité
économique
La rentabilité économique mesure la
rentabilité que l'entreprise réalise sur ses investissements.
Cette rentabilité est mesurée par la rentabilité de
l'actif total.
Rentabilité de l'actif total =
résultat de la période à affecter
Actif total
Les ratios de la rentabilité de l'actif total sont
donnés dans le tableau ci-dessous :
Tableau 3.16 : Calcul de ratios de la
rentabilité de l'actif total
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Résultat net
|
(173.985)
|
(147.082)
|
(1.578)
|
849
|
77.258
|
Total actif
|
297.791
|
65.239
|
27.563
|
204.350
|
593.007
|
Résultat net
Actif total
|
(0,58)
|
(2,25)
|
(0,057)
|
0,0042
|
0,13
|
Source : Elaboré à partir des tableaux 3.1
et 3.2
Graphique n°8 : Représentation
graphique de la rentabilité économique
Commentaires
Les ratios de la rentabilité de l'actif total sont
négatifs sur la période sous étude, exceptée les
années 2003 et 2004.
Pour chaque dollar investi, l'entreprise perd. La perte subite
est de 58 %, 225,5 % et 5,7 % respectivement pour les années 2000, 2001,
et 2002.
Durant les exercices 2003 et 2004, l'entreprise retrouve le
chemin de la rentabilité.
3.4.3. La rentabilité
financière
La rentabilité financière mesure la
rentabilité des capitaux propres investis par l'entreprise. Cette
rentabilité est Appréciée à travers les valeurs
données par le ratio suivant :
Résultat net
Cap. Propres
Norme : 10 %
L'évolution des ratios de la rentabilité
financière est donnée par le tableau ci-dessous
Tableau 3.17 Calcul des ratios de la
rentabilité financière
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Résultat net
|
(173.985)
|
(147.082)
|
(1.578)
|
849
|
77.258
|
Capitaux propres
|
(62123)
|
(143.011)
|
(3105)
|
5.323
|
312.307
|
Résultat net
Cap. propre
|
-
|
-
|
-
|
0,15
|
0,24
|
Source : Elaboré à partir des tableaux 3.1
et 3.2.
Nous constatons que durant les trois premières
années, l'entreprise était déficitaire. Cependant, elle a
réalisé au cours des exercices 2003 et 2004 de
bénéfice de l'ordre de 15% et 24 % pour chaque dollar des
capitaux propres. La rentabilité financière de l'entreprise est
suffisante.
TABLEAU RECAPITULATIFS DES INDICATEURS
UTILISES
INDICATEURS
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
COMMENTAIRES
|
Fonds de roulement
|
(264524)
|
(185.759)
|
(27.619)
|
(47.590)
|
249.703
|
De 2000 jusqu'à 2003, le FRN est resté
négatif. Cependant, en 2004, il est devenu positif
|
Besoins en fonds de roulement
|
(270001)
|
(186.240)
|
(27824)
|
(47.984)
|
244.547
|
L'Entreprise n'avait un besoin de financement du cycle
d'exploitation pendant les quatre premières années. Ce besoin
s'est manifesté au cours de la dernière année.
|
La trésorerie
|
5.477
|
481
|
205
|
394
|
5.156
|
Durant toute la période de notre étude,
l'entreprise a présenté une trésorerie positive
|
Ratio de financement stable des immobilisations
|
(0,31)
|
(3,35)
|
(0,13)
|
0,1
|
4,49
|
De 2000 jusqu'à 2003, l'entreprise n'était pas
mesure de financer les immobilisations à partir des capitaux permanents.
Cependant, en 2004, la situation s'est renversée
|
Ratio de liquidité générale
|
0,27
|
0,11
|
0,09
|
0,76
|
1,91
|
De 2000 jusqu'à 2003, l'entreprise n'était pas
à mesure de rembourser ses dettes à court terme à partir
des valeurs circulantes. Cependant, en 2004, la situation s'est
renversée.
|
Ratio d'indépendance financière
|
-
|
-
|
-
|
0,02
|
0,54
|
l'entreprise n'a pas d'autonomie financière
|
Résultat net de la période à
affecter
|
(173.985)
|
(147.082)
|
(1.578)
|
849
|
77.258
|
Ce résultat a évolué négativement
durant la période sous étude, exception faite pour les
années 2003 et 2004
|
L'excédent brut d'exploitation
|
4556
|
98.447
|
1123
|
132.991
|
443.526
|
L'excédent brut d'exploitation a évolué
positivement durant la période sous étude.
|
La capacité d'autofinancement.
|
(98864)
|
(131.479)
|
1180
|
70.845
|
169.626
|
L'entreprise a dégagé une capacité
d'autofinancement positive durant la période sous étude,
exceptée les années 2000 et 2001
|
Rentabilité commerciale (en %)
|
(14)
|
(10,8)
|
(1,7)
|
0,12
|
2,3
|
L'entreprise est déficitaire durant les exercices 2000,
2001 et 2002. Par contre, pour les années restantes, elle a pu
réaliser des résultats positifs.
|
Rentabilité économique (en
%)
|
(58)
|
(225,5)
|
(5,7)
|
0,42
|
8,69
|
Les investissements de l'entreprise ne sont pas rentables
pendant la période sous études exception faite pour les
années 2003 et 2004.
|
La rentabilité financière (en
%)
|
-
|
-
|
-
|
15
|
24
|
L'entreprise était déficitaire durant les trois
premières années. Cependant, elle a réalisé au
cours de deux dernières années de rentabilité positive de
l'ordre de 15% et 24 %. La rentabilité financière est
suffisante
|
CONCLUSION
Nous voici arrivé à la fin de
notre travail intitulé « les PME congolaises face à la
crise » cas de la G.A.A.N.A de 2000 à 2004. En tant qu'analyse
externe, la réalisation de cette étude n'a pas été
aisée car la confidentialité qui caractérise la plupart
des entreprises du secteur privé en général et
particulièrement de la G.A.A.N.A. qui n'a pas été de
nature à nous faciliter certaines informations.
Nous pensions néanmoins que les informations
recueillies suffisent et nous aide pour répondre aux exigences
scientifiques.
En effet, l'objet de ce travail est de connaître qu'est
ce qui fait que certaines PME survivent à la crise. Par ailleurs,
l'hypothèse qui nous guide dans ce présent travail est les PME
qui survivent à la crise, sont celles qui ont la capacité de
mettre en place des stratégies efficaces de survie.
Nous avons subdivisé ce travail en trois chapitres qui
sont : les généralités sur les PME, l'analyse du
cadre macro économique et de l'environnement fiscal et socio-politique,
et enfin, l'analyse de l'efficacité des stratégies de survie
appliquée par la G.A.A.N.A.
Le premier chapitre intitulé
« Généralité sur les PME » nous a
renseigné sur la définition des PME, leurs formes juridiques,
leur catégorisation, leurs caractéristique, leurs rôles
dans le développement d'un pays, et enfin, leurs atouts et faiblesses.
Le Deuxième chapitre intitulé
« l'analyse du cadre macro économique et de l'environnement
fiscal et socio-politique des PME congolaises » contient l'analyse
du cadre macro économique de 2000 à 2004, dans sa première
section. L'analyse de l'environnement fiscal et socio politique dans sa
deuxième section. L'entreprise est présentée dans sa
troisième section.
Le dernier chapitre intitulé « l'analyse de
l'efficacité des stratégies de survie appliquées par
l'entreprise G.A.A.N.A » a analysé l'efficacité de
stratégies de survie mises en oeuvre par l'entreprise G.A.A.N.A à
travers la structure financière, des indicateurs de résultat et
la rentabilité.
Après analyse de la structure financière et des
indicateurs ci-dessus, les principaux résultats auxquels nous avons
abouti sont :
v Dans une approche patrimoniale, l'entreprise G.A.A.N.A n'a
pas présenté une structure financière
équilibrée durant les quatre premières années de
notre étude, parce qu'au cours de cette période, son Fonds de
roulement était négatif, le ratio de financement stable des
immobilisations nettes ainsi que le ratio de liquidité
générale étaient inférieure à
l'unité. Cependant, nous remarquons que la structure financière
de l'entreprise est devenue équilibrée durant la dernière
année, parce que le Fonds de roulement est devenu positif et le ratio de
financement stable des immobilisations nettes ainsi que le ratio de
liquidité générale sont devenus supérieurs à
l'unité.
v Le résultat net de la période à
affecter est négatif durant les trois premières années de
notre étude. Cependant, pour le reste des années, il est
demeuré positif. Nous pouvons donc dire que durant les deux
dernières années de notre étude, l'entreprise a
contribué à l'enrichissement de ses propriétaires.
L'excédent brut d'exploitation est resté
positif durant toute la période sous étude. Cela démontre
que l'entreprise a la capacité de générer des flux nets de
liquidité du fait de son activité.
La capacité d'autofinancement a évolué
positivement durant toute la période de notre étude exception
faite pour les années 2000 et 2001. Donc on peut dire que l'entreprise a
la capacité de financer ses futurs investissements.
v La rentabilité commerciale, économique et
financière était médiocre durant les trois
premières années de notre étude. Cependant, pour le reste
des années, elle est devenue positive.
De ce qui précède, il est à constater
que l'entreprise G.A.A.N.A a la capacité de mettre en place des
stratégies efficaces de survie, parce que nous remarquons que,
malgré la crise et la pauvreté, elle a présenté une
structure financière équilibrée en 2004 et a
réalisé de résultat positif et de rentabilité
positive de 2003 à 2004. D'où nous affirmons notre
hypothèse formulée ci haut.
Pour améliorer encore cette situation, nous
recommandons aux dirigeants de l'entreprise les mesures suivantes :
v De comprimer les charges tout en soutenant un effort
particulier sur le marketing afin d'accroître le volume
d'activité.
v D'augmenter leur capital ou bien de susciter un financement
à long ou moyen terme auprès d'une institution financière
afin de réaliser des investissements qui vont leur permettre de produire
à moindres coûts.
Pour clore, ce travail est susceptible d'être enrichi
par d'autres recherches car certaines données dont nous avons eu besoins
pour mieux exploiter notre thème n'ont pas été
disponibles. Ainsi, nous nous sommes intéressés seulement aux
aspects relatifs aux données à notre disposition.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. BUABUA WA KAYEMBE, Droit fiscal Congolais : la
législation fiscale et douanière en
vigueur en RDC, édition
universitaire Africaine, 2006 .
2. COHEN Elie, Analyse financière,
4e éd., collection gestion, Economica, Paris, 1997
3. CONSO Pierre, La gestion financière de
l'entreprise, 6e éd., Bordas, paris, 1981
4. DUGIFOUR Pierre André, Introduction
à la finance d'entreprise, édition BORDAS,
Paris,
1984.
5. GERVAIS Michel, Stratégie de l'entreprise,
5e éd. Economica, 2003
6. HIKIN A. et les autres, Fiance appliquée :
Exercices et Applications, édition
VULBERT, 2006.
7. KINZONZI MNK V.P, Analyse financière,
gestion et développement, Kinshasa, 1995.
8. LELARGE, G, Economie, Micro-économie,
entreprise et son avenir, édition ciel, Paris
1998.
9. VERHULST A., Economie de l'entreprise,
2e édition. CRP, 1999.
II. COURS
10. ILASHI, Analyse financière, G3,
FASEG, UNIKIN, Kinshasa, 2004
11. LUMUNANSONI M., Cours d'analyse de Bilan,
L1 Gestion Financière, FASEG,
UNIKIN, Kinshasa 2006.
12. PINDI MBENZA, Cours de Droit des Affaires, FED,
FCK, Kinshasa 2004.
III. MEMOIRES
13. BUKA MUTSHANDA, « Viabilité des PME dans
un environnement de crise : cas de,
la G.A.A.N.A. Sprl de
1998 à 2002 » Mémoire de Licence en
gestion financière, FASEG
UNIKIN, 2003-2004.
14. ILUNGA N., « Analyse financière et
évaluation des performances d'une entreprise,
Cas de la G.A.A.N.A.
Sprl », Mémoire de licence en Gestion financière,
FASEG, UNIKIN, 2004-2005.
15. MUMBUMBA MBEMBE, « Analyse de la structure
financière et de la performance
d'une entreprise, cas de la G.A.A.N.A de
1999 à 2005 »,
Mémoire de licence en Gestion financière,
FASEG,
UNIKIN, 2004-2005.
IV. ARTICLES, RAPPORTS ET DOCUMENTS
16. BCC, Rapport annuel de 2003-2004.
17. CADICEC, Rapport du séminaire atelier tenu du 30
Août au 1e septembre 2004 à
l'antenne Cadicec de Limeté.
18. KEKE MAKUNZA, « Les entreprises de survie et le
développement de certains pays
africains : le cas de la RDC », dans le
management éthique et
développement durable n°95-96.
