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Analyse comparative entre superficies officielles et SIG des permis forestiers: Cas des Petits Permis Forestiers Gabonais

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par Freddy MEKA M'ALLOGHO
Ecole Nationale des Eaux et Forêts - Ingénieur forestier spécialite en SIG et BD 2008
  

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V.5. Impacts des divergences de limites et de superficies sur les regroupements de petits permis forestiers

V.5.1. Du point de vue économique

Comme nous l'avons vu dans les sections précédentes, la superficie totale textes est plus élevée de 57 134 hectares par rapport à la superficie SIG PAPPFG. Si à cela s'ajoutent les 140 770 hectares des lots problématiques, on se retrouverait avec près de 197 904 hectares de nature ambigüe. Cette superficie correspond en effet à environ quatre (4) CFAD de 50 000 hectares. En outre, lesdites superficies feront défaut aux différents regroupements dont les lots concernés feront partie.

Cet état de faits ne serait pas sans incidence financière au cas où l'on considérerait les superficies textes pour faire les regroupements. En effet, au vu de l'outil d'analyse économique (MINKO MINKO J-J.,2008), lorsque la superficie est inférieure à 50 000, le résultat opérationnel est inférieur à zéro (annexe 11), et par conséquent il est difficile de viabiliser de tels regroupements. Surtout, dans l'hypothèse selon laquelle les associés ont pris un crédit d'investissement amortissable au plus en trois ans. Cela étant encore plus difficile lorsqu'on intègre la dette fiscale. Ce qui voudrait donc dire qu'un regroupement de permis ayant une faible superficie serait difficilement viable.

Un regroupent de 50 000 hectares et plus (en prenant les hypothèses selon lesquelles les titulaires n'ont eu recours à aucun crédit et que leur dette fiscale est moindre) est normalement rentable, le paramètre richesse du permis étant aussi à prendre en compte. Plus rentable encore si les conditions du marché sont bonnes, la distance de transport du bois petite et le nombre d'années de rotations moins élevé.

Or toutes ces conditions ne sont presque jamais favorables à la fois. C'est pourquoi il faut véritablement jouer avec le facteur superficie pour viabiliser les regroupements. Ainsi les 197 904 hectares rendraient la viabilité des regroupements moins bonne.

L'autre conséquence d'avoir des superficies sous estimées pour ce qui est des regroupements de petits permis intervient lors du calcul de la répartition des revenus de chaque titulaire. En effet, la superficie utile (celle qui est réellement productive) joue un grand rôle dans le calcul de la quote-part qui revient à chaque associé dans un regroupement.

Deux permis peuvent avoir la même superficie (textes ou SIG), mais c'est à celui dont la surface utile est élevée que reviendrait certainement le plus grand revenu. A partir de ce moment, on voit tout l'intérêt d'être rigoureux dans les considérations (SIG MEFEPA ou SIG PAPPFG) de définitions des permis enregistrés au projet

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille