III.3. Variables
mesurées
Les paramètres que nous avons fait varier lors de notre
étude concernent :
§ Les fonds cartographiques rasters et
vectoriels sur lesquels la digitalisation de certains lots a été
faite en gardant constants l'ellipsoïde, la projection et
l'échelle. Soit donc du WGS84-GTM (mode cartésien) et au
1/25000 (que nous avons considéré comme échelle
standard de travail).
§ Les échelles de digitalisation :
nous avons fait varier quatre (4) échelles
différentes en utilisant aussi bien les fonds rasters que vectoriels, un
même ellipsoïde et une projection unique (WGS84-GTM mode
cartésien). Les échelles concernées sont : le
1/25 000(choisit pour des soucis de précision dans la
digitalisation), le 1/200 000(échelle à laquelle
étaient digitalisés les lots forestiers sur les anciennes cartes
papiers), le 1/100 000 et le 1/50 000 (qui sont également
conseillées en matière d'Aménagement forestier).
§ Les projections : deux types de
projections ont été étudiées à savoir le GTM
et l'UTM, en plus des coordonnées géographiques. Et ce, avec le
même ellipsoïde WGS84.
III.4. Traitement des
données
Nous avons élaboré cinq (5) tableaux qui
nous ont par la suite permis de produire des figures sous Excel. Il
s'agit :
§ du tableau d'analyse quantitative, pour la comparaison
des superficies SIG PAPPFG par rapport aux textes d'attributions, des
superficies SIG Ministère par rapport aux textes et ensuite des
superficies SIG PAPPFG par rapport au SIG Ministère;
§ du tableau d'analyse qualitative qui permet
essentiellement de décrire, les observations faites lors du
positionnement des lots, notamment les incohérences en termes de
définitions de limites, les problèmes de chevauchements des lots
puis la similitude des lots positionnés par rapport à ceux
existant dans le fichier du Ministère. A cela s'ajoute les trois
tableaux relatifs à chacune des trois variables.
III.5. Les ressources ayant
servies à l'étude
§ les fonds rasters au 1/200 000, ainsi que la BD
topographique vectorielles version 2 de l'INC ;
§ le tableau d'assemblage du Gabon (annexe 5) ;
§ les textes d'attributions de permis des
titulaires ;
§ les logiciels MapInfo, MapSource et Excel ;
§ les fichiers cartographiques du MEFEPA et un GPS
GARMIN 60CSx ;
CHAPITRE IV: TRAITEMENTS DES
DONNEES ET RESULTATS DE L'ETUDE
IV.1. Analyse quantitative des
différences entre superficies Textes, SIG PAPPFG et MEFEPA
Les soixante treize (73) lots étudiés
équivalent à une superficie textes de 852 377 ha, ce qui
correspond à 34% de la superficie totale (2,5 millions d'hectares)
devant faire l'objet de regroupement par le Projet. Pour des raisons
d'objectivité dans l'analyse, nous n'avons pris en compte que les lots
effectivement positionnés sur MapInfo avec l'outil Cogoline et se
trouvant dans le fichier cartographie du Ministère.
En effet, certains lots se retrouvent dans le fichier du
Ministère, mais leurs polygones ne se fermaient pas lors du
positionnement dans le SIG PAPPFG, tout comme certains ont été
positionnés dans le SIG PAPPFG, mais inexistant dans le fichier du SIG
MEFEPA. La valeur zéro (0) a été attribuée
à ces lots dans les cellules relatives à leurs superficies sous
Excel (annexe 6). Ainsi, la superficie totale textes des lots pris en
compte (au nombre de 58) est de 711 607 ha, contre 140 770 ha pour les
lots "problématiques" (au nombre de 15).
La figure suivante présente les pourcentages relatifs
à la situation sus-évoquée.
La superficie totale textes des lots pris en compte (qui
correspond à 83% de la superficie générale des 73 lots)
est supérieure de 57 134 ha (8%) de la superficie du SIG PAPPFG
et de 40 134 ha (5,6%) de celle du SIG MEFEPA. La figure suivante
présente l'état général des différences
entre les trois types de superficies comparées.
De cette figure, il ressort que les superficies du SIG MEFEPA
sont plus proches des superficies textes par rapport aux superficies SIG
PAPPFG. Ce qui peut paraître logique dans la mesure où les deux
types de superficies ont la même origine (Ministère de
l'Economie Forestière). Mais le Projet d'Aménagement des Petits
Permis Forestiers, s'intéresserait plus aux 57 134 ha qui sont en
réalité, le déficit de la surface SIG PAPPFG, par rapport
à la surface textes. Néanmoins, nous avons aussi
dénombré vingt quatre (24) lots ayant une superficie textes
inférieure à la superficie SIG PAPPFG tel qu'illustré dans
la figure ci-dessous.
En effet, il y a deux cas de figures:
§ lorsque la superficie textes est
surévaluée par rapport à celle du SIG PAPPFG, cela est
à l'avantage du Projet dans la mesure où il mettrait sous
regroupements, des permis qui ne correspondent pas à la valeur de
surface déclarées et réelle;
§ lorsque la superficie textes est déficitaire par
rapport à celle du SIG PAPPFG, cela joue à la défaveur des
titulaires et du projet, dans la mesure où nous aurions des
regroupements à valeur surfacique sous
évaluée (figure 11b et 11h de l' annexe 7).
Enfin, la superficie selon le SIG PAPPFG est inférieure
de 17 000 ha par rapport à la superficie SIG MEFEPA. Mais dans un
cas particulier (figure 11i de l'annexe 7), la superficie selon le SIG
PAPPFG est supérieure de 25 000 ha par rapport à celle du
SIG MEFEPA.
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