19. LUWANSANGU Paul, « les problèmes
économiques de la RDC », in le Potentiel
édition 3681 du 21 Mars 2006+
20. MUAMBA Placide, « les micros entreprises et les
PME congolaises », in Congo
Forum, édition de 23 septembre 2005.
21. VERHAEGEN, « le rôle du secteur informel
dans le développement du Zaïre »,
Cadicec-infos, 1985.
V. SITES INTERNET
22.
www.wikipedia.org
23.
www.ipcf.be
24.
www.statistiques.wallonie.be
25.
www.lepotentiel.net
26.
www.congoforum.net
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
i
REMERCIEMENTS
ii
INTRODUCTION GENERALE
1
1. PROBLEMATIQUE
1
2. HYPOTHESE DU TRAVAIL
2
3. DELIMITATION DU SUJET
2
4. INTERET DU SUJET
2
5. METHODOLOGIE ET TECHNIQUES
2
6. CANEVAS DU TRAVAIL
2
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES PME
4
I.1. DEFINITION
4
1.2. FORME JURIDIQUE D'UNE PME EN RDC
5
1.2.1. L'entreprise individuelle
6
1.2.2. La société
6
1.3. CATEGORISATION DES PME
6
1.4. CARACTERISTIQUES DES PME
8
1.4.1. Le dirigeant de la PME
8
1.4.2. La taille d'une PME
9
1.4.3. L'organisation
9
1.4.4. La gestion
9
1.4.4.1. Gestion des ressources humaines
10
1.4.4.2. Gestion des compétences
10
1.4.4.3. Gestion commerciale
10
1.4.4.4. Gestion financière
10
1.4.4.5. Gestion des risques financiers
11
1.5. ROLE DES PME DANS LE DEVELOPPEMENT D'UN PAYS.
11
1.5.1. Le rôle économique des PME
12
a. Contribution à l'intégration économique
12
b. Augmentation de la consommation des ressources locales
12
c. Création des foyers de richesse
12
d. Intégration industrielle et innovation technologique
13
e. Contribution à la décentralisation et à
la régionalisation de l'économie
13
et de l'industrie
13
I.5.2. Le rôle social des PME
13
a. Contribution à la lutte contre la pauvreté
13
b. Contribution à la résorption du chômage
14
c. Contribution à l'apprentissage et à la formation
14
d. Contribution à la lutte contre l'exode rural et la
congestion urbaine
14
1.6. LES ATOUTS ET FAIBLESSES DES PMES CONGOLAISES
15
A. LES ATOUTS
15
B. LES FAIBLESSES
16
CHAPITRE II : ANALYSE DU CADRE MACRO ECONOMIQUE ET
DE L'ENVIRONNEMENT FISCAL ET SOCIO-POLITIQUE DES PME CONGOLAISES
18
SECTION I : ANALYSE DU CADRE MACRO ECONOMIQUE DE 2000
à 2004
18
2.1.1. Analyse de la production
18
2.1.2. Analyse de l'emploi
19
2.1.3. Analyse des Prix
19
2.1.4. Analyse de la balance de paiement
20
2.1.5. Analyse du taux de change
20
2.1.6. Analyse de recettes et dépenses de l'Etat
21
SECTION II ANALYSE DE L'ENVIRONNMENT FISCAL ET
SOCIO-POLITIQUEDES PME CONGOLAISES.
22
2.2.1. Environnement fiscal des PME congolaises
22
2.2.2. Environnement socio-politique des PME congolaises
24
SECTION III : PRESENTATION DE L'ENTREPRISE G.A.A.N.A
25
2.3.1. Généralités
26
2.3.2. Historique
26
2.3.3. OBJET SOCIAL
27
2.3.4. Organigramme
27
2.3.5. Les organes
29
2.3.5.1. Le conseil d'administration
29
2.3.5.2. Le comité de gestion
29
2.3.6. La description des postes de la société.
30
2.3.6.1. L'administrateur directeur général (ADG).*
30
2.3.6.2. L'auditeur interne
30
2.3.6.3. Le chef de service administratif et financier
30
2.3.6.4. Le chef de service technique et de production
31
2.3.6.5. Le chef de production
31
2.3.6.6. Le chef de la section ventes.
31
2.3.6.7. Le chef du personnel
32
2.3.6.8. Le chef des approvisionnements
32
2.3.6.9. Le caissier
32
2.3.6.10. Le facturier
32
2.3.6.11. Le gestionnaire des produits finis
33
2.3.7. Les activités de la société GANNA
33
2.3.7.1. Le saucisson de paris (ou saucisson kinois)
33
2.3.7.2. Le cervelas (ou boudin rouge)
33
2.3.7.3. La saucisse de chasse
33
2.3.7.4. La saucisse sèche
33
2.3.7.5. La saucisse fumée
34
2.3.8. Les stratégies de survies appliquées par
l'entreprise G.A.A.N.A.
34
CHAPITRE III. ANALYSE DE L'EFFICACITE DES STRATEGIES DE
SURVIE APPLIQUEES PAR L'ENTREPRISE G.A.A.NA
35
SECTION 1 : PRESENTATION DES OUTILS D'ANALYSE
35
SECTION 2. ANALYSE DE LA STRUCTURE FINANCIERE
37
3.2.1. Appréciation du Fonds de roulement
37
3.2.2. Etude de Besoins en Fonds de Roulement
39
3.2.3. Etude de la Trésorerie
41
3.2.4. Ratio de synthèse ou d'équilibre financier
42
3.2.5. Ratio de structure
43
SECTION 3. ANALYSE DES INDICATEURS DE RESULTAT
44
3.3.1. Le Résultat net de la Période à
Affecter (RNPA)
44
3.3.2. L'excédent brut d'exploitation (EBE)
45
3.3.3. La capacité d'autofinancement (CAF)
46
SECTION 4 : ANALYSE DE LA RENTABILITE
47
3.4.1. La rentabilité commerciale
47
3.4.2. La rentabilité économique
48
3.4.3. La rentabilité financière
50
CONCLUSION
53
BIBLIOGRAPHIE
56
TABLE DES MATIERES
58
* 1 Cité par LELARGE, G
(1998) : Economie, Micro-économie, entreprise et son avenir,
paris édition ciel p.249
* 2 Mathias BUABUA wa
KAYEMBE, Droit fiscal congolais : la législation fiscale et
Douanière en vigueur en RDC, éd. Universitaire Africaines,
2006. P. 125
* 3 Mathias BUABUA wa KAYEMBE,
op. cit. p. 126
* 4 VERHAEGEN, G « le
rôle du secteur informel dans le développement du Zaïre,
cadicec - infos,
1985.
* 5 KEKE MAKUNZA,
« les entreprises de survie et le développement de certains
pays africains : le cas de la République Démocratique du
Congo », dans le Management éthique et développement
durable n°95-06, pp 17-20.
* 6 PINDI MBENZA,
« Cours de Droit des Affaires (manuscrit) »,
1ère Licence, FED, FCK.
* 7 KEKE MAKUNZA,
« les entreprises de survie et le développement de certains
pays africains : le cas de la République Démocratique du
Congo », dans le Management éthique et développement
durable n°95-06, pp 20-21.
* 8 CADICEC, « Rapport
du séminaire atelier tenu du 30 Août au 1e
septembre », Kinshasa, Antenne Cadicec
limeté, septembre 2004 P.
4-7
* 9 Rapport annuel de la Banque
Centrale du Congo 2003-2004 P.22
* 10 Paul LUWANSANGU,
« les problèmes économiques de la RDC », in le
Potentiel édition 3681, Mars 2007
* 11 Paul LUWANSANGU, op. cit.
* 12 Paul LUWANSANGU, op.
cit.
* 13 Mathias BUABUA wa KAYEMBE.
Op. cit. p.125-128
* 14 Pierre ANDRE DUGIFOUR,
Introduction à la finance d'entreprise, édition BORDAS,
Paris 1984. P.49
* 15 KINZONZI MNK VP,
Analyse financière, Gestion et développement. Sept 1995.
P.101
* 16 ILASHI,
« Analyse financière », cours de graduat, FASEG,
UNIKIN, 2004.
* 17 MUMBUMBA MBEMBE,
« Analyse de la structure financière et de la performance
d'une entreprise Cas de
G.A.A.N.A de
1999 à 2003 » MEMOIRE GF, 2004-2005.
* 18
www.statistiques.wallonie.be
* 19 ILASHI op.cit. p.25
* 20 A. Verhultst, Economie
de l'entreprise, 2e édition, CRP, 1999. P.95
* 21 A. Verhulst. Op. cit p.
95
* 22 LUMONANSONI MAKWALA, cours
d'analyse de bilan, 1e licence Gestion, FASEG, UNIKIN 2006, P. 30
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